Ce que gagnent chaque mois un dealer de haschich et ses acolytes...

Combien gagnent chaque mois un dealer de haschich et ses acolytes ?

La réponse dans cet édifiant article du Figaro : [www.lefigaro.fr]

L'affaire est suffisamment intéressante pour que même France Inter ait relayé l'information dans son édition du 7-9 de ce matin dont Michel Serres était l'invité. Lorsque le journaliste a lu le commentaire du policier qui disait que ces sommes importantes gagnées de la plus facile et de la plus criminelle des façons ruinaient la valeur du travail, Michel Serres a bondi sur sa chaise et s'est exclamé que c'était bien moins que ce que gagnaient les footballeurs. Et de conclure, en voulant faire le malicieux : "Le football serait-il une drogue ?"

Question subsidiaire : où va cet argent? Une promenade dans certains quartiers de nos grandes villes apporte peut-être un début de réponse : la prolifération de commerces du type boucherie hallal, pâtisserie orientale et fast food kebbab, dans un mouvement d'expansion des quartiers à forte densité des communautés "minoritaires" est éclairante. Un bon exemple en est la diffusion de ces boutiques à partir du quartier Arnaud Bernard à Toulouse.

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William König
Lorsque le journaliste a lu le commentaire du policier qui disait que ces sommes importantes gagnées de la plus facile et de la plus criminelle des façons ruinaient la valeur du travail, Michel Serres a bondi sur sa chaise et s'est exclamé que c'était bien moins que ce que gagnaient les footballeurs. Et de conclure, en voulant faire le malicieux : "Le football serait-il une drogue ?"

On imagine bien la scène!
C'est de l'ordre du reflexe conditionné: l'excuse niaiseuse fuse avant même que les boyaux de la tête du sieur Serres se soient mis à penser.

J'ai lu avec beaucoup d'intérêt cet article du Figaro, mais je trouve que la critique est bien facile. Ces activités, pour délictueuses qu'elles soient, n'en montrent pas moins un solide esprit d'entreprise, une parfaite connaissance des lois du marché et une volonté de faire s'épanouir toutes les compétences et aptitudes si souvent bridées de ces jeunes " issus de la diversité ". N'y a-t-il pas, dans la répression qui vient de frapper cette belle jeunesse, une bien discutable volonté de discrimination et de stigmatisation et un regrettable refus de reconnaître l'enrichissement culturel que représentent pour notre pays ces activités ? Nous attendons avec impatience les réactions des associations de défense des droits de l'homme ... En outre, priver certaines familles qui en vivaient des fruits de ce commerce, n'est-ce pas faire courir le risque d'aggraver la fracture sociale ? Le citoyen soucieux de justice sociale que je suis s'en inquiète.

C'est très intéressant...

Je me demande qui peut bien acheter ces produits-là...

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William König
Lorsque le journaliste a lu le commentaire du policier qui disait que ces sommes importantes gagnées de la plus facile et de la plus criminelle des façons ruinaient la valeur du travail, Michel Serres a bondi sur sa chaise et s'est exclamé que c'était bien moins que ce que gagnaient les footballeurs.

Michel Serres... Quo non descendet ?

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Je me demande qui peut bien acheter ces produits-là...

Ceux-là même à qui Martine Aubry avait déclaré, lors d'une émission de télévision consacrée à la primaire socialiste, que, si elle devenait présidente, elle dépénaliserait la possession de cannabis, mais mènerait une guerre impitoyable contre les trafiquants. Ce grossier exercice de racolage à l'égard des bobos des grandes villes et de la jeunesse petite-bourgeoise et décérébrée m'avait fort diverti, d'autant qu'elle contenait, de part l'annonce de la plus grande des fermetés à l'égard du lumpenprolétariat qui les fournit, l'instauration d'une évidente justice de classe. J'avais ri !

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Jean-Marc
C'est très intéressant...

Je me demande qui peut bien acheter ces produits-là...

des blonds au look bobo?

[yahoo.bondyblog.fr]

c'est bien vu de la part de la police, mais je ne crois guère au billard à trois bandes pour régler certains problèmes

Ci-dessus la réponse à votre question, Jean-Marc (message de M. William König).

La technique évoquée est exactement celle employée au Brésil. Là bas aussi, il y a des zones de non droit, avec des "Bouches de fumée", lieux où les bobolocos vont s'approvisionner.

La structure des gangs étant territoriale, le but de la manoeuvre est en fait d'assécher les finances de ces gangs et de les amener à attaquer d'autres gangs, dans le but de les voir se détruire réciproquement.

Voici la méthode.

Soit une favela donnée. On l'encercle plus ou moins, mais surtout on empêche les acheteurs d'y accéder. Le trafic se raréfie (il est beaucoup plus difficile de vendre "en ville") et les ressources s'épuisent. Le système se grippe. A côté, le gang voisin est florissant, la police laisse faire.

La seule solution pour le gang sevré est se ruer à l'assaut du gang voisin, et alors que la fête commence !

En France, je suggère de faire cela l'été, c'est une saison idéale pour les barbecues.


Une autre façon de faire (et c'est la même chose pour le recel) est de considérer l'acheteur aussi coupable que le vendeur.