Un point de vue des plus intéressants. A lire ...
La source
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Comme le rappelle notre ami Lucien SA Oulahbib, les mots ne sont à nouveau jamais assez forts, pour les pleureuses professionnelles et les foules de gogos qu’elles entrainent dans leur sillage, pour qualifier les actuelles opérations d’auto-défense de l’Etat d’Israël contre les champions d’un nouveau totalitarisme islamiste qui veulent sa destruction.
Et ce au sein même… du “Pays (autoproclamé) des droits de l’homme”!
Hallucinant mensonge sur un Hamas magnifié
Lucien SA Oulahbib[1]
Samedi 3 janvier 2009
Cette organisation, totalitaire, est de plus en plus confondue avec la population palestinienne alors qu’elle veut tout simplement la destruction d’Israël, (la restitution des terres perdues en 1967 n’étant qu’une simple étape et en même temps le moyen de se rapprocher pour lancer les roquettes cette fois sur les grandes villes israéliennes).
Or, alors même que l’ONU parle, cette fois, d’une majorité de combattants tués, tout en les distinguant, pour la première fois, bien qu’implicitement, des civils accidentellement touchés, il s’avère pourtant que certains médias influents en France et dans le monde (Europe 1, France Info, BBC…) foncent tête baissée dans le moindre piège de la propagande hamasiste, admettent par exemple sans broncher l’idée qu’une mosquée ne servirait qu’à prier alors que Lénine avait démontré en son temps qu’un verre peut servir aussi de projectile et donc qu’une mosquée peut être utilisée aussi comme lieu de stockage d’armes, tout en ayant le culot par dessus le marché d’y prier avec des enfants, comble du machiavélisme de la plus basse eau, et ce afin de gagner au moins sur le plan de l’opinion.
C’est en tout cas ce que l’on peut l’observer avec ces manifestations, importantes, à Paris, Lyon, Londres, charriant des mensonges impressionnants, hallucinants, parlant même d’holocauste, de crimes contre des populations civiles qui seraient massacrées, affamées, d’un nouveau ghetto de Varsovie (20 000 assassinés), oubliant dans le même temps que c’est le Hamas qui a rompu la trêve, c’est le Hamas qui affame les palestiniens en empêchant qu’ils se développent économiquement, en refusant à Israël le droit d’exister, en éliminant, physiquement, (et dans d’atroces conditions), les membres de l’Autorité palestinienne du Fatah (à la mémoire courte). Mais la passion s’est à nouveau emparée de la foule chauffée à blanc et désormais le Juif doit renouer avec son passé de bouc émissaire.
Le pire de toute cette macabre et lamentable manipulation reste sans doute l’idée, perverse, que le Hamas ne serait que le produit d’un machiavélisme israélien alors qu’il provient bien de l’histoire spécifique du national arabisme transformé en national islamisme depuis l’échec du premier. L’insoutenable mépris émis par ceux-là même qui soutiennent aujourd’hui le Hamas consiste en effet à lui refuser son objectif en propre, la destruction d’Israël, et y projeter seulement à la place la figure de la victime incapable par définition de vouloir le mal et sa puissance.
C’est cela qui, à mon sens, est le plus terrible, le plus horrible, pathétique, lamentable, méprisable, c’est ce refus, entêté, persistant, de ne pas voir en la volonté opiniâtre du Hamas autre chose qu’une exaspération et un supposé désespoir alors qu’il s’agit d’une rage, d’une haine, celles du refus d’admettre que le Juif peut être l’égal du Musulman, car cette égalité est interdite par la Charte du Hamas, par le Coran lui-même.
Or, comble de l’absurde, ce sont les adorateurs absolus de l’égalité absolue, à savoir vous l’avez compris, les Français, qui soutiennent avec ferveur les partisans absolus de l’inégalité absolue entre musulmans et non musulmans, car c’est bien de cela dont il s’agit, aussi. Pourtant, répétons-le, les défenseurs intransigeants de l’égalité totale viennent de cracher à la face des descendants d’Auschwitz et de Dachau en défendant la haine et la rage de partisans de l’inégalité absolue pour les non musulmans, voilà la réalité, la triste et désolante réalité.
[1]Habilité à diriger des recherches en sciences politiques, attaché d’enseignement et de recherche à Lyon III, Lucien SA Oulahbib est aussi romancier et éditorialiste sur Internet. Dernier ouvrage paru : Nature et politique, éditions l’Harmattan, 2008.
Voir aussi:
Gaza: devait-on négocier avec Hitler?
Lucien SA Oulahbib[1]
Jeudi 1er janvier 2009
That is the question puisque le Hamas se réclame de la même doctrine ou quasiment : celle du peuple supérieur. Mais ceci fait sans doute partie des nouvelles censures dont parle le dernier numéro de Valeurs Actuelles puisque la spécificité non négociable, elle, de son combat est niée en ce sens qu’il est impossible au Hamas de négocier autre chose que des trêves provisoires puisque son but ne vient pas de lui mais de cette entité qu’il appelle “Allah” et qui demanderait la soumission de toute terre terrestre et céleste : le chant du muezzin ne permet-il pas la levée la montée et la descente du soleil ? Comment dans ces conditions négocier ? Avec qui ? Des “impies” qui ont falsifié la Parole (le Livre) comme le montre le Discernement (Koran) ? Impossible ! Sauf que ce discours, ou les statuts du Hamas, n’est pas évidemment répété à chaque fois que l’on montre un enfant mort à la caméra jouant plutôt sur la susceptibilité, faisant ainsi oublier, dans le même temps, que les soldats du Hamas vivent avec leur famille, se protègent avec, tandis que les centaines de roquettes tirées au hasard ne ciblent précisément aucun autre objectif militaire puisque chaque juif est une cible en tant que telle. Il arrivera bien un moment où elles se feront plus précises. Et donc plus létales.
Fallait-il donc que la riposte d’Israël soit moins “disproportionnée” et donc envoie également lui aussi, en proportion, autant de roquettes au hasard? Jusqu’où s’arrête la proportion ? Ceux qui clament que la solution ne peut pas être militaire oublient qu’elle a été militaire avec Hitler et avec le militarisme japonais, et qu’en réalité Israël s’est toujours retenu alors qu’en d’autres temps Gaza aurait été rasé depuis longtemps si cette enclave avait été à la frontière française, anglaise, disons en 1914 ou en 1939… Ne parlons pas de la Russie en…2008.
Et en quoi l’Alsace serait-elle partie intégrante de la France plus que de l’Allemagne ? Et la Savoie ? Et la Corse? Et l’Aquitaine? Et le pays Basque, et la Bourgogne ? Et la Flandre ? Et l’Écosse ? Et l’Irlande du Nord ? Au nom de quoi devrait reprocher Israël d’avoir accepté la partition de 1948 alors que la Déclaration Balfour prévoyait que la Jordanie appartiennent également au Foyer Juif ? Pourquoi les arabo-musulmans ont-ils refusé en 1948 une partition alors qu’Israël était bien plus petit, (avec le désert du Néguev) et n’avait pas tout Jérusalem, etc ? La critique ne peut pas venir que d’un seul côté, pourquoi les Juifs auraient tort à cent pour cent ? Pourquoi ? Et les 800 000 juifs expulsés d’Afrique du Nord et du Proche Orient après 1948 (alors qu’ils étaient là bien avant l’invasion arabo-musulmane du 7ème siècle) ne peuvent être oubliés alors que ce sont les dirigeants arabo-musulmans qui en 1948 ont demandé aux palestiniens de partir afin de ne pas se faire tuer lors des affrontements. Et les excès de ces derniers ne doivent pas être un prétexte pour oublier que les Juifs sont des êtres humains comme les autres et donc peuvent faire aussi des erreurs alors que les dits arabes ne feraient pas, bien sûr, ils n’ont aucun tort, évidemment, et ainsi l’on projette sur eux cette conception contestable qui présuppose que toute violence n’est qu’une conséquence subie et jamais une préméditation en vue d’assouvir une passion, non, la passion, la convoitise, la rouerie, le mensonge, sont occidentaux pas du tout humains, non, donc toute personne habitant au “Sud” en général et au ” Proche Orient” en particulier (à l’exception d’Israël puisqu’il est peuplé d’occidentaux) sera considérée comme exempte de tels tourments, donc, à Gaza, la faute sera uniquement reportée sur Israël, eh oui ! CQFD ! même si Gaza longe la mer, a une frontière avec l’Egypte et pourrait en avoir une avec Israël s’il avait été décidé une réelle paix des braves, un réel choix de développement, or, au lieu de cela, le Hamas ne négocie pas, il exige qu’Israël disparaisse, il transforme ses gens en armes fatales, voilà la réalité, pure et dure, aussi dure que le bunker d’Hitler.
Certes le Hamas n’est pas (encore)Hitler, non pas parce qu’il ne veut pas, mais parce qu’il ne le peut pas, même s’il se fait financer par l’Iran khomeyniste qui, lui, n’a pas attendu la génuflexion de Dieudonné devant Faurisson pour le vouloir et même en avoir bientôt les moyens. Aussi il serait bon que les pleureuses gardent leurs larmes pour une cause plus sereine.
4 janvier, 2009