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Antiracisme et crise des subprimes.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
07 octobre 2008, 13:56   Antiracisme et crise des subprimes.
L'idéologie antiraciste considérée comme un des éléments déclencheurs de l'actuel krach financier ?... Pas si absurde que cela.

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Jean-Yves Ménébrez
© Polémia
11/09/08


Les libéraux expliquent la crise des subprimes par l’antiracisme et la discrimination positive


Oui. Un petit rappel historique d’abord.

Les banques américaines ont accordé des crédits immobiliers à des emprunteurs de moins en moins solvables. Ces prêts ont été refinancés par l’émission d’obligations souscrites par des particuliers ou inscrites au bilan des banques. Quand l’insolvabilité de nombreux emprunteurs est apparue, la perte de confiance a enclenché la crise financière mondiale.

Pour éviter une aggravation de la catastrophe, le ministre du Trésor américain, Harry Paulson, un ancien banquier de Wall Street, vient de décider de nationaliser Fannie et Freddie.

De quoi s’agit-il ?

Ces surnoms ont été donnés à deux organismes de refinancement du crédit hypothécaire américain. Une affaire qui risque de coûter 300 milliards de dollars aux contribuables américains.

Ainsi la plus grande nationalisation du XXIe siècle ne vient pas de Chine, de Russie ou du Venezuela mais de la patrie de la dérégulation financière, les Etats-Unis. Qu’en pensent les libéraux ?

Pour « Les Echos », cette décision est aussi sidérante que… la chute des tours du World Trade Center.

Cela étant, les penseurs libéraux font valoir, à juste titre, que la distribution de crédits immobiliers, loin d’être libre, était sous la pression de l’Etat fédéral. Celui-ci n’a cessé de pousser les banques à accorder des crédits aux plus pauvres et aux minorités ethniques. Les banquiers le faisaient d’autant plus volontiers qu’ils repassaient à d’autres ces créances douteuses…

Vincent Bénard, président de l’Institut Hayek de Bruxelles, va même plus loin. Il rappelle, dans « Le Figaro », que dans les années 1990 les banques furent stigmatisées pour refuser plus souvent des crédits aux Noirs et aux Hispaniques qu’aux Blancs et aux Asiatiques.

Quelles furent les conséquences de cette campagne du lobby antiraciste ?

La loi antidiscriminatoire fut renforcée en 1995 pour rendre plus ardu le refus de crédit aux minorités par les banques, sous peine de sanctions renforcées. Celles-ci durent donc abandonner partiellement le rôle prudentiel qu'elles jouent habituellement lorsqu'elles refusent un prêt à une personne objectivement peu solvable.

Ainsi la crise financière a deux causes idéologiques : au sommet, la dérégulation mondiale des places financières ; à la base, la discrimination positive obligeant d’accorder des prêts à des personnes insolvables pour peu qu’elles appartiennent aux minorités ethniques.
Oui, cela commence à se savoir. Obama a d'ailleurs été très actif dans les groupes de pression qui harcelaient les banques pour qu'elle facilitent l'accession à la propriété des membres des minorités ethniques, même quand il s'agissait de demandes NINJA (no income, no job, no assets). Par ailleurs, l'administration Bush a plusieurs fois essayé de faire adopter par le Congrès une réforme du mode de fonctionnement de Fannie et Freddie (quel nom !), les députés ont refusé pour ne pas mettre en danger l'affirmative action.
07 octobre 2008, 14:25   Midi à quatorze heures
Pour moi,

Il ne faut pas chercher midi à quatorze heures : cette crise est, tout comme celle de 1929, une crise du capitalisme délirant.

Vous avez d'autres exemples de crises de spéculation, comme les fameuses "Tulipes de Hollande".
Utilisateur anonyme
07 octobre 2008, 18:14   Re : Antiracisme et crise des subprimes.
Chaque fois que l'on montre des expulsés à la télévision ils sont noirs. Est-ce un hasard ? Cette précision des penseurs libéraux est à mettre en parallèle avec le nombre de détenus noirs : "la proportion de noirs est absolument délirante : 1.971.428 noirs en prison (2,3 millions divisés par 7 et multipliés par 6) sur 39,26 millions de noirs dans le pays (302 millions x 13 %) soit environ 1 sur 20)!" (forum du 8 et 9 juin). De là à dire qu'il sont responsables de la crise des subprimes, il y a un pas à ne pas franchir, puisqu'ils forment seulement 13 % de la population des États-Unis et que tous n'ont pas signé de tels contrats ! On doit pourtant en déduire que les noirs, pour des raisons difficiles à connaître, participent manifestement pour une part de cette crise.
Il est certain que les pauvres, par manque d'éducation, se trouvent plus désarmés en face de contrats malhonnêtes ou de promesses illusoires.
Les victimes principales de cette affaire sont en effet les populations noires et latino-américaines. Pourquoi ? parce que ce sont les plus pauvres, et que les subprimes, c'était pour les pauvres !

Voici un article de la principale fédération latino :

[www.nclr.org]


L'antagonisme noir-latino est connu. On pensait que les électeurs hispaniques voteraient plutôt McCain. On perçoit un glissement, des états a priori acquis à John McCain, comme le Nouveau-Mexique, semblant maintenant pencher pour M. Obama. De même, en Floride où l'électorat latino est très conservateur, l'avance de M.McCain ne serait que de 5% sur l'ensemble de ces personnes.
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