What else ?

Un symptome de la déculturation :
[www.lefigaro.fr]

Je dirais plutôt le symptôme de la difficulté de certaines boutiques à s'adapter aux changements technologiques et aux nouvelles habitudes des consommateurs... ou tout simplement leur incapacité à faire leur travail correctement. Pour ma part, en mémoire des dizaines de vendeurs et employés ignorants, incultes, suffisants, paresseux, inefficaces, méprisants que j'ai croisés, je salue cette nouvelle : un petit tour au rayon des aspirateurs, avant la grande liquidation, leur remettra peut-être les idées en place.

produits culturels

«La place du livre n'a pas vocation à diminuer»

1. Alexandre Bompart parle comme Sarkozy...heu, comme le Président de la République, pardon.
2. Visiblement, chez Alexandre Bompart, cette place a déjà bien diminué (cf. 1.).

"comme le Président de la République"
Quel méprisance !

Le avoir vocation à est assez sarkozien, non ?

Encore faudrait-il savoir de quels livres il s'agit.

Je vais vous dire une chose, les magasins Virgin sont souvent plus riches que les succursales de la Fédération nationale d'achat des cadres (même si l'ambiance est beaucoup trop boîte de nuit/de conserve).

Oh, mais le avoir vocation à est très démocratiquement partagé, vous savez ! Il fait partie de l'arsenal langagier (avec les en capacité de et autres pour autant) de l'intervenant moyen, désormais...

(Très drôle, votre méprisance, cher Petit-Détour.)

Ce n'est pas de moi cher Francmoineau. J'ose à peine murmurer, de peur d'être taxé de complaisance par Marie, que c'est de notre Président. Probablement essouflé par les efforts qu'il avait fournis pour atteindre les hauteurs dreyeriennes, il a trébuché puis lourdement chuté.

Ah bien, alors je souris en sourdine — je ne voudrais pas être taxé, moi non plus...

Je détaxe, je détaxe...

Notez une autre expression qui pullule : "Force est de constater..."

Conjecture: les tournures qui permettent d'éluder le sujet de l'action (passivantes) ont un avenir prometteur.

Vu à la télé. Une mère de famille déclare, à propos de la dépendance extrême de ses enfants vis-à-vis d' internet et des écrans de toutes sortes : "Moi c'qui m'dérange, c'est qu'y lisent pas de bouquins un tout petit peu". Et encore, on était visiblement dans un foyer favorisé.