Par Toutatis !

"L'incident s'était déjà produit le lundi 13 février 2006, provoquant l'interruption du trafic pendant près d'une heure.
Dimanche soir, des sangliers ont à nouveau joué les perturbateurs sur les pistes de l'aéroport Nice-Côte d'Azur. Aperçus par des employés de la plate-forme du côté est, ils ont obligé l'aviation civile à interrompre les décollages et atterrissages pendant une vingtaine de minutes, le temps que ces cochons de moins en moins sauvages et de plus en plus urbains disparaissent." etc. (Nice-Matin d'aujourd'hui)

Ces animaux (baptisés "sanglochons" ou "cosangliers" (je préfère sanglochons)) sont le résultat d'un croisement entre des porcs et des sangliers, parade imaginée il y a quelques années pour pallier le manque de gibier. Cette espèce hybride s'est révélée plus prolifique que l'espèce sauvage et moins craintive. Les chasseurs n'y suffisent plus.

Le métissage a encore frappé. Mais que fait Plenel?

Les sanglochons
De l'aviation
De l'automne
Gênent les Fokkers
De leur lenteur
Monotone

La sauvagine sent le benzène!

Le co-sanglier se réapproprie l'espace public et contribue, par son attitude bonhomme, à réinventer la ville par la promotion d'un nouveau lieu de fête et de rencontre : l'aéroport de Nice.

Le Co-sanglier et ses complices, les con-citoyens ?

Vous voulez dire le kérosène, cher Florentin !
(La sauvagine, quel beau mot...)

Bof, rien de bien nouveau. On avait déjà le XXth Century Fox, renard qui, au vingtième siècle, s'était fait urbain et que l'on voit aujourd'hui, jusqu'au coeur de Londres, ayant remonté jusqu'à Waterloo (la station de l'Eurostar, pas chez Bernard) en nichant de proche en proche dans le domaine ferroviaire, le long des ballasts végétalisés, qui fixe de son regard chafouin le commuter anglais, droit comme un piquet sur le quai, dans ses chaussures noires cirées, aussi chafouin de mine que le goupil.

J'ai entendu dire que les Corses avaient hybridé le sanglier et le porc pour ne plus avoir à chasser l'un, à garder l'autre, lequel sous cette forme s'entretient seul, et préserve ainsi la sieste de son propriétaire. Le métissage, on le voit, offre un indéniable avantage comparé, comme on dit dans les écoles de commerce.