Le site du parti de l'In-nocence

Violences urbaines en Grèce

Envoyé par Bernard Lombart 
09 décembre 2008, 16:36   Violences urbaines en Grèce
On dit que ce qui a « mis le feu aux poudres » est le fait qu'un étudiant a été tué par la police. Or – dites-moi si je me goure –, il me semble bien que l'image de l'incident est passée à la télévision, et que, déjà, les cocktails Molotov (armes redoutables qui peuvent vous envoyer à l'hôpital pour des mois, service des grands brûlés, et changer votre vie) pleuvaient sur les troupes de police. Il s'agirait donc d'une riposte « spontanée » dans une manifestation où l'on apportait, avec son pique-nique, sans doute, quelques cocktails Molotov, pour le cas où...
Comment cela a-t-il commencé ? Je lis dans le Nouvel Obs en date du 6 :

Emeute de demandeurs d'asile à Athènes
AP | 06.12.2008 | 11:53

Des centaines de migrants candidats au droit d'asile, qui faisaient la queue pour déposer un dossier ont déclenché une émeute dans le centre-ville d'Athènes, incendiant des poubelles et s'en prenant à des voitures.

Selon les manifestants, les troubles ont débuté quand un homme est tombé à l'eau dans un canal après que les autorités annoncent à la foule qu'il n'était plus possible de déposer de demande ce samedi. Seul un nombre restreint de dossiers peuvent être déposés chaque semaine, déclenchant systématiquement bousculades et foire d'empoigne.

L'homme, tombé dans le canal dans des circonstances non encore déterminées, a été blessé et transféré à l'hôpital, selon la police. Une enquête a été ouverte.

Des aspirants à l'asile, furieux, ont commencé à incendier des poubelles et à les jeter à la rue. D'autres, bien moins nombreux, ont lancé des pierres sur les voitures qui passaient par là.


Et dans le Figaro :

Un adolescent, âgé de 15 ans, a été tué par balle samedi soir par un policier, après que des jeunes eurent lancé des cocktails Molotov contre un véhicule de la police dans un quartier d'Athènes, a-t-on appris de source policière. La victime, dont l'identité n'a pas été révélée pour l'instant, a été transférée dans un hôpital situé à proximité où sa mort a été certifiée par les médecins, selon la même source.
Le policier, qui a tiré sur la victime se trouvait dans le véhicule de la police, selon les premières informations des forces de l'ordre.


(C'est moi qui souligne.)
Utilisateur anonyme
09 décembre 2008, 18:56   Re : Violences urbaines en Grèce
Merci, cher Bernard Lombart. Je m'en suis tenu (pour voir (et ne doutant pas de l'efficacité de ce site (une bénédiction pour les paresseux))) aux seuls bulletins d'information radiophoniques (France Culture) grâce auxquels, avant votre message, je ne savais rien de "l'élément déclencheur" (comme disent les "enseignants" de français) de ces émeutes, rien, mais absolument rien.
Utilisateur anonyme
09 décembre 2008, 21:15   Re : Violences urbaines en Grèce
Un autre point de vue, cet article paru ce jour dans le quotidien suisse "Le Temps" :

Citation

«Corruption et avenir incertain, les jeunes Grecs ont la rage»

GRECE. L'écrivain Petros Markaris donne son avis sur la vague de violence.

Angélique Kourounis
Mardi 9 décembre 2008
Rubrique: International

Pour le célèbre écrivain Petros Markaris, la corruption du monde politique et l'incertitude sur leur avenir expliquent les violences des jeunes.

Le Temps: Est-ce qu'on pouvait s'attendre à une telle explosion de colère?

Petros Markaris: L'affrontement avec la police était prévisible. Ce qui c'est passé samedi soir arrive tous les jours. Dans le centre d'Athènes, où j'habite, dès qu'une voiture de police passe, un groupe de jeunes l'insulte et lui lance des bouteilles d'eau. Samedi soir, les jeunes sont tombés sur des Rambo, il n'y a pas d'autres mots pour qualifier ces policiers, qui ont assassiné le jeune adolescent de sang-froid. Cette situation d'affrontement et de tension est le fait du précédent ministre de l'Intérieur, Viron Polidoras, qui a voulu nettoyer le quartier d'Exarchia (ndlr: très politisé). Il a ainsi créé un état de confrontation permanent entre la police et les anarchistes. Ceux-ci ont alors commencé leur vendetta.

- Pourquoi la jeunesse grecque est-elle tellement en colère?

- Les jeunes ont une énorme rage parce qu'ils se posent beaucoup de questions quant à leurs études, bouleversées par de multiples réformes, et leur avenir professionnel. Cette rage se traduit par des occupations régulières chaque année des écoles, des universités, et par les violences dans les stades.

- Cela arrive dans d'autres pays.

- Oui, mais ici, les jeunes pensent que le monde politique est gangrené par la corruption, les intrigues et les magouilles. Ils voient que toute la fange politique s'enrichit sans que cette richesse profite à la société. Ils sont persuadés que tous les scandales ne seront jamais punis. Leur mot d'ordre est «tous pourris». D'où leur violence.

- Comment s'en sortir?

- Je ne vois pas. Ce qui arrive en ce moment à la Grèce est la pire des choses qui pouvait arriver au pays. Mais s'il faut commencer par une chose je dirais, qu'il faudrait s'attaquer à la corruption. Mais je ne sais pas s'il existe une volonté politique dans ce sens.

Utilisateur anonyme
10 décembre 2008, 12:44   Re : Violences urbaines en Grèce
"Exarchia" signifie "hors de l'autorité" ou quelque chose comme ça, non?
10 décembre 2008, 12:57   L'exarque et l'étymologie
Il faut se méfier de ces étymologies-là : "exarchein" n'a jamais signifié "être hors de l'autorité".

En revanche, "hippologie" signifie bien "science du cheval", mais mon adjudant se trompait en lui donnant l'étymologie suivante :

"Hippo, qui signifie science comme dans hypothèse, et logie qui signifie cheval comme dans maréchal des logis".
Utilisateur anonyme
10 décembre 2008, 13:06   Re : hippologie
Comme disait W. Churchill : Un cheval est dangereux aux deux bouts et inconfortable au milieu.
Corto, souvenez-vous des quatre causes d'Aristote : pour mettre le feu aux poudres, il faut, bien entendu, qu'il y ait de la poudre... Cet article n'« explique » rien. Pourquoi, lors de la première manifestation, samedi soir, donc avant la mort de l'étudiant, les cocktails Molotov étaient-ils déjà là ?

De plus, l'article est très partial : que feriez-vous, si vous étiez policier armé, et que l'on vous vise avec un cocktail Molotov ? Corto sera-t-il traité de « Rambo » comme dans l'article ? Qui a provoqué qui ? Le policier, dit le monsieur interviewé, a « assassiné un jeune de sang froid ». Comme vous le savez sans doute, l'enquête est en passe de démontrer que le policier a visé le sol, et qu'une balle a été déjetée... Mais, bien entendu, le monsieur en question avait déjà pris parti.

Question identique : les terribles feux en Grèce, l'été de l'an dernier, ne s'expliquent pas tellement par la sécheresse, mais bien plutôt par le fait qu'il y a eu plus de 150 départs d'incendie exactement au même moment...

Quelque chose me dit que ce sont les mêmes gens qui sont impliqués...
Utilisateur anonyme
10 décembre 2008, 14:20   Re : Fait d'hiver annonce printemps tumultueux
Ce qui s'exprime ici, cher Bernard Lombart, va bien au-delà d'un simple fait divers. Article paru ce jour dans "Le Temps", quotidien suisse :

Citation

Leur citadelle n'a pas de miradors, mais des salles de cours. Ils en ont fait leur mur d'enceinte. C'est l'Université polytechnique d'Athènes, 13000 étudiants en temps normal. Trois jours après la mort d'Alexis* Grigoropoulos, 15 ans, tué samedi soir par un policier, à quelques centaines de mètres de là, l'université est devenue la principale place forte de ce que certains d'entre eux appellent déjà leur «guerre civile».

«Eux», ce sont des étudiants, des jeunes actifs, des garçons, des filles. Des capuches et des foulards qui les protègent des gaz lacrymogènes, dépassent autant de joues barbues que de boucles d'oreilles. Toute une génération, en fait: ils ont entre 15 et 35 ans. Toute une société aussi: des «smicards», des jeunes cadres, des militants d'extrême gauche, et d'autres pas engagés. Leur leitmotiv, c'est la haine des «flics, porcs, assassins», équivalent local de «CRS, SS». L'université, qui leur sert de camp retranché, a de quoi galvaniser: c'est de là, en 1974, qu'est partie la révolte étudiante qui a précipité la chute du régime des colonels, la dictature militaire qui a été à la tête de la Grèce de 1967 à 1974. Aujourd'hui, la loi interdit aux forces de l'ordre d'y mettre un pied.

Dans ce lieu d'aubaine, ils y rêvent à leur tour de renverser un gouvernement, celui de centre droit de Costas Caramanlis, actuellement au pouvoir. Ce gouvernement, ils le jugent responsable de corruption et d'inégalités sociales. Responsable aussi de leurs salaires de débutants, à 650 euros par mois, de leur obligation de cohabiter, pour beaucoup, jusqu'à 30 ans avec leurs parents. «On n'a pas de job, pas d'argent, un Etat en faillite avec la crise, et tout ce qu'il a comme réponse, c'est de donner des armes aux policiers, résume l'un d'eux. Alors, ce n'est peut-être pas bien, ce que l'on fait, mais au moins, on fait quelque chose.»

Centre-ville ravagé

Les feux de planches auprès desquels ils se réchauffent, à chacune des trois entrées de l'université, finissent en tout cas par éclairer plus leurs cernes que leurs barricades. Car, comme les jours précédents, en plus de combattre, ils ont manifesté, plus tôt dans la journée, dans les rues de la capitale. Lundi, le cortège est parti de la place Omonia, en fin d'après-midi. Mais très vite, comme la veille et l'avant-veille, les événements ont dégénéré. Certains ont choisi la méthode pacifique. Mais parmi eux, les koukoulofori (les «cagoulés») avaient envie de plus. Cela a été la nuit la plus violente depuis le 6 décembre.

Dans leur sillage, le centre-ville d'Athènes est ravagé. Dans le périmètre de plusieurs kilomètres carrés, qui avait été bouclé pour l'occasion, il n'y a pas 50 mètres de trottoir qui aient échappé à leurs destructions. Ici, un cinéma entièrement brûlé, là, des dizaines de boutiques incendiées. Les cabines téléphoniques sont systématiquement défoncées, comme les abribus. Les vitrines caillassées sont innombrables. Un manifestant hurle dans un haut-parleur: «Du calme, les enfants, du calme!» En vain.

Vers 22 heures, le cortège s'est dispersé, et beaucoup sont revenus au QG. Là, à l'Université polytechnique, donc, où après plusieurs heures de jeu du chat et de la souris avec les «MATS» (les CRS grecs), on tousse, on crache, la gorge abrasée par les gaz lacrymogènes qui empestent tout le centre-ville. Dans la cour de la fac, la «guerre civile» s'organise méthodiquement. Dans un recoin, à l'abri des regards, une équipe fabrique des cocktails Molotov. Dans un autre, les propriétaires de scooters assurent à tour de rôle des rondes dans les quartiers alentour. Dans un autre encore, c'est le carré des koukoulofori, dans leur tenue noire, et peu causants.

Au dernier et septième étage d'un des bâtiments en fond de cour, même l'administration est là, recluse. Ils sont une dizaine à veiller à tour de rôle. «Au début, on était plus nombreux, mais là, les gens commencent à fatiguer», explique le vice-président de l'université, Gerasimos Spathis. Il veille avec bienveillance, et même avec enthousiasme, sur ce qui se passe dans son enceinte. Notamment parce que, de longue date, le corps enseignant et les directeurs d'université sont profondément opposés au gouvernement, et en particulier à la politique de «privatisation» des facultés.

A quelques pâtés de maisons de la citadelle, au carrefour de quatre ruelles poisseuses et étroites, des fleurs et des bougies se sont accumulées à l'endroit où le jeune Alexis Grigoropoulos est mort après le tir d'un policier. Un bloc-notes de feuilles blanches a aussi été laissé, avec un rouleau de scotch et quatre stylos. Depuis, des dizaines de mots ont été griffonnés et accrochés sur un pan de mur, au-dessus des cierges. Message posthume: «Bon voyage Alexis. Peut-être qu'il fallait que tu partes pour que nous nous réveillions. Tu seras toujours dans nos cœurs, le dernier sang innocent.»
Utilisateur anonyme
10 décembre 2008, 14:35   Re : De sang froid
Vous avez raison, Bernard, ce policier est doublement condamnable : pour avoir tiré trois balles sur une foule désarmée, sinon innocente, et pour n'avoir atteint sa cible que par le hasard d'un ricochet.
Citation

L'adolescent tué par le ricochet d'une balle tirée par un policier
10.12.08 | 12h31
Alexis Grigoropoulos, l'adolescent dont la mort samedi a déclenché les émeutes en Grèce, a été tué par le ricochet d'une balle tirée par un policier, selon les premiers résultats de l'autopsie, a-t-on appris mercredi de sources judiciaires.

Selon les premières conclusions des médecins légistes et des experts légistes mandatés par la famille, la balle "est un peu déformée, ce qui démontre qu'elle a touché une surface dure" avant d'atteindre à la poitrine Alexis Grigoropoulos, 15 ans, tué sur le coup, a-t-on précisé de mêmes sources.

L'adolescent faisait partie d'un groupe de trente personnes qui avaient jeté samedi soir des projectiles contre un véhicule de la police qui effectuait une patrouille dans le quartier d'Exarchia, où ce genre d'attaques contre les policiers sont très fréquentes, selon une source policière.

Les deux agents de police qui se trouvaient dans le véhicule sont sortis et l'un d'eux a tiré trois balles en direction des jeunes, dont l'une a mortellement touché le jeune Alexis Grigoropoulos.

Le policier qui a tué Alexis Grigoropoulos a été arrêté et inculpé d'"homicide volontaire", tandis que le collègue qui l'accompagnait a été appréhendé pour "complicité".
10 décembre 2008, 15:54   Re : De sang froid
» Ce qui s'exprime ici, cher Bernard Lombart, va bien au-delà d'un simple fait divers.

C'est bien ma thèse, Maître !

» Vous avez raison, Bernard, ce policier est doublement condamnable

?!
Vous êtes un vicieux, vous !
Utilisateur anonyme
10 décembre 2008, 21:59   Re : De sang froid
Oh ! un peu cynique tout au plus...
11 décembre 2008, 08:00   Re : De sang froid
... une foule « désarmée sinon innocente » qui était venue avec des coktails Molotov, tout de même !...

Ne renversons pas les choses : c'est parce qu'il recevait des cocktails Molotov que le policier a tiré, et sur le sol, non sur la cible ! Les cocktails Molotov étaient déjà là, j'insiste !!
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 09:40   Re : De sang froid et avec préméditation
Mais où avez-vous trouvé l'information selon laquelle la foule lançait des cocktails Molotov, cher Bernard Lombart ? Pour ma part, j'ai lu qu'elle lançait des "objets", d'ailleurs non pas sur les policiers, mais sur leur voiture. Ceux-ci sont sortis de ladite voiture pour tirer...
11 décembre 2008, 09:50   Re : Violences urbaines en Grèce
A ce niveau d'escalade, chers amis, il me paraît sage de revenir aux fondamentaux. Les pays comme la Grèce, la Bulgarie, la Roumanie, etc, posent problèmes à l'Europe*. Je sais, nous n'avons pas de leçons à donner mais la distortion est conséquente entre ces pays et les nôtres (Europe de l'Ouest). Que les protestations dégénèrent, c'est inévitable. Tout cela n'excuse pas le manque de rigueur des journalistes français qui nous font honte, à mon avis.

* Je voulais parler de la corruption.
Mais c'est pourtant bien connu, cher Corto, même si les médias répètent, à satiété, autre chose ! Relisez l'extrait du Figaro, que je citais ci-dessus (dans mon second message de ce fil)...

Deux policiers en voiture ; la voiture reçoit un cocktail Molotov d'un groupe de manifestants ; un policier sort de la voiture et tire, sans intention de toucher sa cible. C'était samedi soir. Que s'était-il passé avant ? Des demandeurs d'asile dépités et "en colère", comme on dit maintenant comme pour excuser, qui ont commencé à incendier des poubelles ; un des leurs, dans le tohu-bohu, est tombé à l'eau... C'est donc le soir même que les manifestants sont venus avec des cocktails Molotov, créant l'incident avec la police !!

Il est quand même incroyable que cela soit ainsi occulté, bien que de notoriété publique !
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 13:04   Re : Violences urbaines en Grèce
... seriez pas un peu fasciste, vous, Bernard ... ?
Faut-y pas être un peu demeuré pour écrire ça ?
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:23   La plaque d'égoût céleste
"(...) c'est parce qu'il recevait des cocktails Molotov que le policier a tiré, et sur le sol, (...)"

Moyennant quoi, on nous expliquait l'autre soir, images à l'appui, que les policiers avaient coutume, pour éloigner les manifestants, de tirer en l'air.
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 14:32   Re : De sang froid et avec préméditation
Bon, Orimont, il a glissé sur un cocktail Molotov, le pauvre homme. On ne peut pas lui en vouloir. D'ailleurs, moi aussi je sors et je tire quand on jette des détritus sur ma belle voiture. Faut pas rigoler, quoi.

(PS, vous n'auriez pas encore quelque klee nex? Cette histoire de voiture de police rayée m'attriste tellement)
La situation ne se clarifie guère. le policier à l'origine des coups de feu dont l'un a tué le garçon a été mis en examen pour "homicide volontaire" et "usage illégal de son arme", l'un de ses collègues étant inculpé de "complicité" ; les deux hommes ont été placés en détention provisoire.

Pourtant, l'expertise en balistique a bien montré, ai-je lu, que la balle qui a tué le jeune homme avait ricoché (elle était tordue de façon caractéristique). Et le policier affirme n'avoir tiré que par "défense quand les jeunes ont commencé à lancer contre les policiers des cocktails Molotov et divers projectiles en criant qu'ils allaient les tuer".

Il semble en tout cas avéré qu'on avait bien lancé des cocktails Molotov sur eux.
» (PS, vous n'auriez pas encore quelque klee nex? Cette histoire de voiture de police rayée m'attriste tellement)

Corto, je vous aime bien, mais je trouve cette remarque vraiment déplacée. Un cocktail Molotov peut avoir raison d'un char d'assaut ! Ce n'est pas de la rigolade, je crois que vous ne savez pas ce que c'est, et ce que cela peut infliger comme souffrances atroces.
» Il semble en tout cas avéré qu'on avait bien lancé des cocktails Molotov sur eux.

Voilà !


Madame Rastapopoulos déplorant une griffe sur la voiture de son neveu.
(Source : l'Express, légende fantaisiste du posteur...)
L'émission "C dans l'air" était consacrée au sujet, aujourd'hui, et n'était pas inintéressante.
Utilisateur anonyme
11 décembre 2008, 23:43   Re : Violences urbaines en Grèce
Bernard Lombart écrivait:
-------------------------------------------------------
> Faut-y pas être un peu demeuré pour écrire ça ?

Je ne sais pas. Demandez donc à Corto ce qu'il en pense...
Utilisateur anonyme
12 décembre 2008, 14:26   Re : De sang froid et avec préméditation
Je pense que Bernard Lombart est l'avocat de la police et qu'il a des pièces à conviction assez éloquentes.. Mais, au procès, je montrerai la photo de la victime.
Je ne suis pas l'avocat de la police, mais il faut dire équitablement que le jeune qui a été tué faisait partie d'un groupe d'une trentaine de personnes qui lançaient des cocktails Molotov sur les représentants de l'ordre. Le policier est coupable d'avoir donné la mort sans intention de la donner, mais les étudiants en question sont coupables de tentative d'homicide ! Imaginez l'horreur, si la « bombe incendiaire à main » avait traversé le pare-brise !
J'avoue commencer à ressentir une très légère irritation à l'égard de ces jeunes gens qui estiment avoir le droit d'insulter les policiers, de les caillasser, de leur jeter des bouteilles d'essence enflammée, voire de leur tirer dessus avec des armes à feu en toute impunité.
Utilisateur anonyme
12 décembre 2008, 18:36   Re : De sang froid et avec préméditation
Oui, d'accord avec vous, MM. Lombart et Meyer, et j'admets volontiers qu'un policier puisse tirer pour se défendre d'un agression. Mais la réaction doit être proportionnée à l'attaque. J'ignore ce qu'il en était véritablement ce jour-là à Athènes. Je vais donc me taire.
Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 01:39   Re : Violences urbaines en Grèce
Attention Corto, le fascisme vous guette.
Utilisateur anonyme
13 décembre 2008, 10:31   Re : Madame Arthur (paroles de Paul de Kock, musique d'Yvette Guilbert)
"Attention Corto, le fascisme vous guette."

Ça tourne à la monomanie, là ; vous devriez renouveler un peu votre répertoire.
Alexis a raison : vous êtes fatigant, Monsieur.
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter