Le site du parti de l'In-nocence

Communiqué n° 767 : Sur la prétendue "diversité"

Le parti de l'In-nocence s'inquiète profondément de voir la "diversité" et l'objectif exaltant qu'elle représente pour certains de nos compatriotes et pour quelques-unes des plus hautes autorités de l'État rejoindre sans aucune consécration juridique et, bien entendu, sans que le peuple français ait été un instant consulté la liberté, l'égalité et la fraternité parmi les idéaux officiels (et contraignants) de la République. Il juge cette évolution subreptice mais foudroyante d'autant plus surprenante que des siècles durant la diversité, quand elle était religieuse, culturelle ou linguistique, par exemple, a été le cauchemar de tous ceux qui ont eu la responsabilité de notre pays et qui savaient bien que la diversité de cette sorte, au sein d'une nation, est invariablement facteur de division, de trouble, de violence et d'insécurité.

Le parti de l'In-nocence observe au demeurant que la volontaire, obligatoire et suicidaire diversification à marche forcée de la France, par le truchement de la grande déculturation qui en est la condition sine qua non et par l'effet de la contre-colonisation massive (beaucoup plus massive que le fut jamais la colonisation), a pour conséquence la plus immédiate d'effacer les caractères propres de notre pays, de priver la planète, ce faisant, d'une des plus grandes civilisations qui l'aient ornée, et de contribuer de la sorte à l'instauration précipitée du village universel indifférencié, c'est-à-dire au triomphe de la similitude au sein de la banlieue générale. De même que le naïf idéal d'être soi-même avant tout ne promeut rien d'autre que le même au détriment du soi ; de même que la lutte contre les discriminations emporte avec elle cette vertu intellectuelle et morale majeure, la discrimination ; de même, l'exigence de diversité, telle du moins que l'imposent la Halde par la menace et le président de la République par l'abus d'autorité, est en fait l'instrument principal de la liquidation du divers.
C'est vrai que le président parle de moins en moins de la République. Aurait-il honte?
Il me semble que la "diversité" dans l'esprit de ses promoteurs n'est pas une valeur supplémentaire, mais est devenue la forme suprême actuelle de l'égalité et de la fraternité, en quoi elle ne serait pas vraiment subreptice...
Utilisateur anonyme
28 novembre 2008, 09:03   Re : Communiqué n° 767 : Sur la prétendue "diversité"
Brillant communiqué, sans doute le meilleur, selon moi, publié jusqu'ici.
Bravo.
Utilisateur anonyme
28 novembre 2008, 09:43   Re : Communiqué n° 767 : Sur la prétendue "diversité"
Ne faudrait-il pas une virgule après "consulté" ?
Oui, chère ostinato, votre remarque est très juste... La diversité a "mangé" la fraternité. Je ne serais pas étonné qu'on nous sorte des cartons, un de ces jours, une modification de la devise républicaine.
L'éditorial de François d'Orcival dans Valeurs Actuelles:
Ici
Utilisateur anonyme
28 novembre 2008, 14:38   Re : Le retour des privilèges
Il ne faut pas s'y tromper : si l'on veut faire de la diversité un principe juridique, c'est le principe d'égalité dans et devant la loi, fondateur de la démocratie moderne, qui volera en éclats. Pour s'en convaincre, il suffit de relire l'article 1er de la Constitution française : « La République assure l’égalité devant la loi de tous les citoyens, sans distinction d’origine, de race, de religion. »
Utilisateur anonyme
28 novembre 2008, 14:41   Re : Scandale constitutionnel
Mon Dieu ! L'article premier de la Constitution française qui parle de race ! Que fait Michel Wieviorka ?
Constitution du 4 octobre 1958
Préambule et article 1er


Préambule

Le peuple français proclame solennellement son attachement aux Droits de l'homme et aux principes de la souveraineté nationale tels qu'ils ont été définis par la Déclaration de 1789, confirmée et complétée par le préambule de la Constitution de 1946, ainsi qu'aux droits et devoirs définis dans la Charte de l'environnement de 2004.

En vertu de ces principes et de celui de la libre détermination des peuples, la République offre aux territoires d'Outre-Mer qui manifestent la volonté d'y adhérer des institutions nouvelles fondées sur l'idéal commun de liberté, d'égalité et de fraternité et conçues en vue de leur évolution démocratique.

Art. 1. - La France est une République indivisible, laïque, démocratique et sociale. Elle assure l'égalité devant la loi de tous les citoyens sans distinction d'origine, de race ou de religion. Elle respecte toutes les croyances. Son organisation est décentralisée.

La loi favorise l'égal accès des femmes et des hommes aux mandats électoraux et fonctions électives, ainsi qu'aux responsabilités professionnelles et sociales.
"Elle respecte toutes les croyances" me paraît contradictoire avec le préambule. Chacun sait que certaines croyances ne sont en rien repectables, et que certaines ne respectent nullement les Droits de l'homme et encore moins ceux de la femme !
28 novembre 2008, 21:22   Re : Scandale constitutionnel
Est-il encore permis en France de dire de quelqu'un qu'il "chasse de race"?
A mon avis, Aline, vous prenez des risques inconsidérés.
Si, demain, le mot de Cambronne est à l'index les marchands de papier recyclé vont se mordre les doigts. Façon de parler, bien sûr.
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