C'est jusqu'au 7 novembre.

C'est M. Hans-Gert Pöttering qui l'a dit...
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La semaine arabe au Parlement européen du 3 au 7 novembre 2008
Culture - 31-10-2008 -

Le monde arabe est à l'honneur du 3 au 7 novembre dans le cadre de l'Année européenne du dialogue interculturel. Durant 5 jours, le Parlement européen vibrera au rythme de l'Orient à travers de nombreux événements culturels tels que concerts, projection de films, expositions, démonstration de calligraphie, et bien d'autres encore. Tous les regards seront tournés vers la diversité et la richesse culturelle du monde arabe dans un programme quotidien qui reflètera tous ces aspects.

"Le monde arabe n'est pas seulement un proche voisin de l'Europe. Il est aussi, à travers les communautés arabes présentes dans les Etats-membres de l'Union, une composante des sociétés européennes d'aujourd'hui", a déclaré M. Hans-Gert Pöttering, Président du Parlement européen, dans le message qu'il a adressé avant le lancement de la semaine arabe.

De nombreuses activités parlementaires seront à l'ordre du jour ainsi que plusieurs discussions de fond et échanges de points de vue. Un débat intitulé "Les droits de l'Homme dans le monde arabe: la Charte arabe des droits de l'Homme" se tiendra à la sous-commission des droits de l'homme. Durant cette semaine, le président du Parlement européen rencontrera M. Amr Mussa, Secrétaire général de la Ligue des Etats arabes. Les membres du Conseil iraquien des Représentants débattront avec les députés européens de la situation actuelle en Iraq.

Art contemporain, calligraphie et concerts

Cette semaine arabe sera également le moment d'honorer la culture arabe et l'influence de celle-ci en Europe. De nombreuses activités sont prévues pour l'occasion, notamment une démonstration de calligraphie par Hassan Massoudy et une rencontre littéraire avec le romancier algérien Yasmina Khadra.

Durant la semaine se tiendra également une exposition de peintures, photographies, sculptures, tapisseries et vidéos de plus de 30 artistes arabes contemporains. Tous ces événements se dérouleront à l'intérieur et dans les environs du Parlement européen, à Bruxelles. Plusieurs projections de films sont également prévues.

Enfin, comme il n'y a pas de fête sans musique, divers concerts publics se tiendront tout le long de la semaine. Le groupe marocain "Nass el Ghiwane" sera à la Place Flagey de Bruxelles le mercredi 5 novembre et le musicien tunisien Hatem Sakly donnera un concert le même jour.

Donc, à partir de demain, c'est fini ? Promis ? Vraiment promis ?

Je crois qu'ils vont prolonger... prolonger "le moment d'honorer la culture arabe et l'influence de celle-ci en Europe..."

Entendu hier, à propos des Rencontres d'Averroès, que le monde arabe faisait et avait toujours fait partie intégrante de l'Occident. Tout le monde était d'accord.

Est-ce que ce ne serait pas plutôt l'Occident qui aurait toujours fait partie du monde arabe ? Non ? Pas encore ? Patience.

Il faut bien que les historiens et les géographes apprennent enfin à décrire le monde tel qu'il doit devenir, et non tel qu'il est ou était avant l'invention de la Halde...
Quand, lycéen, j'ai lu 1984 d'Orwell, je trouvais malgré un vif intérêt pour ce livre, que l'auteur exagerait un peu avec cette façon de faire réécrire l'Histoire par le ministère de la Vérité. De plus en plus, il m'apparaît que la logique de 1984 est bien plus présente dans notre monde que je ne pouvais l'imaginer.
A propos d'Orwell, Jean-Claude Michéa (qui se réfère constamment à lui) est un auteur qui me semble peu commenté en ces lieux, et dont la découverte assez récente m'a pour ma part beaucoup enrichi. Me suis-je trompé en croyant constater un certain désintérêt pour son oeuvre ?

Michéa a fait sur ce site l'objet de nombreux commentaires et discussions. Si je peux oser un résumé forcément réducteur, l'avis dominant ici est qu'il analyse très bien les phénomènes qu'il observe (l'école, le nouveau Lumpen) mais que dans ses explications, il reste très étroitement attaché aux grilles de lecture marxistes. Cela dit, c'est un très bon spécialiste d'Orwell.

En fait de « conscience européenne » je dois vous dire qu’on n’a parlé cette semaine dans les médias que des 60 ans de COBRA et des deux expositions COBRA qui ont lieu à Bruxelles, dont une aux Musées Royaux des Beaux-Arts*. Et cette Europe-là, elle allait, je crois bien, chercher son inspiration un peu plus vers le Nord, dans les traditions un peu plus Vikings si vous voyez ce que je veux dire.
(Les traces de vos fabuleuses expositions arabes, il fallait bien les chercher dans nos journaux. En tous cas, moi, je ne les ai pas trouvées !)

[www.expo-cobra.be]

* En Belgique, on met encore des majuscules partout où on peut en mettre!

Et, d’autre part, dans le cadre du Festival « Corée », du « Sourire de Bouddha ».

[www.bozar.be];

Et puis aussi, des nouvelles salles du Musée Royal d’Art et d’Histoire du Cinquantenaire ouvertes dernièrement : « Amérique » (« De l’Alaska à la Terre de Feu ») et « Océanie et île de Pâques ». (Le musée possède 650.000 pièces et tous les continents sont représentés.)

[www.mrah.be]

Et puis, en collaboration avec « L’Europe de l’Esprit* », la magnifique exposition au Cinquantenaire des photos de Robert Hupka autour de la Pietà de Michel-Ange.

[www.la-pieta.org]

* [www.valeursactuelles.com]

Quelle harmonieuse perspective ! Quels sont, chère Aline, ces beaux bâtiments qui entourent le parc ? Et cette porte ?

Cher Corto, il s’agit de l’arc de triomphe et des arcades du Cinquantenaire : monument érigé à l'initiative du roi Léopold II, en commémoration du cinquantième anniversaire de l'indépendance de la Belgique.

« En 1875, Gédéon Bordiau avait proposé au Roi Léopold II la création d'une esplanade entre le parc royal et le château de Tervuren. S'inspirant du Victoria and Albert Museum (Londres) et du Palais de Longchamp (Marseille), il dessine un complexe de deux ailes reliées par une colonnade semi-circulaire.

En 1897, pour l'Exposition Universelle, on ajoutera les halles arrière dont la structure métallique se veut le reflet de la technologie de l'époque. »

« Les arcades (45 m de haut), édifiées aux frais de Léopold II pour le 75ème anniversaire de l'indépendance nationale seront construites en huit mois (1904-1905); elles sont l'œuvre du français Charles Girault (1851-1932); la triple arcade de 30 m de large en style Louis XVI se distingue de l'arc de triomphe antique par les dimensions égales de ses trois baies surplombées par le quadrige Le Brabant élevant le drapeau national, de Jules Lagae (1862-1931) et Thomas Vinçotte (1850-1925).

Dès 1888, Gédéon Bordiau y avait projeté l'idée d'un grand musée, idée qui séduit les vues ambitieuses d'un souverain soucieux de donner à son pays l'image d'une puissance européenne qu'elle est devenue sous son règne.
Le Cinquantenaire comprend les arcades, les Musées Royaux d'Art et d'Histoire, le Musée de l'Armée, l'Autoworld (musée de l’automobile), l'atelier de moulages, les laboratoires et la bibliothèque de l'Institut Royal du Patrimoine artistique."

Le quadrige de bronze qui le surmonte et qui représente Le Brabant élevant le drapeau national, et les sculptures qui l’entourent sont l’œuvre de Thomas Vinçotte et Jules Lagae, les huit autres provinces sont représentées assises aux pieds des piliers.

[fr.wikipedia.org]

La majestueuse Avenue de Tervuren bordée d’hôtels de maîtres relie le Cinquantenaire au Musée royal de l’Afrique centrale qui abrite la plus grande collection au monde d’objets et d’archives, dont celles, complètes de Stanley.

[fr.wikipedia.org]