Le site du parti de l'In-nocence

Cent propositions politiques, économiques, écologiques ou culturelles

Envoyé par Renaud Camus 
Le candidat du parti de l'In-nocence à l'élection présidentielle s'est engagé à présenter cent propositions de mesures politiques, administratives, économiques, écologiques ou culturelles. Vingt-cinq sont déjà réunies et font l'objet de discussion parmi les membres du parti, sur les forums idoines. Les sympathisants de l'In-nocence ou simples usagers habituels ou occasionnels de ce forum public sont invités à présenter eux-mêmes des propositions de propositions, en quelque sorte : idées d'action qui leur seraient chères, mesures qui leur paraîtraient judicieuses, initiatives qu'ils recommandent.

(Elles doivent tenir en quatre ou cinq lignes.)
Sur la santé.

Fidèle à l'adage « un esprit sain dans un corps sain » (Juvénal), dénoncer toutes les intoxications qui souvent résultent soit d'un manque d'information, soit d'une conduite de vie vers la facilité. A cette fin, promouvoir toutes les solutions de régimes alimentaires, de médications, d'hygiène, de rythme de vie, d'équilibre psychologique, etc. qui procurent des bénéfices pour la santé. Les professionnels de ces secteurs, formés dans ce sens, contribueront à cette politique. Les écoles et les entreprises d'état donneront l'exemple en se conformant aux exigeances supra, les autres acteurs privés seront invités - ou plus - à suivre.

D.R.

[Texte modifié et allongé (dans la limite permise des cinq lignes)]
Réinventer et développer l'enseignement musical en France.
Réformer le droit du travail sur le modèle suisse qui favorise l'emploi et l'engagement des jeunes, car il ne prévoit aucune pénalité en cas de licenciement pour une raison objective et qu'il ne distingue pas, comme en France, entre deux catégories de travailleurs :la catégorie des précaires, parce que sous CDD et la catégorie des travailleurs stables parce qu'au bénéfice d'un CDI. Ce système souple conduit à des taux de chômages très bas, souvent de 1 ou 2%, car les employeurs ne craignent pas d'engager, puisqu'ils peuvent licencier sans avoir à payer des indemnités souvent très importantes.
Contre l'exil fiscal, un impôt lié à la nationalité.
Suppression de toutes les subventions étatiques aux assoces.
Subordonner la motion Fleury à l'octroi de tous les minimas sociaux (CMU, APL, RSA, etc.) à tous les Français de l'étranger assujettis à son impôt sur simple déclaration sur l'honneur de leur situation de patrimoine, comme cela est déjà le cas des sans-papiers ou prétendus tels, et autres demandeurs d'asile. (Rappel: La sécurité sociale (les CPAM) n'accepte aucune déclaration sur l'honneur des Français. Seules y sont admissibles les déclarations sur l'honneur des étrangers.)

Et tant qu'on y est: suppression de la "prime de Noël" à tous les bénéficiaires des minimas sociaux qui n'auront pas fourni un minimum d'heures de travaux d'intérêt public dans l'année.
Addendum à la proposition de Petit-Détour : "subventions étatiques et des collectivités territoriales"
Transport de marchandises, sur les grands axes : taxation des poids lourds, subvention des transports ferroviaires et fluviaux.
Refus absolu de transaction avec des preneurs d'otages.
Ce qui corrompt le modèle républicain d'après-guerre et ses acquis sociaux, c'est d'abord l'oubli du lien entre droit et devoir, entre générosité et exigence. Il faudrait en tout domaine faire retour au principe de responsabilité. Par exemple, gratuité de l'école pour ceux qui s'engagent à en respecter les règles. Sinon, les familles devront elle-mêmes payer une école privée. Idem pour les diverses allocations, l'accès à un logement social, etc... : suppression des droits après un ou deux rappels à la loi, si les devoirs ne sont pas respectés. À ce propos, j'approuve le principe des Ateliers Nationaux soutenu par le camarade Marche...

L'autre principe à revivifier absolument, c'est celui de l'autorité de la loi. Il faut en finir absolument avec la délinquance qui n'est pas jugée, les condamnés qui n'accomplissent pas leur peine, les locataires qui ne paient pas leurs loyers, etc... Et ne pas laisser à la seule classe moyenne le fardeau des impôts et des peines, auxquelles échappent les autres, par en haut ou par en bas.
Mise en chantier du premier "Code de l'oisiveté bien tempérée", pour servir de socle juridique à l'établissement des nouvelles pratiques qui régiront l"assistanat".




(C'est là une proposition qui peut paraître très ambitieuse mais elle me parait la seule possibilité pour les hommes de reprendre la main sur leurs techniques, en sorte qu'elles les servent intelligemment . Cette proposition ne doit donc pas être considérée comme une plaisanterie de ma part et, au contraire, une exigence qui nous échoit, non pas parce qu'elle touche à la question de l'empoi, mais à celle de l'emploi du temps au temps des machines.)
Vous êtes sérieux, Francmoineau ?
On dit beaucoup que l'école , surtout l'école primaire , doit enseigner les fondamentaux : apprendre à lire, à écrire et à compter. A ces fondamentaux, je trouve qu'il faudrait en ajouter un autre : apprendre à s'identifier, c'est-à-dire: à reconnaître et cultiver une identité typiquement française . Il faudrait mettre autour d'une table présidée par Renaud Camus des littéraires, des historiens, des philosophes, des professeurs , des sociologues aussi - pourquoi pas ? - tous choisi pour leur compétence et leur valeur, et les faire plancher sur la composition d'une sorte de "kit" identaire qui regrouperait les auteurs de qualité les plus typiquement français avec un certain nombre de textes d'eux à savoir par coeur sans oublier la peinture la musique, la chanson - voire la chansonnette - et autres arts, nos grands noms de la science ainsi que les anecdotes les plus significatives de notre histoire afin que tous les jeunes Français aient acquis ce "logiciel", cet ADN identitaire " à la fin du collège.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Quelques idées :

Limitation des emballages.
Limitation de l'éclairage public (enseignes, vitrines éclairées la nuit).
Ah oui, je suis sérieux, cher Marc Briand.
Il est vrai que pour certains le maniement des armes est un jeu d'enfants mais ce qui m'inquiéterait, aujourd'hui, ce serait la masse de ces initiés précoces.
M'inquiète tout autant la masse enocre plus grande des non-initiés, si vous allez par là. Le citoyen lambda, encore majoritaire (hum), serait absolument paumé en cas de coup dur généralisé.
La différence étant que le citoyen lambda n'a pas accès aux armureries pendant qu'un groupe d'appelés déterminés peut faire un coup sanglant.
Obliger la télévision de service public à diffuser les films étrangers en version originale.
- Rétablir un examen d'entrée en classe de sixième.
- Instaurer le principe qu'à l'issue de deux exclusions définitives d'un établissement scolaire, l'Etat ne prendra plus en charge la scolarité de l'enfant, l'instruction de celui-ci étant placée, dès lors, sous l'entière responsabilité de ses parents.
- Rétablir les disciplines et la discipline à l'Ecole.
- Rétablir un enseignement raisonné et chronologique de la littérature et de l'Histoire.
- Ne pas mettre les élèves face à un ordinateur avant la classe de Seconde.
- Supprimer l'idéologie des manuels scolaires et mettre des grands textes littéraires à la place.
- Créer une nouvelle section de baccalauréat de haut niveau qui, au-delà des filières existantes, finira par apparaître aux yeux de la nation comme le seul véritable baccalauréat (aboutissement logique du projet de sécession scolaire de l'In-nocence ?).
- Instaurer un concours d'entrée national à l'Université (ou du moins envisager une forme de sélection).
- Supprimer tous les projets de "discrimination positive" (et procéder au limogeage de Richard Descoings)
- Valoriser (c'est-à-dire : permettre), à l'issue des plus hautes études, d'autres destins que celui de trader ou d'employé de multinationale.
- Garantir le maintien du concours d'agrégation et permettre aux agrégés, plutôt qu'aux mères de famille, de choisir prioritairement leur lieu d'affectation, de préférence dans l'enseignement supérieur.
- Investir généreusement dans tout projet permettant la diffusion et le rayonnement de la langue et de la culture françaises à l'étranger : conférences, festivals, expositions, centres culturels, sections culturelles d'ambassades, etc. Donner de la France une image de haute culture et de haute civilisation.
- Remettre en cause et repenser de fond en comble cette aimable plaisanterie qu'est le programme d'échange universitaire européen Erasmus.
- Désengager le ministère de la culture de ce qui ne relève pas de la culture : rock, techno, rap, BD, mangas, "fêtes", etc.
Jack,


Vous avez oublié la plume sergent-major.
Anne effet !

Plus sérieusement, vous avez raison : la graphie des jeunes gens d'aujourd'hui est désastreuse. L'école primaire devrait enseigner, avant toute chose, l'art de bien former ses lettres et d'écrire correctement. C'est, du reste, l'une des meilleures formes d'apprentissage de la concentration qui soit.
A propos d'écriture et d'apprentissage défaillant, j'ai souvent été frappée de la façon bizarre dont les jeunes ( quelques amis de ma fille de vingt-quatre ans, ou des jeunes qui vous arrêtent sur les trottoirs pour obtenir des réponses à des "études" sur des sujets variés ), tiennent leur stylo-bille : de la façon la plus malcommode qui soit, avec le pouce qui coince le stylo contre le reste de la main replié en arc-de-cercle.
Organiser un référendum, dès le début de l'automne suivant l'élection, sur la politique migratoire et la réforme du code de la nationalité.
Mettre en place un nouveau Concordat définissant clairement ce que la République peut accepter de l'islam et ce qu'elle n'acceptera jamais.
Citation
Jean-Marc
Jack,


Vous avez oublié la plume sergent-major.

Et l'uniforme, Jean-Marc. Et l'uniforme.
Il faudrait travailler de même la politique étrangère, trop peu abordée sur le site de campagne de Mr Camus.

-Relancer une politique étrangère cohérente et en conformité avec nos moyens et nos ambitions. Cela passe par un moindre engagement sur le continent africain. Nous pouvons continuer à entretenir des relations commerciales équilibrées, mais aucun favoritisme et aucune sympathie ne seront conservés outre mesure.

-Renforcer, a contrario, les liens avec les pays européens. L'Union Européenne doit être repensée en priviliégiant les nations. Une définition claire de ce qu'est l'Europe, quelles sont ses frontières, ses racines intellectuelles, culturelles, religieuses et éthniques, quelle politique commune devrait être menée (en respectant les particularismes loacaux et les souverainetés nationales).

-Concernant les grandes nations du monde (en taille comme en population et en puissance), en particuler les Etats Unis, la Chine, l'Inde, la Russie, le Brésil, le Canada, l'Australie et le Japon, une politique au cas par cas sera mise en oeuvre, en fonction de nos besoins économique, mais tout en respectant une cohérence civilisationnelle et culturelle. Par exemple, nous maintiendrons des relations plus fortes avec les Etats Unis qu'avec la Chine, l'Inde ou la Russie sur un plan culturel.

-La France renoncera à vouloir coûte que coûte exporter la démocratie occidentale vers des pays que rien ne lie culturellement ou historiquement à la pensée politique européenne. La Chine, la Russie, le Japon entre autres n'ont pas à devenir des démocraties parlementaires comme la France afin d'entretenir des relations diplomatiques et commerciales fructueuses. La France admet ne plus être en mesure de donner des leçons de morale au monde entier. En outre, cela sous entend qu'elle respectera les traditions politiques propres à chaque civilisation. Nous refuserons à appliquer aux autres ce que nous ne voulons pas qu'ils nous appliquent.

-Cependant, cela ne l'empêchera pas d'agir lors de crises humanitaires ou sanitaires, lors de guerres ou de menaces évidentes de guerres. Il ne s'agit pas d'intervenir militairement, il en est même hors de question, excepté lorsque nos interets ou des pays amis sont menacés. La France respectera désormais ses alliances.
La nature de nos interventions variera en fonction de la necessité de la situation. L'option militaire sera réservée aux plus graves scénariis et à la défense nationale.

-Afin de concrétiser cette politique, la France se dotera d'un corpus idéologique fondé sur son histoire, sa culture, sa civilisation, ses traditions diplomatiques et ses besoins économiques et commerciaux. Un tel corpus est absolument nécessaire afin de mener un politique étrangère cohérente dans l'espace et le temps. Ce corpus n'aura pas vocation à être alteré au moindre événement et à la moindre remise en question, sauf si résultant d'une concertation entre les pays partageant le même corpus et en accord avec eux.
Enseignement obligatoire, renouvelé dans chacune des années de l’enseignement primaire et secondaire, et adapté aux capacités des élèves de chaque niveau, des erreurs les plus courantes contenues dans le Coran concernant la religion chrétienne, à commencer par l’affirmation que la Sainte Trinité serait composée de Dieu le père, Jésus et... Marie (Coran 4:169).
"la France se dotera d'un corpus idéologique fondé sur son histoire, sa culture, sa civilisation, ses traditions "
A ce corpus idéologique devra, selon moi, correspondre sous forme, comme jadis, d' imagerie d'Epinal, un corpus identitaire à l'usage des enfants de l'école primaire et du collège, imagerie destiné à frapper les jeunes esprits et à façonner une cohésion nationale basée sur l'amour de la France et de sa civilisation.
Citation
Didier Bourjon
Redéfinir le corps politique légitime.

A ce sujet, une loi sur le non cumul des mandats serait la bienvenue, même si elle est habituellement plutôt suggérée par le Vidame de Mountebourg.
Mais pourquoi "100" ???
Le hasard fait-il que Renaud Camus tombe sur un compte rond ? J'aurais tendance à croire que pour parvenir à 100, il faut soit en rabattre, soit broder ; soit sacrifier des propositions dignes d'un minimum d'intérêt, soit au contraire trouver un intérêt à des propositions qui n'en ont pas réellement.
Après tout, s'il n'y avait eu que "86" de ces propositions, celles-ci eussent-elles été moins attractives ? Moins percutantes ?
Citation
Marc Briand
Réinventer et développer l'enseignement musical en France.

Oh que oui ! La musique est certainement la grande perdante, cela dit tous les arts sont touchés, me semble-t-il.

Et n'oublions pas le sport. Mens sana...
Chatterton, le Coran n'inclut pas Marie dans la Trinité, du moins dans l'idée qu'il se fait de la Trinité.
En plus d'être une bombe à retardement économique, le système des retraites par répartition est une aberration sociale et peut-être surtout philosophique.
S'il ne fallait prendre qu'une décision en matière économique, ce serait, selon moi, son remplacement par un système d'épargne individuelle. La transition ne devrait s'imposer qu'aux nouveaux entrants sur le marché du travail, tandis-que les travailleurs actuels pourraient au choix conserver leur régime actuel ou passer au nouveau.
@ Francis Marche :

J'ai osé attaquer le maître, et mal m'en a pris ! À une simple remarque de ma part vous répondez par du mépris lardé de morgue.
Vous êtes outré par le fait de considérer le peu de sérieux que m'inspirent les comptes ronds en politique ? Soit. Mais pour ma part, je ne crois plus au Père Noël. Donc vos "paquets finis et emballés" pour le "Noël des démocrates", à d'autres. Non que je n'aie plus une âme d'enfant, mais je ne suis pas démocrate, du moins pas comme un esprit aussi tourmenté que le vôtre peut l'entendre.

Bien à vous.
Oui, réformer le Code de la nationalité pour permettre de renoncer librement à la nationalité française.
Justement, je l'ai relu avant de vous répondre. J'ai la traduction Kasimirski, préface Mohamed Arkoun. La traduction Chouraqui, en ligne, est sensiblement la même :
"171. Ô Tentes de l’Écrit,
n’extravaguez pas en votre créance,
ne dites d’Allah que la vérité.
Voici, le Messie ‘Issa, fils de Mariyam, est l’Envoyé d’Allah,
et sa Parole, lancée à Mariyam, est un souffle de Lui.
Adhérez donc à Allah et à ses Envoyés.
Ne dites pas: « Trois. »
Cessez, ce sera mieux pour vous.
Voici, Allah, l’unique Ilah ! Nous le célébrons !
Mais qu’Il ait à Lui un enfant de Lui !
Le tout des ciels et de la terre est à Lui.
Allah se suffit comme défenseur."
Eh bien nous sommes d’accord. « Ne dites pas trois » après la mention de Jésus, d’Allah et de Marie. J’avais vérifié pour ma part sur mon The Koran en Penguin Classics, traduction N. J. Dawood.

Inutile de dire que les prophanes mahumétistes qui vivent en environnement chrétien (par exemple en Europe) font de jolis nœuds dans leurs langues pour dire qu’il n’y a pas écrit ce qu’il y a d’écrit, que c’est certes un peu embrouillé, mais que « son souffle »renvoie indirectement, avec beaucoup d’interprétation, vers l’idée de l’Esprit Saint, et que Mahomet (ou Allah ?) ne mettait pas Marie dans la Trinité ; alors que les mêmes vivant en terre musulmane, où ils ne risquent pas d’être détrompés, tiennent dur comme fer à leur ânerie, qui leur sert d’ailleurs à persécuter leurs minorités chrétiennes, parce que naturellement, diviniser une simple mortelle, ça relève de l’idolâtrie (je rappelle qu’est idolâtre celui qui adore la créature).
Il me semble plutôt que l'extrait mis en ligne par Marc parle de la Parole, ce qui ressemble à l'Esprit-Saint...
Vous tombez bien, Jean-Marc, vous êtes arabisant, je crois. Vous ne voulez pas nous mettre une jolie translittération avec traduction mot à mot ?

Même si on prend « parole » et « souffle » ou « esprit » dans un sens fort (comme signifiant Esprit Saint) cela ne colle toujours pas puisque le passage donne ces termes explicitement pour identifier Jésus.

Je note d’ailleurs que la traduction que copie/colle Marc diffère de la mienne, et aussi de toutes celles que je trouve sur la Toile, qui juxtaposent simplement les propositions. D’où vient alors ce « est un souffle de Lui » au lieu de « et un souffle de Lui » ? Est-ce une coquille ? Est-ce une intervention sur le texte qui vise précisément à accréditer l’idée d’un troisième terme entre Allah et ‘Issa ?

Mysteriouser and mysteriouser.
Cher Chatterton,
Avant que de nous aventurer sur le terrain mouvant de la théologie, ne serait-il pas souhaitable de commencer par faire en sorte que les programmes scolaires, en cours d'ECJS (Education civique, juridique et sociale, le diable soit des acronymes !) fassent à l'étude comparative des différentes Déclarations des droits de l'homme la place éminente qu'elle mérite ? Mention spéciale à la Déclaration des droits en Islam, dite, du Caire, qui, étudiée conjointement à la Déclaration des Droits de 1948 permet aux élèves de saisir sans délai et sans la moindre difficulté l'écart considérable qui sépare l'anthropologie occidentale de la conception islamique de l'être humain. Déclaration, faut-il le rappeler, élaborée et approuvée non par des barbus mais par les ministres des Affaires étrangères des 57 Etats de l'OCI en 1990, soit par des autorités "séculaires" ou prétendues telles, ce qui en dit long sur l'inspiration du projet de société caressé par les pays où l'islam est religion dominante, exclusive ou "première".

De la même manière, il serait à mon sens urgent d'exiger un "toilettage", selon l'expression de Nicolas Sarkozy, non de la loi de Séparation du 09 décembre 1905 mais de la loi Taubira de mai 2001, un vrai scandale législatif, celle-là, qui promeut une vision honteusement sectaire, redoutablement partielle et partiale de l'histoire de l'esclavage et de la traite. Cette loi contribue activement à diviser le corps social.

Il est urgent que les jeunes générations puissent accéder et de nouveau se réapproprier une histoire où l'impartialité et la réalité des faits démontrés retrouvent la place que l'idéologie victimaire, prétendument antiraciste, s'est arrogé le droit de confisquer au bénéfice exclusif des néo-Français.
Abolition des lois mémorielles. Mais aussi un cours d’histoire des religions, cours obligatoire, et qui ne contourne pas les sujets qui fâchent.
De ce qui est écrit dans cette sourate je dirai qu'il s'agit d'un rejet du dogme chrétien de la Trinité mais je n'y vois pas qu'on inclut Marie. Ce qui ne veut pas dire, bien sûr, que soit répandue dans le public l'erreur dénoncée par vous, Chatterton. On sait bien que, même dans le Christianisme, des idées farfelues sont monnaie courante. Déjà, le simple préjugé selon lequel les Chrétiens auraient occulté l'annonce de Mahomet par Jésus suffit à laisser augurer du sérieux de certains "croyants".
Cher Marc,
Je suis un peu pressé par le temps ce soir mais, de mémoire, vous pouvez trouver des éléments de réponse aux questions ici posées sur le statut de la Vierge Marie, magistralement exposés et argumentés, dans les Enquêtes sur l'islam d'Anne-Marie Delcambre et Joseph Bosshard.
Marc, comment comprenez-vous l'injonction « ne dites pas trois », venant après l’énumération ‘Issa fils de Myriam et envoyé d’Allah ? Il n’y a pas d’autres personnages que ces trois-là.
L'avantage de "cent", c'est qu'il rime avec "sans".
Ce que je reproche au Coran, en général, c'est d'être confus et nous en avons un exemple dans cette sourate. Il y a Allah, le Messie Jésus, la parole dont on ne sait vraiment si elle est souffle d'Allah par la bouche de Jésus (mais on pense aussi à l'annonce de Gabriel) et Marie. En tout ça fait quatre et le rejet de la Trinité ne semble pas venir de ce qu'on vient de lire mais d'une idée plaquée là tout d'un coup.
Il faudrait savoir ce que pensent des Musulmans lettrés du dogme de la Trinité défini par des Chrétiens.
Je vous avoue que je ne suis pas franchement convaincu.
Pas besoin de quatre ou de trois. Associer ne serait-ce qu'un seul "autre" à Allah est une abomination. Prétendre, de surcroît, que cet "autre" est son fils, une plus grande encore !
Cela au moins est clair. On peut ajouter que le dieu du Coran est à l’image d’un potentat arabe. Il a tout pouvoir, y compris de faire le mal, ce qu’on demande aux gens c’est de s’aplatir et de lécher le tapis.
En tout cas, si le passage que vous citez, Chatterton, prétend définir la Trinité, c'est encore pire que ce que je pensais, en plus d'être confus c'est malhonnête.
Si je puis rebondir sur la réponse de Cassandre, il n'y a pas de Trinité en islam, au sens chrétien d'un Dieu unique en trois personnes, trois hypostases. Que ce soit pour l'islam ou pour le judaïsme, ce mystère chrétien tient de l'inconcevable et finalement du scandale, et il en va de même, corrélativement, de l'Incarnation.

Le chirk, péché d'association, est considéré comme un péché majeur par les docteurs de l'islam et c'est ce regard-ci que les musulmans portent in fine sur la Trinité chrétienne. A preuve :

"Oui, ceux qui disent : "Dieu est le Messie, fils de Marie" sont impies. Or le Messie a dit : "Ô fils d'Israël ! Adorez Dieu, mon Seigneur et votre Seigneur." Dieu interdit le paradis à quiconque attribue des associés à Dieu. Sa demeure sera le feu. Il n'existe pas de défenseurs pour les injustes. Oui, ceux qui disent : "Dieu est, en vérité, le troisième de trois" sont impies. Il n'y a de Dieu qu'un Dieu unique. S'ils ne renoncent pas à ce qu'ils disent, un terrible châtiment atteindra ceux d'entre eux qui sont incrédules" (Coran, 5, 76-77).

Cependant il est non moins exact, comme le remarque Chatterton, que le Coran présente la Trinité d'une manière qui fut tenue pour fautive dès le moyen âge en affirmant, non sans malice, au détour de certaines sourates, par exemple, que les chrétiens tiennent pour "aussi divins que Dieu" Jésus et la Vierge Marie.

Ainsi la sourate 5, verset 116 :

"Rappelez-vous quand Allah demanda : "Ô, Jésus, fils de Marie, est-ce toi qui as dit aux hommes : Prenez-nous, moi et ma mère comme divinités en dessous d'Allah ?" Jésus répondit : "Gloire à Toi, Il n'est point de moi de dire ce qui n'est pas pour moi une vérité".

ce Jésus-'Isâ coranique, conlut fort justement Moussali,semble bien répudier "ses adeptes, les chrétiens, en les accusant d'avoir faussé les Ecritures".

Il est peu douteux que ce traitement, infligé au texte biblique, participe de la "propagande" islamique sur les monothéismes qui ont précédé l'islam. C'est aux yeux des musulmans la preuve que juifs et chrétiens ne peuvent qu'avoir détourné les révélations qu'ils ont reçues de Dieu, qu'ils sont, partant, dans l'erreur. Car Allah ne saurait tolérer d'associé. Sur ce point le Coran n'est nullement ambigüe.

Cela participe également de ce que nos spécialistes (Moussali, Delcambre, Bossahrd) regardent comme un "changement d'identité des personnages bibliques dans le Coran". Il en va ainsi d'Abraham (Ibrâhîm, dans le Coran), de Jésus ('Îsâ) comme de Marie (Maryam).

Moussali remarque judicieusement que le nom arabe, Yasu', qui désigne Jésus dans le christianisme oriental, n'a pas été retenu par le Coran, lequel parle d' 'Îsâ. Pourquoi ? Pour la simple et bonne raison qu'il ne s'agit pas du même personnage.
Ainsi Jésus-'Îsâ n'est jamais dit "fils de Dieu" dans le Coran, mais fils de Maryam. Il est un simple mortel, n'est que Prophète, pas fils de Dieu ni Dieu lui-même. De plus, si l'on décortique son identité coranique, il appert qu'il ne serait pas un descendant de la lignée de David mais "seulement" le neveu de Moïse.

Il en résulte naturellement que, dans le Coran, Marie, mère d''Îsâ, n'est pas théotokos. Elle n'est pas 'mère de Dieu'.

En définitive, le Coran présente bien les dogmes chrétiens, y compris celui de la Trinité, mais il les présente d'une manière erronée avant de s'appliquer à les combattre.
Il faudrait déplacer cette discussion, le sujet de ce fil est tout autre.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
le sujet de ce fil est tout autre

Pas si nous revenons au sujet, c’est-à-dire à ma proposition (que je complète au passage) : enseignement obligatoire des erreurs théologiques (concernant le judaïsme et le christianisme) du Coran et de la sunna, à tous les élèves, du cours préparatoire à la terminale. Suppression des allocations familiales pour les élèves qui auraient la mauvaise idée de se faire porter pâles. Un contrôle des connaissances est pratiqué et une note inférieure à la moyenne interdit le passage en classe supérieure. Ah vous voulez du multiculturalisme, eh bien on va vous multiculturaliser, mes enfants.
On peut aussi enseigner "La laïcité en furie"... on peut, comme en URSS, ouvrir des musées de l'athéisme.
Que le code pénal soit fondamentalement revu. Que les peines qui sanctionnent les divers crimes et délits soient rééquilibrées, harmonisées et proportionnées à la gravité des actes sanctionnés, qu'elles fassent une juste part à l'exigence de punition et de réparation ressentie par les victimes, si elles le peuvent encore, leurs proches et l'ensemble du corps social.
Que la justice et l'administration pénitentiaire les fassent exécuter dans leur intégralité ou tout au moins qu'elles ne soient pas amenées à les réduire ou les transformer pour des raisons d'économie.
La punition de la faute devra être le ressort principal de la sanction, devant le souci de rédemption et de réadaptation du coupable, que l'on n'ignorera pas mais qui lui sera subordonné et que l'on n'envisagera que pour autant que la punition aura été subie.
La loi établira une distinction forte entre les citoyens français et les étrangers ou les français fraîchement naturalisés, et considèrera qu'avoir commis des délits ou des crimes dans un pays dont on est l'hôte est une circonstance aggravante qui témoigne d'un mépris inacceptable pour le pays d'accueil et qui doit donc alourdir la sanction et entraîner, une fois la peine effectuée, l'expulsion définitive du coupable et de sa famille si elle en dépend.
La punition de la faute devra être le ressort principal de la sanction, devant le souci de rédemption et de réadaptation du coupable, que l'on n'ignorera pas mais qui lui sera subordonné et que l'on n'envisagera que pour autant que la punition aura été subie.

Je pense qu'il vaudrait mieux entrer dans une logique de mesure de la dangerosité sociale : un récidiviste et un primo-délinquant qui volent chacun une voiture commettent la même faute, et d'après cette logique devraient avoir la même sanction. Or, il me semble que celle du récidiviste doit être plus forte.

et de sa famille si elle en dépend.

C'est punir des personnes pour la faute d'un tiers.
qu'elles fassent une juste part à l'exigence de punition et de réparation ressentie par les victimes, leurs proches...

Ah ben non alors Monsieur L. Absolument jamais. D'abord parce que huit cent cinquante années d'évolution du droit en France ont consisté à s'éloigner de cela, qui est une loi de village corse ou savoyard où la famille se croit en droit d'exiger réparation quand le Droit ambitionne tout autre chose, celui de régir les peines dans un code neutre et supérieur. Que les familles soient expulsées des prétoires plutôt, et à coups de pieds aux fesses de préférence ! La loi des familles, c'est celle de la mafia, Monsieur L., la mafia qui est une grande famille, généreuse, impitoyable, assoiffée de justice et de sang, justice qu'elle confond avec la vengeance et la vendetta. Dehors la famille if you please, chez elle, dans son enclos la famille ! et qu'elle ne s'avise pas de nous dicter le droit public !, le droit public qui est l'ennemi des familles. Qu'elle règne chez elle, dans le monde des tortures privées, mais surtout pas dans la justice nationale. Allez ! circulez les familles! y a rien à voir, et vive le gendarme à moustache qui ne connaît aucune famille et qui ne nous parlera de la sienne qu'avec pudeur et retenue...
Restaurer les institutions dont la France entretient confusément la nostalgie :
- la République contre les oligarchies étrangères, les féodalités intérieures, les lobbies, les partis ;
- la Démocratie sociale contre les syndicats et les associations dévoyées ;
- le Roi contre la césure de 1789, l'horreur de la vie et de la matière ;
- l'esprit gaullien par de grandes entreprises qui mobilisent la nation.

Définir un idéal de vie digne au regard de la tradition républicaine de la vertu et de la tradition chrétienne de la pauvreté, un mode de vie frugal que le pays garantisse à chacun en lieu et place de l'actuel État providence.

Distinguer l'économie publique et privée :
- un impôt universel à la source (dette de chacun vis-à-vis de la société souveraine) ;
- un revenu universel (dette de la société vis-à-vis des individus souverains) à lier au point 2 ;
- ses bénéfices résultant de transferts obligatoires, le secteur de la santé sera nationalisé ;
- les journaux seront tenus de rendre compte des conditions de réalisation des marchés publics.

Simplifier les règles du jeu :
- autant que possible, la loi doit être connue de tous et appliquée pour tous pareillement ;
- suppression du papier monnaie (contre le travail au noir et les trafics illicites) ;
- un seul contrat de travail, suppression du SMIG, pluri-activité encouragée ;
- pouvoir, sur option, bénéficier de tuteurs pour conseiller chacun sur le marché du travail.

Enseignement :
- liberté des méthodes scolaires et publication des résultats du certificat d'étude restauré ;
- étendre l'élitisme des humanités et des sciences à l'enseignement des arts et métiers ;
- faire de l'orientation une priorité ;
- assurer à tous la possibilité de suivre des études sans considération d'âge ;
- enseigner sérieusement musique, danse et théâtre (un peu de gymnastique à la place du sport)

Science
- créer un conservatoire et un centre de recherche pour les savoirs primitifs (guérisseurs, herboristes, voyants, savants maudits) qui fassent passerelle avec les sciences « galiléennes » et les hôpitaux.
- constituer en corpus scientifique le fatras des sciences sociales, en repenser totalement l'enseignement sur le modèle scolastique et sur celui des sciences rigoureuses.
- enseigner la littérature et la philosophie aux scientifiques, ne pas laisser les autres savants ignorant des méthodes de la science.

Habitat
- encadrer le gigantesque marché de la location ;
- interdire les constructions laides (les surfaces seront la seule variable pour baisser les prix) ;
- planter d'arbres les parkings et perméabiliser leur surfaces ;
- un arbre a vocation à tenir le centre des carrefours qui doivent être à sens giratoire.

Peuple
- rappeler le droit inaliénables des peuples à demeurer fusse contre l'avis de leurs membres ;
- rappeler aux peuples suicidaires leurs responsabilités : ne pas déléguer les travaux durs, les peines de la procréation, le souci des fins dernières ;
- rappeler que ce qu'ils regrettent (les flonflons, la décence, la dévotion) sommeille en eux ;
- ne pas lésiner sur les dédommagements qu'il faudra consentir pour renverser le flux migratoire ;
- préparer la diaspora : les Français d'Outre Mer doivent cultiver leur francité.
- ne pas dissocier restauration d'un peuple et restauration d'une civilisation.

Mort et souffrance
- punir sévèrement la vivisection et les actes de barbarie ou de maltraitance contre les animaux ;
- restaurer le sens du tragique : défendre la chasse, la tauromachie et l'alpinisme ;
- prendre au sérieux « Le meilleur des mondes » et les conclusions du désenchantement du monde ;
- Aider les nouvelles formulations de la transcendance à refondre une civilisation.

Communication
- cesser de présenter les média comme un contre pouvoir pour leur trouver un contre pouvoir ;
- interdire les jouets en plastiques ;
- créer des chaînes publiques (dont une pour les enfants) de haute tenue et pluralistes ;
- faire payer les chaînes privées ;
- confiner la publicité dans des revues de publicité.
Citation
Francis Marche
Dehors la famille if you please, chez elle, dans son enclos la famille ! et qu'elle ne s'avise pas de nous dicter le droit public !, le droit public qui est l'ennemi des familles. Qu'elle règne chez elle, dans le monde des tortures privées, mais surtout pas dans la justice nationale. Allez ! circulez les familles! y a rien à voir, et vive le gendarme à moustache qui ne connaît aucune famille et qui ne nous parlera de la sienne qu'avec pudeur et retenue...
Bien sûr, "plaisanterie mise à part ", nous sommes là au cœur de la question : l'Etat se substituant à la famille, retirant de ses mains les armes de la justice pour, légitimement, éviter la surenchère dans la violence et bloquer l'enchaînement de la vengeance, peut-il dans le même geste, changer les principes et les fins : non plus punir le coupable mais réadapter le déviant, non plus faire payer le prix du dommage, de la souffrance et de la perte par une perte, de liberté au moins, sinon par des souffrances équivalentes (nous ne sommes plus des barbares, n'est-ce-pas!), mais se pencher avec compréhension sur les causes, les origines, la source du "dérapage" et mesurer avec attention le degré d'inadaptation et de dangerosité de l'individu pour décider non de sa punition mais des mesures à prendre pour "protéger la société" et préparer la réinsertion du coupable. A ce déplacement plus ou moins marqué des ressorts de la justice, la victime est souvent perdante et est toujours frustrée : il n’est pas certain que la société soit gagnante. Je plaide pour une réhabilitation de la volonté de punir et pourquoi pas, de l'esprit de vengeance!
"Je plaide pour une réhabilitation de la volonté de punir et pourquoi pas, de l'esprit de vengeance! "

Pas très catholique.
Grands absents des propositions qui précèdent, l'agriculture et le monde rural.
Curieuse absence dans la mesure où l'une des mutations les plus profondes de notre société a concerné le monde rural dès les années 1960 avec la mise en oeuvre de la PAC et son corollaire, l'anéantissement rapide de l'ancienne paysannerie.
Cette catégorie, nombreuse, majoritaire (35 à 40 % des actifs dans les années 1950 et près de deux millions d'exploitations) s'est vue décimer et substituer celle des "exploitants agricoles", désormais moins paysans qu'industriels de l'agriculture et de l'élevage avec tout ce que cela peut supposer d'excès, d'outrances, de démesure et d'artifices. Ceux-là représentent aujourd'hui à peine moins de 4 % des actifs. Ils se partagent environ 600 000 exploitations dans l'Hexagone.

Or, objectivement, un grand nombre tire sa subsistance non de son travail mais de primes, indemnités, subventions et autres DPU (Droit à paiement unique).

La pratique de la prime à l'hectare, par exemple, a encouragé ces exploitants à accumuler le foncier, quitte à phagocyter les exploitations voisines dans une course impitoyable à la surface.

Il en est résulté outre la désertification de nos campagnes un processus de concentration de la terre et des instruments de production. Ce processus a conduit à exclure les plus modestes, la masse de ceux qui n'aspirent qu'à vivre dignement sur quelques hectares dument entretenus et mis en valeur ; des gens qui viennent grossir les statistiques du chômage et de la misère urbaine quand ils eussent pu honnêtement gagner leur croûte sur des exploitations à taille humaine, sur des surfaces d'étendue modérée à la tête de cheptels numériquement compatibles avec les grands enjeux du siècle : préservation de l'environnement ; promotion de conditions d'élevage dignes d'une nation dite civilisée et respectueuse des animaux destinés à la consommation humaine.

Pour en avoir fait l'amère expérience, je peux témoigner que ceux-là sont aujourd'hui traités avec un souverain mépris par la majeure partie des chambres d'agriculture dont les personnels ont été formés dans le culte du productivisme à tout crin.

Je propose d'encourager sans tarder la renaissance de cette catégorie socio-professionnelle qui a si longtemps contribué à donner à ce pays sa coloration culturelle particulière, vit du travail de ses mains et anime nos campagnes de son énergie vitale, par les mesures les plus appropriées.
Citation
Pierre Henri
Mort et souffrance
- punir sévèrement la vivisection et les actes de barbarie ou de maltraitance contre les animaux ;
- [...] défendre la chasse, la tauromachie

Cherchez l'erreur...
Les taureaux de combat sont traités royalement et meurent avec les honneurs. Quand ils sont graciés ils ont droit à une retraite dorée
Les taureaux ne sont pas "naturellement" de combat. Ils deviennent "de combat" par le fait d'une sélection drastique qui ne retient les sujets que les plus aptes à leur destination.

Le concept "d'honneur", "mourir avec les honneurs" est parfaitement étranger à l'animal, quel qu'il soit.

La mise à mort est dans la corrida le moindre mal. Ce n'est pas ce qui la rend scandaleuse mais les tortures qui la précèdent, fussent-elles orchestrées en habit de lumière, à grand renfort d'arabesques et force sophistication. Des tortures infligées par les picadors qui sectionnent d'entrée de "jeu" les muscles releveurs de l'encolure pour "rééquilibrer" une confrontation qui, à défaut, tournerait vite à l'avantage de celui qu'on ne veut pas voir triompher ; des tortures infligées à coups de banderilles par une ballerine qui tortille du croupion en habit de lumière et dont le sadisme a été élevé au rang d'un art, cela reste de la barbarie sauf à vider ce mot de sa signification. C'est un acte de nocence caractérisée.

On ne peut objectivement placer sous la même bannière l'acte de chasse, qui se résume à une mise à mort et l'acte de corrida, torture théâtralisée précédent mise à mort, quand bien même certains bestiaux qui n'auraient point "démérité" y gagnent une "retraite dorée".

Oui au respect de la chasse, encadrée par des textes vigilants. Non à la torture ritualisée. Ou remettons à l'honneur les jeux du cirque !
Serge,

Vous nous écrivez :

ballerine qui tortille du croupion en habit de lumière

Connaissez-vous Sanchez Mejias, l'homme à propos duquel Lorca écrivit le Llanto ?

Sanchez Mejias était un homme à facettes.

Senorito Andalou, il épousa la soeur de Joselito (donc une femme du peuple), sans doute par amour platonique pour Joselito.

Champion de polo, il fut aussi le président du club de football Real Betis et aussi de la Croix-rouge de la province de Séville.

Il fut un auteur publié et joué au théâtre (le Roi assista à la première de Sinrazon).

Monarchiste convaincu, il fut cependant l'ami des poètes de gauche.

Homme à femmes célèbre (il pourchassa à Paris et séduisit Marcelle Auclair, qui écrivit : «Ignacio no era seductor; era la seducción misma», tout en étant le compagnon de la fameuse Argentinita et en étant aussi marié et père de famille), il appréciait les hommes et ne s'en cachait pas.

Un jour, sachant qu'un journaliste faisait des gorges chaudes de ce penchant, il le crucifia dans une conférence de presse en répondant à une question du style "pourquoi êtes-vous devenu torero" de la façon suivante : "Parce que vous ne me trouvez pas ridicule quand je mets des bas roses".

Sanchez Mejias fut blessé à mort par Granadino dans les arènes de Manzanares.
J'avoue, un peu honteux, cher Jean-Marc, cette lacune dans le champ de ma culture personnelle quoique j'évolue dans un milieu où l'Andalousie et certain fleuron de la civilisation ibérique sont à l'honneur.
Je vous remercie donc pour cette réponse, à la fois belle dans la forme et édifiante dans le fonds. J'y verrais pour ma part réunis tous les ingrédients du prochain chef d'oeuvre d'Almodovar.
Pour un allègement de l'administration et de la représentation politique.


1 seul mandat (national ou local) à temps plein.
1 seule assemblée nationale (suppression du sénat)
Niveaux de structures locales ramenés à 2 : communes et régions celles-ci se rapprochant des régions culturelles (provinces ?) .
Contractualisation entre les niveaux locaux en lieu et place de la création de nouvelles structures locales.
Limitation du renouvellement des mandats locaux ou nationaux (une seule fois)
Renforcement du rôle de l'Etat au niveau local (déconcentration) pour éviter la constitution de féodalités locales ou pour y faire face.
Diminution de la bureaucratie d'Etat et de celle des structures décentralisées :
Limitation du nombre de lois et décrets qui devront être stables dans le temps.
Établir un ratio fonctionnaires/population qui ne pourrait être augmenté en fonction d'éventuelles variations de l'organisation administrative locale ou nationale.
Une compétence ne pourra être exercée que par l'Etat seul sans intervention des collectivités ou par une collectivité à l'exclusion de toute intervention de l'Etat ou des autres collectivités.

Les financements croisés seront interdits. En particulier, aucune collectivité ne pourra verser de subvention à une autre, ni aucun fonds de concours.

Du moment qu'une association ou organisme reçoit une subvention de l'Etat ou d'une collectivité, il ne pourra recevoir de subvention d'une autre collectivité, ni de l'Etat si la première subvention est d'une collectivité.
Est inséré dans le Code pénal l'article suivant :

"Tout individu qui, recevant de l'Etat ou d'une collectivité plus de 75% de ses revenus, sera convaincu de fraude dans la perception d'une aide sociale, sera condamné à une peine qui ne pourra être inférieure à vingt ans de réclusion criminelle ou supérieure à cinq jours de travaux d'intérêt collectifs effectifs".
Proposition :

Il sera mis fin au scandale des places de parking pour handicapés, qui sont toujours vides ou alors occupées par des conducteurs qui ne sont manifestement pas handicapés. De façon générale, la notion d'handicapé sera revue de façon restrictive. La fraude à l'obtention du macaron bleu et blanc "GIG/GIC" sera punie de mort.
Suppression du principe de précaution de notre bloc de constitutionnalité.

Suppression de la participation des anciens présidents de la République au Conseil constitutionnel.

Suppression du droit au logement.

Suppression de la notion de discrimination.

Suppression de la loi Fabius/Gayssot.
Citation
Jean-Marc
Proposition :

Il sera mis fin au scandale des places de parking pour handicapés, qui sont toujours vides ou alors occupées par des conducteurs qui ne sont manifestement pas handicapés. De façon générale, la notion d'handicapé sera revue de façon restrictive. La fraude à l'obtention du macaron bleu et blanc "GIG/GIC" sera punie de mort.

...sera punie par le bannissement.
Des dispositifs sonores antijeunes, émettant des sons horribles pour eux mais in-audibles pour les plus de vingt-cinq ans, seront installés à proximité immédiate de leurs lieux de loïterage. Toute personne qui portera atteinte aux dispositifs sus-mentionnés sera condamnée à la peine de mort par mousquetade. Si un des quatre grand-parents de la personne en cause n'est pas français, elle sera fusillée deux fois pour cette circonstance aggravante.
Privatisation de l'administration pénitentiaire et facturation obligatoire des frais au "client" et à ses ayants droit.

Rétablissement des travaux forcés comme peine complémentaire (ex. : effaçage des tags).

Ouverture du statut d'auto-entrepreneur aux demi-mondaines, cocottes et pierreuses (avec droits sociaux assortis, visite médicale et imposition sur le revenu). Bannissement des souteneurs.

Indication sur tout produit issu d'un animal tué dans l'observance de règles rituelles particulières, que tel est le cas.
Indication sur tout produit issu d'un animal tué dans l'observance de règles rituelles particulières, que tel est le cas.

Verriez-vous cela applicable aux produits non comestibles ? par exemple les chaussures en cuir ?
Puçage des délinquants récidivistes (à partir d'une condamnation à cinq ans de prison ferme).

Expulsion automatique des délinquants étrangers ayant purgé leur peine (en cas de crime grave).

Croisement systématique des fichiers de police, fiscaux et sociaux, sous le contrôle d'une commission élue au sein de l'Assemblée nationale (suppression concomitante des pouvoirs de la CNIL en ces matières).

Arraisonnement des navires chargés de clandestins menaçant d'approcher les côtes de l'Union (et reconduction en zone maritime internationale après dotation d'une quantité d'eau et de vivres suffisante pour le retour au port d'embarquement supposé et soins éventuels gratuits aux malades).

Obligation de se lever pour tout citoyen français ayant le droit de vote, lorsque la Marseillaise est jouée (obligation de garder le silence pour tous).
Elargir les places de parking, qui sont trop étroites et à vrai dire prévues pour des voitures de pauvres, alors que les handicapés bénéficient de places plantureuses.

Supprimer les radars automatiques de vitesse.

Supprimer les radars automatiques de feux rouges.

Interdire les contrôles de vitesse hors de toute zone de moins de quinze kilomètres en ligne droite, et sans arbre, le radar devant être signalé par des feux clignotants.

Porter les limitations de vitesses à 110 km/h en ville, à 180 sur les routes bidirectionnelles, à 240 sur les autoroutes et autres voies rapides.

Tolérer qu'en vertu des coutumes françaises les citoyens mâles ayant quatre grands-parents français et âgés de plus de quarante ans puissent avoir un taux d'alcool dans le sang supérieur à 2g, à l'exception de ceux qui vivent de l'aide sociale.

Etre impitoyable pour les fautes de conduite des personnes de moins de vingt-cinq ans.
Supprimer la TVA sur les kleenex, qui stigmatise ceux qui ne voient que trop bien l'état du pays.
Citation
Jean-Marc
Indication sur tout produit issu d'un animal tué dans l'observance de règles rituelles particulières, que tel est le cas.

Verriez-vous cela applicable aux produits non comestibles ? par exemple les chaussures en cuir ?

Oui bien sûr. Il faut savoir ce que l'on veut... ces pauvres bêtes tout de même !

Idem pour les produits fabriqués dans les camps d'esclaves en Chine ou ailleurs... ("cette chaussette a été fabriquée par un esclave chinois" : on peut l'acheter mais on est prévenu...).
Munir les citoyens de dispositifs de lectures de puces permettant de dépister les délinquants.
Mesure d'ordre sanitaire :

Abolition de la cravate.

Tolérance en ce qui concerne le papillon, à la rigueur, s'il n'est pas trop serré.
Idem pour les produits fabriqués dans les camps d'esclaves en Chine ou ailleurs... ("cette chaussette a été fabriquée par un esclave chinois" : on peut l'acheter mais on est prévenu...).

Interdire l'introduction (?) de sex-toys fabriqués par des mineurs (en Chine ou chez les Nippons).
Seuls les utilisateurs enregistrés peuvent poster des messages dans ce forum.

Cliquer ici pour vous connecter