La traite musulmane - au-delà de l'horreur

Enfin un livre écrit par un africain noir qui nous parle de la traite musulmane. Le génocide voilé.

Ce livre de Tidiane N’Diaye est l’une des choses les plus fortes et les plus douloureuses qui soient à lire:

Sous l’avancée arabe, (…) des millions d’Africains furent razziés, massacrés ou capturés, castrés et déportés vers le monde arabo-musulman. Cela dans des conditions inhumaines, par caravanes à travers le Sahara ou par mer, à partir des comptoirs à chair humaine de l’Afrique orientale.

Telle était en réalité la première entreprise de la majorité des Arabes qui islamisaient les peuples africains, en se faisant passer pour des piliers de la foi et les modèles des croyants. Ils allaient souvent de contrées en contrées, le Coran d’une main, le couteau à eunuque de l’autre, menant hypocritement une «vie de prière», ne prononçant pas une parole sans invoquer Allah et les hadiths de son Prophète.

Et l’auteur nous livre (presque) tous les détails. Les tactiques employées inspirées du djihad (attaques surprises en pleine nuit, suivies du massacre des vieux) puis enseignées aux partisans, le cynisme, la zizanie, les justifications racistes bestiales, les motivations mercantiles, la légalisation et la sanctification de la traite, l’effondrement des civilisations africaines, le dépeuplement systématique de régions entières, grandes comme des pays européens, et les cortèges d’esclaves, le long de routes marquées de part et d’autre par les squelettes blanchis et les dépouilles plus récentes, mutilées, de leurs prédécesseurs tombés en chemin, les castrations systématiques, souvent totales (75% de mortalité, mais une valeur multipliée sur le marché), les avortements et assassinats réguliers des enfants des esclaves sexuelles, l’épouvantable «normalisation» de ces processus, des siècles durant:

pour en savoir plus

La foi musulmane compromet la santé mentale

Wafa Sultan. Pourquoi il est impossible que la religion musulmane soit réellement inspirée. Un document (ici en versions avec sous-titres français et avec sous-titres allemands) à diffuser dans les écoles.


Pour visionner ce vidéo-clip on clique i c i

La journée commence bien...

Voilà la lune que l'on découvre. Tout ceci est déjà (à l'état résumé) dans le chapitre sur l'esclavage de Maurice Lombard, L'islam dans sa première grandeur, excellent livre par ailleurs.

Je ne connaissais pas Maurice Lombard mais je propose la lecture d' un article que je viens de trouver: Nous vivions dans des clairières. L'islam lui, brillait de tous ses feux...

J'ai vraiment beaucoup de mal à le suivre. En effet si les envahisseurs ont laissé les structures en place sans rien y changer on peut en déduire que les contrées conquises n'avaient en fait pas besoin d'eux.

Les feux qui brillaient n'étaient pas ceux de l'islam mais ceux des nations soumises.

"L'étendue immense des contrées abruties par le mahométisme le lui faisait regarder comme un des plus grands fléaux de l'espèce humaine."
(d'Alembert, Eloge de l'abbé de Saint-Pierre)

Est-ce mon ordinateur ou bien la vidéo proposée en lien bloque-t-elle environ deux minutes et demie avant sa fin ?

[franceo.rfo.fr]#

Une interview formidable.
Est-ce moi qui ne suis pas bien les émissions littéraires, ou bien cet intellectuel n'a été invité nulle part ailleurs ?

"Est-ce mon ordinateur ou bien la vidéo proposée en lien bloque-t-elle environ deux minutes et demie avant sa fin ?"


Vous devriez vérifier vos ajustements, cher Didier, car il y a souvent des incompatibilités entre les logiciels. Travaillez-vous avec Mozilla ou avec MS Explorer?

Il se peut aussi qu'en raison d'une plus haute fréquentation du site cible (aie) la connexion soit devenue poussive.

"Une interview formidable. "

Impressionnant. Que tout le monde aille voir ce clip séance tenante.

Imaginons-nous un auteur blanc tenant un tel discours ?

Je croyais que l'auteur avait participé à l'émission de Finkielkraut Répliques avec Olivier Pétré-Grenouilleau, mais après vérification il s'agit de Pap N'Diaye, qui est professeur à l'EHESS. Le livre de Tidiane N'Diaye est sorti en janvier dernier et il est vraiment étonnant qu'il soit passé aussi inaperçu, d'autant plus qu'il a paru dans la collection de Gallimard Continents noirs qui est en général très bien vue et plutôt "politiquement correcte".

Le titre de l'ouvrage indique d'ailleurs qu'il va beaucoup plus loin que Pétré-Grenouilleau qui refusait d'utiliser le terme de "génocide" pour qualifier les effets des diverses traites négrières. Ici, l'auteur renvoie le mot comme un boomerang à tous les "collectifs de descendants d'esclaves" qui auraient voulu le voir appliquer à la seule traite occidentale. Je rejoins sur ce point l'interrogation de Rogemi qui se demandait quelle aurait été la réaction si c'était un auteur blanc qui avait tenu le même discours.

Mais quelle est cette chaîne ? "France Ô" ?

Dans Safari, Didier, dans le menu du même nom, se trouve un article "Vider le cache". Utilisez-le, vous ne risquez rien. Ensuite, relancez Safari et regardez la vidéo, cela devrait marcher.

Merci à Rogémi et à Boris Joyce : tout est rentré dans l'ordre sans que je fasse rien. Vos karmas conjugués, probablement...

De façon pour moi très étonnante, L'Express se démarque également de la bonne pensée en rappelant que l'esclavage subsiste en Afrique.

Dans cet article, on en apprend de belles sur Mme Taubira : elle a déclaré que constituerait pour elle un «vrai problème» le fait qu'Olivier Pétré- Grenouilleau, professeur d'université, «payé par l'Education nationale sur fonds publics», continue d'enseigner ses «thèses» aux étudiants... La dame explique aussi qu'il ne faut pas trop évoquer la traite négrière arabo-musulmane pour que les «jeunes Arabes» «ne portent pas sur leur dos tout le poids de l'héritage des méfaits des Arabes».

Le fait que Mme Taubira qualifie de thèses (thèses aus sens opinions) le rappel de faits incontestables et bien connus (la quasi-totalité des esclaves africains avaient été razziés non par des Blancs, mais par des négriers africains, le commerce des esclaves était une routine sur le continent noir bien avant l'arrivée des négriers européens) est très caractéristique des mécanismes intellectuels propres à la grande déculturation : quand on oppose des faits aux idées bien-pensantes on vous rétorque qu'il s'agit d'une opinion. Cela m'est arrivé récemment avec une brave dame de mon entourage à qui je vantais les beautés des Pays-Bas. Elle me déclara que c'était facile de devenir prospère quand on avait des colonies aussi riches que l'Indonésie. Je lui fis alors valoir que les Pays-Bas étaient déjà une des régions les plus prospères du monde plusieurs siècles avant la colonisation ; elle me rétorqua du tac au tac : "ça, c'est ton opinion".

Taubira KO debout :

Monsieur Meyer : changez de "brave dame" !

Nous nous plaignons souvent ici (à juste titre) de la manière dont on tronque abusivement des citations dans certains articles "bien-pensants" pour ne pas approuver ceux qui se livrent aux mêmes manipulations sur YouTube. Dans cet extrait, les réponses de Taubira sont systématiquement coupées pour donner le beau rôle à Zemmour. Il n'est évidemment pas difficile dans ces conditions de mettre l'adversaire KO debout ; mais cela n'est pas très glorieux !

Thèse : je me rappelle avoir vu ce mot apparaître dans la langue bien-pensante, au sens d'opinion dégoûtante, à propos de Le Pen, il y a peut-être quinze ou vingt ans. Je me demande comment l'évolution sémantique a pu se faire, comment un lourd travail de recherche prenant de longues années, s'est changé prise de position répréhensible tombant sous le coup de la loi. En tous cas Mme Taubira est ce que l'on fait de mieux dans le genre décérébré, ce qui n'autorise pas à citer ses thèses de manière désinvolte. Vrai problème: quand quelqu'un énonce ces mots, on est presque assuré que ce qui va suivre va être ennuyeux, convenu et conformiste. Il est devenu facile de deviner certaines opinions aux choix linguistiques et stylistiques de ceux qui vont les proférer ; ils signalent dès le début, dans leur expression, leur appartenance au discours majoritaire. Mais là, c'est moi qui découvre la lune.

La lune est un astre qui mérite d'être redécouvert chaque jour, ou plutôt chaque nuit, Monsieur Bès, et je suis entièrement d'accord avec vous.

Il est des braves dames dont on ne peut ni ne souhaite se débarrasser, cher Monsieur Goux.

Le rapport établi par Henri entre le glissement sémantique subi par le mot thèse et le phénomène Le Pen me paraît très intéressant. Cela mériterait une recherche précise et documentée et ferait sans doute un très bon article à insérer entre théologie et tiers monde dans le dictionnaire de la Nouvelle Langue Française de l'ami JGL.

Dans mes brumes matinales, je n'osais me demander si thèse avait été étudié dans le dictionnaire de la NLF. Vous avez raison, cher Marcel Meyer, il ne l'est pas. Je me demande si par hasard, le scandale Faurisson n'a pas joué aussi un rôle dans le passage de la thèse aux "thèses".

"Monsieur Meyer : changez de "brave dame" !
Et ne vous laissez pas tutoyer par n'importe qui !

C'est fait, mais pas tout à fait dans le sens esquissé ici.