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Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
23 juillet 2008, 13:50   Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
Lu sur le site d'Edwy Plenel ("Mediapart").

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Usages raciaux de la génétique : importante déclaration
22 jui 2008Par Thomas Heams


Attention, le texte dont je vais vous parler aujourd'hui est important.


Alors que les progrès de la génétique et de la génomique laissent parfois croire que l'on peut tout dire d'un homme en regardant ses gènes, au risque de toutes les dérives, il était temps de démythifier cette question.


Car bien sûr, plus nous connaisons précisément le génome humain, plus nous sommes capables d'avoir d'information sur lui, et parfois sur ses origines géographiques. Il ne faut pas se le cacher. Mais par ailleurs, nous prenons aussi conscience de la multiplicité de manières qu'il y a d'être, allez, Noir ou Blanc par exemple. Il en résulte un paradoxe déroutant : selon le discours que vous tiennent les généticiens, ces derniers peuvent soit laisser entendre que la génétique confirmerait l'existence de races humaines, soit exactement l'inverse. La solution à ce paradoxe, c'est que les progrès de la génétique permettent de minimiser la probabilité de se tromper sur, par exemple, la couleur de peau d'un individu, mais cela reste une probabilité, et il y a toujours de contre-exemples qui montrent que les catégories raciales ne tiennent pas debout. Dans le même ordre d'idée, la notion de race humaine est intrinsèquement invalide parce qu'on est incapable d'en tracer les contours précis, d'y affecter les métis, et qu'il n'y a en fait qu'une variation continue, par exemple de couleur de peau, entre tous les humains. Pas des catégories, juste des individus...donc être « noir » ou « blanc » n'a pas biologiquement beaucoup de sens. A partir de quand est-on Noir ? À partir 37%, ? à partir de 69,4? on peut épiloguer à l'infini et il n'y a pas d'objectivité possible...

Ce sont ces questions notamment qui ont agité un groupe de chercheurs de l'Université de Stanford pendant plusieurs mois, au sein duquel de très très très grosses pointures de la génétique, comme par exemple Luca Cavalli-Sforza.

Ils ont présenté les résultats de leurs réflexion, fait inhabituel, sous la forme d'une lettre ouverte, d'une déclaration en 10 points dans la revue Genome Biology. Ils y expliquent que cette déclaration se veut un point de départ pour débattre, et de fait, elle donne un très bon aperçu de la manière dont on peut garder la tête froide sur ces questions. Elle vous donne une idée des faits qui sont actuellement objectivement établis par la communauté scientifique. Je vous propose une traduction, la première en français à ma connaissance, des dix articles de cette déclaration. Dans l'article original qui est en accès libre, les auteurs proposent aussi une introduction et une conclusion, et explicitent chacun des articles par des commentaires intercalés. J'ai décidé de me limiter à une traduction des articles stricto sensu, traduction littérale car chaque terme est important, mais me suis permis de glisser après chaque article une version ou un commentaire plus accessible, en italique, pour vous en expliquer l'enjeu.

Ce texte, je vous le garantis, va marquer.


Article 1 : Nous pensons que l'idée selon laquelle les variations génétiques au sein de l'humanité justifient des catégories hiérarchiquement organisées de races et d'ethnies est dénuée de toute base scientifique.

[commentaire TH : La notion de race humaine n'a pas de bases scientifiques]

Article 2 : nous reconnaissons que des individus de deux populations géographiquement distinctes ont plus de chances d'avoir des différences sur chaque point de génome que deux individus issue d'une même population géographique.

[commentaire TH : Des individus de populations différentes ont plus de chance d'être éloignés génétiquement que des individus de la même population (mais « plus de chance », ca veut dire que ce n'set pas forcément de cas, qu'il peut y avoir beaucoup de contre-exemples ! Et que donc la notion de race est infondée )]

Article 3 : Nous pressons ceux qui utilisent l'information génétique pour ronconstituer l'origine géographique d'un individu d'inclure ces résultats dans le contexte plus large de l'origine globale de cet individu.

[commentaire TH : Exemple : Des individus sont parfois hâtivement qualifiés de « Noirs » parce qu'une partie de leur information génétique permet de le dire. Néanmoins, si l'on élargit le spectre de l'investigation,on peut quasiment à coup sur trouver dans leur gènes des traces d'ancêtres « Blancs ». Il y a donc une très grande subjectivité et partialité a décréter qu'un homme est « génétiquement » d'une race ou d'une autre, qui dépend du choix des zones sur l'ADN qu'on décide (subjectivement) de regarder...]

Article 4 : nous reconnaissons que les catégories raciales et ethniques apparaissent et sont dépendantes des contextes sociopolitiques et ont changé de sens au cours des époques

[commentaire TH : Les données génétiques ne s'accordent vraiment pas toujours à la vision sociohistorique de ce qu'est une race, dans un contexte donné ( et qui change au cours de l'histoire). Les auteurs donnent le cas des « Hispaniques », terme unique qui masque des histoires et des contextes sociopolitiques très variés.]

Article 5 : nous mettons en garde contre la naiveté qu'il y a à invoquer des explications génétiques pour expliquer les différences entre groupes à propos des caractères complexes, notamment les comportements humains tels que les scores de QI, la tendance à la violence, ou les performances athlétiques.

[commentaire TH : On a souvent beau jeu d'invoquer la génétique pour ces questions-là, et de négliger le contexte environnmental. Ceux qui pensent qu'on peut facilement trouver les « gènes » d'un caractère complexe comme un comportement, en l'isolant des influences de l'environnement, sont très naïfs...Et le sont plus encore quand il pensent qu'on peut généraliser ces résultat à tout un groupe.]

Article 6 : Nous encourageons tous les chercheurs qui utilisent des catégories raciales ou ethniques à décrire comment chaque individu est assigné à une catégorie donnée, à expliquer pourquoi des individus de cette catégorie ont été inclus dans l'étude, et de déclarer si oui ou non les catégories raciales ou ethniques utilisées sont des variables de l'étude considérée.

[commentaire TH : Eh oui ! Il est toujours tellement simple de dire qu'on a trouvé un gène spécifique d'une « race » ou d'une « ethnie » tant qu'on n 'a pas dit exactement comment on a constitué les groupes d'individus étudiés... Si on a gardé que ceux qui vont dans le sens de ce qu'on veut montrer, on n'a pas prouvé grand chose... Barak Obama, métis, on le met dans la catégorie Noir ou Blanc ?]

Article 7 : nous décourageons l'utilisation de la « race » comme approximation de la ressemblance biologique et nous soutenons les efforts pour minimiser le rôle des catégorie de race et d'ethnie en médecine clinique, par l'intérêt apporté à l'individu plutôt qu'au groupe.

[commentaire TH : Inutile d'utiliser le terme de race à tout bout de champ, par facilité, notamment en médecine..]

Article 8 : Nous encourageons le financements d'études interdisciplinaires de la variation génétique humaine incluant un large spectre d'experts issus des sciences sociales, des humanités, et des sciences naturelles.

[commentaire TH : La génétique a besoin de toutes les autres disciplines pour contribuer à expliquer les variations humaines]

Article 9 : Nous pressons les chercheurs, ceux qui s'expriment dans les médias, et ceux qui sont impliqués dans des travaux de vulgarisation de contribuer à éviter l'insistance excessive sur la contribution de la variabilité génétique à la variabilité phénotypique

[commentaire TH : Ne pas surestimer la génétique pour expliquer les variations d'apparences entre individus [au détriment des autres sources de variations, environnementales, sociales, familiales etc]

Article 10 : Nous recommandons que l'enseignement de la génétique inclue l'information sociohistorique sur les usages passés de la science dans la promotion du racisme, ainsi que sur l'impact potentiel de politiques [biologiquement assistées] à venir ; nous encourageons un financement accru pour le développement de matériel pédagogique adapté à l'enseignement secondaire et supérieur.
............................

Et pour finir, ce commentaire (d'un scientifique) on ne peut plus prévisible :

" Comme scientifique, je ne peux qu'applaudir à cette déclaration qu'on pourrait résumer en une phrase: "AUJOURD'DUI, A LA LUMIERE DE NOS CONNAISSANCES, ON NE PEUT PAS PARLER DE RACES HUMAINES".
Mais cette déclaration, en fin de compte, me semble si simple, si claire, que je suis un peu gêné par la nécessité qu'ont ressenti les signataires de reprendre en 10 points détaillés, les exigences scientifiques en la matière.
Cela sous-entendrait-il dire qu'il existe encore pas mal de scientifiques pour prétendre qu'il y a bien, effectivement, des races humaines? Si oui, ce serait grave. Un peu comme la vague du CREATIONISME au USA.
J'ai comme l'impression que, derrière ça, il y a la volonté de lutter contre ceux, toujours trop nombreux, qui trouvent toujours un bâton pour battre leur chien, ceux qui, à propos de cette histoire de races, pensent que la chose est tellement évidente qu'il est absurde de s'y opposer...

22/07/2008 12:34Par M Philips
Utilisateur anonyme
23 juillet 2008, 16:59   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
Et moi, est-ce que mon nez est au milieu de ma figure ?
Une réponse par pitié !
"Nous pressons ... Nous mettons en garde ... Nous recommandons..." Malgré tout le respect que l'on doit à la puissance mondaine de M. Plenel, se risquera-t-on à déceler quelques faiblesses épistémologiques dans ce texte ?
Attention : vous voilà prévenus : il s'agit de la déclaration d'un "groupe de chercheurs de l'université de Stanford". Ben quoi, ça ne vous suffit pas ? Alors, apprenez qu'il inclut de "très très très grosses pointures de la génétique, comme par exemple Lucas Cavalli-Sforza".
Très très très grosse, la pointure ? Comme celle de James watson, alors ? Mais si, vous savez, ce vieux con raciste, que la sénilité pousse à dire n'importe quoi. Quoi, Lucas Cavalli-Sforza est plus vieux que Watson ? Ah, mais mais mais ce n'est pas pareil !
C'est je crois le père de Monsieur Aldous Huxley, qui se prénommait Thomas, généticien, zoologue et que sais-je, vieux dogue darwinien, qui avait pertinemment fait observer, dès le beau milieu du XIXe siècle, que l'espèce humaine ne connaissait nullement les vicissitudes du "croisement" puisque, comme on le voit partout en voyageant, il n'est pas pas d'humain pommelé, comme la robe du cheval, ni moiré comme le chat à pelage à trois tons, et qu'aucun Africain ne possède "la petite cravate blanche" du chat noir. Des conclusions immenses sont à en tirer: il n'y a pas de teckel humain, non plus que de Labrador ni de bull-terrier des Carpathes ou d'ailleurs qui serait pourvu d'un état civil, mais une seule "race humaine", labile et unie dans son pool génétique en continuum. Bref, nous pouvons tous fréquenter le même sauna: il n'en ressortira aucun Dalmatien.

Les conséquences en sont pénibles, comme l'est toute indécidabilité, toute complexité, tout combat d'issue et de mobile incertains: l'humain, cette saloperie indécollable de nos semelles, est un, et nous sommes tous responsables de ce qu'il advient, par sa faute, de notre prochain, à notre prochain. On n'en sortira pas, on ne s'en séparera pas, de cette humanité en chewing-gum, c'est moi qui vous le dit!
Ce sont surtout les cons multicolores qui nous fatiguent.
Utilisateur anonyme
23 juillet 2008, 19:52   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
"Ce texte, je vous le garantis, va marquer. "


Sûr qu'on s'en souviendra et qu'on le relira souvent...
Utilisateur anonyme
23 juillet 2008, 23:34   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
Critiquer ce simplet pamphlet serait plus amusant - et plus utile - sur le site d’Edwy Plenel. Mais comme sur ce genre de site-la on se fait insulter, calomnier et bannir pour moins que cela, autant le faire ici.


Citation

Car bien sûr, plus nous connaisons précisément le génome humain, plus nous sommes capables d'avoir d'information sur lui, et parfois sur ses origines géographiques. Il ne faut pas se le cacher.

Il ne faut pas le cacher mais is faut le nier?!!!
Cachez cette gene que je ne saurais voir…



Citation

Mais par ailleurs, nous prenons aussi conscience de la multiplicité de manières qu'il y a d'être, allez, Noir ou Blanc par exemple.

Un noir d’Abidjan n’est certes pas comme un noir de Los Angeles, comme un blanc de Montpellier n’est pas comme un blanc d’Upsalla. En quoi sont-ils moins noirs, ou blanc?


Citation

Il en résulte un paradoxe déroutant : selon le discours que vous tiennent les généticiens, ces derniers peuvent soit laisser entendre que la génétique confirmerait l'existence de races humaines, soit exactement l'inverse.

Menteur! Les geneticiens nous disent que la genetique confirme l’existence de races humaines mais les ideologues la nient.


Citation

La solution à ce paradoxe, c'est que les progrès de la génétique permettent de minimiser la probabilité de se tromper sur, par exemple, la couleur de peau d'un individu,

De bons yeux suffisent

Citation

mais cela reste une probabilité, et il y a toujours de contre-exemples qui montrent que les catégories raciales ne tiennent pas debout.

Quels contre-exemples? Al Jolson?


Citation

Dans le même ordre d'idée, la notion de race humaine est intrinsèquement invalide parce qu'on est incapable d'en tracer les contours précis

Mais si, on en est parfaitement capable! Les noirs ont la peau marron, les cheveux crepus, le nez applati, etc; les blancs on la peau Claire, les yeux en amande et les orientaux la peau caca d’oie, les yeux brides, les cheveux noirs et lisses, etc…

Citation

d'y affecter les métis
Les croisements de races sont des categories subsidiaires aux categories raciales memes.


Citation

et qu'il n'y a en fait qu’une variation continue, par exemple de couleur de peau, entre tous les humains

Idiot! Qui refuse de voir les differences raciales, pourtant evidentes mais qui pretend voir des races intermediaires, qui n’existent pas. Il y a discontinuite absolue entre les grandes races humaines.

Citation

Pas des catégories, juste des individus...donc être « noir » ou « blanc » n'a pas biologiquement beaucoup de sens. A partir de quand est-on Noir ? À partir 37%, ? à partir de 69,4? on peut épiloguer à l'infini et il n'y a pas d'objectivité possible...

50% peuvent suffire puisque Barak Obama est considere noir, par lui-meme en premier. L’enfant noir d’une mere blanche. Ca n’est pas rare. Les calculs oiseux de Thomas Heams impliquent l’existence des noirs et des blancs et contredisent donc sa these.

Citation

Ce sont ces questions notamment qui ont agité un groupe de chercheurs de l'Université de Stanford pendant plusieurs mois, au sein duquel de très très très grosses pointures de la génétique, comme par exemple Luca Cavalli-Sforza.

Ah! L’argument favori de ceux qui n’ont pas d’argument: l’argument d’autorite.

Citation

Ils ont présenté les résultats de leurs réflexion, fait inhabituel, sous la forme d'une lettre ouverte, d'une déclaration en 10 points dans la revue Genome Biology.

Il n’est pas inhabituel de presenter des reflexions sur la genetique dans la revue Genome Biology


Citation

Je vous propose une traduction, la première en français à ma co naissance

Une premiere mondiale! Evenement sans precedent dans les annales du… genre humain



Citation

. Dans l'article original qui est en accès libre, les auteurs proposent aussi une introduction et une conclusion, et explicitent chacun des articles par des commentaires intercalés. J'ai décidé de me limiter à une traduction des articles stricto sensu, traduction littérale car chaque terme est important, mais me suis permis de glisser après chaque article une version ou un commentaire plus accessible, en italique, pour vous en expliquer l'enjeu.

En somme, au lieu de nous donner le texte complet des savants de Stanford, Thomas Heams ne nous donne que ses interpretations. Quel honnete homme.

Citation

Ce texte, je vous le garantis, va marquer.

Garantie produit pur-terroir ou lessive lave plus… blanc?


Citation

Article 1 : Nous pensons que l'idée selon laquelle les variations génétiques au sein de l'humanité justifient des catégories hiérarchiquement organisées de races et d'ethnies est dénuée de toute base scientifique.

Les races existent donc mais la science ne justifie pas la domination d’une race sur une autre. Une pierre dans le jardin du grand Zimbabween, Robert Mugabe.

Citation

[commentaire TH : La notion de race humaine n'a pas de bases scientifiques]
Cela n’est pas ce qu’ils ont dit. Ils admettent la realite des races (“variations genetiques au sein de l’humanite”), mais recusent l’idee de hierarchie de ces races. Refuser l’Hitlerisme et l’Apartheid n’est pas la meme chose que nier l’existence des races.

Citation

Article 2 : nous reconnaissons que des individus de deux populations géographiquement distinctes ont plus de chances d'avoir des différences sur chaque point de génome que deux individus issue d'une même population géographique.

Ils reconnaissent donc qu’il y a plus de chance de rencontrer des noirs au Congo qu’en Chine, et des jaunes au Japon qu’au Swaziland. A la bonne heure!




Citation

[commentaire TH : (…)(mais « plus de chance », ca veut dire que ce n'set pas forcément de cas, qu'il peut y avoir beaucoup de contre-exemples !

On peut certes rencontrer des ambassadeurs noirs a Peking et des experts petroliers chinois au Soudan.



Citation

et que donc la notion de race est infondée )]

Idiot!!! Si la geographie definissait la race il n’y aurait que des blancs en Europe.

Citation

Article 3 : Nous pressons ceux qui utilisent l'information génétique pour ronconstituer l'origine géographique d'un individu d'inclure ces résultats dans le contexte plus large de l'origine globale de cet individu.

Phrase incomprehensible sans les developments que le sieur Heams a supprime, pour les remplacer par sa propagande.

Citation

[commentaire TH : Exemple : Des individus sont parfois hâtivement qualifiés de « Noirs » parce qu'une partie de leur information génétique permet de le dire. Néanmoins, si l'on élargit le spectre de l'investigation,on peut quasiment à coup sur trouver dans leur gènes des traces d'ancêtres « Blancs ». Il y a donc une très grande subjectivité et partialité a décréter qu'un homme est « génétiquement » d'une race ou d'une autre, qui dépend du choix des zones sur l'ADN qu'on décide (subjectivement) de regarder...]

Il n’y a plus de races pures. J’ose a peine faire allusion au grand ecrivain francais qui l’a montre. Les croisements de race n’invalident pas l’existence meme de ces races. Obama a du sang blanc, il n’est pas blanc; Sarkosy a du sang juif, il n’est pas juif, etc…

Citation

Article 4 : nous reconnaissons que les catégories raciales et ethniques apparaissent et sont dépendantes des contextes sociopolitiques et ont changé de sens au cours des époques
Ah oui?!!! Et a quelle epoque les noirs furent-ils consideres des blancs, les blancs des jaunes et les jaunes des noirs?

Citation

[commentaire TH : Les données génétiques ne s'accordent vraiment pas toujours à la vision sociohistorique de ce qu'est une race, dans un contexte donné ( et qui change au cours de l'histoire). Les auteurs donnent le cas des « Hispaniques », terme unique qui masque des histoires et des contextes sociopolitiques très variés.]

Ca n’est pas parce que des ignorant confondent une categorie linguistique et une categorie raciale qu’il faut nier l’existence des races
(quoique, a y reflechir, cette confusion, appliquee aux hispaniques d’Amerique du Nord n’est pas toujours si confuse que cela, puisque ces hispaniques-la sont generalement le produit de croisements d’indiens et d’espagnols (plutot blanc ces espagnols, plutot jaunes ces indiens) , ces hispaniques - comme les ethiopiens par exemple, ces croisements de noir et de semite) etant donc une variete nouvelle du genre humain.

Citation

[commentaire TH : Eh oui ! Il est toujours tellement simple de dire qu'on a trouvé un gène spécifique d'une « race » ou d'une « ethnie » tant qu'on n 'a pas dit exactement comment on a constitué les groupes d'individus étudiés…

Comme il connait bien la science, ce Thomas Heams! Il n’en reste pas moins qu’aucun geneticien qui se respecte n’explique l’ethnie ou la race par une gene uniquement


Citation

Barak Obama, métis, on le met dans la catégorie Noir ou Blanc ?
Dans la categorie Metis, laquelle categorie n’annule en rien la categorie Noir ni la categorie Blanc.

Citation

Article 7 : (…) nous soutenons les efforts pour minimiser le rôle des catégorie de race et d'ethnie en médecine clinique, par l'intérêt apporté à l'individu plutôt qu'au groupe.

Les medecins ne doivent donc pas tenir en compte la propension des noirs a la Drepanocytose. Jolis progres medicaux que nous promettent les ideologues, surtout pour les noirs….

Citation

[commentaire TH : Inutile d'utiliser le terme de race à tout bout de champ, par facilité, notamment en médecine..]

S’il croit qu’il est facile d’utiliser le terme de race, qu’il vienne donc causer avec Renaud Camus…

Citation

Article 8 : Nous encourageons le financements d'études interdisciplinaires de la variation génétique humaine incluant un large spectre d'experts issus des sciences sociales, des humanités, et des sciences naturelles.

Pour prouver quoi? Que l’etude du latin/grec est un facteur d’evolution vers la blanchitude, mais que l’audition du rap est un facteur d’evolution vers la negritude?

Citation

Article 9 : Nous pressons les chercheurs, ceux qui s'expriment dans les médias, et ceux qui sont impliqués dans des travaux de vulgarisation de contribuer à éviter l'insistance excessive sur la contribution de la variabilité génétique à la variabilité phénotypique

En somme, il ne faut pas dire au public que les parents noirs auront des enfants noirs, que les parents blancs auront des enfants blancs et que les parents jaunes auront des enfants jaunes. Que faire, si le public le sait deja?



Citation

Article 10 : Nous recommandons que l'enseignement de la génétique inclue l'information sociohistorique sur les usages passés de la science dans la promotion du racisme, ainsi que sur l'impact potentiel de politiques [biologiquement assistées] à venir

Nos savants Californiens veulent donc qu’a l’enseignement de la genetique soit substituee une propagande anti-Nazi. 63 ans apres la chute d’Hitler,
comme c‘est utile…

(Et tandis qu'ils debattent encore du sexe d'Hitler, d'autres se preparent a sacrifier nos moutons, a un Dieu etranger)


Citation

nous encourageons un financement accru pour le développement de matériel pédagogique adapté à l'enseignement secondaire et supérieur.

Plus d’argent pour plus d’enseignants. Ces gens-la ont solution a tout.
............................

Citation

Et pour finir, ce commentaire (d'un scientifique) on ne peut plus prévisible

Quel scientifique?

Citation

Comme scientifique, je ne peux qu'applaudir à cette déclaration qu'on pourrait résumer en une phrase: "AUJOURD'DUI, A LA LUMIERE DE NOS CONNAISSANCES, ON NE PEUT PAS PARLER DE RACES HUMAINES".

Menteur! Tout au plus peut on conclure de leur texte qu’on ne le devrait pas; mais pour le pouvoir, bien sur qu’on le peut, puisqu’ils n’ont pas nie que ces races existent.



Citation

[Mais cette déclaration, en fin de compte, me semble si simple, si claire, que je suis un peu gêné par la nécessité qu'ont ressenti les signataires de reprendre en 10 points détaillés, les exigences scientifiques en la matière.
Cela sous-entendrait-il dire qu'il existe encore pas mal de scientifiques pour prétendre qu'il y a bien, effectivement, des races humaines?

Mais bien sur. Y compris les auteur de cette declaration.


Citation

grave.

La science l’est toujours. C’est pourquoi elle rebute.


L’ordinateur americain d’ou je suis contraint de travailler ne dispose pas d’accents , ni d’umlauts, ni d‘alphabet cyrillique, ni Hindou ni Arabe. Preuve irrefutable de l’inexistence des races humaines.
Merci à M. Philippe de ce commentaire qu'il a pris la peine de livrer sur ce débat entre science et idéologie. J'ai l'optimisme de croire la première capable d'aller son chemin sans trop tenir compte de la seconde, et de découvrir l'inattendu, qui ne réduit pas aux catégories manichéennes de ce qu'il convient de penser. Les tâtonnements de la paléo-anthropologie font soupçonner l'existence originelle de plusieurs races humaines, ou bien de rameaux si divers de la race humaine que leurs membres ne pouvaient se croiser avec les membres d'autres espèces (car certaines furent contemporaines, bien avant la rencontre des Sapiens et des Néanderthaliens). L'histoire géologique, à Bali par exemple, montre le grand rôle que joua le volcanisme dans l'extinction de certaines branches géographiquement mal placées, au profit d'autres. Il fut un temps, pensent des savants, où il exista plusieurs humanités contemporaines possibles, et peut-être concurrentes (malgré le petit nombre d'individus et la vastité des espaces) ; à un autre moment, cette diversité fut balayée et une seule branche, la nôtre, survécut par chance. On s'intéresse, dans les sources vulgarisées auxquelles j'ai eu accès, au phénomène des "super-volcans", capables en une éruption de modifier le climat pour plusieurs siècles, dont on trouve les cendres aux antipodes de leur point d'éjection et dont on étudie les vallées d'effondrement en Indonésie et à Yellowstone, en Californie. Certains pensent que l'extinction presque totale de ces humanités diverses et la survie d'une de ses branches sont liées à ce volcanisme qui intervient régulièrement, brutalement, dans l'histoire biologique de la planète. C'est plus intéressant, je trouve, que les arguties sur la hiérarchie des races.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2008, 09:36   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
il n'est pas pas d'humain pommelé, comme la robe du cheval, ni moiré comme le chat à pelage à trois tons, et qu'aucun Africain ne possède "la petite cravate blanche" du chat noir.

Notez, cher Francis, qu'il y a des humains qui ressemblent tellement à leur chien qu'on serait en droit de se demander lequel a déteint le plus sur l'autre sous l'influence de quels mystérieux et inavouables croisements ?
24 juillet 2008, 13:41   L'effet chien Horla
Le ou la célibataire qui ressemble à son chien lequel, comme en paiement de retour, s'acharne à lui ressembler, demeure un des grands mystères ici-bas, cher Obi. Je n'en vois aucune explication avouable, si ce n'est peut-être celle qui ferait entrer en jeu le continuum de la horde. Le chien étant un animal de horde (a pack animal) il ressemble à qui le protège (et qu'il protège) et fait corps dans la ressemblance comme assurance de n'être point éjecté de la horde (à l'instar des animaux albinos, par exemple, que leurs congénères repoussent hors la horde, à coups de dents et de corne, vers le désert), après avoir grâce à elle acquis celle de ne pas être exclu de la première têtée, puis de la longue et régulière série des pâtées à venir. Le but de la vie sociale est de n'être pas exclu, c'est le but, la règle, le fondement général: créer du lien pour ne pas être repoussé dans le désert. Le mimétisme ou plus simplement la ressemblance est le premier des ciments, la première armure du faible. Je crois avoir évoqué dans le "forum précédent" le cas du jeune coucou qui, pour être nourri dans le nid usurpé comme le sont les oisillons légitimes, sait simuler aux parents la figure particulière que forme l'espèce dans le fond de la gorge quand elle ouvre le bec. C'est ce mimétisme, ce "caméléonnisme" si vous voulez, lequel participe du continuum de la race, authentique ou feint, que le chien s'applique à exercer en mimant les traits de son maître, ce qui, se figure-t-il, le sauvera de la disette et du bottage de train vers, sinon le désert, du moins tous espaces interstitiels aux hordes.
Petite question à Philippe qui semble instruit:

Y-a-t-il d'autres mammifères auxquels le principe des races ne s'applique pas?
24 juillet 2008, 15:40   Re : L'effet chien Horla
Cher Francis, votre tentative d'explication du phénomène mimétique est méritoire, mais me semble excéder largement les capacités du réel. Pourquoi ne vous tourneriez-vous pas plus simplement vers la dimension psychologique du choix de la race (justement) et de la morphologie du chien par son maître ? C'est plus banal, moins scientifiquement excitant, j'en conviens, mais on ne peut pas toujours tordre la factualité et la matérialité en tous sens pour en faire jaillir quelques gouttes de spéculation fantastique.
Le caméléon, cher Francmoineau, qui modifie 800 fois dans l'heure les nuances de ses écailles selon la teinte des fraises ou des moucherons qu'il convoite ou celle des feuilles du bananier où il a élu de se poster, vous paraît-il "excéder le réel" et "tordre la factualité et la matérialité" en relevant de la spéculation fantastique ?
Le caméléon ? Certes non ! pas plus que nombre d'animaux et de plantes qui peuplent la face de la Terre. Je ne parviens pas, cependant, à me rappeler quels chiens sont capables de tels exploits. L'Afgan Hound, peut-être ? Le basset suédois ? Le Vizsla à poil dur ? Le petit gascon saintongeois ? Je vous laisse me le préciser.
Utilisateur anonyme
24 juillet 2008, 16:43   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
Il y a bien les chiens dont parlait Mitterand, vrais caméléons de toutes les couleurs, passant du franc moineau au vautour en un retournement de veste.
Bien, si vous le prenez en me parlant du Vizsla à poil dur, je m'en vais vous répondre comme l'aurait fait Raimu, té:

Môôssieur Francmoimeau (ici, redressement du buste et saisie des bretelles par les pouces): le faible, le dominé, le dépendant, l'interdépendant, ont deux soucis majeurreeux: Ung: celui de se faire nourrir sans être rejeté (comme je me suis Hévertué à vous l'expliquééé plus haut; Deussse, celui de ne pas se faire mangerrrr par le dominateurrrr!

Or, il se troûûve que dans le règne animal, où se poste l'humaing, dans un recoin du classement, il est rââreux que l'on mange son semblable en sôôôce vinaigrette. Si bien voyez-vous que l'homme qui se choisit, pour animal de compagnie, celui qui présente un faciès qui ressemble au sien le fait ôôssi pour la raison deussse que je viens de vous exposer. Voui, môôssieur Brun, pardon, Monsieur Francmoineau, c'est pour moins risquer de se faire dévorer par votre animal que vous avez pris le soin d'en choisir un qui vous ressemble car la ressemblance possède des vertus cimentatrices et protectrices qui fonctionnent dans les deux sens, entre la bête et l'homme, entre l'homme et la bête, comme entre la bête et la bête et l'homme et l'homme ! Et j'ajouterai, Môoooossieur Francmoineau, que votre tête là, en ce mommang, ne me revient pas vraiment, que j'ai pas z'envie de vous ressembler et qu'en plus, je n'ai rien dans l'estomaque depuis hier soir.

(Si Raimu avait un peu plus de temps qu'il n'a aujourd'hui, où il doit expliquer à Marius comment doser le pastis, il vous aurait cité Michel Serres qui dans Hominescence, ouvrage paru en 2001, traite intelligemment de ces thèmes, et bien sûr, par ailleurs, ce grand savant que fut René Thom, et sa théorie des Champs morphogéniques, qui peuvent rendre compte du phénomène auquel je tente en vain ici de vous sensibiliser)
Utilisateur anonyme
24 juillet 2008, 22:59   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
Z'avez sûrement lu Girard et Lorenz, mon cher Raimu - non ?
Ah, alors là, pardon, si vous me parlez de Michel Serres avé l'assent, je n'ai plus qu'à m'incliner. Savez clouer le bec aux gens, vous.
Utilisateur anonyme
25 juillet 2008, 09:28   Re : Races et génétique : explications sur le site d'Edwy Plenel.
Moi, c'est plutôt René Thom, avé sa théorie des Champs morphogéniques, qui me l'a cloué...
25 juillet 2008, 18:36   Races et vélocipède
Intéressante controverse autour d’un article du Monde
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