"[...] mais c'est quà force de vouloir paraître français, certains perdent toute grâce à l'être ; c'est que le plaisir d'être français diminue à devenir contraint ; c'est qu'on l'est malgré tout lorsqu'on l'est, et que la conscience, ou du moins la délibération qui y apporte, risque de fausser de délicates et secrètes qualités ; c'est qu'on ne devient pas plus Français en singeant les manières de la vieille France et que la meilleure façon de l'être, c'est de l'être naturellement."
André Gide, "Nationalisme et littérature (à propos d'une enquête de la Phalange)", 1er juin 1909.