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Votez donc pour l’homme qui n’existe pas

Envoyé par Gérard Rogemi 
Ci-après une dépêche de la Mena des plus intéressantes même si elle va mettre en rogne un certain nombre de liseurs. Mais bon ...

Votez donc pour l’homme qui n’existe pas !(info # 011510/8)

Par Laurent Murawiec à Washington © Metula News Agency

A part Bill Clinton, politicien d’exception, dont l’ambition lui servit d’idéologie, avec une habileté exceptionnelle de permis de séjour en politique, les Démocrates américains ont perdu toutes les élections présidentielles depuis 1968 ; à l’exception de Jimmy Carter, en 1976, qui s’avéra le pire président de l’histoire du pays.

Faisons les comptes : Hubert Humphrey fut battu par Richard Nixon en 1968 ; le gauchiste McGovern fut balayé comme un fétu de paille dans la tempête en 1972 par le président sortant ; Carter fut éjecté par l’électorat au profit de Ronald Reagan, en 1980, et Walter Mondale, battu à plates coutures en 1984 ; même le piteux candidat George Bush (senior) l’emporta en 1988 sur Michael Dukakis ; en 2000, George Bush Junior, qui n’était pas la crème des candidats, battit sur le fil le vice-président sortant Al Gore, et en 2004, John Kerry.

En quarante ans, les Démocrates ont occupé la Maison Blanche pendant douze ans, et les Républicains pendant vingt-huit, même quand les candidats présentés par le Grand Old Party (Républicain) ne brillaient guère. Voilà qui trace un portrait sans équivoque d’une Amérique contemporaine libérale et conservatrice.

Mais voici aussi que le Démocrate Barack Obama semble être en mesure de l’emporter. Certes, le deuxième mandat de George Bush, président à la parole dyslexique, aura été calamiteux. Même la victoire remportée en Irak par le général Petraeus n’aura pas suffi à redresser sa cote en dégringolade désastreuse.

Absent, quand les ravages de « Katrina » dévastaient le Sud-est. Mécontentant la base Républicaine en pratiquant une politique molle envers les pays de l’ « Axe du Mal » (Iran, Corée du Nord, Syrie) en politique étrangère. Et une politique incohérente en matière de déficit budgétaire et de dépenses de l’Etat, Bush léguait une planche savonneuse à tout candidat Républicain à sa succession.

La crise financière a mis un point final à tout cela. Même si l’histoire devait, à terme, se montrer plus clémente à son égard (comme elle l’est envers Harry Truman, président de 1945 à 1952, qui termina son mandat dans l’impopularité, notamment à cause d’une guerre rejetée par l’électorat en Corée), l’histoire immédiate ne l’est pas, qui se traduit par une montée réactive des Démocrates, comme le montra l’élection intermédiaire de 2006.

John McCain n’a, jusqu’à présent, pas fait une campagne très impressionnante, à l’exception de son choix du gouverneur de l’Alaska, Sarah Palin, comme colistière. Il était légèrement en tête quand la crise financière le frappa de plein fouet.

Passons outre les balivernes médiatiques : Palin est une décideuse, pourvue de cet art suprême du soldat et du politique que Clausewitz appelle l’Entschlossenheit, l’esprit de décision. Ce qu’elle ne sait pas, notamment en politique étrangère, elle peut l’apprendre ; la vertu de décision ne s’apprend pas. Truman l’avait, Carter pas. Palin la possède, et c’est ce qui fera d’elle, demain ou après-demain, une présidente.

Après leurs défaites répétées, les déroutes des candidats du sérail à chaque élection successive, les Démocrates avaient perdu l’espoir. Cette méprisable Amérique, incapable d’apprécier les merveilles de l’ONU, la beauté de l’Etat-nounou, la grandeur du fonctionnariat et de l’étatisme, l’éclat du pacifisme et du multilatéralisme, les rejetait. Il fallait faire autrement et trouver autre chose. Foin des losers genre Kerry ou Gore, il fallait trouver l’homme miracle. Et, Hosanna ! il se présentait, c’était Obama, sénateur de l’Illinois, novice ignorant, mais rock star providentielle. Le parti se donnait à lui comme une adolescente en pâmoison.

A y regarder de plus près, l’ami Barack n’est pas exactement ce qu’il paraît. Obama est le candidat cousu sur mesure, produit manufacturé, tissu d’apparences, de faussetés et de mensonges, un homme-caméléon à la biographie fabriquée, dont tous les tours et détours sont ajustés au millimètre, mais faux de fond en comble.

C’est ce qu’on appelle ici, au music-hall et au cabaret, un impersonator, un imitateur, un faux-semblant. C’est un complet veston parfait qui masque un homme contrefait. Bien entendu, pour mettre en-avant un candidat factice, encore fallait-il que ses apparences fussent respectées et que les couches de maquillage et de déguisement ne fussent jamais grattées. C’est à cela que sert la presse, parbleu ! à forcer le monde réel à ressembler à l’univers fictif de la gent médiatique, hollywoodienne, fonctionnariale et intellectuelle.

Les squelettes qui encombrent tous les placards d’Obama n’ont jamais été dérangés ni examinés par la presse dite Mainstream, c’est-à-dire la presse « honorable ». Alors qu’un comportement systématique et permanent de coopération avec l’extrême-gauche raciste, violente et fraudeuse, avec les plus extrêmes représentants du Black Power, apôtres d’un fascisme noir, a été démontré par des enquêtes répétées, la grande presse, les networks de télévision sont restés d’un silence de plomb.

Sa carrière politique a-t-elle été lancée par le terroriste non repenti Bill Ayers, du Weather Underground, équivalent américain d’Action directe ? Obama ment sans vergogne. A propos d’Ayers : « c’est un type qui habite dans ma rue », alors que l’autre l’a fait entrer au conseil d’une fondation où il siège, et qui finance toutes sortes d’organisations louches mais situées à l’extrême-gauche, dont ACORN, aujourd’hui inculpée de fraude électorale dans dix Etats de l’Union.

La presse ne pipe mot. Alors que sa carrière politique a été couvée et promue par la sordide organisation Démocrate de Chicago, machine à tricher et à voler, qui fait pâlir la Corse, Marseille et Naples réunies, qu’il y a été financé par l’escroc syrien Antoine Rezko, actuellement pensionnaire des prisons fédérales, on n’en trouve pas un mot dans les media.

« Oh ! j’ai fait une bêtise » rétorque-t-il, et d’être pris au mot par la presse débonnaire à son égard. Son aptitude étonnante à la grimpette politique, assaisonnée d’une arrogance mégalomaniaque, d’un opportunisme dénué du moindre scrupule, n’est ni remarquée ni analysée : Obama est un saint, un sauveur, il ne saurait mal faire. C’est ce qui lui permet de critiquer, avec hauteur, quiconque le critique : « C’est une diversion ! » s’exclame, méprisant, sainte Nitouche, que nul ne saurait contredire. La question ne sera pas posée, et surtout, ne trouvera aucune réponse. Bravo l’artiste, mais avec la complicité des media, nécessaire pour créer une telle immunité sans précédent dans les annales électorales.

Les media truquent les sondages, comme la chaîne d’info télévisée en continu MSNBC, qui organise un vote, en guise de sondage, dont 80 pourcent des « électeurs » sont domiciliés à l’étranger. Ce qui a permis à la MSNBC de donner Obama grand vainqueur.

Le Washington Post et ABC-TV procèdent à un sondage où 38 pourcent des sondés sont Démocrates et 28% Républicains, et où la majorité des « indépendants » sont pro-Démocrates ; surprise, surprise, Obama en sont vainqueur.

De même, les networks de télévision procèdent par montage pour présenter un Obama clair, clairvoyant, décidé, alors qu’il bafouille et hésite quand le téléprompteur lui manque, ou qu’il n’est pas en situation de réciter les talking points (les paragraphes pondus par son équipe). Ce qui donne des discours et des réponses pleins de « mots codes » et vides de contenu ; comme il a remarquablement assimilé l’art tout washingtonien de réciter les dossiers, un peu à la façon énarque, il peut prétendre savoir de quoi il parle, alors qu’en matière de politique étrangère, il a l’ignorance crasse du novice.

On me dira : vous exagérez ! Il est brillant diplômé de Harvard ! A quoi je ferai remarquer qu’un universitaire décrit comme de grande classe devrait avoir écrit quelques articles de grande revue de droit qui auront fait date. Ici, rien, le désert.

Il y a plutôt jactance et magouille. Mais on lui a tissé une pseudo-biographie dont toute aspérité gênante a été lissée. C’est l’homme qui n’existe pas qui demande leurs suffrages aux Américains. Qu’on se souvienne des présidentielles de 2000 – Bush avait été un étudiant pas très assidu, quoique diplômé de la prestigieuse université de Yale ; mais il avait été bambocheur et buveur – la grande presse faisait florès du moindre verre de whisky jamais avalé. Aujourd’hui, elle passe au microscope le moindre pas de la famille Palin, et s’acharne à trouver tous les poux du monde dans la tête du gouverneur de l’Alaska. Les media se sont transformées en une machine à faire élire Obama, qui est donc à la fois le candidat du Parti Démocrate et du Parti de la presse [1].

Le déchaînement effréné de ce monde médiatique à l’égard des candidats Républicains fait partie de la stratégie qui doit assurer la victoire du candidat factice. La moindre attaque portée contre lui est dénoncée comme « raciste » - on ne peut critiquer le candidat noir, n’est-ce pas ? Toute référence à son passé fétide est instantanément récusée – « les Républicains détournent l’attention en se livrant à des attaques personnelles », ce qui permet, avec une presse complice, d’évacuer les questions contrariantes.

Obama est une image, plagiée, de John Kennedy, mais dénuée de contenu. On dépeint un homme qui n’existe pas afin que tous puissent projeter leurs désirs en lui. Obama ! Obama ! L’air chaud parfumé à l’euphorisant qui émane de lui a un parfum de poudre de perlimpinpin. Il propose « des réductions d’impôts pour 95% des Américains ». On s’extasie – sans savoir ni se rappeler que 40% desdits Américains ne paient pas d’impôts ! Certes, tous les candidats appuient trop, exagèrent, mentent un peu ou même plus. Mais le candidat de la réalité virtuelle bat tous les records, puisque cet avatar n’est comptable de rien, pas même de son passé.

Ce qu’il y a de contenu réel chez lui est inscrit dans les fréquentations qui ont fait sa carrière : le pasteur raciste et ségrégationniste noir Jeremiah Wright (qui accuse le gouvernement américain d’avoir inventé le SIDA pour exterminer les Noirs), le terroriste Ayers, les tricheurs de Chicago, les fraudeurs d’ACORN. Dis-moi qui sont tes amis, je te dirai qui tu es. S’il l’emporte, Obama fera regretter Jimmy Carter. C’est bien lui qui a annoncé son intention de rencontrer « sans conditions préalables » Ahmadinejad, Kim Jong-Il et Hugo Chavez…

A l’intérieur, ce serait le grand retour de l’Etat-nounou, au grand dam de l’entreprise ; de l’Etat fédéral, qui met son nez partout, usurpe les prérogatives des Etats et des collectivités locales, et taxe, taxe, taxe.

Mais face au caméléon, McCain, avec toute son épaisseur humaine, n’aurait-il pas dû l’emporter ?

Sa campagne a été sérieuse mais terne ; il a fait une embardée désastreuse quand la crise financière a éclaté, n’a jamais volé dans les plumes du petit concurrent, au cours des débats télévisés. Notamment, McCain n’a pas fait des squelettes d’Obama une affaire d’Etat, au nom d’un sens de l’honneur et de la retenue, qui sont louables quoique mal placés.

Il a eu peur d’être traité de « raciste » - ce qui n’a pas empêché les proches d’Obama de l’abreuver d’insultes mensongères en ce sens -.

McCain, quand il était le Républicain rebelle, jouissait des faveurs de la grande presse, puisqu’il s’opposait souvent à son propre parti. Depuis qu’il manifeste avec éclat son soutien à la guerre d’Irak, et surtout, depuis qu’il est le candidat Républicain, la presse s’est découverte McCainophobe… mais il ne semble pas se résigner à la perte de cette audience privilégiée.

C’est de là que provient la timidité de certaines de ses positions. Son électorat est furieux, il lui sert des platitudes. L’électorat conservateur attend de l’offensive, il reçoit de l’eau tiède. Voilà qui n’est pas mobilisateur. Pour être élu, McCain a besoin de se démarquer – ce qui lui est loisible, vu son parcours d’électron libre – des erreurs Républicaines et de celles de Bush, de se signaler par l’audace dans la proposition, ce qu’il n’a pas fait, et de frapper fort, ce qu’il a soigneusement évité.

Les jeux ne sont pas faits – trois semaines, c’est long, surtout dans cette longue campagne caractérisée par d’incessants retournements. Mais l’Amérique n’est pas loin de ce qui serait une catastrophe pire que l’avènement de Jimmy Carter. Je reviendrai bientôt sur ce que serait la politique obamienne.

Note :
[1] Notons que quand le colistier d’Obama, le sénateur Joseph Biden, tout président de la Commission des affaires étrangères du Sénat qu’il soit, fait, au cours de son débat télévisé avec Sarah Palin, les gaffes les plus monumentales. Comme d’affirmer tout de go « quand avec les Français nous avons éjecté le Hezbollah du Liban » (en 2006)…

Ou, parlant de la crise financière, il affirme sans crier gare : « En 1929 le président Roosevelt a fait une intervention télévisée… », confondant le krach de Wall Street de 1929 et l’élection de Roosevelt en Novembre 1931, et oubliant, au même moment, que la télévision, en 1929, n’existait pas.

Eh ! bien, au lieu de se gausser de lui, comme ils l’auraient fait à la moindre incartade de Pali, les journalistes n’en disent rien !
Obama a été law review editor à Harvard Law School... Et l'auteur de cet article de la MENA ?
Allez-voir sur Amazon.com et Amazon.fr les livres qu'il a publié...
16 octobre 2008, 07:31   American elections
Voici un étalage de résultats électoruax qui ne veut rien dire : c'est aussi pertinent que d'indiquer que, de 1932 à 1968, les démocrates furent au pouvoir vingt-huit ans et les républicains huit, lors de la période durant lauqelle les Etats-unis gagnèrent la guerre mondiale et s'affirmèrent comme la première puissance.


On pourrait aussi dresser la liste des remarquables succès des administrations républicaines depuis 1968, en commençant par la chute de Saïgon et en finissant par le Watergate.

Un point me semble essentiel dans cette dépêche, celui relatif à "l'Etat-nounou". Autant les excès de l'Etat-nounou me semblent à condamner, autant le "Pas d'Etat du tout" a, aussi, ses limites. Beaucoup d'Américains de la classe moyenne ont déploré les extravagances du welfare state, mais beaucoup déplorent maintenant l'effonfrement de tout le systèem social.

On notera que les pires détracteurs de l'Etat-nounou, c'est à dre les libéraux purs et durs, accueillent très bien les fonds publics en ce moment.

Là encore, pour conclure, on voit que la vérité est "au centre" : non à l'Etat-nounou, non aussi à une conception hobesienne du monde.
16 octobre 2008, 07:33   Prémonition
Cela étant, on doit reconnaître à Mena un réel talent d'anticipation : c'est avec un an d'avance qu'elle fait élire FDR.
Moi je remercie Rogemi (et le journaliste américain) pour cet article.
Hier je n'ai pas pu acheter le Figaro : une immense photo occupant la première page sur la moitié de sa hauteur, et montrant un Obama triomphant soutenu par une foule autour de lui, m'a fait reculer.
Il n'y a aucun livre d'Obama à vendre sur Amazon. Il semble bien que l'aspect marketing de la candidature soit dominant. Obama me semble inconsistant par lui-même, les électeurs sont sollicités sur la base de bons sentiments et d'idéologie, plus que sur des orientations précises avec une volonté de les réaliser. La première qualité pour un chef d'Etat qui rend le reste possible est selon moi le caractère. Dites-moi où donc est passé le caractère d'Obama ?
Chère Ostinato,

Il y a un très bel article sur le caractère d'Obama écrit par Spengler (je sais le maître des lieux s'offusque de ce pseudo). Si la lecture d'un texte en anglais ne vous est pas trop pénible je posterai le lien vers ce billet.
Citation
un Obama triomphant soutenu par une foule autour de lui, m'a fait reculer.

Je vous comprends, chère Anna. On recule devant une telle partialité, une telle adulation car elles nous mettent mal à l'aise. Pour ma part je reste sidéré devant la campagne d'intoxication sans paralléle que les Médias globalisés orchestrent en faveur du candidat Obama.
Je décrypte à peu près. Merci Rogemi pour ce futur lien..
Pour lire ce texte cliquez i c i chère Ostinato. Attention sur de nombreux points le texte date car il a été écrit avant la crise bancaire.

Si vous voulez lire des textes en langue anglaise sans grandes difficultés je vous conseille de télécharger le logiciel de traduction Babylon avec lequel vous pouvez parcourir un texte en vous arrêtant sur les mots que vous ne connaissez pas. En cliquant sur un mot le logiciel vous fournit une traduction immédiatement.
16 octobre 2008, 09:54   Psaume 137
Il est étonnant que ce logiciel ne s'appelle pas Babel.

Voici pour Babylon, sur un rythme reggae (version "King James") :

By the rivers of Babylon, there we sat down, yes, we wept, when we remembered Zion.
We hanged our harps on the willows in the middle thereof.
For there they that carried us away captive required of us a song; and they that wasted us required of us mirth, saying, Sing us one of the songs of Zion.
How shall we sing the LORD's song in a strange land?
If I forget you, O Jerusalem, let my right hand forget her cunning.
If I do not remember you, let my tongue stick to the roof of my mouth; if I prefer not Jerusalem above my chief joy.
Remember, O LORD, the children of Edom in the day of Jerusalem; who said, Raze it, raze it, even to the foundation thereof.
O daughter of Babylon, who are to be destroyed; happy shall he be, that rewards you as you have served us.
Happy shall he be, that takes and dashes your little ones against the stones.
16 octobre 2008, 10:11   Spengler
Spengler (je sais le maître des lieux s'offusque de ce pseudo).

Je crains qu'il n'y ait un grave malentendu sur ce point (comme sur tant d'autres). Je ne m'offusque pas de ce pseudo parce que c'est "Spengler". En revanche je trouve profondément ridicule, oui, d'aller prendre pour pseudonyme (déjà que je n'aime pas trop les pseudonymes...) le nom d'un penseur connu. Pourquoi ne pas signer "Tocqueville", "Keynes", "Rawls", "Toynbee" ? Il n'a pas de nom, votre champion ? Pourquoi doit-il, puisqu'il est si malin, se parer des plumes d'un autre ?
16 octobre 2008, 10:25   Bloomsbury group
Bien cher Maître,


Permettez-moi, une fois de plus, de manifester mon mauvais esprit :

Keynes ? vous n'y pensez pas !

Un des parents de l'Etat-nounou ! et en plus, à moeurs spéciales !

Voici son portrait par Duncan Grant :

[www.modern-humanities.info]
16 octobre 2008, 10:30   Re : Spengler
Citation
Il n'a pas de nom, votre champion ? Pourquoi doit-il, puisqu'il est si malin, se parer des plumes d'un autre ?

Je vous assure, cher Maître, que sur le oueb il a été écrit des tonnes de posts sur la véritable identité de Spengler. Mais personne ne sait qui il est et les esprits s'échauffent sur cette question "fondamentale".

Spengler serait un universitaire allemand assez agé vivant à Munich. Cette version me semble peu vraisemblable.

En tout cas il n'est pas américain. La fréquentation de son forum est phénoménale. Le dit "Spengler" n'a bien sûr pas inventé le fil à couper le beurre mais il a très souvent des vues sur les problèmes du temps que je définirais comme paradoxales.
16 octobre 2008, 10:32   Re : Spengler
Détail et broutille, sans doute, mais remarque sincère de ma part (j'ai vu le Colonel tiquer en lisant par dessus mon épaule) : dans « je sais le maître des lieux s'offusque de ce pseudo »), ne faut-il pas un signe de ponctuation après "je sais" ? Ou pensez-vous que la « règle de la double virgule » doive toujours s'appliquer ?
16 octobre 2008, 10:49   Fil à couper le beurre
Son invention est un sujet fort polémique.

Jusqu'à ces dernières années, il était admis par la communauté universitaire que le fil à couper le beurre (zoubda) était d'origine arabe, avec peut-être un emprunt aux Parthes. Il n'est, par ailleurs, pas forcément nécessaire d'utiliser un fil pour se servir du beurre (voir le "Dernier tango à Paris").

Or, de récentes recherches tendraient à démontrer qu'il est en fait d'origine occidentale (de Mytilène, semble-t-il), et que son secret aurait été gardé dans les monastères autrichiens (voir à ce sujet le journal d'Adso de Melk à propos de sa relation avec Guillaume de Baskerville, et le rôle que le beurre y tient).

Dans le même ordre d'idées, le débat progresse quant à l'invention de l'eau chaude. Le plus récent état de la recherche est le suivant : elle aurait, elle, bien été inventée par les Arabes, afin de faire bouillir dans des chaudrons les esclaves africains préalablement émasculés.
16 octobre 2008, 10:55   Re : Fil à couper le beurre
Sympa...
Utilisateur anonyme
16 octobre 2008, 11:03   Re : Fil à couper le beurre
Jusqu'où ira JMarc ???
16 octobre 2008, 11:09   Usque non descendam
Bien cher Boris,


Vous savez, depuis le temps que nous échangeons des messages, que, lorsque je m'empare d'un sujet, je m'y enfonce profondément.
Utilisateur anonyme
16 octobre 2008, 11:29   Re : Usque non descendam
Jmarc, je vous en prie, il y a assez de messages ici, laissez le mien tranquille, je vous en supplie…
16 octobre 2008, 12:05   Re : Usque non descendam
Cher Jmarc, vous m'avez bien fait rire.
Oui, mais les rognons dans le pot au feu, c'est pas orthodoxe.
Ce fil est consternant, notamment la propagande Likudo-Républicaine. "Il n'a rien publié" ! Mais on croit rêver, le Président des Etats-Unis devrait être un scholar, maintenant, comme W. et Reagan ? Pourquoi pas un romancier ?
Il est affligeant, Rogemi, que vous ne vous rendiez pas compte qu'Obama comme président mettra un terme au chantage au racisme et à l'antiaméricanisme, dont un certain antiracisme exotico-victimaire s'alimente.
[quote='Obama comme président mettra un terme au chantage au racisme et à l'antiaméricanisme, dont un certain antiracisme exotico-victimaire s'alimente.][/quote]

Ne vous faites pas la moindre illusion, cher Bruno, Obama ne mettra fin à rien du tout.

Quant à la dépêche de la Mena rédigée par L. Murawiec [que vous semblez connaitre puisque vous parlez de propagande Likudo- Républicaine] il est évident qu'elle est outrancière et partisane. Mais il reste pas moins que certains des arguments restent valables.

Avec les cadavres à la cave qu'Obama se coltine les républicains ne vont pas le ménager et sa possible présidence ne devrait pas être de tout repos. Rappellez-vous des poursuites contre Clinton.
16 octobre 2008, 15:31   Photographie partisane
Mais que font MM. Mc Cain et Obama sur cette image ?

[q.liberation.fr]
Cher Rogémi,vous êtes en train de devenir une farce politique à vous tout seul. Racontez-nous les cadavres, qu'on s'amuse (ceux d'Obama, hein, pas ceux de Pallin ni de McCain, on s'est bien compris?)
16 octobre 2008, 15:48   Skeleton in the closet
First one : luring elderly politicians (see picture above).
Pour répondre à cette angoissante question, le voici :

[s.tf1.fr]
Dans l'hypothèse où les lecteurs ne seraient pas familiarisés avec le collège électoral américain, voici quelques informations.


Il faut, pour être élu, recueillir les voix de 270 grands électeurs (des cinquante états et du district de Colombie).

Afin d'avoir une estimation crédible, il convient de considérer le "biais racial", à savoir qu'une part des électeurs déclare voter pour M. Obama, tout en votant McCain une fois dans l'isoloir (phénomène connu dans d'autres élections). On doit donc prendre les intentions de vote comme "moins solides" en ce qui concerne le candidat démocrate.

On peut considérer que 15 états et le district de Colombie sont "sûrs" pour M. Obama, car les sondages locaux le créditent de plus de 10% d'avance. Ils représentent 218 grands élécteurs.

Pour m. McCain, on peut considérer qu'il gagnera tous les états dans lesquels il est en tête actuellement. Cela ferait 19 états pour 164 grands électeurs.

Dans cette hypothèse, il manquerait 52 grands électeurs à M. Obama, et 106 à M. McCain.
16 octobre 2008, 16:14   Avis du Figaro
Le Figaro, qui offre un trsè intéressant tableau, donne quant à lui 211 grands électeurs sûrs à M. Obama et 143 à M. McCain.
Merci de vos lumières, cher Jmarc, vous avez un message privé.
Citation
Racontez-nous les cadavres, qu'on s'amuse (ceux d'Obama, hein, pas ceux de Pallin ni de McCain, on s'est bien compris?)

Dites moi cher Jfbrunet, commencez déjà par lire attentivement la dépêche de la Mena et après vous pourrez aboyer.
Dites-moi cher Rogémi, faudrait quand même pas pousser mémé dans les orties: lire "attentivement" un panégyrique de Sarah Palin? Je sais qu'elle vous fait bander, mais bon.
« Je sais qu'elle vous fait bander, mais bon. »

Sarah Palin est en tout cas moins grossière que vous, en public tout au moins.
16 octobre 2008, 20:16   Débat d'hier McCain - Obama
A propos de ce débat je n'ai pas réussi à lire, aujourd'hui, un seul commentaire positif sur Mc Cain dans la presse francaise ou allemande.

Par contre dans le Time on donne Mc Cain comme vainqueur de ce débat au cours duquel il prit une posture crédible de chef d'Etat alors qu'Obama ne depassa pas stade du candidat.

Allez savoir...
Utilisateur anonyme
16 octobre 2008, 21:40   Re : Du caractère.....
Citation

La première qualité pour un chef d'Etat qui rend le reste possible est selon moi le caractère. Dites-moi où donc est passé le caractère d'Obama ?
Voilà : un caractère comme celui de notre Georges qui n'a pas craint d'attaquer l'Irak et l'empire du Mal. Ah oui, vraiment, chère Ostinato, ce sont de tels chefs dont nous avons besoin !
Ah! Cher Marcel Meyer, j’étais prêt à parier une fortune que c’est vous qui me répondriez, sur cet inimitable ton de froide exaspération cardinalice. Tout de même, vous exagérez un peu avec votre « en public »: je ne peux pas croire que, dans un débat « public » sur les élections américaines, vous vous fussiez permis d’évoquer le « girondisme » de Mme Palin. (D’un autre côté, bathmologie oblige, si vous trouvez des charmes à Mme Palin in the first place, tout est possible). (C’est vertigineux). (You betcha !)
Patatras Rogemi ! L'homme qui n'existe pas ? Eh bien c'est Joe le plombier dont on vient d'apprendre qu'il ne s'appelle pas Joe, qu'il n'est pas plombier. La chimère, qui était sensée incarner la classe moyenne bientôt rackettée par le gauchiste Obama, s'est dissipée.
Je suis en train de lire le dernier livre de Paul Krugman, ""L'Amérique que nous voulons", le récent prix Nobel d'économie, je me permets de vous le recommander vivement. On comprend pourquoi Obama sera élu.
Pourriez-vous nous en dire un peu plus, cher Petit-Détour ?
Citation
On comprend pourquoi Obama sera élu.

Hé, Petit-Détour, ne vendez pas la peau de l'ours avant de l'avoir tué...

D'ailleurs aux USA on se pose déjà la question que se passerait-il si McCain gagnait l'election ?

Quant à Krugman on peut lire ce qu'en pense Spengler i c i
Une prochaine fois Marcel car je dois quitter le 9-3 pour le 7-8.
Ce sera donc lundi.
Ils n'ont pas encore Internet dans le 7-8 ?
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