Le site du parti de l'In-nocence

Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha

Envoyé par Jean-Marc du Masnau 
Où l'on voit que la notion de Français, pour feu Merah, est originale :

[www.letelegramme.com]

Il faut aider les gens qui tentent de s'émanciper de ces fous. Je suis sûr que c'est à des personnes de ce genre que Mme Le Pen pensait dans son intervention.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 21:23   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Oui. Le seul espoir ce sont les femmes.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 21:26   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Ah, cher Jean-Marc, qui aimerait tant que ça s'arrange, et que cette vilaine histoire ne soit que le fruit du délire d'un fou furieux isolé et non représentatif de sa communauté. Hélas, c'est du ventre des Aïcha, fécondes, fécondes, que sortent les Mohamed, nombreux, nombreux, que leur éducation, leur religion, leur culture, leurs valeurs, prédisposent étrangement à l'égorgement des agneaux, l'exécution des chrétiens et le massacre des juifs. (Oui, oui, deux musulmans dans le lot des victimes, mais exécutés, comme le furent les harkis, pour avoir trahi et combattu en Afghanistan.) S'il était si facile de séparer le bon grain de l'ivraie, cette communauté l'aurait fait depuis longtemps, comme tant d'autres communautés l'on fait et le font sans en appeler à une aide extérieure. Mais pour cette communauté, le poids des traditions, le carcan religieux, la volonté de se maintenir identique à elle même, son mépris du peuple qui l'accueille, le sentiment de lui être tellement supérieure, son refus de s'y assimiler, sa volonté de revanche sur un passé de défaites et de colonisation, rendent ce tri, qui supposerait que l'on exclut de son sein les membres les plus attachés à son identité, totalement impossible. Nous ne pourrons protéger les Aïchas que quand elles s'appelleront Joséphine ou Mireille, à la rigueur Alicia ou Béyoncé.
Mais enfin, pourquoi haïssez-vous ces gens à ce point ? vous ne vous rendez pas compte que par notre veulerie les musulmans pauvres qui habitent les cités sont dans les griffes des amis du monstre ?

Comment voulez-vous que des gens sans moyens éliminent ces fléaux qu'un Etat centralisé, disposant d'informateurs et de policiers, n'arrive pas à contenir ?

Nous sommes en République. C'est à la République de mettre les malfaisants hors d'état de nuire, pas à une communauté de faire la police.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 21:58   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Aucune des communautés présentes sur le sol français, qu'elles y soient depuis toujours ou qu'elles soient d'introduction récente, n'a jamais secrété autant de violences, de nuisances, de malfaisance que cette communauté là, aucune n'a produit des individus animés d'autant de haine à l'égard du pays d'accueil. Toutes ont su ramener dans le droit chemin leurs éléments déviants, faire en somme leur police interne quitte à passer la main à la police officielle quand il le fallait. J'ai en mémoire le récit d'un Arménien très fier d'évoquer cette éthique communataire. Je laisse le soin aux sociologues d'expliquer ce phénomène. En tant que citoyen français j'en fais simplement le constat en me disant que rien ne me contraint à le supporter.
Ecoutez, les autres communautés, autrefois, n'avaient pas l'extrême-gauche et Me Etelin pour protéger leurs déviants.
"Ecoutez, les autres communautés, autrefois, n'avaient pas l'extrême-gauche (...)"

En effet, elles avaient le parti communiste français.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 22:19   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Cher Jean-Marc, je vous ai connu plus percutant. Cette affaire nous a visiblement tous éprouvés.
Jean-Marc, personne ne déteste personne.
Par chez moi, si je puis dire, je vois des femmes qui ne portaient pas le voile il y a un ou deux ans, le porter, fièrement, de plus en plus, maquillées quelques fois, et même en jean, très arrogantes. La plupart n'ont pas du tout l'air malheureuse, c'est un style, un genre "in".

Quand nous voyons ce qui se passe, c'est choquant, oui.

Vous n'avez pas l'air très au courant, dans le cas contraire vous ne tiendriez pas les propos que vous tenez.
Pas plus tard qu'il y a cinq jours, dans un bus de la banlieue plutôt fortunée, une jeune fille qui avait l'air très moderne, maquillée, fringues à la mode itou, parlant fort (bien sûr!), se vantait à deux sièges de distance de l'endroit où j'étais auprès d'une autre jeune fille, que ses cousins apprenaient par cœur, dès l'âge de cinq le coran et "sans qu'on les force"!

Mais Jean-Marc si je voulais je pourrais en écrire, et en écrire encore tellement! J'ai déjà raconté ailleurs toutes les anecdotes "dérangeantes", d'autres peuvent les raconter aussi quand ils le jugent opportun.

Et puis j'arrête là car l'heure est à la tristesse et aux regards portés sur nous.

Allons-nous continuer à laisser monter vers le radicalisme la religion qui nous tue?
Sommes-nous suicidaires à ce point?
Ou allons-nous prendre la mesure du mal?
Allons-nous enfin cesser cette tolérance envers des religieux qui croient en ce que nous ne croyons pas et qui sont prêts à tout pour imposer leur religion?

Qu'est-ce qu'il vous faut de plus? Vous m'inquiétez sérieusement, surtout en de pareilles circonstances!
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 22:24   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Jean-Marc
Mais enfin, pourquoi haïssez-vous ces gens à ce point ? vous ne vous rendez pas compte que par notre veulerie les musulmans pauvres qui habitent les cités sont dans les griffes des amis du monstre ?

Vous avez raison. Encore une fois laisser tomber ces femmes et ces jeunes filles qui ne demandent qu'à devenir occidentales, même si elles n'ont pas le bon prénoms, est une erreur énorme. C'est aussi une dérive communautariste.
L'histoire du prénom était une manière d'exprimer le refus appuyé de la majorité de changer réellement. Je l'ai entendu dans ce sens en tout cas.
Je vois mal des occidentaux abandonner des femmes qui veulent quitter la terreur et l'endoctrinement!
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 22:53   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Marie Cournou
L'histoire du prénom était une manière d'exprimer le refus appuyé de la majorité de changer réellement. Je l'ai entendu dans ce sens en tout cas.
Je vois mal des occidentaux abandonner des femmes qui veulent quitter la terreur et l'endoctrinement!

Chère Marie, je pense que vous manquez de pratique. Allez dans certaines universités et vous verrez comment les comportements débiles provoquent le rejet de ces jeunes filles. Imaginez-vous que c’est facile de venir en cours avec un foulard parce que, autrement, le frère l’apprendra, vous tabassera et vous interdira de retourner à l’université. Est-ce intelligent pour les universitaires d’humilier ces jeunes filles et de leur interdire de fait d’avoir leur diplôme, de rejoindre complètement l’occident et de jeter leur foulard à la poubelle. Quant au prénom je pense que ce sont les parents qui les choisissent.
Certains comportements laïques purs et durs contribuent aux recrutements salafistes.
C'est fort possible. Mais j'ai été à l'université, et dans la même classe que des jeunes filles voilées. Je peux vous dire qu'elles prenaient tout ce qui était dit en histoire pour du mensonge occidental. Elles loupaient la plupart des cours c'est vrai, parce qu'elles devaient s'occuper d'un frère ou encore de ceci et cela à la maison.
En revanche, je n'ai jamais vu de mes yeux vu, de professeurs les rejeter. Mais comme elles ne suivaient pas, elles ne pouvaient pas avoir leurs diplômes.
Alors que proposez-vous pour faire en sorte qu'elles supportent les cours et les suivent?
Le monde occidental a perdu le sens de la mission.
Ecoutez les catholiques dire "Ah, nous ne faisons pas de prosélytisme, non, nous rendons témoignage, les gens viennent vers nous s'ils le sentent..."
Et cette anecdote : lors de la sortie de "La Passion", de jeunes musulmans allaient voir les curés, qui, dit-on sur Radio Courtoisie, les renvoyaient vers l'imam pour qu'il leur parle de Jésus...
Renoncer à protéger Aïcha, c'est une autre forme, me semble-t-il, de cet abandon de terrain, de ce manque de foi et de fanatisme qui nous corrode.

Quant aux filles voilées, celles que j'ai croisé étaient en général pas bêtes, et appréciaient les discussions y compris métaphysiques. Mieux qu'une équivalente "souchienne". J'ai été étonné de discuter sur des tchates avec de nombreuses musulmanes-et-fières-de-l'être qui pouvaient discuter de la nature du temps, des paradoxes de la liberté humaine, et argumenter sur ces sujets abstraits... En revanche il y a un gros point aveugle en islam : la question du mal. Un musulman ou une musulmane semble absolument insensible à la question de la théodicée. Ce problème du mal, qui a fait littéralement exploser la théologie catholique à partir du tremblement de Terre de Lisbonne, est une interrogation qui me semble exclue dans le monde musulman... D'où l'aspect difficilement prenable de la forteresse, puisque ce Dieu ne ressent pas la contradiction du mal.
Je ne suis pas pour les comportements laïques purs et durs non plus, et si vous me dîtes que des universitaires les humilient je veux bien vous croire, mais je n'ai jamais constaté cela, jamais.
Qui a renoncé à les aider? Je ne comprends pas bien.
La contradiction en effet!
Que pensent-elles du point de vue objectif de l'âme chez saint Augustin soulevé par Robert Redeker?
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 23:41   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Marie Cournou

Alors que proposez-vous pour faire en sorte qu'elles supportent les cours et les suivent?

Ne pas les humilier. Ne pas leur faire sentir que leur place n'est pas là mais dans leur cité (C'est ce que leur disent leurs frères, pas la peine de faire de la surenchère sur les intégristes).
Maintenant celles qui ne sont pas contentes du contenu des cours, je suis d'accord qu'elles partent. Mais celle qui sont venues pour s'intégrer et qui sont juste obligées de porter un foulard qu'on les accueille généreusement. Un peu de prosélytisme de notre part serait une bonne chose. Si vous sommes convaincu de la supériorité de la civilisation occidentale nous pourrions un peu nous remuer pour la défendre et la rendre aimable.
J'ai constaté que dans un cours à option (très loin des préoccupations musulmanes) j'avais un pourcentage anormalement élevé de musulmanes. Je me suis étonné : La réponse a été : Vous vous ne nous humiliez pas et vous ne passez pas non plus votre temps à nous parler de l'islam pour nous montrer que vous n'êtes pas raciste, Les deux choses à éviter : la haine et la complaisance.
Utilisateur anonyme
22 mars 2012, 23:46   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Loik A.
Le monde occidental a perdu le sens de la mission.
Ecoutez les catholiques dire "Ah, nous ne faisons pas de prosélytisme, non, nous rendons témoignage, les gens viennent vers nous s'ils le sentent..."
Et cette anecdote : lors de la sortie de "La Passion", de jeunes musulmans allaient voir les curés, qui, dit-on sur Radio Courtoisie, les renvoyaient vers l'imam pour qu'il leur parle de Jésus...
Renoncer à protéger Aïcha, c'est une autre forme, me semble-t-il, de cet abandon de terrain, de ce manque de foi et de fanatisme qui nous corrode.

.

Complètement d'accord avec vous.
Les deux choses à éviter : la haine et la complaisance.

Bien entendu. A condition d'être face à quelqu'un qui ne fait montre ni de haine, ni de complaisance.

nous pourrions un peu nous remuer pour la défendre et la rendre aimable.

Entièrement d'accord, d'ailleurs le travail en la matière est d'une sacrée envergure. Apparemment vous vous y êtes déjà attelé, et vous avez raison de m'encourager à en faire davantage dans ce sens.
Les dieux qui ne connaissent pas le mal sont des dieux du Mal. C'est un des grands enseignements du catholicisme. La méconnaissance du mal empêche de s'y soustraire mais plus encore, conduit à s'y soumettre. L'importance de la connaissance en Occident accompagne, est corollaire de celle de la connaissance du Mal. La civilisation de la connaissance est celle de l'identification du Mal. Le mal non identifié est signe et synonyme d'une stagnation de la civilisation.
N'ayez pas peur de l'écrire la vérité en grosses lettres, Francis

Les dieux qui ne connaissent pas le mal sont des dieux du Mal. C'est un des grands enseignements du catholicisme. La méconnaissance du mal empêche de s'y soustraire mais plus encore, conduit à s'y soumettre. L'importance de la connaissance en Occident accompagne, est corollaire de celle de la connaissance du Mal. La civilisation de la connaissance est celle de l'identification du Mal. Le mal non identifié est signe et synonyme d'une stagnation de la civilisation.
Que de commisérations pour Aïcha. En auriez-vous autant pour Cindy ? Personnellement je préfère élever les Cindy en Lorraine, il y a beaucoup à faire et moi aussi j'ai mes loyautés et autres affinités électives.
Décidément, vous les haïssez. On dirait que cela vous fait plaisir que ces jeunes femmes soient sous l'emprise des islamistes.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 12:20   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Cindy étant l'exemple de prénom français......
Prénom ridicule s'il en est...
Citation
Jean-Marc
Décidément, vous les haïssez. On dirait que cela vous fait plaisir que ces jeunes femmes soient sous l'emprise des islamistes.

La haine n'est pas à l'ordre du jour, ce que je voulais dire c'est qu'en France on oublie un peu trop les Cindy, prénom je l'avoue stéréotype d'une certaine tranche de la population française. Par ailleurs Cindy n'appartient qu'à un peuple, alors qu'Aïcha appartient à deux peuples. Si le peuple de Cindy ne se préoccupe que d'Aïcha, qui va bien pouvoir se préoccuper de Cindy ? Je parle d'abandon ici pas de haine.

Jean-Marc j'ajouterai qu'il est illusoire de prétendre pouvoir sortir Aïcha de son carcan, si on est incapable de s'occuper de Cindy. Cindy et Aïcha sont liées.
Fort juste ce que vous dîtes là Francis! Si seulement l'éducation prenait en compte ces paroles, nous n'en serions pas là. Mais j'ai eu la chance d'être en partie éduquée par des dominicaines, ce qui est loin d'être le cas de beaucoup aujourd'hui!
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 14:35   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Jean-François Chassaing
J'ai constaté que dans un cours à option (très loin des préoccupations musulmanes) j'avais un pourcentage anormalement élevé de musulmanes. Je me suis étonné : La réponse a été : Vous vous ne nous humiliez pas et vous ne passez pas non plus votre temps à nous parler de l'islam pour nous montrer que vous n'êtes pas raciste, .
Petite méchanceté (que vous me pardonnerez je l'espère). J'ai enseigné, dans une autre vie, et à la question "pourquoi venez vous à mon cours?" la seule réponse satisfaisante (pour moi) eut été : "Mais Monsieur, votre cours est passionnant" .
Enfin, pour repartir du titre de ce fil, ma conviction est que nous ne nous débarrasserons pas des Merah sans nous débarrasser des Aïchas. N'y voyez aucun racisme mais l'expression d'une analyse lucide des données du problème. Les Merah ne sont que la manifestation la plus visible, la moins tolérable et par là la plus propre à susciter notre réaction (encore que...) d'un phénomène démographique d'une ampleur jamais connue que Renaud Camus a nommé si justement "Le Grand Remplacement", dont le ventre fécond des petites Aïchas qui adorent vos cours, mais qui y vont voilées, est la principale source : les Aïchas se marient avec des Ahmed (parfois avec des Pierre ou des Paul qui s'empressent de se rebaptiser Ahmed, jamais l’inverse) et fabriquent de nombreux, très nombreux Mohamed, Ali, etc… Cette communauté ne rêve pas de se fondre dans la communauté française, elle veut rester elle-même, ne rien céder de ce qu’elle est et sans calcul ni programme, restant elle-même et enflant démographiquement, elle submergera la population de souche.
L'article de Malika Sorel, que j'ai mis en lien sur un autre fil, traite de cela.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 19:09   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Cher Alain,
Pour mon enseignement, quand un étudiant me dit : « On ne sait pas quoi faire de votre cours, vous ne dites pas la même chose que les autres » je suis heureux, je suis un peu masochiste.
Pour Aïcha votre visions est dogmatique et ne correspond pas à mon expérience. Un grand nombre de jeunes filles musulmanes (elles sont sans doute minoritaires, mais 20% c'est déjà bien) désire s'intégrer car elles comprennent qu'elles ont tout à perdre de la salafisation de l'Islam. Les rejeter est criminel. A la guerre on exploite les failles de l’ennemi. Quand aux Jennifer, Audrey, Cindy, ne comptez pas trop sur elles pour défendre une civilisation dont elles ignorent tout.
Donc méchanceté pour méchanceté, vous êtes un recruteur salafiste qui s'ignore.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 22:07   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Jean-François Chassaing
Donc méchanceté pour méchanceté, vous êtes un recruteur salafiste qui s'ignore.
Cher in-nocent, je vous l'accorde, ma pique est malvenue. Pour le reste, je campe sur mes positions et demeure persuadé que les quelques exemples que vous donnez (j’ai eu moi aussi quelques élèves maghrébines qui se battaient pour échapper à leur milieu) ne sont pas probants au regard du phénomène de fond qui déferle sur notre société. Ces jeunes femmes comme ces jeunes hommes sont minoritaires, la distance qu'ils prennent avec leur culture d'origine se réduit de décennie en décennie (à l'époque où j'enseignais aucune de ces jeunes filles n'aurait couvert sa tête d'un voile et certaines ((Ouf, il y a vraiment longtemps)) se risquaient à la mini-jupe). L'accroissement des effectifs de la population arabo-musulmane, sa concentration en foyers très denses, l'exacerbation du sentiment identitaire (la proportion de musulmans qui se sentent français avant d'être musulmans se réduit), le sentiment que leur poids démographique leur donne une importance grandissante en tant que communauté au sein de l'ensemble national, la vérification quasi quotidienne de la démission des politiques face à eux, tout ceci a transformé le rapport entre la société d'accueil et leur communauté. L'intérêt d'une intégration s'estompe, et le sentiment qu'il y a plus de risques que de profits à la tenter s'installe. Ce n'est pas moi qui recrute pour eux, mais moi, comme vous, sommes de plus en plus impuissants à recruter pour nous. Nous avons perdu cette bataille, n'allons pas par angélisme, aveuglement, bien-pensance, perdre la guerre qui a commencé.
Citation
Jean-François Chassaing
...
Quand aux Jennifer, Audrey, Cindy, ne comptez pas trop sur elles pour défendre une civilisation dont elles ignorent tout.
Donc méchanceté pour méchanceté, vous êtes un recruteur salafiste qui s'ignore.

Et vous monsieur Chassaing un déloyal envers votre peuple. Je suis profondément choquée par le profond mépris dont vous faites preuve envers ces jeunes personnes. N'est-ce pas le rôle des plus instruits d'apporter le savoir de la civilisation à ses jeunes membres quelque soit leur milieu social. Pourquoi ce mépris envers les plus défavorisés de notre peuple ? Si Cindy ne connaît rien à notre civilisation c'est bien une preuve de l'abandon, mais cela vous refusez de le voir. Vous préférez donner à Aïcha ce qui reviendrait légitimement à Cindy, si nous étions dans une société d'honnêtes gens.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 22:38   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Alain L.
Citation
Jean-François Chassaing
Donc méchanceté pour méchanceté, vous êtes un recruteur salafiste qui s'ignore.
Cher in-nocent, je vous l'accorde, ma pique est malvenue. Pour le reste, je campe sur mes positions et demeure persuadé que les quelques exemples que vous donnez (j’ai eu moi aussi quelques élèves maghrébines qui se battaient pour échapper à leur milieu) ne sont pas probants au regard du phénomène de fond qui déferle sur notre société. Ces jeunes femmes comme ces jeunes hommes sont minoritaires, la distance qu'ils prennent avec leur culture d'origine se réduit de décennie en décennie (à l'époque où j'enseignais aucune de ces jeunes filles n'aurait couvert sa tête d'un voile et certaines ((Ouf, il y a vraiment longtemps)) se risquaient à la mini-jupe). L'accroissement des effectifs de la population arabo-musulmane, sa concentration en foyers très denses, l'exacerbation du sentiment identitaire (la proportion de musulmans qui se sentent français avant d'être musulmans se réduit), le sentiment que leur poids démographique leur donne une importance grandissante en tant que communauté au sein de l'ensemble national, la vérification quasi quotidienne de la démission des politiques face à eux, tout ceci a transformé le rapport entre la société d'accueil et leur communauté. L'intérêt d'une intégration s'estompe, et le sentiment qu'il y a plus de risques que de profits à la tenter s'installe. Ce n'est pas moi qui recrute pour eux, mais moi, comme vous, sommes de plus en plus impuissants à recruter pour nous. Nous avons perdu cette bataille, n'allons pas par angélisme, aveuglement, bien-pensance, perdre la guerre qui a commencé.
Il est possible que vous ayez raison. Mais ce serait très triste.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 22:46   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Nemesia
Citation
Jean-François Chassaing
...
Quand aux Jennifer, Audrey, Cindy, ne comptez pas trop sur elles pour défendre une civilisation dont elles ignorent tout.
Donc méchanceté pour méchanceté, vous êtes un recruteur salafiste qui s'ignore.

Et vous monsieur Chassaing un déloyal envers votre peuple. Je suis profondément choquée par le profond mépris dont vous faites preuve envers ces jeunes personnes. N'est-ce pas le rôle des plus instruits d'apporter le savoir de la civilisation à ses jeunes membres quelque soit leur milieu social. Pourquoi ce mépris envers les plus défavorisés de notre peuple ? Si Cindy ne connaît rien à notre civilastion c'est bien une preuve de l'abandon, mais cela vous refusez de le voir. Vous préférez donner à Aïcha ce qui reviendrait légitimement à Cindy, si nous étions dans une société d'honnêtes gens.

Mon Dieu, vous êtes doué pour les procès staliniens et les attaques personnelles. "Vous êtes un recruteur salafiste" était du second degrés et je pense qu'Alain l'a bien compris. Je donne à ceux (celles) qui acceptent de recevoir. Si cela fait de moi un traître à vos yeux, c'est triste pour vous.
Utilisateur anonyme
25 mars 2012, 23:17   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Jean-François Chassaing
[ Je donne à ceux (celles) qui acceptent de recevoir.

Oui, et c'est ainsi que vous honorez votre profession et que vous êtes fidèle à nos principes et notre identité. Nos médecins soignent tous leurs patients sans leur demander ce qu'ils sont, nos professeurs enseignent avec conscience et transmettent avec générosité leurs connaissance à tous les élèves qu'on leur confie. Nous sommes de cette civilisation qui voit en tout individu un homme digne de respect et de sollicitude. Malgré les dérives de notre histoire, et elles furent nombreuses et graves, le fil directeur de notre cheminement collectif est celui là, notre fonds civilisationnel helléno-chrétien. C'est bien parce que cet héritage est menacé de naufrage qu'il nous faut être lucides, et sans rien céder de nos valeurs, en restant dans notre profession comme dans notre privé fidèles à notre éthique, il nous faut, dis-je, ne montrer aucune faiblesse, aucune complaisance et mener le combat politique avec courage et détermination.
Je ne vois pas bien le sujet de la querelle.
Transmettre si possible les idées auxquelles on tient, c'est tenter de les transmettre à toutes et tous. Pourquoi n'essayeront-on pas avec Aïcha, Ahmed, Jennifer, Cyndi, Jonathan et Lucas?
Le problème me semble être ceux qui n'osent pas ou ne veulent pas transmettre.
On tourne autour du pot... Ce fil en fait donne la réponse au fil sur la survie. A priori donc NON, un peuple qui délaisse et ne reconnaît plus les siens ne mérite pas de survivre. Continuons à regarder ce pays "eyes wide shut". Quand à moi il ne me reste plus qu'à aller chercher de nouveaux horizons pour mes enfants. Ade.
Mais Nemesia, vous ne ferez que repousser le problème.
Si la technique a marché en France, la même va marcher aux Etats-unis, en Angleterre, en Allemagne, en Espagne, au portugal, en Suède, en Hollande... C'est quoi cette attitude de la terre brûlée ?
Regardez ce qu'il se passe sur les campus au Québec, par ex. Il n'y a pas d'endroit où aller, sauf à repousser le délai de quelques années...
Monsieur Chassaing, je comprends votre démarche, mais là où vous me semblez faire une erreur si je puis me permettre, ayant connu une expérience délicate du même ordre, c'est sur le discours selon lequel les femmes venant avec un voile à l'université seraient humiliées par les autres. C'est en se victimisant ou en tombant dans ce poncif qu'elles se constituent en proies idéales pour les intégristes. Non, elles ne sont pas victime de la France! Elles sont victime des intégristes, leurs frères. Et s'il est vrai que les femmes sont porteuses de bien plus d'espoir, leurs frères eux, exhibent un cynisme dangereux. Dès que des femmes esquissent en elle l'idée d'une possible attitude négative de la part d'un pays qui les accueille, elles dérivent vers la paranoïa que leurs frères leur tende. Là est le grand danger. Aller dans ce sens, c'est perdre d'avance la bataille.
Utilisateur anonyme
26 mars 2012, 08:51   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Marie Cournou
Monsieur Chassaing, je comprends votre démarche, mais là où vous me semblez faire une erreur si je puis me permettre, ayant connu une expérience délicate du même ordre, c'est sur le discours selon lequel les femmes venant avec un voile à l'université seraient humiliées par les autres. C'est en se victimisant ou en tombant dans ce poncif qu'elles se constituent en proies idéales pour les intégristes. Non, elles ne sont pas victime de la France! Elles sont victime des intégristes, leurs frères. Et s'il est vrai que les femmes sont porteuses de bien plus d'espoir, leurs frères eux, exhibent un cynisme dangereux. Dès que des femmes esquissent en elle l'idée d'une possible attitude négative de la part d'un pays qui les accueille, elles dérivent vers la paranoïa que leurs frères leur tende. Là est le grand danger. Aller dans ce sens, c'est perdre d'avance la bataille.

Chère Marie, Je suis obligé de vous répondre en privé. Je suis tenu par l'obligation de réserve étant en activité (et intervenant sous mon vrai nom).
"Que de commisérations pour Aïcha. En auriez-vous autant pour Cindy ?" Nemesia.

Que de condescendance, aussi, pour Aïcha "sous l'emprise des islamistes". Le parti colonial recrute toujours, maintenant qu'il n'est plus besoin de traverser les mers pour arracher au malheur et à l'obscurantisme les "races inférieures". La fin des colonies, malheureusement, n'a pas signifié la fin de l'ethnocentrique universalisme européen. Comme on l'a fort bien noté sur ce fil, Aïcha, mieux que Cindy, discourt des questions essentielles. Il est d'ailleurs évident pour Aïcha et Cindy que l'une est dépositaire d'une culture tandis que l'autre doit se contenter de l'absurdité mercantile. Les femmes voilées ne demandent pas d'être sauvées par les Français de l'obscurantisme et les Aïcha qui portent le djean, travaillent et divorcent défendent le choix dévot de leurs amies voilées en des termes très modernes : liberté religieuse, équilibre personnel...

La suffisance triomphaliste des néo-coloniaux a deux conséquences. La première est de confondre l'assimilation véritable, très rare et qui se traduit non pas simplement par des mariages mixtes mais par le mariage d'une femme étrangère avec un homme français, et l'adoption de comportements occidentaux, fusse le port de la mini-jupe (grande conquête de l'Occident, n'est-ce pas ?) La distinction entre celles qui portent le voile et les autres est donc exagérée. Les musulmans (les "tiers-mondistes", en général) peuvent apprécier, par exemple, l'honnêteté et l'instruction des "vrais Français" et prendre exemple sur ces points. Par contre, ils méprisent leur athéisme et leur déclin politique. C'est dire les limites de l'intégration trop vite perçue par le triomphaliste parti néo-colonial comme une adhésion totale et sans retour à la France. Les plus intégrés, dès qu'il s'agit de religion et de politique véritable, ne se trompent pas de camp. Comme prévu, seule ma collègue marocaine de nationalité française, un "modèle d'intégration républicaine", a compris la portée politique des assassinats de Toulouse. Elle ne s'est pas demandée si Merah agissait au nom de telle ou telle mouvance, s'il était victime du chômage, intégriste ou fou : "on tue aussi des enfants arabes mais, dans ce cas, personne n'en parle" a-t-elle ronchonné sans rien ajouter. L'évènement l'a confirmée dans l'idée qu'à deux poids, on applique deux mesures, et a conforté sa rancoeur. De fait, personne ne l'a écoutée : les Français savent toujours tout mieux que tout le monde.

Ensuite, la suffisance néo-coloniale empêche de mesurer l'ampleur de la décivilisation et de la déculturation en Europe et donc d'y remédier. Je suis toujours frappé de ne jamais entendre citer au nombre des peuples anéantis par les effets de la modernité, les premières victimes, à savoir, non pas les peuples d'Amazonie et d'ailleurs, mais les peuples d'Europe, forcément les premiers touchés dans leurs langues et leurs us ancestraux par l'Etat moderne qui naquit en eux comme un monstre. De ne pas comprendre qu'il eût fallu, non seulement, empêcher le Grand Remplacement, mais encore, et pour cela, restaurer des peuples là où il n'y avait plus que des masses, le discours "anti-immigration" a pris un sens raciste et a échoué. Le discours anti-raciste a fleuri là où il n'y avait plus de peuple (le peuple qui donne aux corps un sens politique) et où les corps n'avaient donc plus de sens du tout, sinon, éventuellement, de faire race. Le génocide anti-raciste en cours est invisible, presque indolore : la destruction des corps succède à la destruction des cultures au lieu que les génocides reconnus faisaient coïncider ces deux évènements en seule destruction indéniable et insupportable, la destruction d'un peuple. Les remplacistes ne détruisent pas un peuple. Racistes métisseurs, ils détruisent les corps sans âme collective d'un peuple déjà défait. Les adversaires du désastre sont donc conduits à défendre quelque chose qui n'existe plus, un peuple, des peuples. Ils ont donc peine à convaincre qu'il faille mobiliser pour sauver les visages pâles : quand tous ces Blancs se retrouvaient enfin entre eux quelle merveille faudrait-il en attendre ? Aucune, effectivement.

De ne pas se soucier d'abord de Cindy, on demeure soit raciste, soit remplaciste métisseur (et raciste toujours : quelle merveille attendre du métissage ? Aucune, bien sûr), soit colonialiste par suffisance (cocorico à Colombey les deux mosquées), soit remplaciste par dépit, à la manière d'Henri Lesquis préférant l'austère musulman à l'homo festivus.

Il faut dire et redire, par esprit de vérité mais aussi pour retourner les Français dans leur misérabilisme remplaciste et leur goût remplaciste pour la repentance, que l'on ne dénonce pas le remplacement par suffisance mais parce que le remplacement découle et aggrave nos fautes (notre honteux rejet du travail manuel, par exemple), non par sentiment de supériortié (et parce que l'arrivée des autres affecterait notre génie) mais parce qu'on leur est inférieur (et pour preuve, on se laisse remplacer) et qu'un peuple inférieur, rendu taré par l'histoire, est un peuple fragile qu'il faut ménager pour qu'il guérisse.
Je ne connais pas le cas de Cindy, je ne sais s'il s'agit d'une personne méritante, qui essaie de s'élever.

Je note qu'Aïcha a résisté au monstre qu'on sait, et que les jeunes femmes dont M. Chassaing nous parle essaient justement de s'élever ; parodiant le texte classique, je dirai que ces jeunes femmes tentent d'émerger de la foule et d'acquérir un peu de bonheur, alors que bien des Cindy sont pleurnichardes et accrochées comme des arapèdes aux Droits et Avantages acquis, et qu'on pourrait appliquer à Cindy les propos suivants : "dicis, malignius tecum egisse naturam prius, deinde fortunam".

Donc ma position est simple : à ceux qui essaient de s'élever, d'adopter ce qu'il y a de bien chez nous, l'aide de notre Nation et l'appui de notre loi ; à ceux qui se complaisent dans un marais d'assistance comme un sanglier en sa bauge ou un porc en sa soue, une assistance très mesurée ; à ceux qui violent nos lois (et au passage enferment leurs soeurs), un aller simple pour leur pays d'origine.
mais parce qu'on leur est inférieur (et pour preuve, on se laisse remplacer) et qu'un peuple inférieur, rendu taré par l'histoire, est un peuple fragile qu'il faut ménager pour qu'il guérisse.

Pardonnez-moi monsieur, mais dans la terreur générale, même si ce que vous dîtes est vrai, il est parfois difficile de ne pas passer pour taré. La première chose à faire que ce soit pour Aïcha ou Cindy, serait peut-être de cesser de nier la peur à laquelle, sous des formes diverses, que je refuse d'énumérer ici – ce n'est pas le moment – nous sommes soumis ici, en France, par l'idéologie anti-raciste. George Orwell en a d'ailleurs parlé dans un écrit que je cherche en ce moment. Il expliquait en quoi au nazisme, succéderaient des personnes à qui il suffirait de dire "je ne suis pas raciste" pour qu'elles se croient non racistes, et que ces mêmes personnes, prenant le pouvoir, feraient régner une nouvelle forme de terreur. Je l'ai vécue, je la connais. Je répète que c'est un tour de force de ne pas finir taré comme vous dîtes ou de ne pas passer pour taré (preuve en est votre écrit).
Redonnez-leur déjà la parole, et ils vous paraîtront peut-être moins tarés ces français.
C'est comme si vous disiez que les nazis avaient gagné parce qu'ils étaient réellement supérieurs.
De Gaulle avait noté que la France avait été défaite par une force matérielle supérieure, qui serait à son tour défaite par une force matérielle supérieure...
Toute la question est de savoir si la force spirituelle supérieure existe encore, ou si on assiste pas plutôt au choc de forces spirituelles toutes déclinantes, chacunes à leurs façons...
C'est fort possible en effet. La force spirituelle manque cruellement à ce monde.
S'il est vrai que le discours "anti-immigration" a pu prendre, occasionnellement, une coloration, ou un tour, "raciste", cela s'est fait presque comme par accident, par effet collatéral, cependant que le discours "pro-immigration", lui, est essentiellement suprémaciste -- discours de qui se fait fort d'absorber des cultures et des peuples étrangers sans risque d'en souffrir le moindre préjudice vital. Le discours "anti-immigration" se voulait réaliste, pragmatique ("on ne peut accueillir toute la misère du monde, etc."), modeste, tandis que son opposé était résolument exalté, sûr de lui et dominateur : rien de mal ne peut nous arriver, l'immigration, le métissage, n'apporteront que du bonheur, de la beauté, de l'enrichissement humain (par le multiculturalisme) et pécuniaire ("ils paieront nos retraites", etc.). Le discours immigrationniste, indéniablement, méprisait le protagoniste central de l'immigration, le migrant y devenant l'agencé, être réifié dans un plan auto-centré : l'immigration, y'a bon pour nous, Européens, l'Afrique, y'a qu'à crever. Prenant ce discours au mot, si l'on peut dire, l'Africain s'empara du plan pour inverser le "y'a bon" à son profit et ce fut la contre-colonisation, irrépressible, dominatrice, sûre d'elle, et nourrie d'une aversion anti-blanc tous azimuts, pendant légitime, après tout, du suprémacisme immigrationniste.

"L'âme collective" (Pierre Henri) des peuples occidentaux était divisée, avait perdu son unité de long temps avant que le mot d'ordre immigrationniste en vienne à s'imposer. Elle avait été scindée déjà par les grands schismes du XXe siècle, ceux-ci ayant préfiguré l'agonistique actuelle entre volonté de réintégration des peuples historiques et de reconstitution de leur unité d'une part et leur désintégration, leur diffusion, leur évaporation d'autre part, lesquelles doivent servir au projet moderne de construction d'une maison européenne vide de tout âme reconnaissable, dénuée d'identité et prête à accueillir l'Islam pour la meubler, l'investir et l'habiter de toute la sienne.
Utilisateur anonyme
27 mars 2012, 08:43   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Citation
Francis Marche


"L'âme collective" (Pierre Henri) des peuples occidentaux était divisée, avait perdu son unité de long temps avant que le mot d'ordre immigrationniste en vienne à s'imposer. Elle avait été scindée déjà par les grands schismes du XXe siècle, ceux-ci ayant préfiguré l'agonistique actuelle entre volonté de réintégration des peuples historiques et de reconstitution de leur unité d'une part et leur désintégration, leur diffusion, leur évaporation d'autre part, lesquelles doivent servir au projet moderne de construction d'une maison européenne vide de tout âme reconnaissable, dénuée d'identité et prête à accueillir l'Islam pour la meubler, l'investir et l'habiter de toute la sienne.

Très bonne analyse. Je suis d'accord avec vous. Une fois n'est pas........
Oui, les analyses de Francis sont, comme souvent, originales et brillantes.
Pouf pouf, le "racisme par accident" n'est pas très brillant. Il me semble qu'il y a déjà longtemps que R. Camus a parlé de la catastrophe, qui veut que ce soient bel et bien des partis héritant du fascisme voire pire qui s'en soient pris à l'immigration, dans les années 80.
Que la donne puisse changer, surtout avec Freysinger, c'est possible ; mais en Belgique c'est encore des Vlams quelque chose qui critiquent l'immigration, et en France le FN qui est le FN, tant qu'il ne changera pas de nom etc.
Comment qualifieriez-vous ce racisme là Loïk A. ? "racisme contingent" plutôt que "par accident" ? R. Camus, puisque vous le citez dressa il y a quelque temps déjà un parallèle entre la "mauvaise herbe" (je ne sais plus quel terme il employait) qui fut dans un premier temps, dans une préhistoire, associée à la libération sexuelle/homosexuelle. En quelque sorte, pareille association fut contingente (sinon "accidentelle", si le terme ne vous plaît pas) et ne fut point signifiante ou essentielle; cependant, comme dans le cas de l'opposition "raciste" à l'immigration, elle gêna fortement l'éveil des consciences, le dévoilement du réel.
Pétain sauveur de la France faillit devenir vingt ans plus tard, sans avoir changé de nom, son fossoyeur, le résistant Hessel , sans changer de nom, est passé collabo à la fin de sa vie, pourquoi, à l'inverse, le FN ne deviendrait-il pas, avec Marine Le Pen et des alliés tels que le PI et Renaud Camus, le parti qui sauvera la France ? Les voies de la providence ne sont-elles pas impénétrables ?
Je sens que beaucoup de petites filles vont s'appeler Marine.
"Donc ma position est simple : à ceux qui essaient de s'élever, d'adopter ce qu'il y a de bien chez nous, l'aide de notre Nation et l'appui de notre loi ; à ceux qui se complaisent dans un marais d'assistance comme un sanglier en sa bauge ou un porc en sa soue, une assistance très mesurée ; à ceux qui violent nos lois (et au passage enferment leurs soeurs), un aller simple pour leur pays d'origine"

Cher Jean-Marc,

vos mesures seraient sûrement bénéfiques pour Cindy et Chadïa dont les vies gagneraient en dignité. Mais si la liberté économique, le droit et les discours patriotiques peuvent restaurer le contrat social, ils ne suffisent pas à fonder une nation. L'optimiste volontarisme du "parti néo-colonial", formule aujourd'hui droitière du vouloir vivre ensemble, ne tient pas plus compte du nombre, de la religion et de la race que les tenants de la lyrique Algérie française. Je me souviens d'Henri de Lesquin rappelant, cruel, que par le sang versé pour la France, Ben Bella est français, et encore, premier parmi les pairs. La nation ne s'improvise pas comme un air d'opéra.

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"C'est comme si vous disiez que les nazis avaient gagné parce qu'ils étaient réellement supérieurs."

Chère Marie Cournou,

le but de mon propos n'était pas lancer une diatribe de plus contre les Français. Je suis frappé que les intervenants du forum, que l'on devine habiles débatteurs, essuient autant de défaites que de polémiques livrées, les eussent-elles opposés à des ânes. Pourquoi cette impuissance, celle, par exemple, de Tillinac et Finkielkraut médusés par Mélenchon qui avait, en son temps, exaspéré le forum ? Dans ce cas, Tillinac s'était pris dans les rets du grand historiens Mélenchon parce que la marche triomphante que trompette l'Histoire est celle de l'Individu auto-consitué. Retourner le récit de l'Histoire pour convaincre et d'abord se convaincre du contraire, de l'irrésistible montée de la transcendance m'était apparu comme une solution. Dans le cas qui nous occupe, je m'essayais à la dialectique !

Une critique du Grand remplacement ne peut avoir d'écho qu'assortie d'une critique de la population remplacée. Il faut ébranler le suprématisme (Francis Marche) qui conduit à négliger l'enjeu migratoire. Déni des néo-coloniaux qui se fonde sur une confiance aveugle dans la France éternelle : un discours patriotique et un coup de pied au cul suffiraient à faire une nation. Déni de la masse au grand coeur qui se fonde sur l'individualisme : l'individu tellement satisfait de lui-même n'a qu'un voeux, offrir à tous d'où qu'ils viennent la chance de leur ressembler. Il faut en finir avec le complexe de supériorité à cause duquel les Européens se convainquent et convainquent le reste du monde de constituer un modèle irrésistiblement atttractif. Allez en Chine, au Quatar, au Brésil, l'Europe n'a plus d'avenir.

Ensuite, personne ne se mobilisera pour un peuple d'hier discrédité à tort et à raison : les beaufs de Canal+ n'ont pas la cote, ni auprès de la masse au grand coeur ni auprès des dandies, émules réactionnaires des austères musulmans. L'esprit révolutionnaire, progressiste est profondément ancré. Ce n'est pas le peuple existant (sans grand rapport avec le peuple d'hier) qu'il faut défendre mais le peuple de demain, non pas la masse métissée de Châtelet les Halles, le peuple d'une France renaissante.

Enfin, la haine de la France dont se nourrit l'individu de masse (l'individu de filiation chrétienne qui s'innocente de la faute originelle en la projettant sur sa société) est trop ancrée pour être heurtée de front : critiquer le remplacement, c'est juger que nos peuples ne méritent pas d'être remplacés, c'est risquer le soupçon de racisme. Il faut donc plaider pour les peuples d'Europe non pas au nom de leur génie que des hordes barbares menaceraient, mais en raison de leurs tares : paresse, déculturation... Transférer au niveau de l'Europe, le ton victimiste des revendications régionalistes (pauvres Bretons, pauvres Corses sous la botte jacobine).

Vous admettrez qu'entamer une discussion en critiquant les Français lève tout soupçon à son endroit et assure d'autant plus d'effet aux propos non remplacistes qui suivront.

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"Pardonnez-moi monsieur, mais dans la terreur générale, même si ce que vous dîtes est vrai, il est parfois difficile de ne pas passer pour taré.[...] Redonnez-leur déjà la parole, et ils vous paraîtront peut-être moins tarés ces français."

Marie Cournou, vous avez raison, le Saint Père aussi. N'ayez pas peur...

Par contre, je doute qu'il suffise de leur rendre la parole. Les Français ont-ils encore quelque chose à dire ? Une émission télévisée m'a frappé. Michalac, fameux joueur de rugby, passait un séjour parmi les Lolos du Viêt-nam, un peuple aussi raffiné qu'archaïque. Michalac avait tout du bon sauvage chez les civilisés. Il avait pour lui ses bons sentiments, sa bonne volonté. Mais que le bon gars semblait emprunté au regard de ses hôtes, corsetés d'usages et de valeurs, en qui la vie, si soigneusement irriguée, affluait libre et régulière !
Les Français semblent perdus dans un dédale d'utilités. Qu'enseignent-ils à leurs enfants ? La façon de se débrouiller dans la société, autrement dit, la peur de "rater sa vie" : il faut qu'ils soient honnêtes, car sans honnêteté pas de bon métier. Il faut qu'ils soient polis, car sans politesse pas de socialisation, courageux mais sans plus, car le courage est risqué. Etc. Aussi, à côtoyer Michalac, les Lolos découvrent qu'ils ne savent ni boire ni manger ni parler, dire, par exemple, pourquoi ils ont une femme et pas plus, pourquoi ils s'interdisent d'épouser une jeunette quand leur jeunesse est passée...

Du moins, Michalac est un bon gars, la France engendre encore de bons sauvages.
l'individu de filiation chrétienne qui s'innocente de la faute originelle en la projettant sur sa société

Vous m'expliquerez peut-être cette phrase, ou pas.

Je répondais un peu vite sans doute, ce que je tentais maladroitement de dire, c'était qu'écrasés comme ils le sont par la mentalité laïque imposée dans les écoles depuis quelques dizaine d'années, les français n'avaient sans doute pas l'air très fins. La peur également, car votre condition est peut-être plus heureuse que celle de la plupart des français, mais trouvez-vous à énoncer dans un milieu plutôt modeste une parole qui n'abonde pas dans le sens de la doxa, et vous êtes presque mort. Il me semble par ailleurs que même Renaud Camus, ayant eu à faire à des journalistes d'un milieu pourtant "intelligent" s'est trouvé face à des attaques d'une bassesse peu commune.
Je signifiais, ou tentais de signifier que les nazis en terrorisant le peuple avaient pourtant eu le dessus facilement sur des intellectuels bien plus sagaces et avisés qu'eux. Intimider, menacer, frapper a toujours été, vous en conviendrez, beaucoup plus efficace que de donner la parole à quelqu'un comme de l'humilier alors qu'il est affaibli.

A propos de penser aux français de demain, vous avez entièrement raison, et d'une certaine manière c'est ce que je disais, en tout cas je le pense. Je suis entièrement d'accord avec vous sur l'éducation. La peur de "rater sa vie" etc.... Lamentable je trouve. Si vous voulez savoir je ne supporte pas cette France. Mais le pire de tout c'est le Cynisme si adoré des bobos "bling bling" bien moins innocents qu'ils ne s'affichent.
Quant à l'éducation nationale jolie sapeuse de toute éducation chrétienne que vous avez l'air de ne pas porter dans votre estime, c'est la première fautive de la ruine des transmissions. Tout ce que les prêtres et les sœurs ou mères continuaient à enseigner de valable dans les écoles privées étaient laminé, anéanti, ravagé par l'école publique.

Il n'en reste pas moins, que les français se font traités comme des chiens. La haine de l'intellectuel monsieur, va croissante, la haine de la spiritualité quand bien du monde aurait besoin de réapprendre le "stop to think" de temps à autre pour libérer la pensée, si vous comprenez ce que je veux dire. Et lorsque je parle des français je ne parle pas de la majorité, mais de quelques uns qui méritent d'être sortis de là pour aller vers demain, et des autres, ceux de demain bien sûr, qui pourront naître enfin. Car j'ai vu cette France tomber, se déliter, et en partie parce que marcher sur l'héritage biblique, pourtant le socle de notre civilisation, faisait bien (bravo l'honnêteté intellectuelle!!!). Racine n'était plus étudié parce que ce n'était pas drôle, mais Racine a écrit "les plaideurs". Les châteaux et leur lien historique n'avaient plus d'intérêt. Les cours dispensés étaient d'un sinistre indécent. L'analyse logique, que vous trouverez sans doute ridicule mais qui apporte une lumière sur notre langue, n'avait plus court. Des trimestres entiers étaient consacrés à l'antisémitisme en français au collège sous la forme de débat où un élève isolé qui aurait eu le malheur de poser une question venue de son foyer, mais qui semblait antisémite, était humilié. etc....etc... Est-ce ainsi qu'on éveille le sens critique tellement clamé par les laïques?
Pas étonnant que la France soit dans cet état. Je ne me sens nullement le cœur de les accabler un peu plus, mais les applaudir, là, c'est une autre histoire.
Pierre Henri, pensez-vous vraiment que les Européens actuels - ou leur version "Français moyen" - soient tellement plus des "bons sauvages" que les représentants moyens des autres pays ?
Si, effectivement, le Russe moyen, l'Africain moyen, le Bebère moyen, etc., sont tous beaucoup plus civilisés que les Français moyens, votre création du français futur aura tout à gagner à ces apports civilisationnels divers.
Quand on sait que la France est le pays le plus visité au monde, on se prend à douter du genre Humain.
"l'individu de filiation chrétienne qui s'innocente de la faute originelle en la projettant sur sa société"

Vous m'expliquerez peut-être cette phrase, ou pas.

Chère Marie Cournou, je voudrais bien qu'on me l'explique aussi... Je livrais, en fait, une banalité sur le thème des idées chrétiennes devenues folles.

On a dit que les confessions d'Augustin supposent la louange de Dieu, que celles de Montaigne se passent de la louange de Dieu, que celles de Rousseau, valant absolution, débouchent sur sa propre louange et la malédiction des autres. Le divin Rousseau, transparent à lui-même, est à son tour dépassé. L'individu moderne se passe de confession : il est un dieu statutaire ! Puisqu'il n'a pu encore oublier totalement du sens chrétien du Mal, il s'enorgueillit de dénoncer les fautes collectives des siens (quitte à les inventer) pour se dispenser d'envisager les siennes.
« il s'enorgueillit de dénoncer les fautes collectives des siens (quitte à les inventer) pour se dispenser d'envisager les siennes »
Puisqu'il n'a pu encore oublier totalement du sens chrétien du Mal, il s'enorgueillit de dénoncer les fautes collectives des siens (quitte à les inventer) pour se dispenser d'envisager les siennes.

Pierre Henri, en lisant Robert Redeker dans les "cahiers de l'in-nocence" je me suis dit que je devais rêver. Il y avait en ce monde encore un lieu où parler d'âme n'était pas teinté de honte, où Saint Augustin qui signait la présence de l'âme telle "l'intime de l'intime" était cité sans que l'auteur passe pour le dernier des fous. Puis je me suis dit, voilà, je vais refermer ce livre, et retourner dehors, dans ce froid visage moderne où parler d'âme et de Dieu revient à être traité en mort vivant. Lorsque je me suis retrouvée à l'Eglise, qui n'est pas un lieu que je fréquente comme une bigote, que j'ai retrouvé tous ces sons d'orgue, ces temps de méditation, cet infini qui se lève, j'ai su que Dieu et l'âme n'avaient peut-être plus aucun sens, voire un sens négatif aujourd'hui, c'était une révolution de penser, respirer de cette manière, un art peut-être, un drôlerie.
La religion chrétienne est à la fois décalée de la vie et la seule réponse pour capter les hommes quand ils étaient réels et peut-être, comme ce couturier japonais que Wim Wenders avait filmé et qui passe son temps à recréer des costumes sur des modèles de photos anciennes, continuer sans se soucier à devenir l'être spirituel en créant "une beauté qui t'a été donné et que tu n'as pas faite toi-même". Capter le réel où il est encore possible de le voir, de le vivre, de l'apprécier. Moment si rare que je me demande parfois jusqu'à quel point notre vie doit s'abstenir dans un travail de titan pour en sortir un corps à peu près proche de la vérité.
Le mal c'est tout simplement toute facilité qui nous en écarte et nous lance un leurre perpétuel sur nous-même, loin de notre âme. La juste critique d'une société n'est que le constat du degré qu'elle met à faire semblant, et donc s'expose plus ou moins à la médiocrité, et là, notre époque a atteint des sommets! Je ne vois pas en quoi le constater aurait trait à l'orgueil dénonçant des fautes collectives.
C'est sans doute cette propension à trouver des explications pour tout et sans cesse.
« il s'enorgueillit de dénoncer les fautes collectives des siens (quitte à les inventer) pour se dispenser d'envisager les siennes »
Marcel, cette phrase sortie comme ça, traite la personne à qui elle s'adresse d'imbécile incapable de se remettre en question. Je ne sais pas dans quelle circonstance elle a été prononcé mais j'imagine bien là une volonté d'en démordre avec quelqu'un. Aï! Aller en prime, chercher des raisons dans un déni du Mal à cause d'un sens chrétien qui l'aurait abandonné, mais pas encore complètement, quelle affaire mon Dieu!
J'ai trouvé ça fort et juste : une belle description du citoyen de l'Empire du Bien.
L'empire du Bien au contraire se moque du Mal qu'il peut faire, et se sert de ce type de phrase toute faite et emballée pour se débarrasser vite fait bien fait de sa conscience. L'Empire du Bien voit court et tape vite pour être tranquille et revenir à ses petits intérêts au plus vite. Car le Mal pour lui, c'est tout ce qui dérange son intelligence étriquée incapable de voir plus loin que le bout de son nez.
Cette phrase sert ni plus ni moins une excuse de plus sur un plateau pour taper sur les chrétiens.
Non, non, ce n'est pas du tout ce que voulait dire M. Pierre Henri, crois-je, chère Marie Cornou.
Chère Marie, je crois aussi que vous faites, en l'occurrence, fausse route. Cette belle phrase s'applique aux chrétiens en quelque sorte dénaturés qui constituent les troupes de l'empire du Bien, empressés de battre leur coulpe sur le dos de ceux qui ont moins péché qu'eux.
Pierre Henri m'avouait lui-même ne pas bien comprendre. Je surenchéris sur lui à propos de cette incompréhension, trouvant, je le répète bien facile et courte cette explication sur le rejet d'une faute sur l'autre pour éviter de se remettre soi-même en question. C'est aller bien loin dans l'accusation, et cela peut tout aussi bien dériver vers de la bien-pensance que la bien-pensance dénoncée.
Il n'en reste pas moins que cette discussion ouvre sur des perspectives. "Il ne faut pas prendre les canards sauvages pour des enfants du bon Dieu" dirait quelqu'un. Mais se prennent-ils pour des enfants du bon Dieu sans le savoir parce qu'il leur resterait une vieille trace de conscience chrétienne qui renverserait le Mal sur l'autre, je ne m'avancerais pas vers une telle assertion. Je dirais plutôt que la volonté de détruire l'âme humaine au profit d'une idéologie plus puissante et gonflée de suffisance fait de ses canards sauvages des nouveaux totalitaires en recherche permanente de raisons qui appuieraient leur savoir prétentieux. L'absence malheureuse de médiateur spirituel entre l'individu et le pouvoir auquel il se voue, parce qu'il faut bien qu'il trouve un lien avec l'autre ou un groupe, voire une vue sur l'extérieur, me paraît une réflexion plus pertinente. L'absence d'intériorité et sa destruction me semble un danger bien plus grand.
Cassandre, prétendez-vous que les fidèles de l'Empire du Bien s'attaqueraient à ceux qui auraient fait moins de mal qu'eux? Mais de qui parlez-vous? Il ne faudrait tout de même pas généraliser ce type de raisonnement. Pardonnez-moi mais je vois déjà ces grands cyniques s'emparer de ce que vous dîtes à la moindre occasion en criant que c'est le vieux chrétien dénaturé qui a inventé le mal qu'il prétend qu'on lui fait.
Mais chère Marie, traiter les troupes de l'empire du Bien de chrétiens dénaturés est un hommage aux vrais chrétiens ! N'est-ce pas le Christ lui -même qui fustigeait ses coreligionnaires de l'époque, les pharisiens, parce qu'ils imposaient aux autres des fardeaux qu'ils ne les aidaient pas à porter ?
Citation
Quand on sait que la France est le pays le plus visité au monde, on se prend à douter du genre Humain.

Non la France n'est pas le pays le plus visité du monde même si le ministère du tourisme (ce ramassis d'incapables) le prétend à cor et à cri.
Cassandre, fort juste. Sous cet angle, je ne peux qu'adopter la remarque.
Il ne serait que le deuxième, cher Rogemi, mon idée resterait valable.
Cher Marc,
Bien sûr mais qui se loue, s'emboue.
Utilisateur anonyme
05 avril 2012, 12:43   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
Quel est le premier ?
Utilisateur anonyme
05 avril 2012, 14:06   Re : Pour nous débarasser des Merah, protégeons les Aïcha
En résumé : " Je préfère Marine à Martine; Martine à Cindy; et Cindy ( ou Génifer ) à Aîcha. "
En résumé personne ne préfère personne mais l'Islam n'est pas la religion de notre civilisation et je me demande bien pourquoi elle le deviendrait tout à coup.
Non pas tout à coup, chère Marie, mais au fur et à mesure que nous disparaissons, nous et notre civilisation.
Mes enfants ne se sentent pas musulmans, sont-ils malades?
"Je voudrais bien qu'on me l'explique aussi..."

Qu'entendais-je par là? Ma culture est courte. Je suis donc un peu amusé et gêné, à la fois, qu'on me demande de jouer les professeurs. Par ailleurs, j'exprimais quelque dépit : le jour même où j'accédais à vos demandes d'éclaircissement, les miennes, comme à l'habitude, restaient sans réponse. Est-il idiot de s'interroger sur un usage du contrat (celui qu'envisagent Camus et Adeline) qui n'ouvre pas les vannes au droit positif jusqu'à éradiquer tout règne et toute réalité ? Enfin, l'homme ne sait pas ce qu'il dit (moi, le premier) ; où l'on retrouve Saint Augustin, saint Paul, la grande filiation chrétienne.

"Marcel, cette phrase sortie comme ça, traite la personne à qui elle s'adresse d'imbécile incapable de se remettre en question. Je ne sais pas dans quelle circonstance elle a été prononcé mais j'imagine bien là une volonté d'en démordre avec quelqu'un."

Chère Marie Cournou, vous exagérez un petit peu ! Relisez mes propos, vous trouverez les circonstances : proposer aux polémistes du forum une stratégie qui tienne compte du suprématisme bobo ou néo-colonial, du discrédit à la fois juste et injuste qui frappe les héritiers de la France d'hier, du goût de la nouveauté, de l'humilité dévoyée en haine de la France, puis pour répondre à votre question, tenter de marquer les étapes qui mènent de Saint Augustin au "citoyen de l'Empire du Bien" (Marcel Meyer et Cassandre) en me plaçant sous l'autorité de Chesterton qui voit la modernité infestée d'idées chrétiennes devenues folles et en me gardant bien d'avancer que cette évolution révèle un vice intrinsèque du Christianisme.

On a beaucoup médité, je crois, sur l'atavisme qui prédispose l'Europe non pas à répéter pour conserver, pour approuver tragiquement la réalité, mais à renverser l'existant pour en éradiquer le Mal (je pense aux incessantes restaurations, parfois hérétiques, du christianisme primitif, mais aussi à la démocratie grecque). Je vous voudrais bien qu'on m'explique aussi cela...

Pour finir, ce n'est sûrement pas avec vous que je veux "en démordre". Le contempteur peut s'enorgueillir de condamner l'empire du Bien mais cette condamnation n'est pas suscitée par l'orgueil alors que l'orgueil suscite la haine de la France et de tout ce qui excède l'individu.
Vos questions sont passionnantes, je voudrais bien qu'on vous y réponde, aussi.
Sinon, par rapport à toutes ces questions préoccupantes, je viens de trouver un lien sur internet mais je n'arrive pas à l'intégrer ici. Vous pourrez trouver dans un moteur de recherche à "Albert Camus: l'exigence morale : hommage à Jacqueline Lévi-Valensi"
Je voulais dire plus précisément ce lien:
Albert Camus: l'exigence morale : hommage à Jacqueline Lévi ...
books.google.fr/books/about/Albert_Camus.html?hl=fr&id...
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