Le parti de l’In-nocence juge avec sévérité le bilan de cette nouvelle conférence visant à « sauver l’Afghanistan », alors qu’il a approuvé le renforcement de l’engagement des soldats français sur ce théâtre d’action décisif. Il approuve le député afghan Daoud Sultanzoy, qui estime que « Ce ne sont pas les talibans qui sont forts, c’est notre gouvernement qui est faible. La corruption est plus dangereuse que les talibans. La démocratie a été kidnappée par le népotisme, la corruption et les mafias ».
Le parti de l’In-nocence dénonce l’attitude qui consiste à surenchérir sur les sommes versées en se contentant de vœux pieux, le manque de coordination dans l’aide internationale et surtout l’absence totale de vision des pays engagés pour la "reconstruction" de ce pays quant à la finalité et aux modalités de leur intervention ; par-dessus tout il constate que, là comme ailleurs, il est parfaitement inopérant de ne pas poser d’abord la question des responsabilités locales.