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Rioufol: Barack Obama, icône ambiguë

Envoyé par Gérard Rogemi 
Se réjouir, à ce point d'unanime exaltation, de l'élection de Barack H. Obama ? Bien sûr ! si l'universel antiaméricanisme, exacerbé par deux mandats de George W. Bush, ne devait plus trouver de prétextes à ses rancœurs. Mais l'opinion planétaire aimerait les États-Unis dociles et tout sucre. Le nouveau président "citoyen du monde" sera-t-il ce sirop ? Bien qu'il répugne à déplaire, rien ne permet de lui prêter cette ­faiblesse. Pourtant l'incertitude est permise.

L'immaculé Obama, cette image doucereuse produite par un exceptionnel marketing politique, n'est pas la moindre des ambiguïtés de cette élection, soutenue par les médias et les élites. Devenue l'incarnation du Bien, l'icône aura été financée par Wall Street et scénarisée par Hollywood. Dans ce temple de la bien-pensance, il serait même interdit de se dire républicain, comme l'a révélé Libération, mardi. Ainsi font souvent les donneurs de leçons de tolérance.

Ce culte de la personnalité, que la Corée du Nord ne renierait pas, n'est pas l'effet d'une démocratie sereine. D'autant qu'à la propagande sur l'homme providentiel s'est ajoutée une suspicion de racisme contre ceux qui regimberaient. Alors qu'Obama s'est intelligemment présenté comme le symbole postracial, sa couleur de peau aura été au centre des arguments de ses soutiens. On est prié d'applaudir l'élection d'un Noir et l'enterrement de la vieille Amérique.

L'événement est incontestablement historique pour les États-Unis, qui soldent un drame avec les 40 millions d'Africains-Américains issus de l'esclavage et de la ségrégation. Ces derniers ont d'ailleurs voté à 95 % pour Obama. Mais la même lecture raciale qu'en font les commentateurs français, qui se félicitent qu'"American is Black" (Le Monde, jeudi), outre qu'elle joue avec le feu (que dirait-on d'un éloge des Blancs ?), conduit à accepter le communautarisme et ses fractures. Serait-ce là le nouvel idéal ?

Dans ce contexte, aggravé par la crise financière, John McCain a perdu avec les honneurs. On lui reprochera sa mauvaise campagne (mais difficile d'être bon quand on a deux fois moins d'argent que son adversaire et la presse contre soi) et son choix de Sarah Palin, bête noire de l'intelligentsia et des branchés. La défaite du camp républicain signe-t-elle pour autant la fin de la révolution conservatrice ? Elle est stoppée, assurément. Mais gare au retour de manivelle.

Pas cow-boy
Observer la clique des islamistes, des despotes et des autocrates se féliciter de l'élection de Barack Obama et l'encourager à choisir la voie de l'apaisement pourrait faire vite regretter la vision plus réaliste et combative de John McCain face à la dangerosité du monde. En Iran, un proche de Mahmoud Ahmadinejad, cet illuminé qui attend l'Apocalypse, conseille au nouveau président d'opter pour le "pacifisme". Le Vénézuélien Hugo Chavez dit vouloir rétablir le dialogue avec un "Afro-Américain". Pour sa part, le président russe, Dmitri Medvedev, appelle au "dialogue constructif" tout en menaçant de riposter militairement au déploiement du bouclier antimissile américain en Pologne et en République tchèque. Le gentil Obama, qu'on n'imagine pas en cow-boy, saura-t-il éviter la facilité d'une diplomatie angélique, uniquement construite sur le "soft power" et les amabilités ? " À ceux qui voudraient détruire le monde, nous vous battrons. À ceux qui aspirent à la paix et à la sécurité, nous vous soutenons", a-t-il déclaré, mercredi. Wait and see

Politique raciale
En France, l'élection d'Obama est évidemment comprise par les immigrationnistes comme un plébiscite en faveur du multiculturalisme et de l'accès des Noirs et des Arabes au pouvoir. Il est vrai que le président américain (né d'un père africain et musulman et d'une mère blanche et chrétienne) représente l'idéal cosmopolite de façon remarquable. Mais il est aussi le fruit d'une assimilation exemplaire, rendue possible par l'éducation de sa famille (notamment sa grand-mère maternelle, décédée la veille de sa victoire), par le système éducatif et par ses propres efforts. Son métissage est passé par une adhésion totale à la démocratie américaine, à sa patrie et même en l'occurrence à la religion chrétienne.

De ce point de vue, Obama devrait être le modèle à suivre pour les jeunes d'origine immigrée qui, pour certains, en sont à douter de leur sentiment d'appartenance à la nation. Un sondage récent montre que 14 % des musulmans se considèrent d'abord comme Français, contre 60 % autant Français que musulmans. Seuls 38 % estiment que la charia n'a pas à s'appliquer dans un pays non-musulman. Les exemples donnés par Rama Yade, Fadela Amara et Rachida Dati sont pourtant autant d'espoirs donnés aux compatriotes musulmans d'accéder, au terme d'un parcours républicain normal, aux plus hautes responsabilités.

Cependant, entendre l'obamania soutenir que la couleur de la peau et l'origine vaudraient un droit d'accès prioritaire fait froid dans le dos. Une politique raciale dirait-elle autre chose ? Il faut, certainement, mieux soutenir les ambitions de ceux qui, issus de la diversité, ont choisi de participer à la vie commune et d'en accepter les règles et les codes. Mais, dans une nation où l'intégration est "à bout de souffle" (Brice Hortefeux), les minorités, qui ont choisi leur exil contrairement aux Noirs américains, ont encore beaucoup à prouver.

La source I C I
Le concept d'intégration n'a aucune validité en ce qui concerne les Noirs américains. Le cas Obama n'est pas exportable. C'est une histoire américaine. Rioufol insinue que les Noirs se sont bien "intégrés" en Amérique. Qu'est-ce que cela peut bien signifier ? Par ailleurs, le sirop et l'onctuosité ne semblent pas exactement caractériser Emanuel, son chief of staff, israélien du reste (autant pour Jesse Jackson qui voyait dans l'élection d'Obama l'éviction des sionistes de Washington). Non, ce n'est pas un homme très ... aimable qu'a choisi Obama comme chief of staff. Je ne trouve pas Obama très "sympa" non plus, du reste--ce qui est, évidemment, un compliment. Homme plutôt sévère, sérieux comme un pape, et, je le rappelle, professeur de droit constitutionnel (ce ne sont pas les gens les plus cools, surtout dans les Ivy League).
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 00:32   Re : Rioufol: Barack Obama, icône ambiguë
"Le cas Obama n'est pas exportable"

Et bein si, cher Bruno, et la France entière raffole déjà du "cas Obama"...
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 08:39   Re : Le "cas Obama"
Et bein si, cher Bruno, et la France entière raffole déjà du "cas Obama"...

Elle raffole peut-être du "cas Obama", mais ce que nous dit avec beaucoup de pertinence Bruno Chaouat me laisse penser qu'elle ne raffolera pas forcément du président Obama.
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 09:46   LE TOUTOU D'OBAMA.
Oui Alexis, nous sommes d'accord (ça arrive...), reste que les Français vont adorer le chien d'Obama !
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Obama veut un chien issu d'un croisement
Source : AFP
07/11/2008 |

Le président élu des Etats-Unis Barack Obama a confirmé aujourd'hui la promesse faite à ses filles de prendre un chien pour leur tenir compagnie à la Maison Blanche, précisant qu'il aimerait un chien abandonné qui serait sans doute un "croisement" comme lui.

"Notre préférence serait de prendre un chien abandonné recueilli (par une organisation spécialisée, ndlr), beaucoup de chiens de refuge sont des croisements comme moi", a-t-il souligné depuis Chicago (nord), lors de sa première conférence de presse depuis son élection mardi.

Mais il a souligné que sa fille aînée, Malia, était allergique aux poils de chien expliquant que le locataire canin de la Maison Blanche devrait donc être "hypoallergénique" et qu'il y a "certaines races qui le sont".

"Il va falloir que nous pesions le pour et le contre mais c'est une question urgente à résoudre chez les Obama", a ajouté en souriant le nouveau président.

Il a reconnu que la question avait été l'un des points les plus discutés ces derniers jours sur le site internet www.change.gov mis en place par l'équipe Obama pour la période de transition.
Citation
Par ailleurs, le sirop et l'onctuosité ne semblent pas exactement caractériser Emanuel, son chief of staff, israélien du reste

Il n'a plus la nationalité israélienne. Emanuel fut le maître d'oeuvre de la célébre poignée de mains entre Arafat et Rabin dans le jardin de la Maison blanche.

Il semblerait qu'Obama se croit capable de faire la paix au Proche-Orient et ait besoin d'un négociateur qui serait accepté par les israéliens.

Voilà ce qu'en dit Spengler:

"1) Chief of Staff: Rahm Emanuel orchestrated the Ararat-Rabin handshake on the White House lawn for Clinton. He is a serious Jew (belongs to a Modern Orthodox congregation in Chicago) but an even more serious liberal. My intuition: Obama thinks he can bring about a Middle East peace settlement where Carter, Clinton and everyone else failed, and wants a key man who can talk to the Israelis. Watch for "balance" (someone more pro-Arab like Brzezinski) at NSC.
2) SecState -- expect a pro forma appointment. Obama will be his own SecState. Colin Powell wants Education and might get it. A positive sign would be the appointment of someone like Richard Holbrooke, with whom I have never agreed (and did some really rotten things in the former Yugoslavia) but is tough and smart.
3) Economic advisor -- probably Jason Furman. Jason is a bright young man who reads daily dealer runs with credit-default swap prices on major US companies. He told me that he expects one or two of the Big Three automakers to fail during the present cycle.
4) Treasury Secretary: expect a heavyweight. Obama must know that he has to take FDR-style dramatic action. Corzine, perhaps? I'm not in the loop."
08 novembre 2008, 12:44   Obama par KO
Obama par KO

Conformément aux sondages, Barack Obama est devenu le 44ème Président des Etats-Unis. Attention aux désillusions…

Aux Etats-Unis plus qu’ailleurs, la vérité du pays est autant dans les représentations hollywoodiennes que dans l’étroite religion du réel. Aussi, l’élection d’un Président noir ne surprendra – dans le fond, c’est-à-dire sur la question de la couleur de sa peau – que les distraits. Il fallait en effet vivre sur une autre planète pour ne pas savoir que l’une des séries télévisées les plus populaires dans l’Amérique du post-11 septembre (et ailleurs dans le monde) est 24 Heures Chrono dont l’un des personnages principaux était David Palmer, un Président… noir. Ce n’était pas qu’un détail ou une originalité de scénariste. Cela signifiait que l’hypothèse était tout simplement devenue probable ou du moins réaliste et que rien dans l’imaginaire collectif de la nation américaine n’empêchait plus une telle éventualité. Transposons : imaginons une série ou un film (Morgan Freeman incarna lui aussi un Président noir dans le blockbuster Deep Impact) français mettant en scène Roschdy Zem, Samy Naceri ou Isaac de Bankolé dans la peau du locataire de l’Élysée… Nous serions dans la comédie ou la parodie. Pas un spectateur ne prendrait cela au sérieux, ce qui en dit long sur l’état des mentalités et de la sacro-sainte intégration républicaine.

Voilà donc comme les sondages l’indiquait Barack Obama Président. Cela fera des heureux chez nous. En particulier nos médias qui plébiscitaient le candidat démocrate. Pour une fois, ils ne se sont pas trompés. Après avoir prédit l’élection d’Al Gore puis de John Kerry battus par George W. Bush (l’Américain que l’on aimait détester), ils ont enfin décroché le gros lot. Il n’y a pas eu de pleurs comme en 2004 avec les larmes de l’envoyée spéciale de France 3 annonçant la défaite de son champion… De ce point de vue, on regrette la défaite de McCain (d’ailleurs un type qui porte le nom de frites ne peut pas être tout à fait mauvais) dont l’élection aurait provoqué dans les rédactions françaises quelques réactions assez amusantes.

Jouons les rabat-joie et les oiseaux de mauvais augure, mais les supporters de Barack Obama risquent bien d’être déçus. D’abord de l’autre côté de l’Atlantique car l’homme a du pain sur la planche (crise financière et économique, bourbier irakien, guerre en Afghanistan… ) et il faudra à lui et son équipe du talent, du courage, de l’intelligence, de la volonté et de la chance pour rendre la situation meilleure.

Guerres démocrates
Mais les premiers déçus seront les Français qui voient en Obama un héritier black de l’icône Kennedy dont la mémoire collective a gommé les aspects les plus dérangeants (parmi lesquels ses liens avec la mafia, l’intervention militaire au Vietnam qu’il initia… ) pour en faire un héros moderne dont la fin tragique sanctifia la statue. En effet, après l’administration Bush tant honnie en France (et dans une grande partie du monde), c’est d’abord à travers le prisme de la politique étrangère que le règne d’Obama sera jugé. Or, en quoi celle-ci risque-t-elle de changer ? Hostile à l’intervention en Irak (que soutinrent nombre de démocrates dont Hillary Clinton), le nouveau Président appelait durant la campagne à un retrait des troupes US d’Irak, mais celui-ci prendra des années. À l’inverse, Obama réclame un effort militaire supplémentaire en Afghanistan, en particulier à ses alliés européens. Voilà qui devrait doucher l’enthousiasme de ceux qui rêvaient d’un Président «peace & love» mâtiné de Martin Luther King… Sur la question du conflit israélo-palestinien, Obama avait annoncé que Jérusalem devra rester la capitale indivisible d’Israël – position sur laquelle même George W. Bush ne s’était pas aligné. Quant aux rapports avec la Russie, il évoqua lors d’un débat avec McCain le «comportement maléfique» d’un pays conservant «des tendances nationalistes dangereuses». «Maléfique» : voici un vocabulaire aux accents religieux qui rappelle assez «l’Empire du Mal» pourfendu naguère par Ronald Reagan.

Les utopistes en seront pour leurs frais, mais Obama sera avant tout un Président américain et si la forme (moins d’arrogance) sera adoucie, le fond (défense acharnée des intérêts de son pays) demeurera, ce qui est d’ailleurs bien normal. Les Français imprégnés de leur bipolarisme droite / gauche aiment voir dans les démocrates américains «la gauche» et dans les républicains «la droite». C’est globalement vrai, mais les frontières sont là-bas beaucoup plus floues et spongieuses que chez nous, y compris à l’ère d’un sarkozysme d’ouverture. Les tentations «impériales» et militaristes de ce qu’Hubert Védrine nomma «l’hyper-puissance» sont au moins aussi fortes sous les administrations démocrates que républicaines. Rappelons ainsi que durant les présidences Clinton, l’Amérique imposa un embargo inhumain au peuple irakien (qui provoqua des centaines de milliers de morts civils sans jamais gêner Saddam Hussein ni sa clique que les «méchants» républicains mettront hors d’état de nuire) ou bombarda la Yougoslavie au mépris du droit international, sans aucun mandat de l’ONU et en devenant les supplétifs d’une organisation séparatiste (l’UCK) jusqu’alors considérée comme «terroriste» par la CIA… Rappelons encore que c’est un Président démocrate, Lyndon B. Johnson, qui enfonça l’Amérique dans la guerre du Vietnam et qu’un républicain, Richard Nixon, y mit fin.

La campagne d’Obama n’a pas connu la crise
Malgré cela, les clichés et les idées reçues ont la vie dure et les démocrates sont toujours parés sous nos contrées des meilleures intentions et des plus grandes vertus. Prenons par exemple la récente crise financière qui a plombé la candidature McCain et dont la responsabilité est attribuée (du moins dans l’opinion publique hexagonale) à l’administration Bush. Or, il faut rappeler que le système des «subprimes» ou crédits hypothécaires accordés à une clientèle peu ou pas solvable, à l’origine de la crise, fut largement défendu par les démocrates qui voyaient là un moyen de soutenir l’économie US tout en permettant à des ménages pauvres d’accéder au logement… Signalons aussi que le Président de la Réserve Fédérale (la banque centrale américaine) de 1987 à 2006, Alan Greenspan, qui encouragea ou initia les pires dérives du système financier, fut aux commandes sous les deux présidences de Clinton.

Pour revenir à la victoire d’Obama, il faut bien reconnaître qu’elle fut celle de l’argent et de la communication. Même Dominique de Villepin, qui appelait de ses vœux la victoire du sénateur de l’Illinois, soulignait que celui-ci était le candidat des lobbies financiers. Avec un budget de campagne dépassant les 600 millions de dollars (autant que les dépenses cumulées de Bush et Kerry en 2004), dont 250 millions consacrés à la publicité, Barack Obama a écrasé John McCain et ses 300 millions… Les médias américains ont eu beau jeu de se gausser des 150 000 dollars accordés à Sarah Palin pour sa garde-robe et ses frais de représentation, mais le vrai candidat du «fric» fut bel et bien Obama.

Enfin, il faut revenir sur la question raciale qui fut au cœur de cette élection. Les Américains seraient-ils capables d’élire à la Maison-Blanche un candidat noir ou métis ? Moins d’un demi-siècle après l’abolition de la ségrégation raciale, le racisme supposé d’une part des «petits blancs» ne resurgirait-il pas ? Faux problème, comme on l’a vu. Obama s’était d’ailleurs intelligemment positionné en candidat «post-racial» appelant dans ses discours à dépasser la question raciale tout en n’hésitant pas à brusquer parfois la communauté noire. Par exemple, quand il dénonça l’irresponsabilité des pères abandonnant leurs enfants. Une déclaration que seul un candidat noir pouvait se permettre sans se faire taxer de racisme. Selon de nombreux sondages avant l’élection, au moins 95 % des Noirs américains s’apprêtaient à voter en faveur d’Obama. Ce vote à sens unique, ou presque, personne en France n’a pris soin de le relever, encore moins de l’analyser. En revanche, on peut imaginer les cris d’indignation si 95 % des Blancs avaient annoncé voter pour McCain, ou un autre, face à un candidat de couleur…

La principale leçon de l’élection d’Obama est que les préjugés raciaux sont en berne du côté de l’électorat blanc, pas forcément de l’électorat noir. C’est également cette Amérique dont une partie de la population est «communautarisée» que le nouveau Président va devoir gouverner en lui apprenant à dépasser les critères raciaux.
Christian Authier

L'opinion indépendante. Article paru dans l'édition du Vendredi 07 Novembre 2008
Il faut prévenir la Halde car il y a visiblement une discrimination vis à vis des chiens allergènes qui doivent être adoptés comme les autres. il suffit de construire des orpelinats pour les enfants allergiques aux chiens allergènes. C'est simple, non ?
Utilisateur anonyme
08 novembre 2008, 14:31   Re : Rioufol: Barack Obama, icône ambiguë
Ostinato, je veux bien que l'on plaisante avec les pauvres et les enfants. Mais, les chiens, non. Il y a des limites.
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