Sur Paris

De la percolation du virtuel dans le réel : un indice parmi cent, mille autres, de la virtualisation, de la déréalisation dans la saisie et la perception contemporaines du monde (et en cela, l'être-au-monde moderne est littéralement schizophrène), c'est que personne n'est plus, ne va plus, ne fait plus rien dans, ou à, ou encore vers, mais exclusivement sur : sur Paris, sur Bordeaux, sur la région, etc.
Hélas, ce survol permanent de millions d'êtres flottant au-dessus d'une réalité qu'ils s'obstinent ainsi à ne pas voir telle qu'elle est n'est en rien un quelconque recul sur les choses, et ne leur sert pas même à pouvoir juger du grand massacre, du désastre qui s'étale en contrebas de leurs corps adipeux et inconsistants lévitant dans l'inanité.
Je sais que j'enfonce une porte ouverte, mais j'en ai trop entendu aujourd'hui.

Un marronnier en plein été : le forum de l'In-nocence s'aligne bien sur le modèle de la revue.

Il y a aussi "sur Comment". Comment, ville du Maine-et-Loire, son muscadet, sa petite industrie de la ganterie, son abbaye du 18e ruinée à la Révolution.

Il y a aussi Bernard Comment.


(Suppression d'une partie du message)

"Comment, ville du Maine-et-Loire, son muscadet, sa petite industrie de la ganterie, son abbaye du 18e ruinée à la Révolution."

Cher Francis,

Permettez-moi de vous demander une preuve de ce que vous avancez, sous la forme d'une carte postale de Comment, dûment scannée.

Orimont, je crois que vous vous trompez de cible…

Dites-lui vous, Boris, au moins, vous, il vous écoute...

Mais... Boris, ce n'était pas une flèche ! Juste un clin d'œil. Sur le moment. Vous pouvez l'assurer à Francis.

Orimont, la suggestion que vous scanniez ces cartes émanait de Pascal Orsoni, et non de moi. C'est par erreur, laquelle nous n'avions pas daigné relever à ce moment, que vous aviez adressé votre réponse à cette suggestion à moi-même au lieu de son auteur. Et donc l'aimable clin-d'oeil que vous m'adressez à présent a tout du strabisme divergent qu'il est temps de corriger par un ajustement de vos verres, d'où la timide intervention de Boris en ce sens.

"Orimont, la suggestion que vous scanniez ces cartes émanait de Pascal Orsoni, et non de moi."

Non, cher Francis, l'idée vient de vous !, d'autant que je lis toujours vos messages avec le plus grand sérieux, alors "on m'la fait pas".

Il faut s'enfoncer dans les arborescences...

Le fil d'Antibes nous apprend que c'est Bruno Chaouat qui avait formulé le vœu de cartes postales scannées. J'aurais mis ma tête à couper qu'il s'était agi de Francis et, conduit à témoigner, n'aurait pas hésité à travestir la réalité en toute bonne foi et même obstination !

Bruno Chaouat ?, alors ça... !

J'aurais dit Olivier…