Le site du parti de l'In-nocence

 

Communiqués

 


Sur une révoltante campagne de la RATP
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) sont révoltés par une abjecte campagne de la RATP contre la fraude, où tous les fraudeurs potentiels, sur les affiches, paraissent appartenir à la population indigène ou assimilée. Or celle-ci a eu tout loisir, depuis des lustres, d’observer quotidiennement que ce n’est certes pas parmi elle que se recrute le gros des troupes des visibles fraudeurs, ceux qu’on a vus si longtemps sauter par-dessus les barrières et tourniquets du métro parisien, comme s’il était entendu que pour eux les transports en commun étaient gratuits. Mais sur les Français de France, en régime remplaciste, et à la notable différence de ce qui se passe avec les autres populations avec lesquelles on leur impose de partager le territoire national, on peut toujours taper sans danger et en toute bonne conscience. Il ne suffit pas qu’ils soit envahis, colonisés, conquis, grand-remplacés, il faut encore qu’ils soient humiliés, bafoués et rendus coupable des nocences mêmes qu’ils endurent de leurs colonisateurs.
1756
Sur la condamnation définitive de Renaud Camus pour incitation à la haine raciale
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) ont le regret d’annoncer qu’a été rejeté le pourvoi en cassation de leur président commun, Renaud Camus, quant à sa condamnation par la XVIIe Chambre, puis par la cour d’Appel, pour incitation à la haine raciale à l’occasion du discours prononcé par lui le 18 décembre 2010 aux Assises sur l’islamisation, “La nocence, instrument du Grand Remplacement” (le texte de cette allocution est entièrement reproduit dans le volume Le Grand Remplacement). Le montant des amendes, dommages et intérêts au Mrap et frais irrépétibles s’élève à six mille cinq cents euros.

Le parti de l’In-nocence et le NON relèvent que la Cour de cassation approuve la Cour d’appel de ne s’être pas tenue aux termes mêmes des déclarations de Renaud Camus et d’avoir fondée son jugement sur des éléments extrinsèques aux propos poursuivis — lesquels, de fait, ne visaient en aucune façon l’ensemble des musulmans mais seulement les délinquants parmi eux, les “nocents“, désignés comme “le bras armé la conquête” (cette expression ne pouvant en aucune façon désigner tous les musulmans, ce qui n’aurait aucun sens). Quoi qu’il en soit, et cette confirmation le confirme, il est bien exact que Renaud Camus et les deux mouvements qu’il préside sont opposés de toutes leurs forces à la dite conquête, au changement de peuple et de civilisation, à l’islamisation, et à toutes les institutions et tous les individus qui, à l’intérieur de la patrie, collaborent à ces phénomènes qui n‘en font qu’un.
1755
Sur les encouragements aux migrants
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) relèvent que le jour même où l’organisation des Nations Unies adopte une déclaration très favorable aux migrants, aux réfugiés, à leurs droits et aux obligations des États à leur égard, le milliardaire Georges Soros, qui s’est déjà beaucoup signalé par son action en faveur de l’ouverture de toutes les frontières, annonce la création d'un fonds d‘investissement de cinq cent millions de dollars en faveur de ces mêmes réfugiés et migrants, et qu’il en confie la gestion, précisément, à des agences de l’ONU.

Le parti de l’In-nocence et le NON soulignent à quel point cette coïncidence est significative. Les organisations internationales — et à cet égard l’Union européenne n’a rien à envier aux Nations Unies — et la finance internationale poursuivent d’évidence le même idéal, qu’on pourrait appeler avec justesse l’idéal remplaciste : en finir avec les nations, avec les frontières, avec l’homme des appartenances. Il n’est sans doute pas indifférent que ce soit l’homme africain que ces puissances diverses paraissent vouloir répandre comme un modèle sur toute la surface de la terre, et tout spécialement en Europe, dont elles entérinent la submersion. L’Afrique est le continent où fortune et pouvoir politique ne font qu’un, où le ploutocrate est roi au sens littéral du terme, où le milliardaire est d'office roi nègre et où tout roi nègre est milliardaire. Quel idéal pour les hommes d’argent, et comme on comprend leur impatience à africaniser la terre !
1754
Sur un discours récent de la commissaire européenne Mme Federica Mogherini
Le parti de l’In-nocence note que Mme Federica Mogherini, Haute Représentante de l’Union européenne pour les affaires étrangères, dans un discours récent devant le parlement européen, s’est prononcée avec une simplicité glaçante, et comme on énonce une évidence, pour la continuation de l’immigration de masse en Europe, en laquelle elle ne voit nullement une catastrophe mais qu’elle considère au contraire comme “la norme”, et comme pouvant s’avérer bénéfique pour les deux parties, migrants et pays d’immigration. Les arguments de Mme Mogherini sont essentiellement démographiques : sept milliards d’humains dans le monde, et une situation démographique de l’Europe qui selon la Haute Représentante créerait un “besoin” d’immigration.

Le parti de l’In-nocence considère pour sa part que le point de vue de Mme Mogherini — dont il est affolant qu’il soit en quelque sorte officiellement celui de l’Union européenne — empile deux aberrations aussi monstrueuses l’une que l’autre. D’une part il présuppose l’interchangeabilité absolue des hommes, des femmes, des enfants et des peuples, matière humaine indifférenciée dont il importe peu qu’elle soit ici ou là et qu’ici ou là il y ait celle-ci plutôt que celle-là : c’est à son pire la conception de “l’homme remplaçable”, ignominie éthique qui ne laisse à l’antiracisme, ou à l’a-racisme, rien à envier aux pires vilenies du racisme. Ce point de vue implique d’autre part que la croissance démographique est une nécessité pour toutes les sociétés, et pour l’humanité en général. Or nous sommes arrivés à un stade de développement où c’est l’inverse exact qui est vrai. Le vieillissement de la population européenne est un contrecoup parfaitement acceptable d’une évolution démographique tout à fait raisonnable, et même souhaitable, de notre continent. C’est la démographie du reste du monde, et en particulier celle de l’Afrique, qui est une menace pour la planète. En en faisant le fondement d’un droit à l’invasion, Mme Mogherini encourage le vice et punit la vertu.
1753
Sur EuropaCity
Le parti de l’In-nocence considère comme un succès, même s’il est très insuffisant, les conclusions du rapport de Mme Claude Brevan appelant la branche immobilière du groupe Auchan, Immochan, à amender son énorme projet de complexe de loisirs et de boutiques au nord-est de Paris, EuropaCity.

Le parti de l’In-nocence soutient naturellement toutes les associations, et notamment France Nature Environnement, qui espèrent qu’Immochan tirera de ce rapport les conclusions qui s’imposent et renoncera à ce projet hyperconsumériste aussi désastreux écologiquement que culturellement, puisque lui seraient sacrifiés des centaines d'hectares agricoles, dans un contexte déjà très détérioré.
1752
Sur la mort de Claude-Jean Philippe
Le parti de l’In-nocence a appris avec une grande tristesse la mort de Claude-Jean Philippe, qui, des années durant, pour des centaines de milliers de Français, a incarné avec autant de gentillesse que de compétence et d’enthousiasme la cinéphilie dans l’espace public. Il a eu le malheur de survivre à cette passion nationale jadis assez largement répandue (en grande partie grâce à lui, d’ailleurs), et qui s’est effacée de la conscience collective autant et plus que la littérature, ne se maintenant plus, comme celle-ci, qu’à titre de spécialité excentrique pour quelques happy ou unhappy few. Le Petit Remplacement a toutefois sévi là comme ailleurs, les mots sont demeurés selon l’usage là où les exigences et les choses s’effaçaient, un “grand classique du cinéma” n’étant plus, en société post-cinéphilique, et désormais post-claudejeanphilipienne, qu’un film commercial qui a remporté un gros succès d’audience.
1751
Sur le serpent de mer des places de prison
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) notent que resurgit pour la millième fois l’éternel serpent de mer des places de prison, thème de surenchères infinies entre les partis et entre les candidats, à qui s’engagera à construire le plus de centres de détention. Belles promesses en vérité, séduisantes perspectives. De tous les sujets du débat politique il n’en est aucun qu’il soit plus vain de prétendre traiter indépendamment de l’invasion en cours, de la conquête coloniale, de l’islamisation galopante. Ce sont elles qui remplissent les prisons, par le truchement de la nocence qui en est l’instrument. La tâche des gouvernants n’est pas de couvrir le territoire de la patrie de mosquées et de maisons d’arrêts, il est de mettre un terme à la submersion ethnique, d’en renverser le cours, d’inaugurer fermement la remigration et de restaurer la civilisation.
1750
Sur les shorts, les maris et le repli identitaire
Le parti de l’In-nocence et le NON (au changement de Peuple et de Civilisation) relèvent que, selon Nice-Matin, et par un significatif exemple d’effondrement syntaxique transgenre, « Habillées en short, leurs maris et amis se font passer à tabac » : c’est-à-dire que l’occupant, non content d’imposer ses modes, fait lui-même la police, désormais, pour bannir celles de l’occupé. Moyennant quoi Mme Najat Vallaud-Belkacem, ministre franco-marocaine de l’Éducation nationale, estime que le plus urgent, dans les établissements scolaires et ailleurs, est de combattre le repli identitaire et l’étonnante montée de l’islamophobie.

Le parti de l’In-nocence et le NON observent à cet égard que tous les masques tombent, que les rôles simples et évidents sont maintenant clairement répartis, que plus aucune précaution n’est prise pour dissimuler la réalité de la conquête territoriale. L’Occupation s’assume, la Collaboration aussi. Il ne reste plus qu’à la Résistance à faire de même.
1749
Sur le succès électoral de l’AfD en Mecklembourg-Poméranie
Le parti de l’In-nocence se réjouit très profondément du succès du parti allemand AfD aux élections régionales en Mecklembourg-Poméranie. En battant les listes de la chancelière Merkel et de son parti, le parti allemand de résistance à l’invasion donne un signe encourageant de plus à tous ceux, hommes, femmes, mouvements, qui sur toute l’étendue du continent luttent pour qu’il ne s’abandonne ni à la trahison de ses chefs ni à la submersion migratoire de plus en plus formidable et agressive. Dans l’Europe envahie par l’Afrique, l’heure n’est pas à incriminer l’Europe, malgré les torts effroyables de ses institutions et de ses responsables. Elle est au contraire à l’union de tous ceux, Français, Allemands, Hongrois, Polonais, Tchèques, Slovaques, Néerlandais, Européens où qu’ils soient, qui sont résolus à tout faire pour empêcher le Grand Remplacement d’aller jusqu’à son terme, l’islamisation de triompher, la colonisation d’être officiellement consacrée.
1748
Sur la massification industrielle du remplacisme
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) notent que le pouvoir remplaciste ne prend plus aucune précaution désormais pour dissimuler ses desseins. Le mariage du vieil antiracisme et du financiarisme tardif, industriel ou post-industriel, est désormais consommé. À la télévision, c’est sans solution de continuité que sont montrés Mme Emmanuelle Cosse accumulant bâtiments publics et chambres vides chez les particuliers pour y loger des migrants, d’une part, et autorités de la société Porsche, d’autre part, se félicitant d’en accueillir toujours davantage. Toute prétention à les faire passer pour des “réfugiés” semble à présent abandonnée. Toute distinction entre immigration légale et immigration clandestine tombe en caducité. Le Grand Remplacement est entré dans sa phase de massification industrielle. Le racisme déportait dans des trains, l’antiracisme importe dans des bateaux. Remplacistes et remplaçants ont érigé le naufrage non seulement en moyen de transport de routine mais en instrument de la substitution ethnique. Pendant ce temps le Conseil d’État estime qu’il n’est provocation des conquérants qui ne soit la parfaite illustration des valeurs de la République. Si la République était bien ce que disent ses juges, elle ne serait qu’une machine à en finir avec les Français. Ils l’ont aimée quand elle a défendu le peuple et la patrie, ils la haïront quand ils comprendront qu’elle les livre sur un plateau à l’envahisseur, au nom de ses principes qui pis est, dont il profite et se rit.
1747
Sur un arrêt du Conseil d’État
Le parti de l’In-nocence prend note avec regret de l’arrêt du Conseil d’État déclarant illégale l’interdiction, par le maire de Villeneuve-Loubet, du port du dit “burkini” sur ses plages. Cet arrêt, certes regrettable, n’a rien de surprenant dans la mesure où la décision visée était fort mal rédigée, et ne prenait même pas soin de faire référence à des menaces à l’ordre public, pourtant faciles à établir. Plus inquiétant est le rôle tenu dans sa rédaction par le conseiller Thierry Tuot, si connu par sa fureur remplaciste, et par ses préconisations ravageuses à propos de l’École, que sa nomination pour siéger dans cette affaire est une provocation pure et simple, hautement révélatrice des intentions du pouvoir. Cependant, plus fondamentalement, le plus alarmant est bien sûr la totale inadéquation d’une réponse juridique à la réalité de la situation historique — notre civilisation est certainement la première dans l’histoire des hommes à affecter de traiter une invasion comme un délicat problème de droit interne.
1746
Sur la mort de Michel Butor
Le parti de l’In-nocence apprend avec tristesse la nouvelle de la mort de Michel Butor, dernier représentant de la dernière école littéraire française à avoir retenu l’attention du monde entier. Lui même ne revendiquait pas son appartenance au Nouveau Roman, en fait un groupe de circonstance, comme la plupart des écoles. Mais de tous les écrivains qui figurent sur la fameuse photographie prise en 1959 devant les éditions de Minuit, il était sans doute le plus aventureux, le plus naturellement porté à l’expérimentation et à l’auto-renouvellement, le plus ouvert au monde et à toutes les formes de l’écriture et de l’art en général.
1745
Sur la dite “surpopulation carcérale”
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) remarquent que le pouvoir remplaciste et son Premier ministre, M. Manuel Valls, profitent de l‘été pour promener un peu le monstre du Loch Ness dit “surpopulation carcérale”, et pour promettre, dans la foulée, de nouvelles prisons. De toutes les questions qu’il est coutumier d’agiter dans la France de la colonisation africaine, celle des prisons et de la “surpopulation carcérale” est celle qu’il est le plus absurde prétendre traiter indépendamment du contexte historique, à savoir bien sûr le changement de peuple et de civilisation, le Grand Remplacement. Il n’y a pas surpopulation carcérale, il y a conquête étrangère de la patrie par le truchement de la nocence petite et grande, sans aucune solution de continuité entre la délinquance de droit commun et le terrorisme. La détention n’est rien d’autre qu’un stage de formation ou de perfectionnement pour les soldats de l‘invasion.

Le parti de l’in-nocence et le NON n’ont que faire des nouvelles prisons promises comme autant de douceurs par la Collaboration. Ils ne souhaitent ni plus de répression, ni plus de surveillance, ni plus de terreur et de contre-terreur, ni plus d‘enfer et d’aliénation. Ils veulent la révolte de notre peuple et des autres peuples européens, la libération du territoire, la décolonisation, la mise hors d‘état de nuire des traîtres, la remigration de l’occupant, le retour à la société de confiance, à l’État de droit à la civilisation.
1744
Sur les prétendus “migrants secourus”
Le parti de l’In-nocence et le NON notent que pendant la terreur l’invasion continue, sous la forme désormais rituelle des prétendus “migrants secourus”. Dans le mesure où ces envahisseurs ne s’embarquent que pour être secourus, où leur mode de traversée en deux temps n’est plus qu’une routine parfaitement réglée, où naufrage et menace de naufrage ne sont plus rien d’autre qu’un moyen d‘invasion et le secours en mer, de la part des pays européens, qu’un mode de participation masochiste ou criminel à leur propre submersion migratoire, il serait plus honnête de dire que les migrants sont, non pas “secourus”, mais “réceptionnés”, comme la population de remplacement qu’ils sont.
1743
Sur le “financement des mosquées”
Le parti de l‘In-nocence et le NON notent qu’à l’issue de la plus récente série d’attentats — les enchaînements des thèmes de l’actualité sont plus parlants que les raisonnements officiels… — il n’est plus question dans les médias et dans l’actualité politique que du vieux serpent de mer dit “financement des mosquées”. Cette question est un leurre. Pendant qu’on s’occupe du “financement des mosquées” on ne se pose plus la question des mosquées elles-mêmes, de leur prolifération monstrueuse, du formidable symbole de conquête et d’asservissement qu’elles constituent pour notre pays colonisé et pour notre civilisation submergée. Comment s’étonner d’ailleurs qu’une religion étrangère soit subventionnée par des pays étrangers ? Comment déplorer que des conquérants tirent de leurs contrées d’origine les ressources de leur conquête ? Il est bien vrai, certes, que l’Europe est la première civilisation à s‘être saignée aux quatre veines pour assurer son propre assujettissement. Mais doit-elle y mettre un point d’honneur ?
1742
Sur le meurtre d’un prêtre à Saint-Étienne-de-Rouvray
Le parti de l’In-nocence et le NON (au Changement de Peuple et de Civilisation) constatent qu’il n’est plus de jour qui n’apporte à l’Europe son lot d’abominations et de massacres, toujours perpétrés par des sectateurs de la même religion ou des rejetons des mêmes origines géographiques extra-européennes. Le pouvoir remplaciste, contraint par les faits après des années de tergiversations, est passé de la mise en cause d’une délinquance fâcheuse à la reconnaissance d’une action terroriste concertée. C’est être encore, dans l’exégèse, bien loin du compte, face au choc des civilisations et à la guerre de conquête, appuyée sur le changement de peuple et l’occupation démographique du territoire.

Le parti de l’In-nocence et le NON ne placent aucune espèce d’espérance dans les politiques qui n’en sont pas des différentes tendances de la Collaboration, qu’elles soient de gauche, d’extrême-gauche, de droite ou d’extrême-droite. Il n’est d’autre chance de retour à la paix civile et à la dignité que la libération du sol national et le retour chez eux des colonisateurs : remigration, Grand Rapatriement. Français, révoltez-vous, constituez une force de refus et de résistance, rejoignez le NON, soutenez par tous les moyens la candidature de Renaud Camus à la présidence de la République : elle est la seule qui s’appuie sur une lecture géopolitique réaliste des prétendus “événements d’Europe” — ils sont une guerre de soumission pour les uns, d’indépendance pour les autres.
1741
Sur les regroupements de commune et l’élimination du nom des saints
Le parti de l’In-nocence exprime son opposition totale aux regroupements, c’est-à-dire aux suppressions, de communes, qui, menés au nom d‘exigences purement pratiques, économiques et comptables, participent d’une conception glaciale, désespérément “gestionnaire”, de la patrie. La France n’est pas un “hexagone”. Les communes, anciennes paroisses, sont le tissu même et la chair du pays sensible. C’est le remplacisme à l’œuvre qui veut les effacer, comme il veut tout réduire, et jusqu’à l’homme, au statut de matière abstraite, normalisée, indifférenciée.

Le parti de l’In-nocence, qui rappelle qu’il est favorable en revanche à la suppression des départements et des régions, et au rétablissement des provinces, apprend d‘ailleurs sans surprise, mais avec indignation, comme une preuve supplémentaire du bien-fondé de sa position sur ces différents points, qu’une circulaire invite, en cas de regroupement de communes, à faire disparaître du nom de la commune nouvelle ainsi créée toute référence à des saints. Par cette précaution, l‘entreprise montre bien son véritable dessein : déculturer, déchristianiser, abstractiser, normaliser, désinscrire de toute appartenance à l’épaisseur du temps, quitte à inventer des appellations absurdes comme le grotesque et stupide “Hauts-de-France” récemment apparu.
1740
1739
Sur le massacre de Nice
Le parti de l‘In-nocence, passé l’expression de sa compassion pour les victimes, qui va sans dire, de même que la condamnation trop rituelle de l’horreur du crime, voit mal à quel commentaire peut donner lieu le massacre de Nice, dont il est effroyablement évident qu’il n’est qu’un épisode dans une longue série. Quand un peuple a laissé s’établir sur son territoire un ou plusieurs autres peuples hostiles et conquérants, ses malheurs ne font que réjouir l’envahisseur ; et toutes les mesures de sécurité qu’il croit prendre ne sont que dérision sinistre, comme la construction de remparts lorsque l’ennemi est déjà dans la place. Aucune paix n’est concevable avant la libération du territoire.
1738
Sur la nouvelle législation relative aux prénoms
Le parti de l’In-nocence remarque à quel point la nouvelle législation relative aux prénoms, qui établit qu’on pourra désormais en changer sans passer par un juge, va bien dans le sens du remplacisme global, celui qui promeut l’homme remplaçable, et dont le Grand Remplacement n’est qu’un aspect parmi d’autres. Déjà on est passé d’une société du nom, garant de la responsabilité et de la lignée, à une société du prénom, où tout le monde ne s’appelle plus que par son prénom (quand ce n'est pas par un diminutif plus ou moins enfantin) et ne désigne les tiers, de plus en plus, que de la sorte — le prénom étant bien sûr ce qui appartient en propre à l‘individu et le détache de son héritage, de son appartenance familiale, de son inscription dans le temps. Puis, en instaurant une liberté quasi-totale dans le choix du prénom donné à ses enfants, on a vidé celui-ci, dans bien des cas, à tout référence au passé civilisationnel et familial. Mais apparemment ce n'était pas encore assez : il faut pouvoir changer à volonté de prénom, comme de sexe, pour mieux fluidifier encore la production de la matière humaine indifférenciée, affranchie non seulement de l’origine mais bientôt de l’identité même. De même que la diversité assassine le divers, c’est par les libertés que périt la liberté.
1737
Sur les troubles du dimanche 10 juillet au soir, à Paris
Le parti de l‘In-nocence aimerait beaucoup en savoir plus, malgré les manifestes efforts des médias remplacistes pour le lui cacher, sur ce qui s’est passé dimanche soir à Paris, à l’issue du match final de l’Euro 2016 entre la France et le Portugal. D’après les images qu’on en reçoit, mais qui paraissent ne gêner (presque) personne, des jeunes gens appartenant à la communauté de remplacement auraient une fois de plus attaqué les forces de police et se seraient livrés à leurs violences coutumières, contre les biens et contre les personnes. Tout cela se passait sous des drapeaux algériens déployés, qui paraissent pourtant avoir peu à voir avec la rencontre sportive à peine achevée. Ainsi le colonisateur déploie en plein Paris, avec la dernière agressivité, ses propres emblèmes nationaux et se réclame ouvertement de sa vraie patrie, la volonté de conquête et la conquête en acte ne se cachent plus en rien, mais le pouvoir et les médias remplacistes en sont encore à exalter l’intégration, le vivre ensemble et l’existence illusoire d’un peuple unique, dont l’idée même est une monstruosité puisqu’en elle sont mélangés les envahisseurs et les envahis, les colonisateurs et les colonisés, les agresseurs et les agressés, les remplaçants et les remplacés.
1736
Sur le parc d’éoliennes en mer de Courseulles (Calvados)
Le parti de l’In-nocence apporte bien sûr son appui total aux associations qui tentent d’empêcher l’installation du monstrueux parc d’éoliennes en mer de Courseulles, dans le Calvados, à deux pas des plages du Débarquement et malgré les protections dont elles sont censées faire l’objet. Encore ce projet-là n’est-il qu’une des très nombreuses entreprises administratives et industrielles qui tendent au saccage des paysages et de la dignité de la vie, sur les côtes de Bretagne et de Normandie comme à l’intérieur des terres. À quoi bon prétendre lutter contre le réchauffement climatique et le gaspillage d’énergie si c’est pour la création d‘une monde infernal, industrialisé dans ses ultimes retranchements et jusqu’en haute mer, sans plus le moindre recours pour l’âme, livré à la prolifération incontrôlée de l’espèce et de ses fléaux ?
1735
Sur le rôle des soldats présents lors de la tuerie du Bataclan
Le parti de l’In-nocence ne parvient pas à croire ce que vient de révéler le rapport d’une commission d’enquête parlementaire : huit soldats professionnels, armés de fusils d'assaut, dont la présence, dans le cadre de l’opération “Sentinelle”, était précisément destinée à protéger les habitants du pays de ce qui était en train de se passer sous leurs yeux, se seraient abstenus d’intervenir pour mettre fin à la tuerie parce qu’ils n’avaient pas d’ordre en ce sens ?

Le parti de l’In-nocence demande que soit diligentée une enquête sur ces extravagantes allégations et, au cas où elles se révèleraient fondées, que soient déterminées avec précision les différentes responsabilités en jeu, du sommet à la base de la hiérarchie militaire.
1734
Sur les bonnes nouvelles d’Europe centrale
Communiqué n° 1938, mardi 5 juillet 2016 Sur les bonnes nouvelles d’Europe centrale Le parti de l’In-nocence se réjouit très vivement d’avoir appris coup sur coup qu’en Autriche l’élection présidentielle, dont le résultat avait paru hautement suspect, va être recommencée ; et qu’en Hongrie il sera procédé à la même date, 2 octobre, à un référendum sur le flux migratoire et sur les quotas de migrants que prétend imposer l’Union européenne. Puisse cette date rester dans les annales comme celle d’une reprise, de la part de notre continent menacé. Il serait beau que de son centre même partît le mouvement de révolte et de reconquête.
1733
Sur la mort d’Yves Bonnefoy
Le parti de l’In-nocence fait part de l’immense tristesse qu’il éprouve à la nouvelle de la mort d’Yves Bonnefoy, un des plus grands poètes français de toutes les époques, certainement, doublé d’un traducteur hors de pair et d’un prosateur admirable, qu’il se soit exercé à la critique littéraire ou à la critique d’art, à l’autobiographie ou à la méditation philosophique. Qu’il fût vivant parmi nous tandis que s’efface notre culture et s’effondre notre civilisation était la preuve vivante que nous n’avions pas rêvé, que l’arrière-pays qui nous est arraché sur place avait bien existé, que l’hébétude d’un peuple trahi pouvait se souvenir confusément, encore, de sa grandeur et de sa grâce. On jurerait, depuis qu’il n’est plus, que Douve était la patrie. Douve est morte, morte, morte, chaque poème est un thrène à sa mémoire.
1732