Le site du parti de l'In-nocence

La dépossession

Envoyé par Gérard Rogemi 
Utilisateur anonyme
11 février 2012, 12:27   Re : La dépossession
(Message supprimé à la demande de son auteur)
11 février 2012, 13:28   Re : La dépossession
Pour moi cette proposition n'a rien de scandaleux. Si elle se trouve éventuellement inapplicable, elle relève alors de la poésie, et , "le poète a toujours raison"...
11 février 2012, 13:32   Re : La dépossession
Cela étant, permettez-moi de vous faire remarquer que je vous ai longuement et personnellement répondu, en avançant une défense développée de ma position, et que j'attends toujours votre réponse, serait-ce seulement à l'une quelconque de mes questions. Un remerciement à Marcel, qui n'a pas tellement plus répondu à mes remarques ou les a simplement esquivées (langue et assimilation (!), situation réelle...), ne saurait y pourvoir. Limite pas correct...

Euh... Cher Didier, une réponse à une réponse n'appelle pas forcément à une réponse... Cependant, puisque vous évoquez des questions par vous posées auxquelles je n'aurais pas répondu, je retourne à votre message, et n'y trouve que celles-ci :

Vous êtes choqué par les manifestations nationalistes qui font suite à certain match de foute ? Par la Marseillaise sifflée ? Vous l'êtes par la manifestation ostensible et provocatrice, politique en un mot, d'accoutrements ou de mœurs parfaitement contraires à nos traditions ? Par leur installation sur des zones entières du territoire, leur extension permanente ? Vous repérez tout ce qu'ont non seulement de méprisant et de menaçant de tels comportements (serait-ce seulement parce qu'il vous faut les subir, et que vous savez ce qu'un regard peut coûter de nos jours), mais encore ce qu'ils révèlent d'esprit de conquête, volontaire ou simplement opportuniste ?

Nous vivons bien dans le même monde, la même société ? Vos yeux ne se referment pas illico dès qu'on entend affronter les choses ?


Vous êtes apitoyé par toutes les tentatives d'établir un certificat de francité, par les "stages" d'intégration, les examens vérifiant la connaissance élémentaire du pays d'accueil ? Vous êtes convaincu de leur parfaite idiotie et inutilité ? Vous souhaitez une politique d'inversion migratoire dans toute la mesure du possible, et une politiquequi permette de sauver ce qui peut l'être encore, qui permette de reprendre tant soit peu en main notre destin propre ?

... Qui me paraissent bien moins de véritables questions que des prolégomènes à un ergo qui ne manque pas de suivre. Certes, il y a aussi ceci :

Préférez-vous rester ligoté par de pseudo valeurs et principes bien mal compris (en phase terminale, disons…), en confondant les niveaux (personnel, professionnel, social, politique, national, et autres), en vous installant confortablement dans la déploration sans attaquer le problème, à la racine tant qu'à faire ? Justifiant en creux tous les discours des autorisés de la parole obligée ?

Mais vous conviendrez (peut-être) avec moi qu'il s'agit d'un reproche, et non, encore une fois, d'une question.
En conséquence, je n'avais pas l'impression de m'être montré "limite pas correct". Mais, encore une fois, et bien que je conçoive ne pas être au courant, comme vous me le faites remarquer, de tout ce qui peut motiver vos réactions (mais ne sommes-nous pas tous dans le même cas ?), je trouve que vous "sur-réagissez" quelque peu. Votre aptitude à encaisser la critique est bien moindre que l'énergie que vous déployez sans compter au service de l'In-nocence : c'est dommage.
Utilisateur anonyme
11 février 2012, 14:13   Re : La dépossession
Permettez a un simple lecteur de trouver que ce qui se passe là est typique de l'In-nocence et assez exaspérant. La situation est grave, les problèmes innombrables et vous vous complaisez a discutailler pendant des heures sur un sujet secondaire à la suite d'une proposition de toute façon inapplicable. Sans compter qu'il y a parmi vous un noyau de coupeurs de cheveux en quatre de toute première force. S'il vous plaît redescendez un peu sur terre !
11 février 2012, 14:18   Re : La dépossession
"L'instituteur ayant sifflé la fin de la récréation, les élèves rentrèrent en classe la tête basse".

Saint Richard Le Blé, "Troisième sermon du Starbucks".
Utilisateur anonyme
11 février 2012, 14:33   Re : La dépossession
(Message supprimé à la demande de son auteur)
12 février 2012, 01:33   Re : La dépossession
Le sujet initial me semble comporter deux volets :
- la douleur de Richard Millet ; mais je crois qu'on pourrait être plus neutre, et dépersonnaliser le débat en parlant d'un "état de sidération" face à une situation disons inédite ;
- l'incompréhension manifeste d'une classe intellectuelle assermentée, qui traite Millet comme un malade ; cette réaction peut être dûe au désir de garder ses places, mais aussi, et ce serait plus grave, à une véritable incompréhension, impossibilité à voir une même réalité... C'est ici, ce me semble, que pourrait se situer un débat de fond, puisque le constat de Millet est plus ou moins partagé sur ce Forum.
12 février 2012, 03:04   Re : La dépossession
Considérer Millet comme un malade est aussi une forme d'intox, une manière de surjouer, comme l'on a vu Edgar Morin "surjouer" son indignation de vieux chnock contre ce qu'il appelle "les ghettos" en France. Edgar Morin est un homme savant, sa connaissance de l'anthropologie, de l'histoire des sociétés et de la philosophie est indiscutablement plus vaste et plus profonde que celle à laquelle la plupart d'entre nous peuvent prétendre, or à quatre-vingt-dix ans, on voit le vieil homme se déplacer pour s'installer devant des caméras de télévision afin de se livrer à un numéro de clown dans lequel il aligne sur un même plan la situation des Indiens d'Amérique (Canada compris) ghettoïsés à celle de fils et filles de migrants devenus racailleux dans le pays qui les accueille sans contrepartie. Le mensonge et la folie sont de leur côté, point du nôtre.
12 février 2012, 03:31   Re : La dépossession
Loïk, il me semble qu'aucune personne présente sur ce plateau ne contestait le constat lui-même, à savoir que Millet fût bien à cette heure et à cette station le seul Blanc du lot ; mieux, Podalydès, par exemple, en prenait même acte en décrivant le phénomène comme un mouvement océanique qu'on ne pouvait endiguer, ou quelque chose d'approchant... Aussi la question n'est pas de savoir ce que l'on voit, mais ce que l'on fait avec ce qu'on voit, la réaction que cela entraîne et les façons de l'interpréter affectivement, si j'ose dire : Richard Millet faisait part d'un sentiment qu'occasionnait en lui cette situation, et de l'importance considérable que la perte qu'il relatait, perte de points de repère raciaux (il a prononcé le mot), religieux, culturels etc. garantissant une identité plus ou moins homogène et définissable, revêtait pour lui.
Or l'"incompréhension" dont faisaient état les éminents intellectuels présents ne portait pas sur un problème dont ils ne pouvaient avoir l'intelligence, mais sur leur incapacité probablement sincère à éprouver ce sentiment-là et à douer ces phénomènes de la même importance : ils ne ressentaient pas ce que cela pouvait bien lui faire, et le traitaient un peu comme les personnes jouissant d’une ouïe normale, croient-ils, considèrent avec quelque commisération l’hyperacousique qui se plaint du bruit.
12 février 2012, 04:10   Re : La dépossession
Oui et non, Alain. Car des éléments hétérogènes affleuraient, comme des lapsus ; notamment Sapir se plaignant tout à coup du manque de civilité "des gens" dans le métro! Presque une revendication d'in-nocence, notez-le...
12 février 2012, 12:02   Re : La dépossession
A quand l'hôpital psychiatrique pour ceux qui qui souffrent de voir disparaître la vraie France ?
12 février 2012, 13:40   Re : La dépossession
Il me semble que le seul moyen de faire comprendre ce que nous vivons, c'est de le décrire ailleurs. Imaginons un pays d'Afrique noire, exemple le Gabon ou la Côte d'Ivoire, où, dans certains quartiers, notamment dans la capitale, les Noirs deviendraient minoritaires, où ce serait aux Noirs de changer leur manière d'être pour ne pas blesser ou incommoder les Blancs qui ont décidé de venir s'installer là, Blancs qui diraient qu'ils sont aussi Gabonais ou Ivoiriens que les aborigènes (ceux dont les ancêtres sont enterrés là), ce qui signifie en fait, plus Gabonais et plus Ivoiriens, au point que les Noirs y craindraient de vexer, de blesser les Blancs ou d'avoir l'air de ne pas être tout à fait d'accord avec tout ce que disent les Blancs. Notre "civilisationniste" (la grosse dame noire de l'émission) trouverait cela odieux, dirait que l'Afrique est le continent noir, doit le rester, etc. que les Blancs sont venus s'y installer, puis se sont imposés, ce qui est odieux aux populations locales...
L'Europe est un continent blanc - il est accueillant, mais il est fondamentalement blanc. Les Français de souche, de culture chrétienne (souvent de foi chrétienne aussi), de culture gréco-latine, soucieux d'une certaine manière de vivre (douceur de vivre, disait-on) sont les Français auxquels les autres devraient se soucier de ressembler, que les autres devraient se soucier de ne pas heurter, de ne pas blesser - sans accepter d'insulte ou d'hostilité, évidemment. Il y a, disait chez A.F. Denis Tillinac, une plus grande légitimité historique (et non juridique) de ces Français, qui sont porteurs de l'héritage français.
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