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Communiqué n° 1317 : Sur un appel commun des candidats extérieurs aux grands partis pour l'élection présidentielle

Communiqué n° 1317, lundi 19 décembre 2011
Sur un appel commun des candidats extérieurs aux grands partis pour l'élection présidentielle

Le parti de l'In-nocence, indigné par l'attitude des grands partis de gouvernement qui dissuadent énergiquement leurs élus d'apporter leur parrainage aux candidats à l’élection présidentielle autres que ceux qu'ils ont eux-mêmes investis officiellement, a décidé, face à ce blocage organisé, profondément contraire à l'esprit de nos institutions et qui ramène au régime des partis, de proposer à tous les candidats étrangers à ce système, et qui en sont les victimes, de signer un appel commun aux élus détenteurs du droit de parrainage et aux médias afin de les rappeler à leurs devoirs républicains et démocratiques, parmi lesquels celui d'assurer la représentation de la pluralité des opinions.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je me pose tout de même une question : si un homme politique est élu sous l'étiquette d'un parti, est-il bien honnête qu'il parraine un candidat qui se présente contre ce parti ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Dois-je conclure que toute personne qui se déclarerait candidate devrait voir automatiquement sa candidature enregistrée ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Un scrutin à trois tours et cent parrainages pourrait être envisagé.
A trois tours ? que voulez-vous dire ? et pourquoi cent et pas vingt-cinq et pas dix ?

Le système actuel n'a qu'un seul défaut : empêcher (peut-être) un candidat qui a une audience réelle dans l'électorat de se présenter. La solution est simple : autoriser les parrainages par les citoyens, sous le contrôle du juge.
Le premier tour, le plus ouvert possible, si vous voulez, se présenterait comme un débat d'idées.
Il faudrait surtout que la liste des parrains ne soit pas rendue publique, afin d'éviter toute pression sur les élus qui donnent leur signature. Le vote se fait bien à bulletins secrets, pourquoi les cinq cents parrainages nécessaires ne le serait-ils pas ?
Marc, je ne comprends pas bien le raisonnement qui est tenu ici.


Je vais prendre quelques exemples.

Le maire de Castres est UMP, et sa majorité ne comprend pas le MODEM mais des élus du Nouveau centre. Il me semble normal qu'il parraine le candidat UMP ou celui du Nouveau Centre, il me semblerait anormal qu'il parrainât M. Bayrou.

Le maire d'Albi est à la tête d'une municipalité de droite, qui comprend aussi le MODEM. Il peut parrainer M. Bayrou.

Il me semble que ni l'un, ni l'autre ne peuvent parrainer un candidat de gauche, ou la candidate du Front National.

De façon générale, dès qu'un élu a déclaré, lors de sa campagne, une étiquette politique, il me semble normal et souhaitable qu'il ne parraine que les candidats de son bord, sinon c'est une escroquerie à l'électeur.

L'attitude des grands partis de gouvernement qui dissuadent énergiquement leurs élus me tout à fait normale, si un élu s'est déclaré proche d'un parti ce n'est sûrement pas pour soutenir un autre parti.

Il reste la grande masse des élus apolitiques, c'est auprès de ceux-ci que les efforts des petits candidats doivent porter.
Justement, l'inquiétude porte surtout sur les élus non-inscrits ou apolitiques qui craignent la diabolisation et voient leurs chances de se représenter compromises.
Le parrainage secret permet, non de soutenir un candidat mais de prendre acte de sa représentativité, qu'on soit d'accord ou pas.
Sur ce point je suis en parfait accord avec vous.

Notez que le communiqué ne parle pas des non-inscrits mais bien des élus appartenant à un parti (leurs élus).
Mais enfin Jean-Marc d'où tenez-vous, de quel article de loi, que le parrainage doit être un acte partisan ? Il s'agit d'une fonction des élus que prévoit la constitution au même titre que d'autres attributions statutaires non partisanes. Un élu qui refuse son parrainage à un candidat pour des raisons politiques partisanes bloque le fonctionnement des institutions. L'étouffement partisan des candidatures aux grandes consultations électorales participe à l'instauration d'un régime de type poutinien dans lequel un très petit nombre (en fait, deux ou trois, puis, bien vite, un ou deux) de partis politiques se comportent comme les créanciers des élus, soit, pour le coup, les vrais parrains du système, au sens mafiosique du terme ! Créancier doit s'entendre ici d'une position dominant les institutions, qui permet à un parti politique de se fait rembourser, par ce service consistant à étouffer les candidatures concurrentes, ce qu'il considère comme son dû en rétribution de l'octroi de l'investiture, soit la protection politique accordée à son élu. Les élus représentent les citoyens et non les partis qui leur accordent leur protection, leur sceau ou leur "lumière" comme on dit dans les mafias chinoises. La main mise de ces partis de gouvernement et de leurs officines satellites sur la vie publique et le fonctionnement des institutions républicaines conduit tout droit à l'instauration d'un régime où le représentant élu du peuple n'est que la marionnette, le jouet, l'instrument d'intérêts partisans, soit in fine ceux d'une poignée d'hommes, comme on le voit aujourd'hui dans certains anciens pays communistes dont la Russie.
Francis,

Dans ce cas, le plus simple est de supprimer le parrainage, sinon au nom de quoi un élu parrainerait-il un candidat plutôt qu'un autre ?

La seule formule valable serait le parrainage par les électeurs, c'est tout à fait possible par un système de signature électronique.
Peut-être, mais je crois plus sage de faire un meilleur usage de l'existant en restaurant les principes qui présidèrent à sa création que de trancher pour son abolition avec une reprise du même principe sur un autre terrain.

Une seule règle devrait prévaloir dans l'attribution de ces parrainages: un oui automatique au premier demandeur. Premier arrivé, premier servi, comme pour toute offre publique: ces parrainages ne devraient donner lieu à aucun marchandage, aucun "concours de beauté" dont les élus se feraient les arbitres ou les juges. Le seul concours doit avoir lieu dans les urnes.

Les élus devraient avoir pour unique devoir en cette matière de consulter l'assemblée du conseil ou sa commission multipartisane idoine afin d'écarter toute candidature ouvertement fantaisiste ou à caractère manifestement psychopathologique. Tout refus de parrainage émis à l'issue de cette procédure consultative devrait être motivé par écrit à l'intéressé et publié avec ses motifs dans la gazette de l'institution municipale ou territoriale.

Cette règle favorable au primo-demandeur et cette procédure consultative devraient avoir force de loi. Tout élu qui transigerait ou contreviendrait à ces dispositions devrait être passible de poursuite pour prévarication.
Présidentielle 2012: Marine Le Pen saisit le conseil d'Etat sur les parrainages


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