Le site du parti de l'In-nocence

l'In-nocence observée

Envoyé par Il Sorpasso 
12 octobre 2010, 00:44   l'In-nocence observée
Article du Nouvel Observateur sur l'In-nocence et Renaud Camus, tout en finesse !

[bibliobs.nouvelobs.com]

Citation
La conclusion :
Un écrivain qui s'engage en politique, ça peut rappeler Lamartine, Hugo ou même Césaire. Il est à craindre pour Renaud Camus qu'il ne s'inscrive surtout dans la filiation de Coluche, sinon de Francis Lalanne et Dieudonné.
12 octobre 2010, 01:06   Re : l'In-nocence observée
On hésite entre l'imbécilité et le fanatisme tant l'article dénote un inculture crasse et satisfaite.
12 octobre 2010, 03:31   Re : l'In-nocence observée
Modèle d'insignifiance et de psittacisme.
Décidément, on a beau toujours s'y attendre...
Je pense que nous avons là un article d'un hebdomadaire à grand tirage, consacré au Parti, à son inspirateur et à sa politique.

Dès lors, le Parti me paraît satisfaire les critères de Wikipedia pour une entrée spécifique.
12 octobre 2010, 06:50   Re : l'In-nocence observée
D'accord : l'article est nul, mais son existence même est la preuve que le P. I. et les idées de R. Camus ne peuvent plus être totalement passés sous silence.
Utilisateur anonyme
12 octobre 2010, 07:47   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
12 octobre 2010, 09:58   Re : l'In-nocence observée
"On ignorait en revanche qu'il avait fondé un parti politique en 2002."
Voilà un journaliste qui ne lit vraiment rien, puisque Kechichian, en son temps, publia un article sur la création du parti.
Le persiflage à propos de l'affaire ("qu'il s'était laissé aller à déplorer le trop grand nombre de juifs présents sur l'antenne de France-Culture.") mériterait que le parti traîne le journaliste en diffamation !
12 octobre 2010, 10:58   Re : l'In-nocence observée
C'est plus que du persiflage, c'est un coup bas de quelqu'un qui a peur et se croit déjà en campagne.
Utilisateur anonyme
12 octobre 2010, 11:53   Re : l'In-nocence observée
Dès lors, le Parti me paraît satisfaire les critères de Wikipedia pour une entrée spécifique.
Très juste, c'est une excellente nouvelle.

pour mémoire les critères sont :

Parti politique

* Doit respecter un des cas suivants :
o doit être ou avoir été représenté au gouvernement d'une nation (y compris un gouvernement en exil) ou d'un État fédéré ;
o doit être ou avoir été représenté au Parlement national, multinational ou d'un État fédéré ;
o doit être ou avoir été représenté dans une assemblée infranationale de niveau régional ;
o doit être une scission créée par un dirigeant national d'un parti ayant un article sur Wikipédia ;
o doit être un parti ou un club associé à un parti ayant un article sur Wikipédia ;
o doit avoir fait l'objet (être cité incidemment ne fonctionne pas) d'au moins deux articles dans la presse quotidienne.

Le nouvel obs n'est pas un quotidien, mais cette periodicité me paraît tout à fait discutable.

[fr.wikipedia.org]
Utilisateur anonyme
12 octobre 2010, 12:18   Re : l'In-nocence observée
On y «observe que la souhaitable intégration des immigrés devient très difficile, voire impossible, dès lors que leur nombre est tel, en proportion, qu'il dépasse les capacités intégratrices de la population antérieurement sur place». C'est beau comme du Marine Le Pen réécrit par Eric Besson.

C'est le genre de phrases que l'on cite en croyant faire mousser sa bonne conscience mais qui sont d'un tel bon sens que la plupart des lecteurs ne peuvent manquer de s'interroger.

Pour un pays donné, imaginons deux cas extrêmes :
- une population purement "de souche" de capacité intégratrice 100%,
- une population entièrement remplacée, qui n'a donc plus aucune capacité intégratrice puisqu'il n'y a plus rien à intégrer.

Il faut bien qu'il existe un état intermédiaire quelque part entre les deux, une goutte qui fait déborder le vase !

P.S.
On pourra répliquer que ce raisonnement fuit. La diversité a depuis longtemps trouvé la manière de se soustraire au formalisme mathématique : elle modifie l'énoncé incrémentalement au fur et à mesure de sa diversification de sorte que l'idée d'intégration se transforme. Fort bien. Le hic, c'est qu'en l'espèce elle s'amenuise (c'est une disertification). Et que donc la capacité d'intégration, inversement, croit.
Je ne pense pas qu'il faille jeter la pierre au "Nouvel Obs" : il est après tout dans son rôle de publication de gauche, il est très critique mais ce n'est pas inattendu, et le style pamphlétaire honore plutôt celui à qui il s'adresse (on n'écrit pas un pamphlet contre qui ne dit rien ni ne fait rien ni ne représente rien).

Le "Nouvel Obs" a au moins le mérite de consacrer un long article et d'appeler l'attention du lecteur.

Attendons maintenant la presse modérée.
Utilisateur anonyme
12 octobre 2010, 13:07   Re : l'In-nocence observée
" Mécaniquement, les journalistes sont de nature, le relai, le tambour qui fait résonner la médiocrité de l'époque le plus fort. " Jean-Louis Murat.



12 octobre 2010, 13:09   Re : l'In-nocence observée
Je n'ai pas trouvé l'article si mauvais. Il prend la peine de rapporter les positions du P.I sans les attaquer. La fin contraste avec le reste, insultante elle paraît plaquée, elle est comme une dîme payée aux idéologues bien en cours.
12 octobre 2010, 13:39   Re : l'In-nocence observée
"Attendons maintenant la presse modérée", dixit Jean-Marc. Ah, parce que la presse non engagée, non militante, existe encore ? Vous croyez qu'il est possible qu'un journal français ait à coeur de se contenter de transcrire les positions du Parti de l'In-nocence en toute simplicité, et sans que celles-ci soient en quelque sorte préalablement absorbées par le commentaire nécessairement bien-pensant du plumitif qui s'en chargera ? A mon avis, il faut s'attendre aux cris effarouchés des grenouilles de bénitier de l'antiracisme dogmatique, chaque fois qu'il sera fait quelque mention du Parti dans la presse dite "généraliste".

Enfin, je suis peut-être trop pessimiste... et ne demande qu'à être contredit par les faits.
Assez d'accord avec Ostinato. Mis à part les ridicules piques finales, qu'un lecteur moyen et de bonne complexion saura prendre pour ce qu'elles sont, on trouve là de quoi donner envie à quelqu'un de curieux d'aller y voir d'un peu plus près, il me semble ; et y sont exposées un certain nombre de choses qui gagnent à une exposition supplémentaire, fût-ce à ce prix, non ?
13 octobre 2010, 14:55   Re : l'In-nocence observée
Ça continue, cette fois sur Rue89 :

[www.rue89.com]
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 15:41   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 octobre 2010, 16:30   Re : l'In-nocence observée
Au fait, n'est-ce pas ce soir que Paul-Marie Coûteaux reçoit Renaud Camus sur Radio Courtoisie ?
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 16:31   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 16:49   Re : l'In-nocence observée
21H30 précise donc. Je ne tiens pas à écouter toute l'émission.

" 20h00 - 22h00 | Bienvenue chez Basse Pierre-Louis Basse Culture, société, sport... Le soir est grand ouvert avec Pierre-Louis Basse. Sans oeillères. Et sans formatage. "
Je suppose que M. Coûteaux aime la bonne cuisine. Voici la recette du Lièvre à la Royale, à la façon du sénateur Coûteaux.


Se procurer un lièvre mâle, à poils roux, de fine race française (caractérisée par la légèreté et la nerveuse élégance de la tête et des membres), tué autant que possible en pays de montagne ou de brandes, pesant de cinq à six livres, c'est à dire ayant passé l'âge du levraut, mais cependant encore adolescent. Caractère particulier pour le choix : tué assez proprement pour n'avoir pas perdu une goutte de sang.

Condiments gras : 3 ou 4 cuillerées de graisse d'oie ; 125 grammes de bardes de lard ; 125 grammes de lard ordinaire.
Autres condiments et légumes : 1 carotte de taille ordinaire ; 4 oignons de grosseur moyenne, tenant le milieu entre un oeuf de poule et un oeuf de pigeon ; 30 gousses d'ail ; 60 gousses d'échalote ; 4 clous de girofle ; 1 feuille de laurier ; i brindille de thym ; quelques feuilles de persil ; sel ; poivre.

Liquides : 1/4 de litre de bon vinaigre de vin rouge ; 2 bouteille de vin Chambertin, ayant 5 ans de bouteille ou plus.
Matériel : 1 daubière de forme oblongue en cuivre bien étamé, hauteur 20 centimètres, longueur 35 centimètres, largeur 20 centimètres, avec couvercle fermant hermétiquement ; petit saladier pour tenir en réserve le sang du lièvre, et ensuite pour l'y fouetter au moment de l'incorporer à la sauce ; hachoir ; grand plat creux ; passoire ; petit pilon en buis.
Méthode : Dépouiller et vider le lièvre. Mettre à part le coeur, le foie et les poumons. Réserver aussi, à part et avec grand soin, le sang (facultativement : on peut y ajouter, d'après la tradition, deux ou trois petits verres de vieux et fin cognac des Charentes). Préparer : 1 carotte de taille ordinaire, coupée en quatre ; 4 oignons de moyenne grosseur, dans chacun desquels est piqué un clou de girofle ; 20 gousses d'ail ; 40 gousses d'échalotes ; 1 bouquet garni, composé d'une demi-feuille de laurier fraîche, une brindille de thym, quelques feuilles de persil.

Première opération

Enduire de bonne graisse d'oie le fond et les parois de la daubière ; puis, au fond de la daubière, étendre un lit de bardes de lard. Couper l'avant-train du lièvre au ras des épaules ; supprimer ainsi le cou et la tête et il ne reste que le râble très allongé et les pattes. Placer alors, sur le lit de bardes, l'animal dans toute sa longueur et couché sur le dos. Le recouvrir ensuite de nouvelles bardes de lard. Toutes les bardes sont employées. Ajouter alors : la carotte en quatre morceaux ; les 4 oignons au girofle ; les 20 gousses d'ail ; les 40 gousses d'échalote ; le bouquet garni. Verser sur le lièvre un quart de litre de bon vinaigre de vin rouge, une bouteille et demie de bon vin de Bourgogne, ayant 4 à 5 ans de bouteille. Assaisonner de sel et de poivre, en quantité suffisante.
Cela prend une demi-heure.
La daubière étant ainsi garnie, la recouvrir de son couvercle et la mettre sur le feu. Régler le feu, de façon que le lièvre cuise pendant trois heures à un feu doux et régulier, continu.

Deuxième opération (à faire pendant la première cuisson du lièvre).

Hacher d'abord très menu, et en prenant successivement chacun des quatre articles suivant, en hachant chacun à part : 125 grammes de lard ; le coeur, le foie et les poumons du lièvre ; 10 gousses d'ail ; 20 gousses d'échalote. Le hachis de l'ail et celui de l'échalote doivent être extrêment fins. C'est une des conditions premières de la réussite de ce plat. Le lard, les viscères du lièvre, l'ail et l'échalote ayant été ainsi hachés très menu et séparément, réunir le tout dans un hachis général de façon à obtenir un mélange absolument parfait. Réserver ce hachis.

Troisième opération

Retirer du feu la daubière. Enlever délicatement le lièvre ; le déposer sur un plat. Là, le débarrasser de tous les débris des bardes, carottes, oignons, ails, échalotes, qui pourraient le souiller ; remettre ces débris dans la daubière.
Coulis . -Prendre maintenant un grand plat creux et une passoire. Vider alors le contenu de la daubière dans la passoire placée au-dessus du grand plat ; avec un petit pilon de bois, piler tout ce qui a été versé dans la passoire, de façon à extraire tout le suc, lequel constitue un coulis dans le grand plat.
Mélange du coulis et du hachis. -Voici le moment d'employer le hachis qui a fait l'objet de la deuxième opération. Mêler ce hachis au coulis. Faire chauffer une demi-bouteille de vin de la même origine que celui dans lequel a déjà cuit le lièvre. Verser ce vin chaud dans le mélange de coulis et de hachis, et délayer bien le tout.

Cela prend une demi-heure.

Remettre dans la daubière le mélange ainsi délayé du coulis et du hachis et le lièvre, avec tous les os des cuisses et autres qui auraient pu se détacher pendant l'opération. Replacer la daubière sur le fourneau, avec feu doux et continu dessous et dessus, pour une seconde cuisson d'une heure et demie.

Etant donné que l'excès de graisse, provenant de l'abondance (nécessaire) de lard, empêche de juger de l'état d'avancement de la sauce, procéder à présent à un premier dégraissage. L'oeuvre ne sera, en effet, achevée que lorsque la sauce sera suffisamment liée pour offrir une consistance approchant de celle d'une purée de pommes de terre ; pas tout à fait cependant, attendu que, si on la voulait trop consistante, on finirait par tellement la réduire qu'il n'en resterait plus suffisamment pour humecter la chair (naturellement très sèche) du lièvre. Le lièvre dégraissé pourra donc continuer à cuire ainsi, toujours à feu très doux, jusqu'au moment où sera ajouté le sang réservé avec le plus grand soin, comme il a été dit plus haut.

Quatrième opération (un quart d'heure avant de servir).


La liaison de la sauce étant en bonne voie, une quatrième et dernière opération la mettra définitivement et très rapidement au point.
Addition du sang du lièvre.
En ajoutant maintenant le sang, non seulement la liaison de la sauce est activée, mais encore elle acquiert une belle coloration brune, d'autant plus appétissante qu'elle sera plus foncée. Cette addition du sang ne doit pas se faire plus d'un quart d'heure avant de servir ; en outre, elle doit être précédée d'un second dégraissage.

Donc dégraisser d'abord convenablement ; après quoi, sans perdre une minute, il faut s'occuper du sang du lièvre.
1° Fouetter avec une fourchette le sang, de manière que, si quelques parties sont caillées, elles deviennent de nouveau tout à fait liquides. (Nota : le cognac facultatif, qui a été indiqué au début de la recette, contribue à empêcher le sang de cailler.)
2° Verser le sang sur la sauce, en ayant soin d'imprimer à la daubière, de bas en haut et de droite à gauche, un mouvement de va-et-vient qui le fera pénétrer uniformément dans tous les coins et recoins du récipient. Goûter alors ; ajouter sel et poivre, s'il y a lieu. Peu après (un quart d'heure au maximun), préparer à servir.

Dispositions pour servir.

Huit heures du soir.

Sortir de la daubière le lièvre dont la forme se trouve forcément plus ou moins altérée. Dans tous les cas, placer, au milieu du plat de service, tout ce qui est encore à l'état de chair - les os complètement dénudés, désormais inutiles, étant jetés - et alors, finalement, autour de cette chair de lièvre en compote, mettre pour toute garniture l'admirable sauce si attentivement confectionnée.

On n'a pas besoin de le dire, pour servir ce lièvre, l'emploi du couteau serait un sacrilège, et la cuillère y suffit amplement.

La boisson : Si vous avez réussi cette recette, et dans les temps impartis, vous êtes assez grand pour trouver un vin tout seul ...
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 17:27   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
13 octobre 2010, 17:48   Re : l'In-nocence observée
Merci, cher Jean Marc, pour la recette que j'ai imprimée. Je vois déjà un pomerol de dix ans d'âge. Vous avez aussi la recette de Joseph Delteil dans La Cuisine paléolithique qui n'est pas mal du tout.
Pour tout vous dire, j'avais pensé cette recette issue du Nouveau roman, mais comme elle est un peu humoristique, je n'en suis pas si sûr.
13 octobre 2010, 17:56   Re : l'In-nocence observée
Humoristique mais vraisemblable, le bourgogne étant très cher ici, je le remplacerai par du bordeaux. Dans la même catégorie il y a l'agneau de sept heures qui se mange à la cuillère.
13 octobre 2010, 19:20   Re : l'In-nocence observée
Mais vous êtes bien sûr, la cuillère suffit ?
13 octobre 2010, 19:26   Re : l'In-nocence observée
Normalement oui, ou alors la cuisson n'est pas terminée.
13 octobre 2010, 19:37   Re : l'In-nocence observée
Je confirme que le gigot de sept heures se découpe à la cuillère et que c'est délicieux.
La cuillère suffit, je le confirme.
Didier,


Je pense que vous avez les éléments pour aborder le vaisseau Wikipedia...
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 21:48   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 21:51   Re : l'In-nocence observée
Ce monsieur Basse, tout piqué d'apodose, est décidément d'une extrême bienveillance, à l'aune du concert médiatique habituel, et d'un certain savoir vivre.
L'essentiel a été dit, avec clarté, en déjouant les attendues tartes à la crême.

Bravo Renaud Camus !
Je pensais, Didier, aux personnes qui feront des recherches sur internet.
13 octobre 2010, 22:22   Re : l'In-nocence observée
Merci, cher Francmoineau.
13 octobre 2010, 22:29   Re : l'In-nocence observée
Clair, précis, parfait. J'ai été moi aussi agréablement surprise par le journaliste que j'ai trouvé plus aimable que ce à quoi on pouvait s'attendre.
13 octobre 2010, 22:37   Re : l'In-nocence observée
Ça change des articles vénéneux.
13 octobre 2010, 23:35   Re : l'In-nocence observée
En effet. Je ne connais ni ce journaliste ni cette émission mais il ne me paraît pas impossible que cette réussite soit due non seulement à sa courtoisie et à la clarté posée et convaincante de Renaud Camus mais aussi au contexte actuel : globalement, les Amis du désastre ne sont-ils pas de plus en plus sur la défensive ?
Utilisateur anonyme
13 octobre 2010, 23:39   Re : l'In-nocence observée
Émission de ce soir sur Radio Courtoisie,
"Le libre journal de la nuit" par Paul-Marie Coûteaux
Unique invité : Renaud Camus

[ pi.epsilog.fr ]

Durée : 1h26
Taille : 40 Mo
Cette posture défensive est pour moi évidente. Renaud Camus a grandement contribué à acculer les Amis du désastre.
20 octobre 2010, 15:28   La Une de Yahoo
Le président fait déjà la une de Yahoo ici.
20 octobre 2010, 16:09   Re : l'In-nocence observée
Contribué à quoi ?

Vous reconnaîtrez qu'il le leur devait bien.
20 octobre 2010, 18:08   Re : l'In-nocence observée
C'est un bon article, étonnamment bienveillant (il faut aller en lire l'intégralité sur le site de L'Express).
20 octobre 2010, 18:32   Re : l'In-nocence observée
Je suis surpris, moi aussi, par l'objectivité de l'article.
20 octobre 2010, 18:53   Re : l'In-nocence observée
Etonné, agréablement moi aussi, par l'honnêteté élémentaire, la bienveillance de cet article, nourri d'informations bien synthétisées.
21 octobre 2010, 07:46   Re : l'In-nocence observée
Article presque excellent, en effet. R. Camus obtiendra-t-il les 500 signatures ? Je l'espère. Saura-t-il faire face, s'il les obtient, aux attaques personnelles (on se servira des écrits achriens des années 80), aux polémiques ("l'affaire" ressortira), au déferlement de haine et de méchanceté, à l'utilisation de la plus anodine de ses pages pour le décrédibiliser, le ridiculiser, le pousser à la retraite etc. J'en doute. Il est trop bien élevé, trop cultivé, trop nuancé. Dans un débat avec un Montebourg, un Cohn-Bendit, un Raoult, un Besancenot (tous prêts à dire à peu près n'importe quoi), je crains fort qu'il n'ait guère de chance de faire entendre au public une parole audible.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2010, 14:23   Re : l'In-nocence observée
Tiens ! Hormis peut-être Kiran Wilson, personne ne discute ici de l'opportunité ou du bien-fondé de la décision de Renaud Camus de se présenter à l'élection présidentielle. Est-ce à dire que chacun estime la chose entendue ? Pour ma part, je ne suis guère convaincu et je trouve intéressant l'avis d'un ancien participant à ce forum et à celui de la Société des lecteurs, Pascal Labeuche sur son blog :

Citation

mercredi 13 octobre 2010
Labeuche Premier Ministre !


Si certains d'entre nous avaient des doutes concernant le sérieux avec lequel Renaud Camus considére son Parti de l'In-nocence, il n'est désormais plus possible d'en avoir.
C'est que le Maîîître (c'est comme ça qu'on l'appelle, dans certains salons webmatiques) a décidé de se déclarer candidat aux Présidentielles de 2012 ! Rien de moins ! C'est en tout cas ce qu'annonce la Presse et ce que n'infirme pas un de ses fidèles lieutenants, le colonel Bourjon, qui se dit déjà prêt à dégainer les parapluies - c'est dire la motivation des troupes.

On pourrait s'en réjouir.
Après tout, nous sommes en assez grande partie d'accord avec les principes énoncés par cet espace de discussion (puisque jusqu'ici ça n'a jamais été autre chose qu'un site internet, ce PI). Certains communiqués nous faisaient dresser les cheveux sur la tête, certes, d'autres nous exaspéraient, parfois, par cette prose lourdingue que n'évitent hélas pas toujours les ratiocinations maniéristes partisanes. D'autres nous faisaient pouffer de rire (le désaccord avec Le Pen concernant... les limitations de vitesse... (et tant d'autres...)). Certaines de ses obsessions ont fini par nous en détourner.
Mais enfin, quoique lassés, nous approuvions ce désir et cette intelligence de ne pas confondre écologie avec gauchisme ni vigilance concernant l'immigration avec fascisme, de même que nous étions ravis de lire quelqu'un vilipender l'Education nationale sans pour autant remettre en cause les principes républicains de laïcité.
Et puis, Renaud Camus, tout de même, nous avons une certaine estime pour lui, malgré tout ce qui peut nous agacer chez lui.
N'oublions pas non plus qu'il y a quelques temps nous regrettions que ce "parti" ne présente aucun candidat aux élections.
Mais justement.

Justement, tout cela ne suffit pas à faire du PI un parti, un vrai parti. Un machin politique, quoi. Avec des hommes politiques dedans, pas seulement des blogueurs, aussi grand puisse être leur talent. Des réunions publiques, des tracts, des meetings, des conférences, pas seulement des soliloques devant une caméra. Se frotter au peuple, pas simplement aux bits. Faire des alliances avec des hommes politiques, au moins apporter son soutien à tel ou tel parti, pas se contenter d'être un opposant systématique, même si on est loin d'être d'accord sur tout. C'est ça, la politique, comme l'andouillette, ça doit sentir la merde mais pas trop. Et Renaud Camus n'est pas un homme politique.
Lancer un bonhomme dans la course à l'Elysée alors que rien n'a jamais été fait, par lui, politiquement, qu'un site internet... (et des livres, oui, nés sur la Toile)
D'accord, il n'ambitionne sans doute pas réellement de devenir Président de la République mais se servira de cet évènement pour avancer ses idées politiques, d'accord, pour mettre au clair sa pensée politique au vu et au su du plus grand nombre.
Mais seul, comme ça... Après Coluche et d'autres guignols... Ne risque-t-il pas, hélas, de passer aux yeux des Français pour un branquignol de cette espèce (sans la popularité d'un Coluche qui plus est) ?

Et surtout, quel avenir pour le plus grand écrivain français de ces trente dernières années ?
Renaud Camus ne se fourvoie-t-il pas ?
Certes, il pourra dire (et ça semble lui tenir à coeur) qu'il aura essayé.
Certes, c'est tout à son honneur.
Mais n'y a-t-il pas (si tant est qu'il se présente effectivement aux Présidentielles) derrière cette tentative une volonté délibérée d'aller au casse-pipe ?

Certes, cette expérience enrichira son Journal.
C'est à se demander si tel n'est pas le but, d'ailleurs, de ce passionné de la graphobie...

Que l'on me permette, toutefois, de regretter le partisianisme croissant de Renaud Camus : j'aime les écrivains qui savent aussi penser contre eux-mêmes. Ce en quoi Camus était, effectivement, un maître.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2010, 14:38   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
28 octobre 2010, 15:03   Re : l'In-nocence observée
Que c'est mauvais, mais que c'est mauvais ! Bas, petit, bête en un mot.
"Se frotter au peuple, pas simplement aux bits".

On ne saurait être plus aimable.
"Dans un débat avec un Montebourg, un Cohn-Bendit, un Raoult, un Besancenot (tous prêts à dire à peu près n'importe quoi), je crains fort qu'il n'ait guère de chance de faire entendre au public une parole audible", dixit M. Kiran Wilson. C'est évident, et je partage les doutes de nombreux sympathisants sur la capacité d'un homme si mesuré, apparemment si soucieux de ne point heurter ses interlocuteurs dans la conversation, à affronter ces loups rompus à la polémique et à l'art de tendre des pièges rhétoriques à leurs contradicteurs.
Attendons un peu. Renaud Camus ne s'en est pas laissé conter sur Europe I récemment et j'ai le souvenir d'un vif échange sur France Culture où il avait cloué le bec au flic bien-pensant de service en lui disant qu'il faisait un bien vilain métier.
28 octobre 2010, 16:23   Re : l'In-nocence observée
Est-ce en étant loup parmi les loups que l'on fera apparaître l'In-nocence ?
28 octobre 2010, 17:19   Re : l'In-nocence observée
Il ne s'agit pas d'être loup mais de ne pas se laisser égorger sans rien dire : c'est de ça qu'il était question plus haut.
Moi, je conseille d'éviter les débats inutiles avec des personnages infâmes.
Et même si le candidat Camus est invité, eh bien selon l'invité (et aussi le journaliste) s'il le faut ce devrait être niet et basta, et n'accepter de débattre qu'avec des gens corrects.
Utilisateur anonyme
28 octobre 2010, 20:42   Re : Réponse à Didier Bourjon
Il se peut,il se peut, cher Didier Bourjon, en ce qui me concerne. Mais le texte de Pascal Labeuche ne mérite pas d'être disqualifié au motif de quelques piques susceptibles de vous agacer, d'une truculence méditerranéenne et d'un verbe coloré. Car ce sont de vraies questions qui sont posées et M.S. Bily le voit parfaitement. Quant à M. Eric Véron, je suis un peu surpris de sa réaction : bête le texte de Pascal Labeuche ? Allons donc !. Intelligent et pertinent, voilà les mots qui conviendraient puisque c'est à raison qu'il déclare :

- que le PI est un site internet et non pas un parti politique;
- que Renaud Camus n'est pas un homme politique;
- qu'il risque de passer aux yeux des Français pour un branquignol;
- que cette candidature d'un grand écrivain français risque de le déconsidérer autant que les idées qu'il défend.

Mais bon, manifestement, tout cela ne mérite pas discussion. Tous derrière Renaud Camus et au garde-à-vous !

Je ne suis pas intervenu depuis quelque temps, car je suis parti dans les archives du site. Permettez-moi de vous dire, cher Didier Bourjon, à mon retour de ce voyage dans le temps,que le forum était autrement plus brillant et passionnant il y a quelques années, lorsque la polémique faisait rage. De grandes voix du sites sont parties ou ont été exclues. Celui qui fut qualifié, injustement, d' "esprit faux" est devenu un maître à penser du PI, bientôt publié comme exemplaire de cette pensée. Les échanges ont sombré dans un consensus léthal autour d'une ligne dure. Les quelques nuances apportées par certaines voix, d'ailleurs moquées, tel celle de BCJM, n'y changent rien. La vertu de l'In-nocence était, comme l''écrit Pascal Labeuche à propos de Renaud Camus, de penser contre elle-même. Cette vertu est morte. Le PI n'est pas un parti, c'est une chapelle et Dieu se présente à l'élection présidentielle. Amen.
28 octobre 2010, 22:28   Re : l'In-nocence observée
Citation
Côme
Le PI n'est pas un parti, c'est une chapelle et Dieu se présente à l'élection présidentielle. Amen.
Citation

Intelligent et pertinent, voilà les mots qui conviendraient [...]
29 octobre 2010, 09:53   Re : l'In-nocence observée
Cher Il Sorpasso

Quand Renaud Camus a fait part de son désir d'être candidat aux élections présidentielles, nous avons été un certain nombre à dire , sur ce forum, que l'idée ne nous enthousiasmait pas, que nous ne nous ne le voyions pas descendre dans l'arène médiatique faire face aux ricanements, aux coups bas et coups de gueule qui y sont monnaie courante et qui n e manqueraient pas contre lui. Mais, à partir du moment où Renaud Camus s'est tenu à sa décision , il est normal que les membres du PI l'aident de leur mieux.
Utilisateur anonyme
29 octobre 2010, 11:45   Re : l'In-nocence observée
Je vois que vous ne goûtez pas mon humour, cher Eric Véron ! c'est bien entendu votre droit le plus strict.

Je remercie Cassandre de son message. Je comprend qu'un débat interne a eu lieu et je partage le point de vue que quand le vin est tiré, il faut le boire. Je ferai donc de mon mieux, dans ma modeste sphère d'influence, pour soutenir la candidature de Renaud Camus et si par impossible....ma voix lui est naturellement acquise. Ne serait-il pas nécessaire de disposer d'un programme mentionnant les différentes réformes que Renaud Camus entrevoit pour la France ?
29 octobre 2010, 13:13   Re : l'In-nocence observée
Cher Côme, si c'était de l'humour (l'ennuyeux avec l'humour c'est que chacun y donne son propre sens) et si je vous ai froissé, je vous prie de bien vouloir m'en excuser. Bon week-end à vous.
17 novembre 2010, 15:20   Re : l'In-nocence observée
Un billet très favorable de la part d'Ivan Rioufol :

[blog.lefigaro.fr]
17 novembre 2010, 16:28   Re : l'In-nocence observée
C'est l' "Abécédaire de l'In-nocence" qui sera publié demain (Editions David Reinharc) sous la forme d'une anthologie de ses communiqués [...]

Enfin !
17 novembre 2010, 16:32   Re : l'In-nocence observée
"On peut intégrer des individus, mais on ne peut intégrer des peuples, et en l'occurrence des grands peuples qui n'ont aucun désir de s'assimiler" [...] Mais il ajoute: "Si le peuple lui-même s'y résigne, j'en tirerais les conclusions"

Hmmm...
18 novembre 2010, 20:41   Re : l'In-nocence observée
Chers amis,

où il est question du Parti de l'In-nocence et de Renaud Camus sur les ondes de RTL.

Yvan Roufiol (17/11/2010).
18 novembre 2010, 22:41   Re : l'In-nocence observée
Ah bravo !

Très belle chronique d'Yvan Rioufol dans laquelle il fait un portrait très flatteur de Renaud Camus.
Oui, très bien !
Utilisateur anonyme
19 novembre 2010, 11:43   Re : l'In-nocence observée
Quel avenir pour le plus grand écrivain français de ces trente dernières années ? site P. Labeuche.

la réponse est dans la question. Il sera encore plus grand puisque situation inédite pour un écrivain !
19 novembre 2010, 12:07   Re : l'In-nocence observée
Le profil idéologique des éditorialistes (Zemmour, Riouffol, Lévy, Naulleau) qui interviennent sur RTL est intéressant. Il vient illustrer le clivage de plus en plus grand entre le peuple, RTL est une radio populaire, et les "élites", qui écoutent sur France-Culture toutes les fassinades de notre temps.
Petit-Détour, vous avez raison. Notons cependant qu'il y a des émissions qui ne sont pas inféodées à la bien-pensance. Répliques, bien sûr, mais aussi l'intéressant "Grain à moudre", qui invite souvent des personnalités de notre bord.
19 novembre 2010, 13:13   Re : l'In-nocence observée
De notre bord à Debord. Puisqu'il est beaucoup question en ce moment des questions éducatives, voici un lien vers Youtube où l'on peut trouver une vidéo intéressante. Il s'agit d'un extrait du testament, en forme de film, de Debord ;
Guy Debord, son art, son temps. Le film, qui se veut une illustration du désastre contemporain, est une succession d'extraits détournés (le fameux détournement) et recomposés afin de traduire la pensée de Debord sur son époque.
Voici la partie consacrée à l'effondrement de l'éductaion nationale. Nous étions au milieu des années 1990 :


19 novembre 2010, 15:45   Re : l'In-nocence observée
Muray a fait une très pertinente critique de Debord. Il faudrait que je la retrouve car elle est parue dans la revue Immédiatement vers la fin des années 90.

Déjà dans les années 90 la situation de l'éducation nationale était désastreuse. Mais le plus triste c'est de constater la faiblesse insigne de tous ces enseignants qui trahissent dans leurs regards hagards leur détresse et leur totale incompréhension de ce qui leur arrive.

Pathétique.
19 novembre 2010, 16:17   Re : l'In-nocence observée
En cherchant un peu je viens de trouver sur mon disque dur cet extrait d’un entretien donné par Philippe Muray au journal suisse « l’Hebdo ».

[...] Question : Dans votre position d’écrivain, comment fait-on pour résister ?
Ph. M. : Rien de ce qui apparaît aujourd'hui ne doit être pris pour argent comptant, pas une phrase, pas une image, pas une virgule. Tout doit être mis en doute. Tout peut être réexaminé quotidiennement. Aucun de ceux qui plastronnent sur le devant de la scène ne mérite le moindre respect. Les autres non plus d'ailleurs. Aucun contemporain n'est acceptable sans examen. Tous leurs discours sont faux et peuvent être contredits. Nous avons non seulement le pouvoir de refuser ce monde, mais nous avons même le devoir d'en ériger le dégoût en oeuvre d'art.[...]

Il faut que je retrouve cet entretien pour le mettre dans son intégralité en ligne.
02 décembre 2010, 13:46   Re : l'In-nocence observée
Dans toutes les bonnes librairies :



Librairie Coiffard, Nantes.
02 décembre 2010, 14:16   Re : l'In-nocence observée
Décidément, cette magnifique couverture ne présente que des avantages... dont celui d'inciter à placer l'ouvrage de face, en évidence.
Conférence à l'extrême de la droite et de l'intime


À Lunel, comme dans toutes les villes de France, les associations peuvent demander la mise à disposition des salles municipales pour leurs manifestations. C'est ainsi que vendredi, la Ville avait prêté la salle Castel à trois associations, réunies pour accueillir un conférencier.

Mais il ne s'agissait ni d'associations, ni d'un conférencier, ni d'une thématique tout à fait comme les autres.

Le conférencier : Renaud Camus, écrivain célèbre mais aussi très controversé. Défendu par certains intellectuels parisiens, accusé de racisme et d'antisémitisme par les autres. Qui a créé le parti de 'l'In-nocence 'et s'annonce candidat aux prochaines présidentielles.

La thématique : l'immigration et son rejet. L'affiche se pose la question du « Grand remplacement, mythe ou réalité ? » et poursuit : « La France connaît un profond bouleversement de sa composition démographique. S'agit-il d'un phénomène secondaire et dont il faudrait se réjouir au nom de la richesse que serait censée procurer la diversité ethnique et culturelle ? Ou faut-il s'en inquiéter en y voyant un processus de substitution de population, accompagné d'une volonté, explicite ou implicite, d'en finir avec une civilisation qui a pourtant su cultiver les meilleures potentialités de l'humanité ? » Autant dire que, vue la façon dont est posée la question, la réponse des organisateurs se trouve dans la deuxième assertion.

Ces derniers, justement : Renaissances populaires, le Groupe Thucydide et Lunel espoir, qui sont-ils ? À leur tête, Jean-Baptiste Santamaria. Connu pour son engagement politique à l'extrême de la droite, l'homme fut candidat à la mairie de Lunel. Passé par le FN, le MNR, Unité radicale, il fut aussi cadre du Bloc identitaire et fondateur du groupe Thucydide comme de Lunel Espoir. Quant à Renaissances populaires, la structure nîmoise défend « les Celtes » et « le droit des peuples à rester eux-mêmes selon leurs ethnies et identités endémiques sur leur sol de toujours ».

La réunion fut intime. Rien d'endémique. Une quinzaine de personnes. Avec à l'entrée de la salle une tirelire en forme de cochon invitant à participer aux frais du conférencier en « glissant une pièce dans le halouf » ou cochon en arabe.

Ambiance glacée au pays de la démocratie qui condamne la haine d'autrui.
Caroline FROELIG
02 décembre 2010, 15:34   Re : l'In-nocence observée
Le droit des peuples à rester eux-mêmes.
02 décembre 2010, 15:37   Re : l'In-nocence observée
"Ambiance glacée au pays de la démocratie qui condamne la haine d'autrui."

J'aurais aimé l'avoir pondue, celle-là.
02 décembre 2010, 15:46   Re : l'In-nocence observée
Il est intéressant de noter que halouf n'est pas un mot arabe mais un mot de darija.

De façon curieuse, حلف شمال

Signifie "L'alliance du nord", et, dans la presse, حلف

Se comprend comme "OTAN", simplification de l'alliance du nord...

Cochon s'écrit خنزير

Cette dame devrait se renseigner.
Utilisateur anonyme
02 décembre 2010, 15:54   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
02 décembre 2010, 16:15   Re : l'In-nocence observée
(Message supprimé à la demande de son auteur)
02 décembre 2010, 16:37   Pour changer de sujet
« On les amène à travailler sur comment on les fait s’interroger sur la crise de leur projet de vie », telle est la phrase relevée dans le métro par François Taillandier dans un récent article de l'Humanité.

[www.humanite.fr]
Utilisateur anonyme
03 décembre 2010, 14:13   Re : l'In-nocence observée
خنزير ghenzir (en arabe littéral)
halouf est plutôt de l'arabe dialectal de la région du Magreb.

Très bien entouré le livre, j'aurai juste enlevé celui d'Aubenas et c'était parfait !
03 décembre 2010, 14:34   Re : l'In-nocence observée
Oui, Violette, c'est ce que je voulais dire.

La translitération exacte est khanzeer (à la mode américaine), kh se prononçant comme le j espagnol ou le ch de doch en allemand, le n, le z comme en français, et ee comme un i très long. Gh est plutôt un r grasseyé, mais c'est de l'épicerie fine. Le r se prononce fortement roulé.
Utilisateur anonyme
03 décembre 2010, 15:07   Re : l'In-nocence observée
épicerie fine que la phonétique arabe. Il y a une lettre que je n'arrive toujours pas à prononcer c'est le kaf, impossibile !
03 décembre 2010, 15:12   Re : l'In-nocence observée
Vous voulez dire le qaf, je suppose. Je n'y arrive que très mal (je ne suis pas du tout bon, à peine un niveau B1 comme on dit maintenant), moi aussi. Le pire, c'est le dad, et plus généralement les lettres emphatiques.

Cela étant, dire quelques phrases en arabe littéral (MSA) a toujours un effet merveilleux sur le locuteur arabophone (qui, souvent, parle très mal la "langue la plus éloquente", nom correct du MSA). Je peux développer sur cet effet merveilleux.
Utilisateur anonyme
03 décembre 2010, 15:25   Re : l'In-nocence observée
oui le qaf du café. Faite donc développez ! attention nous sommes observés ...
03 décembre 2010, 17:09   Re : l'In-nocence observée
L'effet merveilleux est le suivant : si vous parlez tant soit peu l'arabe classique (et surtout si vous le parlez de façon "éloquente", ce n'est pas un jugement de valeur, c'est une façon de parler qui suppose qu'on prononce les cas sauf pour le mot final d'une phrase), et si vous n'employez aucune tournure dialectale, alors votre interlocuteur sera dans un premier temps extrêmement honoré, car les occidentaux qui connaissent cette langue ne sont pas légion. Il y a, ensuite, d'immenses avantages pratiques. L'interlocuteur :

- ne saura pas quelle est votre connaissance exacte du dialectal, supposée à tort importante car l'arabe classique est une langue difficile ;

- surtout, se voit obligé de répondre en arabe littéral, ce qui est très difficile pour lui, car répondre en dialectal serait manquer de respect à l'interlocuteur et, plus que tout, manquer de respect à la langue classique.

Si cela reste très difficile, notamment si vous avez des craintes quant à la prononciation, excusez-vous de votre prononciation défaillante, et demandez de quoi écrire.
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