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Communiqué n° 1075 : Sur le multi-ethnisme et le multi-culturalisme au sein de l'équipe de France de football et ses inéluctables conséquences

Dans la veine "contre-offensive", il y a ceci.

Je vous trouve bien optimistes de penser que les médias collabos vont cesser de l'être comme par (dés)enchantement. À mon avis, ils ne vont pas tarder à faire comme si de rien n'avait été.
Je vous trouve bien optimistes de penser que les médias collabos vont cesser de l'être comme par (dés)enchantement. À mon avis, ils ne vont pas tarder à faire comme si de rien n'avait été.


Oui, il semblerait que le forum soit complètement jeanmarcisé... Pour les médias bien-pensants les Bleus sont mauvais parce qu'ils sont trop riches, trop jeunes, trop sous pression, trop mal encadrés, etc., et en plus, maintenant, voilà que la France moisie vient les achever !!!
M'enfin M'sieur K : moi j'dis qu'la l'çon d'tout ça c'est qui fô pas moins d'diversité mais pusse de diversité.
Citation
M. Petit-Détour
M'enfin M'sieur K : moi j'dis qu'la l'çon d'tout ça c'est qui fô pas moins d'diversité mais pusse de diversité.

Cher M. Petit-Détour, votre dénomination elle-même devrait alerter les étourdis. J'ai tout de suite reconnu en vous l'esprit affûté, la clairvoyance acérée, la pertinence de la formulation et l'élégance de style. Vous êtes mon maître.
Dhorasoo : "Il y a une révolution énorme à faire" dans le foot français
LEMONDE.FR

Vikash Dhorasoo, ancien international français (18 sélections) et blogueur sur Le Monde.fr Sport, répondait aux questions des internautes dans un chat.

France86 : Bonjour, qu'aurais-tu fait suite à la médiatisation et l'exclusion d'Anelka si tu avais été un des cadres de l'équipe de France?

Vikash Dhorasoo : Je pense que la chose la mieux à faire était de s'entraîner, et peut-être d'arrêter l'entrainement avec dix minutes d'avance pour aller lire la lettre avec le capitaine. Ensuite, j'aurais dit que j'abandonnais mes primes.

Marcot : N'y a-t il pas une prise en otage d'une minorité de meneurs contre la majorité des joueurs de l'équipe de France ?

C'est possible, mais quand ils ont lu la lettre, celle-ci était signée par tous les joueurs. A partir de ce moment-là, certains peuvent dire qu'ils ont été pris en otage, mais ils ont signé cette lettre, il faut l'assumer comme le reste.

Raymond : Vous y croyez vraiment à cette solidarité ?

Non, parce qu'en fait, ils ont pris le parti de faire grève, de ne pas s'entraîner. Je me suis posé la question de savoir si c'était un réel mouvement de solidarité. Et en même temps, se disaient-ils : maintenant, on ne se laisse plus faire et on va affronter nos patrons, la Fédération, et montrer à l'opinion publique qu'on n'accepte pas ce qui se passe, d'être pris pour des pantins. Sauf qu'aujourd'hui, en décidant de jouer le match, on se rend compte que ces gens n'avaient aucune idée de ce qu'ils faisaient.

Bertrand : Est-ce que le faible niveau intellectuel des joueurs rend la gestion du groupe plus difficile ?

Je n'ai pas idée du niveau intellectuel des joueurs. Mais on ne leur demande pas d'être intelligents, on leur demander de jouer au foot. Je ne comprends pas ce procès fait aux joueurs sur leur QI, leur manière de parler, l'exemplarité qu'ils doivent avoir.

Linette : Aurais-tu participé à ce mouvement ?

J'ai fait pire, je me suis fait virer pour ça. Je ne supporte pas d'avoir un patron, j'en avais un. J'aurais certainement participé. Je suis toujours du côté de la contestation. A priori, j'y vais, donc j'y serais allé.

Marcot : Quelles sanctions peut-on imaginer à l'encontre des Bleus ?

Ils se sont déjà sanctionnés eux-mêmes. Ils avaient la possibilité de reprendre la main, de dire : on est des joueurs de foot, on veut jouer au foot. Aujourd'hui, les gens n'attendent qu'une chose : leur cracher dessus. Ils vont être détestés à leur retour, alors qu'ils pouvaient de nouveau dire : on nous demande de représenter la nation, d'être bons tout le temps, alors qu'au foot ce n'est pas possible. On nous demande des choses impossibles. Et aujourd'hui, c'est fichu.

Olonnug : Croyez-vous qu'il y a des joueurs qui puissent refuser de jouer aujourd'hui ?

Pas forcément refuser, mais certains peuvent ne pas être en état de jouer. Ils doivent être atteints mentalement et physiquement. Ce sont des gamins, à 20 ou 25 ans. On leur demande des choses impossibles.

Jean-claude duong : Quelle est la part de responsabilité des agents et de l'entourage dans ce mouvement ?

Ils sont tous responsables et très responsables, car ils ont créé un système où on infantilise les footballeurs, on les fait devenir des stars en leur demandant en même temps de bien fermer leur gueule, car le gâteau est trop beau à partager. Ce système leur explose à la figure au moment d'une compétition. Malheureusement, les footballeurs ne vont pas au bout du truc, et tout le monde va reprendre le contrôle très vite, ils redeviendront des pantins de ce système. Avant, les agents de joueurs étaient salariés de ceux-ci. Aujourd'hui, ils vont devenir salariés des clubs. C'est un moyen d'éviter de voler beaucoup d'argent à l'État. Mais c'est une façon pour que personne ne paie d'impôt dans cette affaire. Et là encore, les footballeurs ne se rendent pas compte qu'ils se font encore avoir : si l'agent n'est plus salarié des joueurs, il n'a plus de comptes à leur rendre.

Adrien : D'après vous, est-ce que les joueurs présents en Afrique du Sud sont fiers de représenter leur pays ?

Il y a une fierté, mais pas excessive, pas nationaliste. Moi, on ne m'a pas appris à représenter la France. Je ne sais pas ce que cela signifie. Quand on est sur un terrain de foot, c'est quoi ? Si tu joues mal, tu représentes mal la France ? Au sport, on perd ou on gagne. Les reproches qu'on fait aux joueurs viennent au départ de leurs mauvaises performances. En 2006, on représentait la France de la même façon qu'aujourd'hui. A la mi-temps du match contre le Togo, on est éliminé et on représentait la France de la même manière.

Sioux : Est-ce que cette cassure entre les joueurs et leur public est spécifique à la France ou est-ce un phénomène global ?

Je pense que c'est spécifique à la France. J'ai joué à l'étranger, je suis allé battre des clubs à l'étranger, et j'ai vu la réaction du public. Le public français n'aime son équipe que quand elle gagne. On n'a pas cette fierté patriotique qu'ont certains pays. Quand on reprend cette histoire de 1998, jusqu'aux quarts de finale contre le Paraguay, tout le monde se désintéresse de l'équipe de France. C'est d'un seul coup que s'est créé un mouvement populaire, une communion, liée à la victoire.

Jeanne : Quelle est la différence entre l'équipe de 98 et celle d'aujourd'hui ? A l'époque on avait l'impression qu'il existait une vraie solidarité entre tous les joueurs, maintenant on assiste à des "guerre de clans".

Je pense que l'image qui a été rapportée par la victoire, le montage notamment des "Yeux dans les Bleus", qui montrait les winners, reste un montage. Ce qu'ils ont vécu ressemblait davantage à ce que je montre dans mon film "Substitute" sur la Coupe du monde 2006.

Matthieu : Vikash, est-ce que vous vous seriez reconnu dans cette équipe de France ?

Non. Mais je ne me reconnais pas quand il n'y a pas de mixité. Cette équipe représente la France des banlieues, la France des ghettos, des quartiers populaires qui sont devenus très durs. Je viens d'un milieu ouvrier, mon père travaillait ; Deschamps, Blanc aussi. Mais aujourd'hui, dans les quartiers populaires, le pouvoir a été abandonné aux caïds, et c'est ce qu'on retrouve en équipe de France. On voit un Gourcuff, un peu différent des autres, qui ne se reconnaît pas dans cette équipe. Cela me choque par exemple que l'équipe de France demande un buffet halal pour être reçue quelque part.

Flaty : Pour vous répondre, on peut perdre en restant digne et en mouillant le maillot, l'équipe de France ne donne pas cette impression !

C'est très subjectif, ça. Pourquoi Govou n'est-il pas bon ? Parce que quelqu'un le dit. Mais Domenech le fait jouer parce qu'il pense qu'il est bon. Après, on peut analyser : pas de lien, pas de cohésion, pas de collectif. Mouiller le maillot, ça ne veut rien dire.

Bertrand : Quand vous portez le maillot bleu vous représentez la France. Je trouve dommage que vous comme d'autres essayez de trouver des excuses aux joueurs dans ce cas précis. Ils connaissaient la donne depuis le début, ils n'avaient alors qu'à refuser la sélection. Perdre ce n'est pas le problème.

En fait, c'est imposé, d'aller en sélection, on n'a pas le droit de refuser. Quand j'ai démarré ma carrière, on a tous ce rêve de jouer en Coupe du monde, mais je n'ai jamais songé le faire pour "représenter la France". Je suis français, fier de l'être. Etre français, pour moi, c'est manger français, parler français, aimer la littérature française, avoir des amis français. Les valeurs du drapeau, la Marseillaise, ça ne me parle pas énormément. Mon père est français depuis 50 ans, il ne parle pas français correctement, il a travaillé pour la France.

Matthieu : Vikash, n'avez-vous pas l'impression que l'équipe de France reflète la société actuelle, comme le disent aujourd'hui les politiques et surtout les philosophes ?

Elle représente les banlieues et les quartiers populaires. C'est aussi un endroit où l'argent coule à flots. L'individualisme, l'égoïsme y règnent, alors qu'on parle d'un sport collectif. Ça, c'est bien la société française. Ces gens ne s'intéressent pas aux problèmes des Français, ils sont dépolitisés. Ce désintérêt pour l'autre, la division qui règne dans l'équipe, ça représente ce qui se passe dans la société. Mais on ne peut pas leur jeter la pierre. Ce sont des gamins.

lauramai : Qu'y a-t-il de néfaste aujourd'hui dans le système foot en France ?

Plein de choses : c'est un système qui marche à l'envers. En fait, c'est une chaîne. Le seul élément indispensable du monde du foot, c'est le footballeur, c'est lui qui fait tourner la chaîne. Il faut accepter que le divertissement soit parfois mauvais. S'il ne nous plaît pas, il suffit d'éteindre la télé.

Yaffare : Vikash, tu connais certain de ces joueurs, tu as bien un avis personnel sur toute cette histoire ?

J'en connais très peu, à part Sidney Govou. J'ai trouvé injuste qu'on lui tape dessus. Il n'y est pour rien si on l'a sélectionné. La presse, notamment L'Equipe, qui fait des éditos, des "unes" scandaleuses, vulgaires, demande aux joueurs de parler. Quand on est langue de bois, ils nous traitent d'arrogants, de prétentieux, de mecs qui ne jouent pas le jeu. Et quand on dit quelque chose d'intéressant, ça fait la "une" des journaux, et le lendemain, on a des problèmes avec nos entraîneurs, nos partenaires. C'est insoluble pour nous. Les joueurs de foot se méfient des journalistes. Et en même temps, les uns ont besoin des autres. Dans cette affaire il n'y a pas une "taupe", il y a des taupes, tout le monde a un ou des copains journalistes à qui il envoie un SMS pour lui raconter ce qui s'est passé.

Tyler : J'aurais aimé connaître votre avis sur le silence de Thierry Henry.

C'est un silence étonnant. En même temps, on lui a manqué de respect aussi, d'une certaine manière. Il n'a pas joué. Il fait la grève aussi.

Arnaud : Que dirais-tu à Laurent Blanc aujourd'hui ?

"Représente France 98" ! Il professionnalise l'équipe, il a pris Faccioli comme manager, c'est bien. Il a de l'expérience, je le connais bien. Il va tout gérer. Avec Blanc, Gourcuff va se sentir plus en sécurité - si c'était le problème.

Laszlo : La France peut-elle battre l'Afrique du Sud par au moins 4-0 alors qu'elle n'a pas encore inscrit de but depuis le début de la compétition ?

Non, mais on va espérer. Entre ce qu'on espère et ce qui est possible... Le monde du foot ressemble au monde des entreprises, des politiques. Le foot est dirigé par des gens qui sortent des grandes écoles. Il n'y a aucune mixité sociale. Il y a une révolution énorme à faire. C'est comme le monde du travail : les ouvriers travaillent, les footballeurs aussi. Mais ils n'accèdent pas à de plus hauts postes. Thuram est entré à la Fédération, mais on ne l'entend pas alors qu'il fait partie de cette instance. On n'entend pas non plus le syndicat des joueurs pour les défendre.

Alexis : Platini est président de l'UEFA quand même !

C'est vrai, mais tous ceux qui sont au-dessous de lui sont des énarques.

La source i c i
Citation

Cette équipe représente la France des banlieues, la France des ghettos, des quartiers populaires qui sont devenus très durs. Je viens d'un milieu ouvrier, mon père travaillait ; Deschamps, Blanc aussi. Mais aujourd'hui, dans les quartiers populaires, le pouvoir a été abandonné aux caïds, et c'est ce qu'on retrouve en équipe de France. On voit un Gourcuff, un peu différent des autres, qui ne se reconnaît pas dans cette équipe. Cela me choque par exemple que l'équipe de France demande un buffet halal pour être reçue quelque part.
"Cela me choque par exemple que l'équipe de France demande un buffet halal pour être reçue quelque part."

C'est la preuve de l'imposture.
23 juin 2010, 19:07   Si mon visage...
C'est la preuve aussi qu'une certaine parole se libère (je ne jeanmarcise pas, je jeanmarquise) !
C'est le moment d'organiser un match amical entre la France et l'Algérie, la finale des perdants en quelque sorte avec trompettes et merguez.
J'ai l'impression que le match en question se déroule en cet instant dans la rue, à proximité du stade Charléty...
Gaudin a prévu d'organiser un match entre l'O.M et l'équipe championne d'Algérie, en remerciement sans doute aux supporters de l'Algérie pour les dégâts qu'ils ont eu l'obligeance de causer en ville, et pour leur attachement démontré au drapeau algérien. C'est dans le cadre de la politique euro méditerranéenne, censée sauver la ville de sa décadence.

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