Le site du parti de l'In-nocence

« Dire immigration égale Mohamed Merah, qui est né en France, cela n'a aucun sens » (N. Sarkozy)

Envoyé par Francis Marche 
Citation
et faire barrage ensuite à Hollande et à sa suite mélanchonoverdâtre.

Hélas je vais faire la même chose.
Peut-être une explosion dans une centrale nucléaire provoquée par un islamiste ?

Si un tel évènement se produit, nous aurions plutôt droit à un débat enflammé sur la sécurité des centrales nucléaires ou encore plus généralement sur l'énergie nucléaire. M. Mélenchon se chargerait alors, comme il a fait pour la tuerie de Toulouse, d'indiquer la direction à prendre, tel un pandore au tour de France; le "Pas d'amalgame" fera office là aussi de panneau d'interdiction.
Tout comme Jmarc. Dans mes bras Rogemi !
Oui Caribert. Les deux grands problèmes de la France sont Rioufol et l'énergie nucléaire.
La Diversité terrassant l'Amalgame, une nouvelle allégorie pour le championnat des plasticiens de 1ére catégorie.
Un Mucchielli comparera cet attentat (qui aura causé la mort immédiate de 600 000 personnes) à Fukushima, en rappelant que de tels désastres peuvent tout à fait se produire dans des pays très fermés comme le Japon, et qu'il est absolument scandaleux d'établir un lien entre immigration et catastrophe nucléaire.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
à Marie :

Le totalitarisme opère par la parole littérale, il est à prendre au pied de la lettre. C'est à la fois sa force et sa faiblesse: sa faiblesse parce que ce faisant il dévoile ses plans, annonce ses frappes, ce qui pourrait donner du temps à ses ennemis pour parer ses coups, pour s'aguerrir contre lui; sa force parce que ses ennemis n'y croient jamais, car ceux-ci n'ont foi qu'en la métaphore, la langue du Dieu des judéo-chrétiens, tant et si bien que la promesse totalitaire leur est inintelligible; sa force aussi parce que, comme on l'a souligné ici, la publicité préalable, et ex-post, de ses frappes lui fidélise un public séduit par ses "passages à l'acte", et lui amène aussi de nouvelles recrues. La parfaite coïncidence entre l'annonce de l'acte et l'acte lui-même emporte la conviction: cette coïncidence, cette perfection sont prométhéennes, signature performative d'une toute-puissance en phase de manifestation.
Les Amis du Désastre auraient-ils laissé s'installer des cannibales venus d'Afrique dans les banlieues, qu'ils s'étonneraient d'y découvrir des cas d'anthropophagie et qu'ils n'y verraient qu'un "fait divers" sans aucun lien avec l'origine culturelle des coupables.
Très certainement, chère Cassandre, et d'autant mieux qu'ils seraient "français" (qui ne l'est pas ?).
Le fait d'être français est apparemment un grand voile (jeu de mots involontaire) qui occulte toute autre origine.
A ce sujet j'aimerais que notre juriste M. Chassaing nous dise si la notion de "Français par filiation" a encore une valeur juridique (il me semble bien que oui) et si elle s'oppose seulement à "Français par naturalisation".
Il semblerait qu'il y ait au moins trois catégories de Français : les Français par filiation, les Français par naturalisation et les Français qui le sont par le simple jeu automatique "du droit du sol" : des Français accidentels.
cette coïncidence, cette perfection sont prométhéennes, signature performative d'une toute-puissance en phase de manifestation.

Francis, pouvez-vous préciser s'il vous plaît ce que vous entendez par "prométhéennes" dans ce contexte. Prométhée n'est-il pas celui qui offrit l'art aux hommes, signe d'un théâtre possible comme médiation? Donc évitant le pied de la lettre.
C'est une question passionnante et je ne vous cache pas que je suis gêné (et tout à fait incapable) d'y répondre en quelques mots comme le veut le blitz de ces échanges précipités qui nous emportent depuis plusieurs jours. L'esprit prométhéen se manifeste dans la prétention à opérer cette adéquation entre le verbe et l'acte dans le temps même de la parole. Il faudrait de longues recherches et de nombreux détours pour enfin nommer cette manière de dire son fait et de faire son dire tout en un sur un plan où l'annonce de l'acte rejoint ce dernier en un instant unique à force de fidélité de l'une à l'autre. Dire son fait à la victime – Merah abattit les soldats en leur disant leur fait, comme dans les fictions, comme au théâtre, comme s'il était le sublime metteur en scène de la vie et de la mort et juge omnipotent et dernier comme s'il était Dieu et non seulement son bras armé ; faire son dire : l'esprit prométhéen a l'orgueil de produire pareille coïncidence et de faire ainsi un usage surhumain de la parole qui ne s'évade vers aucune métaphore ou signification; "Je te tue" est une parole sans signification, sans échappée. (Lire les Carnets de Levinas sur la métaphore, lire aussi Acheminement vers la parole de M. Heidegger). Désolé d'apporter à votre question une réponse aussi maigre et qui ressemble à un faux-fuyant car comme vous je n'ignore pas qu'il y aurait des volumes à écrire sur le sujet.
Citation
Buena Vista
Très certainement, chère Cassandre, et d'autant mieux qu'ils seraient "français" (qui ne l'est pas ?).
Le fait d'être français est apparemment un grand voile (jeu de mots involontaire) qui occulte toute autre origine.
A ce sujet j'aimerais que notre juriste M. Chassaing nous dise si la notion de "Français par filiation" a encore une valeur juridique (il me semble bien que oui) et si elle s'oppose seulement à "Français par naturalisation".
Il semblerait qu'il y ait au moins trois catégories de Français : les Français par filiation, les Français par naturalisation et les Français qui le sont par le simple jeu automatique "du droit du sol" : des Français accidentels.


En fait il existe quatre façons de devenir français. Il faut ajouter à celles mentionnées les français par déclaration. Le cas principal est l’étranger qui épouse une français et qui ne devient français que par déclaration.
Ceci dit il n’existe, juridiquement, qu’une catégorie de français. Une exception : seuls les français naturalisés peuvent être déchus de la nationalité française dans certains cas exceptionnels (terrorisme, espionnage). Une condamnation pour crime ne suffit pas.
De toute façon la plupart des personnes qui retiennent notre attention sont français dès leur naissance (né en France d’un parent né en France) et non français à leur majorité (né en France de parent étrangers non nés en France). Certains sont français jus sanguinis puisque leurs parents étaient déjà français. Si le père du jeune homme turbulent de Toulouse avait la double nationalité notre pauvre victime était française par le sang (sans jeu de mot).
A Francis:
Cela me fait penser que l'esprit prométhéen est le contraire de la musique. Ce petit temps qui prend le temps de trotter entre les silences, d'ouvrir en laissant des blancs, sur une absence porteuse de métaphore. Des volumes à écrire sur le sujet en effet! Ce sont des inepties brutales telles que la publicité nous en impose à longueur de temps. De même, ces personnes qui ne peuvent s'empêcher d'avoir la télévision ou la radio allumée sans discontinuer alors qu'elles vous accueillent chez elles. Nous sentons qu'elles s'arrangent pour éviter l'écoute réelle. C'est une agression perpétuelle dans laquelle nous vivons tous les jours, jusqu'à monter en violence et devenir ce que nous subissons de façon atroce ces derniers jours.

Mais les poètes fondent ce qui demeure
Leur pas est contre l'abîme / Des hommes

Hölderlin
Here comes Satan, prince of the power of the air,
He's gonna make you a law unto yourself, gonna build a bird's nest in your hair.
He's gonna deaden your conscience 'til you worship the work of your own hands,
You'll be serving strangers in a strange, forsaken land.





Trouble in Mind
Magnifique chanson. Lord, take away this trouble in mind.!
» je crois au contraire qu'elle s'autorise précisément de cela, par décret divin ce qui facilite bien les choses, la passion hystérique en lieu et place de l'indifférence glaçante

Cher Didier, vous n'avez pas cité la partie la plus importante de la phrase, celle qui à mon avis caractérisait le plus singulièrement l'antisémitisme nazi et dont relèverait toute référence à la Shoah : «...parce qu'on est né ceci ou celà. »
C'est ce biologisme, cette inscription ineffaçable, dans la chair, du sceau d'infamie juif, qui est absent de l'"idéologie" musulmane, me semble-t-il, et corrigez-moi si je me trompe, où la "Communauté" est en principe ouverte à tous...


» Il me semble que certains sur ce forum et ailleurs sont leurrés par le cliché de l'Arabe ou du musulman hystérique

Cher Bruno, il est vrai qu'il y entre une part de cliché ; celui-là a la peau dure.
"Hystérie" n'est peut-être pas le mot juste ; j'avais lu dans la presse israélienne un article édifiant sur la préparation psychologique des bombes humaines : tout était mis en œuvre pour que les futurs shahids fussent soigneusement évidés de toute conscience critique individuelle, et imbibés de discours jusqu'à produire une sorte d'état second (où l'on peut être parfaitement précis et efficace) faisant sauter tous les repères humains courants, les mises en forme et en norme habituelles, dont le résultat final culminait en chaos avec la déflagration. Le côté immature, "inachevé" et totalement déconnecté de la plupart de ces kamikazes m'avait frappé. Je crois que Merah avait été formé de cette façon en Afghanistan.

(Paradoxalement, c'est encore faire grand honneur et grand cas de l'ennemi que d'être si volontiers prêt à sacrifier sa vie pour la perte de la sienne...)
» Avant de commencer à tuer des enfants juifs , il a fallu que les nazis soient au pouvoir. Si les islamistes commencent à les tuer avant même d'y être, qu'est-ce que ça sera quand ils y seront !

Peut-être est-ce justement parce qu'ils n'y sont pas qu'ils tuent.
Je plaisante un peu, chère Cassandre, mais le fait est que si l'ennemi est mis au pas, et reste "infidèle", il ne devient qu'un dhimmi, lequel n'est pas de ce fait passible de mort.
Mais l'assignation à la place du mort, ou du moins à la matière humaine négligeable, des membres de races hiérarchiquement évaluées, constituait le programme politique des nazis, qui n'attendait que le pouvoir pour être réalisé...
Il n'est pas obligatoire qu'une idéologie soit proche du nazisme pour être dangereuse, voire redoutable...
Alors là, Loïk, comme dirait notre ami Rogemi : selbstverständlich...
C'est ce biologisme, cette inscription ineffaçable, dans la chair, du sceau d'infamie juif, qui est absent de l'"idéologie" musulmane, me semble-t-il, et corrigez-moi si je me trompe, où la "Communauté" est en principe ouverte à tous...

Eloignons-nous un peu des principes établis par le III Reich. Au-delà des régles écrites il y des choses qui existent. Peut-on vraiment prétendre que dans le monde musulman le fait d'être de sang arabe n'a pas la moindre importance ?

Je ne connais pas le monde arabo-musulman de l'intérieur mais j'ai fréquenté à plusieurs reprises des gens nés au Maghreb et à leur contact il était frappant de constater que pour eux l'origine ethnique était essentielle. Comme les noirs d'Afrique ils jugeaient les hommes à l'aune de leur race.

D'ailleurs cela parait normal dans une société endogame où le clan est la base de toute la vie sociale.
oui, et je me demande ce qu'il va advenir d'ici peu des Nicolas «Abdullah» Blacho. Il paraît que lorsque les parties se radicalisent, il fait mauvais être un traître.


Eh Monsieur M. les rénégats sont de tous les temps et de toutes les nations alors par pitié évitons sur ce forum les allusions menacantes.
Alain,

Ce que j' avais écrit :

Le nazisme s'intéressait assez peu à la religion réellement pratiquée, il s'intéressait à l'origine. Beaucoup de protestants ou catholiques furent déportés comme juifs, alors que ces personnes-là, ou leurs parents, s'étaient converties. Les nazis s'en moquaient éperdument.

Les nazis fondèrent un nombre incroyable d'organismes pseudo-scientifiques. Si on étudie en détail leur fonctionnement, on voit que des critères vaseux étaient établis afin de déterminer "l'aryanité" de tel ou tel qui, persécuté, utilisait ce recours. Les nazis eurent recours à de foisonnantes études généalogiques (Heydrich fit conduire de multiples recherches pour faire taire une rumeur sur sa judaïté).


Ce que vous avez écrit :

Cher Didier, vous n'avez pas cité la partie la plus importante de la phrase, celle qui à mon avis caractérisait le plus singulièrement l'antisémitisme nazi et dont relèverait toute référence à la Shoah : «...parce qu'on est né ceci ou celà. »
C'est ce biologisme, cette inscription ineffaçable, dans la chair, du sceau d'infamie juif, qui est absent de l'"idéologie" musulmane, me semble-t-il, et corrigez-moi si je me trompe, où la "Communauté" est en principe ouverte à tous...



Ce "biologisme" est un point essentiel du nazisme.


Pour ce qui est de l'islam, on notera que les arabes sont très minoritaires parmi les musulmans.
La shoah fut une mort programmée pour être rapide. La dhimmitude est une mort lente qui a pour mérite de passer quasi inaperçue. La preuve : qui se souvient que les chrétiens étaient des dizaines de millions au Moyen-orient et en Afrique du nord avant la conquête islamique et que bientôt ils auront entièrement disparu ? Comment d'ailleurs en eût-il pu être autrement compte tenu des moyens rudimentaires dont disposaient les musulmans comparés à ceux des Allemands ? Et puis ils avaient un besoin vital des capacités de ces besogneux inventifs qu'étaient les dhimmis. D'autre part seuls les peuples dits du livre relèvent de cette mansuétude trompeuse, les animistes, les Hindous et autres polythéistes sont voués à une mort certaine s'ils ne se convertissent pas. et si les conquérants musulmans se sont "contentés" de massacrer quelques dizaines de millions d'hindous, c'est parce que ceux -ci étaient décidément trop nombreux et qu'ils ne se sont pas laissé faire.Quant aux noirs, musulmans ou pas, l'aversion que leur voue les Arabes ferait passer un nazi pour un antiraciste convaincu.

(message modifié)
Pour aller dans le sens du dernier billet de Cassandre je re-postes un texte mis en ligne Il y a trois ans.

Il s'agit du chapitre IV intitulé Les Génocides idéologiques du livre de Jean-Jacques Walter Le crépuscule de l’islam.

Ci-dessous quelques extraits remarquables.

« …/Le résultat fut ce que Bat Yé'or appelle une inversion démographique: après la conquête du Maghreb, effectuée par une armée d'environ 20.000 soldats, les chefs de l'islam décidèrent de remplacer les populations locales par des musulmans venus d'Arabie. À cet effet, deux tribus arabes, fortes d'environ 200.000 personnes, furent transférées dans la zone conquise, peuplée de cinq millions d'habitants. Les génocides et l'humiliation de la condition de dhimmis provoquèrent progressivement la disparition des populations primitives, et leur remplacement par les envahisseurs originairement beaucoup moins nombreux./…

…/La natalité requise pour passer des deux cent mille Arabes importés en Afrique du Nord à environ sept millions en trois siècles est assez limitée : les familles doivent comporter en moyenne 2,5 enfants qui survivent jusqu'à l'âge adulte./…

…/Au Maghreb, après cinq siècles, les populations berbères primitives furent réduites à 35 % au Maroc, 20 % en Algérie, 1 % en Tunisie. Les survivants furent ceux qui préférèrent l'islam à la mort. Les autres, ceux qui refusèrent de se faire musulmans, furent exterminés…. »

La pratique historique
Le meilleur ouvrage historique sur les génocides musulmans est celui de Bat Yé'or, «Les Chrétientés d'Orient entre jihad et dhimmitude». Il décrit, et donne les références historiques, de nombreux épisodes de cette sorte, à Antioche en 1068, au Caire en 1285, en Perse en 1312, à Bagdad en 1356 et en 1366, etc. Ce qui frappe, c'est la permanence des pratiques et l'identité des méthodes sur toute la durée de l'islam, particulièrement les ressemblances entre la vague arabe et la vague turque, cinq siècles plus tard. Presque tout est identique : les différences de traitement entre les vil-les et les campagnes, les chefs musulmans se disputant le butin humain, les campagnes d'extermination ou de conversions forcées, etc. La seule différence significative est le devshirme turc. Il consistait, au motif que les peuples vaincus sont le butin commun de l'islam, dont un cinquième appartient d'après le coran à l'État musulman, à saisir un garçon sur cinq parmi les familles des vaincus, à l'élever dans une caserne, à l'islamiser de force, à le contraindre au célibat, et à en faire parfois un fonctionnaire ou le plus souvent un janissaire, c'est-à-dire un soldat des troupes d'élite de l'État turc. Pour tout le reste, les pratiques turques et arabes furent identiques.

Le résultat fut ce que Bat Yé'or appelle une inversion démographique:après la conquête du Maghreb, effectuée par une armée d'environ 20.000 soldats, les chefs de l'islam décidèrent de remplacer les populations locales par des musulmans venus d'Arabie. À cet effet, deux tribus arabes, fortes d'environ 200.000 personnes, furent transférées dans la zone conquise, peuplée de cinq millions d'habitants. Les génocides et l'humiliation de la condition de dhimmis provoquèrent progressivement la disparition des populations primitives, et leur remplacement par les envahisseurs originaire-ment beaucoup moins nombreux. Cette sorte d'inversion se produisit dans tout le Proche Orient et en Turquie. En Espagne et dans les Balkans, les peuples qui finirent par rejeter les envahisseurs étaient exsangues. Dans les Balkans notamment, les grandes villes sont dans les zones montagneuses, alors que partout ailleurs au monde elles sont situées dans les plaines. La raison est que ces villes ont été bâties par des réfugiés fuyant les massacres méthodiques et répétés des envahisseurs.


Le mécanisme de l'inversion démographique

Les peuples antiques étaient en équilibre démographique avec les ressources des endroits où ils vivaient. Quand une guerre, une épidémie, une sécheresse provoquaient une réduction de la population, celle-ci retrouvait son niveau initial en quelques générations. Cela s'est produit après la peste de Justinien, au sixième siècle, et celle du Moyen Âge, de 1346 à 1353, qui fit périr environ 30 % des populations européennes, après la guerre de Trente Ans, qui fit disparaître 40 % des populations germaniques, etc.

Les noyaux musulmans, arabes ou plus tard turcs, n'étaient jamais en équilibre démographique car, chaque fois qu'ils approchaient de la limite, ils dépeuplaient les zones fertiles voisines, soit en massacrant les populations locales, soit en les déportant après avoir réduit leur nombre par la dénatalité engendrée par le statut des dhimmis, par les massacres de détail commis de temps à autre, et par la conversion forcée de certains, telle que l'ont relatée les historiens musulmans, par exemple Ibn Khaldoun cité précédemment. La natalité requise pour passer des deux cent mille Arabes importés en Afrique du Nord à environ sept millions en trois siècles est assez limitée : les familles doivent comporter en moyenne 2,5 enfants qui survivent jusqu'à l'âge adulte.

L'époque moderne
Il ne s'agit pas seulement du passé : l'islam a assassiné sept millions de Chrétiens au vingtième siècle. En 1915, un million et demi en Arménie, le tiers des Chrétiens maronites du Liban, soit deux cent mille personnes, la presque totalité des Chrétiens chaldéens du nord de ce qui est aujourd'hui l'Irak, environ six cent mille personnes ; deux millions de Chrétiens soudanais de 1960 à aujourd'hui ; un million de Chrétiens biafrais en 1967 ; deux cent cinquante mille Chrétiens timorais de 1980 à 2000, etc. Chaque fois, ces génocides ont été faits non par des extrémistes, mais par des gouvernements, soit au nom de l'islam, soit en utilisant des exécuteurs motivés par l'islam. La zone couverte par ces massacres couvre 13.000 kilomètres d'est en ouest, de 3.500 du sud au nord. Comment imaginer que, sur une telle étendue géographique, et sur une durée d'un siècle, il s'agisse de hasards malheureux ? Et les siècles précédents ont été encore pires, quant à la proportion des populations détruites. Quel est le fondement idéologique de ces destructions humaines monstrueuses ? Le jihad et la dhimmitude.

L'inversion démographique, signature du génocide idéologique
L'invasion arabe a réalisé l'inversion démographique en trois cents ans. Lors de l'invasion, les zoroastriens de Perse étaient cinq millions, quelques dizaines de milliers trois siècles plus tard. Au Proche Orient, les Juifs, les Jacobites, les Coptes, les Nestoriens, passèrent de quinze millions à quelques centaines de milliers parqués dans des ghettos dans les villes qu'ils avaient créées, et dans des campagnes trop infertiles pour avoir tenté les envahisseurs, sauf en Egypte où les Coptes, malgré l'humiliation de leur condition, purent se maintenir en nombre élevé, en devenant cependant minoritaires dans leur propre pays, et au Liban, où une combativité extraordinaire permit aux Maronites de conserver une certaine liberté d'action, en devenant pourtant eux aussi minoritaires dans leur patrie. Au Maghreb, après cinq siècles, les populations berbères primitives furent réduites à 35 % au Maroc, 20 % en Algérie, 1 % en Tunisie. Les survivants furent ceux qui préférèrent l'islam à la mort. Les autres, ceux qui refusèrent de se faire musulmans, furent exterminés. Quelques personnes appartenant aux populations primitives acceptèrent de perdre non seulement leur religion, mais aussi leur langue et leur culture, et se fondirent dans la masse arabe. Ils furent assez peu nombreux, car, au Maghreb, le type physique berbère est significativement différent de l'arabe. Ces exterminations sont connues par les historiens musulmans, qui comme Ibn Khaldoun, ne s'en cachaient nullement, et par des documents arméniens, grecs et araméens.

Les génocides turcs sont connus par les historiens turcs et arabes, par les récits des chroniqueurs des pays envahis, Arménie, Serbie, Bulgarie, Grèce, Roumanie, et par les descriptions de voyageurs venus des pays voisins, Hongrie, Italie, Autriche. L'inversion démographique a été achevée, par la réduction des non musulmans à des restes minuscules (par exemple, 0,2 % en Turquie), partout où le pouvoir turc s'est maintenu cinq siècles ou plus.

L'inversion démographique est la signature des génocides idéologiques, car elle n'a pu se réaliser que par une application minutieuse, méthodique, continue pendant des siècles du jihad et de la dhimmitude. Aucun État n'aurait pu assurer ce résultat sur une durée historique de près de quatorze siècles, depuis le premier génocide, celui de Mahomet sur les Juifs de Médine en 627, jusqu'à ceux des Chrétiens de Timor à la fin du vingtième siècle, et sur une étendue géographique qui va de Timor en Asie de l'est au Maroc dans. l'Afrique de l'ouest. Seule une idéologie théocratique possède la durée temporelle et l'étendue géographique capable d'atteindre un tel résultat.

La fondation d'un génocide idéologique
Tout génocide idéologique est fondé, comme ceux des Musulmans, ou celui du national-socialisme, ou ceux des socialismes totaux, sur des textes théoriques qui déclarent que parmi les hommes, il existe deux groupes particuliers. Le premier groupe est formé d'humains supérieurs, tous les autres sont des inférieurs. Il s'agit d'une supériorité de dignité, qui se transforme vite en supériorité en droit, notamment en droit d'as-servir les inférieurs. Le second groupe est une partie des inférieurs. Ces inférieurs spéciaux sont des pervers, coupables de leur perversité, nocifs pour toute l'humanité, qui doivent être traités selon leur perversité, et non selon leurs actes.

« Vous êtes le peuple le plus excellent qui soit jamais surgi parmi les hommes » (sourate 3 verset 106), dit le coran aux premiers partisans de Mahomet. Certains traduisent par communauté plutôt que par peuple. De toute façon, à l'époque où ce verset a été écrit, la communauté en question était formée exclusivement de personnes nées dans le Hedjaz, une province de l'Arabie. Le système des droits inégaux a été construit au nom de la supériorité de l'Arabe sur les autres hommes (si l'on traduit le mot umma par peuple), ou du Musulman sur l'infidèle (si l'on préfère la traduction communauté). La traduction peut changer, mais le résultat est le même. Aujourd'hui, l'islam débordant très largement les peuples de langue arabe, la traduction préférée est communauté.

Le traitement éventuellement indiqué dans les textes théoriques pour les pervers n'a pas besoin d'être explicitement la mort. Les exécutants futurs se chargeront de tirer les conséquences. Ce qui fonde la possibilité du génocide idéologique, ce n'est pas le sadisme de certains, c'est l'idéologie. Mahomet avait du sang sur les mains certes, et jusqu'aux épaules (80 combats, des dizaines d'expéditions de pillages sanglants, les triste-ment célèbres razzias, le massacre des Juifs de Médine, des apostats, des animistes, des opposants, des « hypocrites », etc.) mais s'il n'avait pas théorisé ses assassinats, s'il s'était borné à organiser des pillages et à faire égorger ses opposants de toute nature, il n'aurait été qu'un des nombreux massacreurs de l'histoire. Si sa postérité intellectuelle a été génocidaire, c'est parce qu'il a jeté les bases d'une idéologie justifiant ses meurtres. A titre personnel, Ibn Khaldoun et la plupart des légistes de la charia n'avaient pas de sang sur les mains, mais ils ont construit la machine idéologique qui a dévasté quatorze siècles : les génocides musulmans ne sont pas des accidents de l'histoire advenus pendant des époques troublées, ce sont la manifestation du soubassement idéologique formé du coran et des actes exemplaires de Mahomet. Sur cette fondation, des générations de juristes et de penseurs ont construit un corps de lois, la charia, et une vision du monde. Celles-ci ont produit des génocides aussi inévitablement que le nuage d'orage produit la tempête.
Où l'on voit qu'on fait dire n'importe quoi aux chiffres :


« …/Le résultat fut ce que Bat Yé'or appelle une inversion démographique: après la conquête du Maghreb, effectuée par une armée d'environ 20.000 soldats, les chefs de l'islam décidèrent de remplacer les populations locales par des musulmans venus d'Arabie. À cet effet, deux tribus arabes, fortes d'environ 200.000 personnes, furent transférées dans la zone conquise, peuplée de cinq millions d'habitants. Les génocides et l'humiliation de la condition de dhimmis provoquèrent progressivement la disparition des populations primitives, et leur remplacement par les envahisseurs originairement beaucoup moins nombreux./…

…/La natalité requise pour passer des deux cent mille Arabes importés en Afrique du Nord à environ sept millions en trois siècles est assez limitée : les familles doivent comporter en moyenne 2,5 enfants qui survivent jusqu'à l'âge adulte./…


Tout d'abord, la mortalité infantile dans les sociétés d'autrefois est énorme : de l'ordre de 25% de décès la première année dans la France de 1780, de l'ordre de 50% de décès avant l'âge adulte. Je doute que les populations arabes du premier millénaire aient été beaucoup plus avancées, à moins qu'elles n'aient eu des qualités spécifiques. Cela suppose donc, pour que l'hypothèse soit vérifiée, que les familles devraient avoir au moins cinq enfants. En fait, ce n'est pas suffisant. En effet, la France du XVIIIème a des taux de natalité de l'ordre de 40 pour mille, ce qui est élevé. Pourtant, l'augmentation de sa population est faible. Un calcul de coin de table montre que, pour augmenter d'un quart tous les vingt-cinq ans (hypothèse de l'auteur) il faut des familles de huit ou neuf enfants, compte-tenu du taux énorme de mortalité. Le taux de mortalité en France était, les "années normales", de 30 pour mille, et bien au-delà durant les années d'épidémies ou de disettes.

Ensuite, si on prend ce taux énorme d'augmentation d'un quart tous les vingt-cinq ans, au bout de 300 ans, les 200000 personnes comptées initialement auront conduit à un total d'un peu moins de trois millions 300 ans plus tard... et non sept millions.

Je vais poser le problème autrement. Supposons que l'Arabie ait compté un million d'habitants en l'an 700. Supposons que les mêmes populations ont les mêmes taux de croissance où qu'elles soient. Avec ces brillants calculs, on aurait donc trente-cinq millions d'habitants en Arabie en l'an mil. Sans commentaires.
Jean-Marc, pouvez vous passer au même acide la tribune libre de ce jour sur fdesouche?

«Compte-tenu de son ampleur et de sa soudaineté, le processus d’immigration en cours constitue en réalité un phénomène d’invasion. L’immigration non européenne a commencé dans les années soixante ; elle est devenue massive à compter des années soixante-dix. La population d’origine non européenne installée en France peut aujourd’hui être évaluée à au moins 12 millions de personnes. Dès lors si le processus se poursuit, la population autochtone sera mise en minorité et marginalisée bien avant la fin du siècle. La société française et plus généralement la civilisation européenne auront alors disparu.»
Emmanuel,

Je ne sais que dire, car les chiffres en cause sont fragmentaires.

Je comprends néanmoins, au ton de l'article, que cette invasion obéirait à une loi exponentielle. Dès lors, avec l'exponentielle de 3,26, qui a le mérite de partir en 1960 à 1 et de passer par 11 millions 995 mille en 2010, par exemple, on voit qu'il y aura 312 millions 464 mille étrangers en 2020. C'est effectivement épouvantable.
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