Un prix Nobel, à titre posthume ? [
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D'autres choses. L'ampleur et la dangerosité du phénomène des rodéos urbains, il n'y a pas deux ans de cela étaient bien évidemment minimisées. Au dernier festival de Cannes, la réalisatrice d'un film consacré à cette "culture" expliquait que les violences qui lui étaient parfois liées étaient la conséquence des interventions de la police (logique, on n'interpelle pas les agents d'une culture !). Aujourd'hui Darmanin annonce que chaque commissariat de quartier contaminé par les rodéos urbains devra intervenir
trois fois par jour. Je laisse les quantificateurs déduire l'ampleur du phénomène. Sur la nature criminelle de celui-ci, depuis qu'une gamine de 7 ans a été percutée de plein fouet par un motard en bas de chez elle, que deux génies sont morts en se télescopant et qu'un autre cabreur motorisé a tué par balle un homme ayant eu l'audace d'exprimer un certain ras-le-bol -- autant d'abominations qu'aucune violence policière ne saurait expliquer -- on commence à prendre la mesure du problème dans des termes plus adéquats à ses réalités.
