Gouvernement

Ceci est véridique : "Spécialiste des discriminations raciales en France et aux Etats-Unis, l’historien Pap Ndiaye succède à Jean-Michel Blanquer Rue de Grenelle. Rima Abdul-Malak, qui devient ministre de la Culture, était jusqu’ici conseillère culture d’Emmanuel Macron." (Le Monde)
Cela est une blague : Piole, à qui échappe la Culture, n'est même pas nommé ministre des Piscines, c'est à n'y rien comprendre !

Des femmes et des pèlerins de l'anti-France... Quel coup d'accélérateur à la destruction du peu qu'il reste de pays authentique ! Si encore Macron y était allé à doses homéopathiques, on eût pu accréditer la thèse de la manœuvre politique en vue des législatives, mais le zèle, l'enthousiasme remplaçistes sont si marqués que même un semblant de doute, et d'espoir, n'est plus permis.

Toute la question serait de savoir si le pur pragmatisme macronien pourra dégonfler efficacement la baudruche Mélenchon ; dans l'affirmative, un Pap Ndiaye semblera avoir plus de gueule et d'envergure qu'une Vallaud-Belkacem, par exemple ?...

J'en suis presque venu à la conclusion que dans nos sociétés, la politique, l'exercice du pouvoir, devenus si périlleux et improbables, finissent par se résumer à la capacité d'être relativement bon en évoluant dans une aire de manœuvre possible si restreinte que s'acquitter d'un minimum requis paraît presque une performance, cela tant qu'un précaire équilibre social n'est pas manifestement rompu.

Les trop vastes desseins achoppent, il faut urgemment revoir les expectatives à la baisse...

En effet, le sage a dit : "A quoi bon faire des vagues quand on attend le tsunami ?"

Moi j'aurais dit qu'il vaut mieux se retirer un peu dans les terres que vouloir se protéger derrière la digue que personne ne peut construire.