Communiqué n° 1373, dimanche 15 avril 2012
Sur une élection décisive qui ne doit pas être une élection pour rien
Le parti de l'In-nocence appelle les Français de tous bords à ne pas démentir leur légendaire esprit d'insubordination — sain et vigoureux lorsqu'il est la marque de leur indépendance d'esprit —, et, partant, à démentir ce que l'on veut leur imposer, à savoir la conviction que le premier tour est comme superflu, et que le résultat serait pratiquement connu d'avance. Un tel démenti est le seul moyen de défaire un peu la toute-puissance de la caste médiatico-politique et d'imposer que soient vraiment affrontés les problèmes cruciaux qui de tous côtés menacent le pays, à commencer par la dissolution de son peuple dans un melting-pot communautariste mortifère et régressif.
Le parti de l'In-nocence constate une nouvelle fois, et comme jamais, que la manipulation idéologique permanente des médias, la désinformation constante par le biais de l'industrie sondagière au service des différents clans d'un microcosme politique digne de la Quatrième République agonisante, l'arrogance des journalistes, généralement proportionnelle à leur incompétence, bref l'ensemble des moyens de propagande, au service exclusif de la dissimulation de ce qui survient et de l'instillation permanente de l'esprit de renoncement et de soumission à une pseudo fatalité, tente d'imposer comme seul possible le choix entre les deux candidats dits de gouvernement, choix se résumant le plus souvent, chez l'électeur, à un rejet un peu moins fort de l'un que de l'autre.
Le parti de l'In-nocence, dans ces conditions, réitère son appel à voter au premier tour pour Marine Le Pen, la candidate qu'il estime être la seule à tenter courageusement de briser cette fatalité, la seule à faire surgir, même imparfaitement, la vraie ligne de partage politique vis-à-vis de laquelle le pays doit avoir les moyens de se décider en connaissance de cause, la seule à pouvoir bouleverser, ou à tout le moins bousculer, la funeste donne imposée et à offrir au pays une chance de voir enfin posées, démocratiquement, les questions essentielles à sa survie.