Justement, c'est cette capacité de réaction qui est remarquable chez eux.
J'ai lu le très intéressant "Livre jaune" de la diplomatie française, édition fin 1939, et regroupant les dépêches des postes diplomatiques et donner la version du Quai d'Orsay sur la marche à la guerre.
On voit que les Anglais étaient pacifistes en 1938 mais que, devant ce que fit Hitler, leur opinion changea.
Lorsque Hitler menace directement la Pologne, les parlementaires sont en vacances, dans leur circonscription. Quand le Parlement se réunit fin août, les dépêches du poste de Londres démontrent que les électeurs ("constituents") ont fait très clairement savoir que le compromis avec l'Allemagne n'était plus possible, car les intérêts vitaux étaient en jeu.
De même pour le "Londonistan" : tant qu'il n'y avait pas de problème, on laisse faire. Quand les problèmes se manifestent, on les règle, et sans demi-mesure.