Les journalistes de Marianne

Pour qui votent les journalistes de l'hebdomadaire Marianne ?

Le résultat est sans surprise. Majoritairement, les journalistes de Marianne votent pour François Hollande (40%). Dans son dernier numéro, l'hebdomadaire a fait passer avant l'heure ses journalistes dans l'isoloir. Jean-Luc Mélenchon suit avec 31,7% des suffrages, François Bayrou est le troisième homme à 8,3%. Eva Joly obtient 5%, Jacques Cheminade et Philippe Poutou sont à 1,7%. Sur la dernière marche : Nathalie Arthaud, Marine Le Pen et... Nicolas Sarkozy , avec 0% des suffrages.

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[www.ozap.com]

Dans la même série, il y a : Pour qui votent les étudiants de SciencesPo ?
Sans surprise non plus, le résultat fut, au second tour (avec une assez forte abstention) : 64% des suffrages pour François Hollande et le reste pour Nicolas Sarkozy.
(Au premier tour, Marine Le Pen avait obtenu, je crois, 3%...)

Auriez-vous la source de ce sondage sur Sciences-Po, cher Jean-Michel Leroy ? Il pourrait être intéressant de compiler ici d'autres enquêtes semblables sur les opinions politiques des journalistes. J'aimerais beaucoup savoir ce qu'il en est du Monde.

Et si on pouvait avoir la même chose pour France Culture et France Inter, ça serait parfait.

Cher Stéphane Bily, concernant SciencesPo, il s'agit de réelles élections (avec l'urne et les bulletins), enfin, d'une simulation, et pas d'un sondage. Comme ça a été organisé assez discrètement au sein de l'établissement, je ne retrouve aucun document mais je me rappelle parfaitement le score de François Hollande, soviétoïde, comme disait récemment un participant au forum.

Un homme, Sarkozy, aussi détesté par les journalistes de Marianne ne peut pas être tout à fait mauvais.

Oui, c'est un peu comme une revue détestée par les Inrocks.

Citation
Cassandre
Un homme, Sarkozy, aussi détesté par les journalistes de Marianne ne peut pas être tout à fait mauvais.

Il est détesté pour ses postures, ses discours (Grenoble etc.), ses petites phrases (Kärcher, la Princesse de Clèves), ses actes symboliques (le Fouquet's, le yacht), pas pour avoir rétabli la sécurité et l'identité française, mis un frein à l'immigration de masse... et pour cause. Dois-je rappeler la suppression de la so-called "double peine" ?

Non, décidément, la détestation des journalistes de Marianne ou des Inrocks n'amoindrira pas le mépris que j'ai pour un homme manquant à ce point de parole et faisant preuve d'un tel cynisme (et je ne parle pas de sa vulgarité).

En passant, l'avez-vous entendu aujourd'hui répondre à M. Bourdin qui l'interrogeait sur le nombre de soldats français morts en Afghanistan ?

"Ecoutez, dans mon souvenir, il doit bien y en avoir entre 70 et 80, quelque chose comme ça"

Ce "Quelque chose comme ça ?" (sans parler du ton) est à la fois terrifiant et immonde. Il devrait, à mon avis, retirer à quiconque l'envie de voter pour lui, à jamais, et au risque de devoir supporter pendant mille ans toutes les Aubry du monde.

Je vous en prie, ne me prenez pas pour la sarkozyste que je n'ai jamais été ! Il s'agisssait d'une boutade. Toutefois je persiste à penser que si Sarkozy avait été de gauche, il eût été le président que la gauche eût rêvé d'avoir

Jean-Marc, le style de vos dernières interventions me devient insupportable.

[dernière intervention en question supprimée - La modération]

Il y a évidemment des sarkozystes à Marianne et à Sciences-Po, juste que la trouille est un sentiment assez partagé de nos jours.

J'imagine bien que si j'organisais un tel sondage sur mon lieu de travail, le résultat serait assez similaire sauf que, dans la réalité des coeurs et des têtes...

Citation
Cassandre
Je vous en prie, ne me prenez pas pour la sarkozyste que je n'ai jamais été ! Il s'agisssait d'une boutade. Toutefois je persiste à penser que si Sarkozy avait été de gauche, il eût été le président que la gauche eût rêvé d'avoir

Chère Madame, je vous lis depuis des années et connais trop votre lucidité pour vous imaginer sakozyste... Je voulais seulement attirer votre attention sur le fait que, comme souvent pour la "gauche morale", l'anti-sarkozysme n'est qu'une posture scandalisée (sur)réagissant à une posture de fermeté.

Les journalistes de Marianne et la haine de Sarkozy : la double imposture.

Citation
Éric Veron
Jean-Marc, le style de vos dernières interventions me devient insupportable.

[dernière intervention en question supprimée - La modération]

Eric,

C'est un sujet de débat, à mon avis. La tradition politique française a toujours compris une part d'attaques qui sont assurément grivoises et à la limite de la grossièreté, c'est vraiment une chose constante. Je ne vous accablerai pas d'exemples.

Doit-on se priver de cette arme, qui est puissante, et la laisser entre les seules mains des blogueurs de gauche ?

(Message supprimé à la demande de son auteur)

C'est bien dommage, c'est pourtant une grande tradition de la politique française...

(Message supprimé à la demande de son auteur)

Analyse de Guy Millière sur la situation politique de la France :

Le pathétique naufrage de Nicolas Sarkozy

[www.dreuz.info]

Même "sondage" réalisé à Sciences Po Rennes. Résultat : un second tour Hollande-Mélenchon

Dieu nous garde...

Le parti de l'In-nocence fait donc sienne la position d'Alain Finkielkraut lorsqu'il dit : Si seulement nous pouvions être débarrassés de la provocation ! messieurs Bourjon et Veron ?

La virgule qui suit votre point d'exclamation est une véritable provocation, Monsieur Leroy !

Je n'ose parler du S de si...

Je retranche cette vigule, cher Francmoineau mais à Jean-Marc je répondrai ceci : On ne met pas de majuscule après un deux-points (sauf s’il introduit une citation comme dans les exemples ci-dessus). Or, la phrase qui commence par ce S majuscule incriminé est bien une manière de citation.

"Les journalistes de Marianne et la haine de Sarkozy : la double imposture."

Entièrement d'accord.

Justement, s'il y a citation, ne doit-il pas y avoir des guillemets ?