Interdiction d'enseignement

La Halde, dans un entretien dont vous apprécierez les contorsions, met en lumière que l'enseignement des langues devrait être interdit aux professeurs aveugles (pardon, non-voyants) :

PARIS - La liberté religieuse "n'est pas absolue", estime Louis Schweitzer, président de la Haute autorité de lutte contre les discriminations et pour l'égalité (HALDE), à propos de la décision de la HALDE de juger non discriminatoire l'exclusion de leurs cours de français des femmes portant la burqa.

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La liberté religieuse "n'est pas absolue: elle peut être restreinte s'il existe un motif suffisant", considère-t-il dans un entretien paru jeudi dans "La Croix". "Dans le cas de l'enseignement d'une langue, l'impossibilité de voir le visage ou la bouche de l'élève" constitue ainsi un motif suffisant, juge-t-il, revenant sur une délibération du 15 septembre de la HALDE, qui avait été saisie en mai dernier par l'Agence national d'accueil des étrangers et des migrations (ANAEM).

Dans le quotidien catholique, Louis Schweitzer prône "l'approche de bon sens, l'équilibre, le compromis le plus raisonnable" devant ce type de situation.

Dans sa délibération, la HALDE considère que "l'obligation faite aux personnes suivant une formation linguistique dans le cadre du contrat d'accueil et d'intégration de retirer la burqa ou le niqab" (voile couvrant le visage, sauf les yeux, NDLR) ne constitue pas une discrimination religieuse.

"La burqa porte une signification de soumission de la femme qui dépasse sa portée religieuse et pourrait être considérée comme portant atteinte aux valeurs républicaines", alors même que les personnes qui suivent les cours de français de l'ANAEM sont censées être dans une "démarche d'intégration", précise la délibération, évoquant également les "exigences de sécurité publique", comme "l'identification des personnes", pour justifier l'interdiction du voile intégral en cours.

D'après la HALDE, l'ANAEM estime que les personnes qui portent le voile intégral "entravent le bon déroulement des formations. La pédagogie mise en oeuvre pour l'apprentissage d'une langue impose en effet que le formateur puisse observer le visage de ses élèves afin d'en percevoir les expressions et mimiques étayant la parole". AP

Mon Dieu...
Quand je pense que des questions de ce genre remplissent désormais la moitié des débats, reviennent quotidiennement dans les journaux, dans les tribunaux, dans les écoles, les restaurants, les hôpitaux, que la radio et la télévision déversent à l'année leurs flots d'incidents, de reportages, de faits divers, que l'espace public, et privé aussi bien, ne cesse de retentir de la rumeur des empoignades et des controverses, que des colloques, des tables rondes, des réunions, des meetings sont organisés en tous lieux, que des associations, des collectifs, des groupes de pression se montent par dizaines, que, que, que...
Et tout ça à propos de quelque chose qui ne devrait même pas nous concerner une demi-seconde !

Les pays musulmans sont plombés par ce genre de débats qui tiennent lieu de débats d'idées : peut-on avaler sa salive pendant le ramadan, a-t-on le droit d'utiliser de la gélatine pour faire des gâteaux, etc, etc . Preuve que nous sommes en bonne voie de régression à la musulmane.