Trêve de Noël

Marseille : l'école vandalisée pour la 15e fois

Publié le jeudi 22 décembre 2011 à 16H15

À Saint-Barthélémy (14e), des voyous ont saccagé sept classes et cassé le gymnase. Plus de 100000 euros de travaux


Dans les classes, tout a été renversé et parfois cassé. Sur les tableaux des inscriptions contre l'État, l'école et le président de la République sont écrites et des croix gammées dessinées.
Photo Frédéric Speich
Sept classes du groupe scolaire Saint-Barthélémy SNCF saccagées, le gymnase cassé, le local de la cantine dévasté, des croix gammées et des inscriptions contre l'État et le président Nicolas Sarkozy sur les tableaux et les murs..

[www.laprovence.com]

On remarquera le silence retentissant de Jean Claude Gaudin se bornant à faire savoir que la mairie allait tout réparer rapidement.

Ce qui est extraordinaire est l’escalade des casseurs. Cette fois, il faut s’attaquer au gros œuvre, il faut démolir le béton lui-même, à coup de masse, puisque les quatorze premières mises à sac n’ont pas eu d’effet, que le message n’a pas été compris.

Ce qui est encore plus extraordinaire, c’est que le discours de fermeté des deux élus qui sont cités (« Nous ne devons pas céder », « nous ne reculerons pas ») porte lui aussi sur le point de réparer une fois encore l’école, et pas du tout, comme on l'attendrait, sur la recherche et la mise hors d’état de nuire des casseurs. « Nous ne céderons pas » signifie « nous continuerons de réparer l’école au fur et à mesure qu’on la cassera » et cette résolution est clairement dans l’esprit des interessés un acte de résistance.

Très bien vu, cher Chatterton.

On s'émeut à juste titre de ce saccage matériel, mais personne (à part le Parti de l'in-nocence) pour dénoncer la ruine et le saccage intellectuel de l'Ecole et de l'enseignement en général (déculturation, nivellement par le bas, refus de l'autorité et de l'exigence, suppression de toute notion de notation et de classement, endoctrinement idéologique, discrimination positive) opéré depuis des années par les syndicats et l'idéologie du pédagogisme...

Si, il y a beaucoup de gens pour s'en émouvoir (enfin, plus qu'on ne le croit). Là où le P.I est seul, absolument seul à avoir hélas raison, c'est dans son aptitude à lier la Grande Déculturation au Grand Remplacement.

Il suffit pourtant d'aller dans une classe de ZEP : cela se voit comme le nez au milieu de la figure. Or il n'y a personne, au sein de l'Institution, pour lier ceci à celà, pour dire que la France est décidément trop bonne (et trop conne) d'éduquer ces milliers d'enfants immigrés qui, loin de montrer une quelconque reconnaissance au pays qui a accueilli leurs parents, s'évertuent bien au contraire à casser, intimider, cracher, frapper, insulter ; bref, à empêcher par la nocence que tout enseignement ait lieu.

On vous dira toujours que ces enfants sont français. Comme si être français, cela ne voulait pas dire, avant toute chose, respecter dès le plus jeune âge et de façon innée l'institution fondamentale de son pays : l'Ecole.

L'Education est la première dépense du budget national. Autrement dit, l'entretien de nos ennemis, de ceux qui nous haïssent ouvertement, c'est ce pour quoi la France, vous, moi, dépensons le plus d'argent. Non seulement pour rien, mais aussi et surtout au détriment de notre culture et de ceux qui pourraient (et devraient) en être les dépositaires.