Et comme j’ai toute confiance dans les vertus d’éthique professionnelle et d’honnêteté intellectuelle des journalistes de France Culture, je hasarderai l’explication suivante : ces gens ont vérifié, soit au moyen de coûteuses études d’opinion, soit par observation directe, en écoutant la conversation générale chez la boulangère, que les Français n’ignoraient plus rien du christianicide en cours en terre d'islam — et en particulier du fait que tous les Noëls sont désormais célébrés dans l’aire mahométane par de grands massacres de chrétiens, de préférence dans leurs églises, de préférence pendant la messe de minuit —, et que, partant, il devenait contre-productif de continuer à faire comme si de rien n’était.
Notez bien que mon journal de 18 H sur France Culture était suivi de la rediffusion d’un documentaire larmoyant sur les vieux travailleurs arabes retraités qu’on privait de leur aide au logement sous le prétexte (raciste) qu’ils résidaient dans leur pays le plus clair du temps. La mention du christianicide correspond donc à une ouverture. On interrompt les programmes habituels (de bourrage de crâne culpabilisant) pour informer l’auditeur que les chrétiens sont massacrés dans l’islam, si, si.