La Cour d'assises de Villefranche-de-Lauragais a entamé le procès des personnes accusées du meurtre du jeune Edouard Rihouay, survenu à Toulouse.
Ce jeune homme était typiquement un ami du désastre, et avait vraiment, comme on dit, "une bonne tête" (voir photo). C'est le genre de personne avec laquelle j'aurais eu du plaisir à discuetr (j'aime bien que mes interlocuteurs n'aient pas la même vision que moi).
L'article que je joins résume assez bien l'affaire. Il omet cependant de dire que la victime est ses agresseurs se connaissaient, et que la victime a acheté, quelques heures avant le drame, du canabis à l'un des auteurs suspectés.
Je ne suis pas amateur de faits divers, mais je trouve cette affaire tout-à-fait significative : souvent, la victime de la marginalité est l'amie de la marginalité elle-même.
Ce garçon pensait être aimé des sdf, il est mort, ce que ne dit pas l'article, poursuivi par les aboiements des chiens et les cris des marginaux : "fils de bourge", "foutez-le à poil".
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