Communiqué n° 751 : Sur les 20 % de "logements sociaux"

Le parti de l'In-nocence regrette qu'un vote du Sénat ait mis fin à l'espérance de voir enfin écartée, ou du moins un peu réduite en ses effets, la loi qui impose à chaque commune une proportion de 20 % de "logements sociaux". Dans un pays et dans une langue où l'adjectif "populaire" est devenu un nom de code pour "immigré" ou "d'origine immigrée", cette loi funeste sert bien moins à assurer un logement décent aux plus modestes de nos concitoyens, comme jadis, qu'à garantir qu'aucune partie du territoire n'échappe à l'extension de la société dite abusivement "multiculturelle" alors que sa caractéristique principale, outre la violence, est l'effacement rapide de toute culture, à commencer bien sûr par la culture nationale.

Le parti de l'In-nocence estime que l'obligation générale d'une proportion de 20% de "logements sociaux" dans toutes les communes obéit aux même principes structuraux que ceux qui ont amené la destruction du système scolaire : elle procède comme eux d'une vision de la démocratie réduite à l'exigence égalitaire que personne ne puisse échapper au désastre.

J'entendais l'autre jour Augustin Legrand (Don Quichotte) affirmer avec arrogance face à E. Zemmour que "les logements sociaux, c'est 70 % des Français qui y ont droit !"

Oui, mais alors cours de maintient obligatoire pour les candidats aux logements sociaux.

Alors là, j'applaudis très fort à ce communiqué.

proportion de 20% : je regrette quant à moi la disparition de l'espace fine insécable.

Cher Pascal Orsoni, pour cette question, je vous renvoie à Elisabeth Lévy qui l'aborde dans Causeur :
[www.causeur.fr]

Merci. Avez-vous regardé l'émission ?, Legrand est d'une agressivité incroyable, Zemmour semble dépassé...

J'en profite pour préciser que, dans le fil sur Bent, j'évoque le cousinage de Hegel avec l'évêque d'Hippone et non avec le président des Amis de Don Quichotte.

Oui mais le S de Diam'S, c'est du Lacan tout craché ça ?, non ?

James Theodore Bent ? L'archéologue anglais ?

Ben oui "S" comme sur-moi. Bravo !

Bent ? Faudrait d'mander à Renaud : avec sa manie des bicoques anglaises...

Diam's, c'est anglais ça ?, comme l'archéologue et les bicoques... tout se tient.

Que signifient ces 20 % ? En nombre d'habitations ? En superficie construite ? En nombre d'habitants logés ?



Commune de Chambord, 150 habitants... 20 % = 30...

Cher Bernard Lombart,

Je ne crois pas vous avoir autorisé à mettre en ligne le pavillon de chasse dont nous nous sommes rendus propriétaires Boris et moi, comme vous ne pouvez l'ignorer, depuis maintenant deux saisons, que nous entretenons à grand frais et avec force sacrifice et dont nous avons acquis l'image en même temps que les dépendances, les chenils, écuries et roseraies.

Veuillez par la présente prendre avis que recevrez sous quinzaine une lettre sur papier timbré de notre conseil Me Corto qui depuis sa retraite qui surplombe le Léman s'enchante et se frotte les mains des affaires comme la vôtre que nous lui transmettons au rythme de deux ou trois par trimestre et grâce auxquelles nos soixante-dix-huit domestiques, valets de pied, palefreniers et gens de maison et d'office savent qu'ils peuvent compter sur leurs maîtres pour leurs étrennes, et mêmement leurs maîtres sur leur fidélité dont le prix n'est pas négociable.

Veuillez noter que nous nous réservons également et par ailleurs tous droits d'images et de propriété morale sur le puits du Sancy, le viaduc de Gararit, le barrage de Borg les Orgues, la chapelle de la Magdelonne à Palavas-les-flots et les deux tours de la cathédrale de Saint-Flour vue nord, la vue sud étant pour l'heure en négociation et libre de droit.

Bien respectueusement à vous

F.M. , pour le Président de l'Association Propriétaires en Péril, et par délégation.

J'allais le dire.

Le puits de Sancy ? L'eau doit en être délicieuse...

Bien cher Francis,

Avez-vous un garde-chasse ?

Cher M. Camus,

A vous, je ne puis rien cacher: le Puy du Sancy étant hors de prix nous avons dû nous rabattre sur le «puits du Sancy », qui se trouve dans une cour de ferme non loin de là entre des monceaux de vieux pneus et des chaises en plastique graillonnantes sous la pluie. Des gogos de passage qui photographient la montagne, choqués par la menace du « papier timbré », nous versent des indemnités en n’y voyant que du feu et sans relire notre lettre ni s'arrêter à l'orthographe des noms propres. Qui ne tente rien n’a rien M. Camus. Il nous est même arrivé de verser des rétro-commissions au stockeur de pneus pour que tout le monde s’y retrouve. Quand je vous parlais des sacrifices auxquels nous consentons, Boris et moi, vous comprenez à présent, M. Camus, que je n’exagérais point.

Bien à vous.

p.p. Propriétaires en Péril

Justement cher jmarc, justement! Nous en cherchons un qui puisse seconder la lingère sans la lutiner et qui ne rechigne à pas à déraciner les nymphéas des douves pour l'après-midi même servir le thé au salon sans se défaire des cuissardes de caoutchouc kaki aux senteurs viriles qu'il aura enfilées pour opérer cette cueillette, et qui sache se faire obéir du dalmatien de Boris. Si vous vous reconnaissez dans ce profil, et bien la place vous est réservée d'office !

Hélas !hélas !

Le boulot pourrait m'intéresser... sauf que pour la lingère, j'peux rien promettre.

Chers, très chers, très très chers clients,

Je quitte à l'instant mon nid d'aigle qui surplombe le Léman et gagnerai demain votre charmant pavillon de chasse pour m'entretenir avec vous de quelques points obscur du nouveau dossier que vous venez de me confier. Mais rassurez-vous, je ne demeurerai que le strict temps nécessaire et une bonne quinzaine de jours devrait suffire à faire la lumière sur l'odieuse atteinte à votre vie privée et à vos biens dont vous venez d'être victime. S'agissant du Puy du Sancy, je vous invite à faire preuve de plus de discrétion à l'avenir : notre partie adverse, Bernard Lombart, quérulent notoire et très au fait des procédures, pourrait tirer avantage de la révélation de cette farce, si bien enlevée et orchestrée par le maître de musique, pour vous chercher noise et même prétendre, contre toute vérité bien sûr, qu'il s'agit non d'une pantalonnade, mais d'une escroquerie - quelle indignité, je m'étrangle d'indignation - obtenant même - j'agite déjà mes longues manches noirs pour parer le coup - de quelques juges malveillants, le séquestre de tous vos biens. Et dans ce cas, où trouverez-vous refuge à Chambord, votre terre de toujours, alors que la loi sur le 20% de logements sociaux n'y est pas respectée ?

Mais rassurez-vous, rassurez-vous, j'arrive, j'arrive et nous l'emporterons contre tout vilain contradicteur. Les armes à la main, s'il le faut, nous repousserons l'assaut de ces salauds de pauvres.

Votre très dévoué, Me Corto.

PS. Afin de parer à toute éventualité - je pense notamment au séquestre de vos biens - et me permettre d'agir pour vous sans relâche et l'esprit serein,, je vous serai très obligé de bien vouloir me verser la modeste provision de € 100'000.- à votre meilleure convenance, bien sûr, car naturellement rien ne presse.Mais disons que ce serait parfait si le virement était fait avant mon arrivée demain matin.

"de quelques points obscur"


...

le viaduc de Gararit, le barrage de Borg les Orgues, la chapelle de la Magdelonne à Palavas-les-flots
Ah mais c'est une véritable industrie du faux que vous avez mise en place, alors, Monsieur Marche ! Vous devez rouler sur l'or !

Désolé, cher Francis, cher Boris et cher Corto, l'image de votre petit pavillon de chasse est désormais dans le domaine privé, en voici, très exactement, le statut juridique :
http://fr.wikipedia.org/wiki/Image:Chambord1.jpg.

Jolie photo, d'ailleurs, en meilleure définition ici.
(Adressé à Maître Camus : personne n'a écrit, là-dedans ?)

En ce qui concerne la plaidoirie, Maître Corto, ce sera donc pour une autre fois...

C'est pas grave, cher Pascal, ma plaidoirie est orale !

Il est trop fort ce Bernard Lombart !

M. Francmoineau, sachez que ce n'est autre que grâce à ce naïf et innocent subterfuge orthographique que le dalmatien de Boris peut se féliciter de nous avoir pour contribuables et que Monsieur l'Inspecteur général des impôts de Romorantin, Loir-et-Cher, a sa pâtée.

Du reste, nos "clients" ont faculté de faire une offre transactionnelle à l'Association par envoi recommandé sous quinzaine que nous transmettons en confidentialité à notre conseil en Suisse avant toute mise en remédiation judiciaire.

Ce nobobstant, je vous prie de noter que toute allégation ou insinuation de votre part d'un caractère prétendu cavalier de nos procédés peut être considérée comme diffamatoire envers notre Association qui se réserve d'en prendre objection devant les Tribunaux.

Arghhhh...
Le papier timbré, les mises en demeure, les avertissements, moi, c'est mon cauchemar ! Grâce, Monsieur Marche ! Brisons là !

Mais le verbe marchien, quel bonheur !