Les "nocents" n'ont qu'à bien se tenir.

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Renversé par une voiture, il ouvre le feu
AFP
19/12/2008 | Mise à jour : 14:55 |


Un passant renversé par une voiture aujourd'hui à Moscou a de rage ouvert le feu sur le véhicule, brisant ses vitres, a annoncé une source au sein des forces de l'ordre russes citée par l'agence Interfax.

"La voiture a légèrement heurté le piéton, qui est tombé, sur un passage clouté. Le piéton, furieux, a ouvert le feu sur la voiture avec un pistolet, cassant les vitres", a raconté cette source.

"Le conducteur de l'Audi A3, tentant alors de s'enfuir, s'est retrouvé impliqué dans un accident avec trois autres voitures", a-t-elle ajouté.

Quelle est la position de votre Parti quant au droit à être armé, d'ailleurs ?

Je crains que le parti n'ait pas encore explicitement abordé cette question. Mais je ne crois pas extrapoler de façon très aventureuse en avançant qu'une extension du droit à posséder ou même à porter une arme au-delà de la législation actuelle ne serait pas réellement compatible avec les principes de l'in-nocence.

Une petite anecdote déjà ancienne. Il y a une dizaine d'années de cela, j'étais coursier au service d'une campagne de publicité pour la marque Peugeot. Ma tâche consistait à transporter des clichés du lieu où ils avaient été "shootés" à un laboratoire distant de plusieurs kilomètres. Le dimanche, toute l'équipe partageait un repas. On dressait une table sur des tréteaux. Il y avait là une vingtaine de personnes, depuis les coursiers jusqu'aux photographes en passant par toute une palette d'assistants.
Un de ces dimanches, la conversation tombe sur les armes à feu et quelqu'un demande qui, dans l'assemblée, était armé. Il s'avéra non seulement que deux personnes en tout et pour tout ne possédaient pas d'armes chez eux (j'en faisais partie) mais que beaucoup de ceux qui en possédaient en possédaient plusieurs.
Soit grâce à des dérogations, des inscriptions à des clubs de tir ou des combines illégales, il résultait de ces récits que rien, apparemment, n'était plus facile que de se procurer une arme.

Pour ma part je suis partagé entre la conscience que plus il y a d'armes en circulation, plus le nombre de morts accidentels ou non s'accroît, mécaniquement, et l'idée qu'une population armée est un peu moins taillable et corvéable à merci par quelque gouvernement tyrannique ou envahisseur étranger (je parle d'une armée en temps de guerre, héhé) que ce soit.

Me faire mettre en joue par des chasseurs alcooliques quand je longe la forêt en voiture (véridique) m'horrifie, mais après tout, si les cons sont de toutes façons armés, pourquoi pas moi ?

Quand je vois, aux puces, ces grappes de vieux bédouins agglutinés autour de marchands de rasoirs et autres armes blanches, soit disant de collection, je me dis que les états qui tolèrent la vente libre des armes sont en retard pour ne pas dire arriérés ou même dégénérés. Je suis pour l'éradication pure et simple. Ancien meilleur tireur de mon bataillon, je me permets ce simple avis.

Éradication de qui au juste, des chasseurs ?

Ancien meilleur tireur de mon bataillon, je me permets ce simple avis.

Tous mes compliments, Cher Florentin !

Des armes, cher Marcel Meyer.

Oui, bien sûr, bien sûr, mais comment chasser sans armes ? Et voulez-vous supprimer les épreuves de tir aux compétitions sportives, ou bien les réserver aux professionnels des armes ? Ou pensez-vous qu'il faille aussi supprimer l'armement des professions qui en possèdent ? (Dans ce cas, ne pas oublier les gangsters.)

Non, je vous chambre un peu, cher Florentin, mais c'est pour la bonne cause.

Bon, cher Florentin, je suis plutôt de votre avis sur le principe....Mais, j'avoue que, dans l'isolement de ma campagne, j'ai un fusil prêt à servir (quoique, depuis le temps que la poussière se dépose mollement sur sa crosse, je n'en sois plus très sûr) et que je n'hésiterai pas, tout pacifique que je sois, à faire feu pour me défendre, protéger mon amour et même nos biens (on ne va tout de même pas laisser les voleurs faire mains basse sur ma collection presque complète des oeuvres de Renaud Camus) de toute intrusion malveillante.

Parlez-vous de votre fusil de soldat de l'armée suisse, Maître, ou avez-vous, en plus, un fusil privé ?

Moi aussi, je me tiens prêt à toute éventualité...

Je suis pour le revolver personnel.

Moi j'ai une épée italienne, et je sais m'en servir...

Mais d'où vient cet intéressant dessin cher Boris ? Sorti de Hergé, de Benjamin Rabier et, naturellement, de mon "père" Hugo Pratt, je suis vite perdu.

De mon fusil privé, cher Marcel Meyer. Un fusil suisse dans ma campagne savoyarde ? Ce serait un casus belli ! Le dernier "fusil" helvétique que l'on a vu dans la région date de l'invasion des Bernois au XVIème siècle.

Vous êtes suisse mais vivez en France ? Moi, il m'arrive de rêver d'habiter la Suisse.

"Moi, il m'arrive de rêver d'habiter la Suisse"

Ca n'intéresse évidemment personne mais moi, ça serait plutôt le Japon, la Corée...

Moi les Hébrides extérieures...

Les Féroé me conviendraient assez bien comme alternative à la Suisse.

"Je passe chaque jour plusieurs heures dans ce petit hotel que tiennent encore mes parents. Je ne me sens nulle part si à l'aise qu'en ce lieu, j'y oublie les rencontres que j'ai pu faire la veille, les conversations profondes, les bavardages. Je ne suis plus en présence d'intellectuels, d'artistes, ou de bourgeois. J'entends raconter d'autres histoires, qui ne sont jamais gratuites, curieuses, littéraires, et je retrouve la vie, nue."


Eugène Dabit, "Hotel du Nord".