On peut se moquer, et il y a de quoi dans cette mode imbécile de déléguer à des « spécialistes » l'inéluctable de la condition humaine, mais ces soutiens en boucle sont une pratique courante dans le milieu de la « santé mentale ». (Je suppose que l'on ne va pas récuser ce concept comme tel, n'est-ce pas ?) Un thérapeute qui n'est pas lui-même « soutenu » d'une manière ou d'une autre n'est, tout simplement, pas sérieux. On appelle cela (et on peut, certes, se moquer du mot) de la « supervision ». L'essentiel est que le « superviseur » ne soit pas pris lui-même directement dans la situation pathogène. Je connais des groupes, dans ce milieu, où A peut être supervisé par B, B par C et C par A. Il faut seulement éviter, bien entendu, que B le soit par A.