Le site du parti de l'In-nocence

« Nous refusons de changer de civilisation » (article de Renaud Camus dans ”Le Monde”)

Envoyé par Yannick Guillard 
Nous refusons de changer de civilisation.
Réponse de Renaud Camus au journal Le Monde

"Je crois en sa parole et en son honnêteté, je suis sensible à son amour de la patrie, j'admire son courage, son équanimité, son humour maintenu face à la hargne constante des médias."

Le texte complet ici.
Excellent discours, mais attéré par l'attitude nauséabonde des commentateurs du Monde.fr - enfin il faillait s'en douter très certainement.

J'en donne quelques esquisses dans une Brève. [www.itinerarium.fr]

Une manière de faire connaitre le parti de l'in-nocence et son combat plus que fondamental pour notre civilisation.
Combat qui engage d'ailleurs quand à la manière une ré-élaboration en profondeur du concept - dégradé et dévalorisé aujourd'hui - de civilisation. Il faut continuer à s'y atteler. Encore merci M. Camus.
Mon seul problème, je l'ai déjà dit, ce n'est pas Marine Le Pen à qui je reconnais le courage d'affronter la presse, mais le fait que voter pour elle entraîne un risque bien trop grand de voir la situation du pays bien plus aggravée encore avec l'élection de Hollande. Je comprends la grande colère que peuvent ressentir tous les français à l'égard de Sarkozy, mais il ne me paraît pas être si immigrationniste que ça, et ses solutions, à part pour le financement avec lequel il les assure, sont celles de Marine Le Pen, elle avec l'Islam de France, lui avec la formation des Imams en France. Je ne comprends pas en quoi voter Marine Le Pen nous protégerait plus d'une France devenue terre d'Islam qu'en votant Sarkozy, surtout avec l'immense risque de voir Hollande vainqueur.
Voici le texte original de cet article, qui a été très légèrement modifié par “Le Monde”, de manière à laisser penser que j’aurais pu “proposer” un article au journal — il a bien sûr été demandé.
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Vous voulez bien me demander les raisons de mon vote en faveur de Mme Marine Le Pen et même de l’appel du parti de l’In-nocence, que je préside, à soutenir cette candidate. Je vous réponds bien volontiers. Mais je dois d’abord préciser que le vote du 22 avril est déjà, pour nous, une sorte de deuxième tour en une élection qui en compterait trois, le premier s’étant clos le 16 mars dernier quand il nous a fallu constater que ma propre candidature à l’élection présidentielle ne pouvait être menée à terme, faute des fameuses cinq cents signatures. Nous devons tirer les conséquences de cet échec qui est d’abord le mien, celui de mes propres capacités politiques, sans doute, mais qui est dû aussi au manque d’ouverture des élus, sévèrement contrôlés par les grands partis, et à mes mauvaises relations de toujours avec les médias, qui ont fait silence ou à peu près sur mon initiative et celle de l’In-nocence. Il s’agit donc pour nous, d’emblée, de désigner pour un report des voix éventuelles, comme pour un second tour, un candidat ou une candidate de substitution, qui ne sera pas notre candidat naturel et, fatalement, ne saurait correspondre point par point à notre propre ligne politique.

Le parti de l’In-nocence, c'est-à-dire de la non-nocence, de l’absence de nuisance, est fondé sur des principes de civisme, de civilité, de civilisation, d’urbanité, de respect de la parole et de non-agression, que ce soit à l’égard des personnes, des biens, de la nature ou du patrimoine. Il est attaché à la culture et à la civilisation françaises, qu’il estime compter parmi les plus précieuses qu’ait élaborées l’humanité dans son long effort pour mettre sur pied un pacte de vie commune ménageant à la fois la liberté, la dignité, l’élévation spirituelle et le bonheur du plus grand nombre. Il observe qu’avec l'immigration de masse et le changement de peuple s’ensuivant, qui s’opère à vue d’œil, la France est confrontée à la secousse la plus profonde, la plus radicale en ses conséquences, qu’elle ait connue depuis quinze ou seize siècles. Il remarque que de cette transformation formidable il n’est pour ainsi dire pas question dans le débat politique, alors que même la crise économique ou la dette sont secondaires par rapport à elle. Christopher Caldwell demande si l’Europe peut être la même avec une autre population : il est évident que la réponse est non. Le parti socialiste publie un livre-programme intitulé Pour changer de civilisation. Nous sommes de ceux qui, au contraire, refusons de changer de civilisation.

Un des désastres de l’histoire française contemporaine c’est qu’au parti et à l’homme qui ont manifesté le plus de clairvoyance face à ce qui survenait — à savoir le changement de peuple —, il était, des décennies durant, pour des raisons sur lesquelles je ne reviendrai pas, impossible d’apporter son suffrage. Même quand ils étaient d’accord avec Jean-Marie Le Pen et avec le Front national sur la question capitale de l’immigration, beaucoup de Français, dont je suis, ne pouvaient pas voter pour lui, à cause du “détail” et de quelques autres particularités mal savoureuses. Je considère, c’est un pari, qu’avec Marine Le Pen cette impossibilité funeste est levée. Elle a eu sur l’Occupation, sur le sort des juifs, sur l’horreur des camps de la mort, des mots que je crois parfaitement sincères et qui, en ce qui me concerne, lèvent un interdit. Il ne s’agit en rien d’adhérer au Front national, de se laisser aller à de vieilles tentations qui pour ma part n’ont jamais existé ou de « tomber le masque », comme l’a écrit un de vos chroniqueurs, alors que je ne crois pas être très porté sur les masques et la dissimulation. Il s’agit de faire barrage au changement de peuple, de refuser fermement la poursuite de l’immigration et d’esquisser si possible son renversement, pour ceux des immigrés dont l’attitude impliquerait, pour notre pays, un changement de civilisation.

Nous sommes bien loin d’être d’accord avec tout le programme de Marine Le Pen et, a fortiori, avec celui du Front national. Nous ne partageons pas leurs vues économiques, nous sommes beaucoup plus attachés qu’eux à l’Europe, nous ne venons pas, c'est le moins qu'on puisse dire, du même milieu culturel et idéologique. J'ai demandé à Marine Le Pen, avant de lui apporter mon soutien, son accord sur quatre points pour nous capitaux : fin de l’immigration, droit pour les parents, les professeurs et les élèves volontaires à une éducation “réformée”, lutte contre la “banlocalisation” du territoire, défense de la langue. Elle y a souscrit. Je crois en sa parole et en son honnêteté, je suis sensible à son amour de la patrie, j’admire son courage, son équanimité, son humour maintenus face à la hargne constante des médias. Je ne vois dans son programme rien de contraire à l’honneur ou à la morale. Je pense qu’elle est la mieux à même de sauver ce qui peut l’être encore. Voilà pourquoi je lui apporte mon suffrage et invite à faire de même les quelques personnes qui m’écoutent.
Le détail est croustillant.
Subtils arrangements des journalistes du Monde comme ils doivent l'apprendre dans leurs écoles à modifier discrètement les textes - "comme l’a écrit un de vos chroniqueurs" dans le texte original est plus saillant.
Ah oui, joli caviardage !
De la part de la gauche caviar, qu'attendre d'autre...?
Non, je ne suis pas d'accord : en lisant le texte publié par Le Monde qui commence par :"On me demande...", on ne peut le comprendre autrement que le texte plus long de l'original, soit que Renaud Camus a été sollicité pour donner son point de vue. Il y a assez de bonnes raisons de se plaindre des médias, pour ne pas le faire en l'occurrence où le point de vue de Renaud Camus et du PI trouvent à s'exprimer librement.
Tout citoyen américain que je suis, donc nullement en mesure de pouvoir exprimer mon opinion à ce sujet dans les urnes, j'avais perdu mes préventions à l'encontre de Mme Le Pen. Mais ce bal de Vienne a pu me déboussoler. Quelqu'un voudrait-il m'expliquer cela autrement que par le retour de vieux réflexes, de provocations style J.-M. Le Pen? J'avais cherché quelque éclairage sur le forum, et n'en ai point trouvé. Cet incident fut-il discuté ici?

Parmi les changements apportés au texte de Renaud Camus dans Le Monde, on a supprimé l'accord du participe passé dans cette phrase: "Il est attaché à la culture et à la civilisation françaises, qu'il estime compter parmi les plus précieuses qu'ait élaboré_____ l'humanité". Symptomatique...
Cher Newtex, concernant le bal de Vienne, dont M. Le Pen père a dit qu'il permettait de côtoyer Strauss sans Kahn (!), je crois qu'il s'agissait avant tout d'une réunion de représentants des partis de l'extrême-droite européenne (ou des partis d'extrême-droite en Europe) et que le commentaire journalistique, par principe, si l'on peut dire, hostile à Marine Le Pen, a beaucoup porté sur le caractère sulfureux de certains invités (étendant ce caractère à l'événement lui-même) et a amalgamé en jouant sur le passé de l'Autriche (pays mal dénazifié...).
Pour autant, Mme Le Pen a certainement commis une faute politique en se rendant à ce bal.
Ce bal s'inscrit dans la quête, légitime pour tout candidat, d' une stature inter - nationale.
Ca coûte cher d'avoir le courage de ses opinions:
[www.lexpress.fr]
Démocratie ?
Liberté d'expression ?
Fadaises que tout celà !
Connaissant les dangers qui la guettent en matière de "perception", Mme Le Pen se devait d'être bien plus circonspecte et fuir un tel rassemblement de partis partis d'extrême-droite. Se réclame-t-elle donc de l'extrême droite? Une droite nationale doit-elle être d'extrême droite? Je pensais que sa stratégie (pas forcément dans le sens cynique que peut revêtir ce terme) consistait à dés-extrême-droitiser son parti. Plutôt que de l'aider à se doter, comme le suggère Foubert, d'une stature internationale, se rendre à un tel congrès ne pouvait que la marginaliser davantage. Ce n'était pas le moment de jouer avec le feu.
Quand le père sera complètement gâteux elle aura les coudées plus franches.
Je crains, M. Briand, que vous ayez tout à fait raison.
Bel article, pragmatique.

Hargne des commentateurs de l'Immonde.
où je note que personne ne discute même l'idée de menace à la civilisation par remplacement par des gens ayant une énorme distance culturelle dans un contexte où on (le gouvernement notamment) a favorisé l'éclatement

Rétorsion de Fayard (pour des motifs financiers, dit l'Express ?!)
Paysan non nuisant... Comme quoi, il est des pseudonymes qui en valent la peine !
Le texte de Renaud CAMUS m'a ramené à la lecture de Pierre BENOÎT qui, dans une adresse au Français qui veut voyager, écrivait :

...Tu reviendras, Français qui voulais voyager, t'apportant de ton voyage une certitude, celle qui t'avait manqué jusqu'alors : à savoir que ton pays est le plus beau du monde, et que pour qu'il redevienne ce qu'il a été si longtemps, c'est-à-dire le plus fort et le plus prospère, il ne lui manque que bien peu de choses, que quelqu'un.
Pardonnez-moi, je ne sais pas transmettre de documents comme vous le faites tous avec tant de maestria, mais dans l'article de Wikipédia sur Mohammed V, il y a une photo de famille qui ne va pas dans le sens de ce que disait Hassan II à Anne Sinclair en 1993 !
Il me reste à voter maintenant, le puzzle est presque complètement terminé !
@Jean-Michel Leroy

Primeurs, non nocere...
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Pardon pour l'étiquette

Je suis féru d'abréviations et de symboles, voire de néologismes destinés à parler plus clairement ; je pourrais expliquer ma démarche par ailleurs

Y-a-t-il d'autres formes d'adresse plus idoines ?
Cher xx,
Oui, xx
À l'intention de xx
En réponse à xx ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
À votre service.

Au passage, mon guilleret pseudonyme convient-il ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Assonance et dissonance ne font pas très commercial. J'aurais pris quelque chose de plus musical comme Avec mes sabots, au moins c'était clair.
Je trouve intéressant de citer la non-nuisance

"Avec mes sabots" ne ressemblerait en rien à la désignation d'une personne, or on me dit que c'est une obligation pour les pseudonymes.
Quant au fond :

Je suis bien d'accord. Qui sont-ils, le PS (dans ce livre de 2011, que je ne connais pas), ou Edgar Morin, ou d'autres, pour nous enjoindre de changer de civilisation ? Que veulent-ils mettre en... Remplacement ? Des structures et solutions produites rue de Solferino, à Science Po, chez Rivkin, et ses Young Leaders comme Diallo, ("À nous la France", a-t-elle dit, pour rivaliser de provocation avec Boutelja), rue Cadet, chez Attali, ailleurs ?

Tout ça me paraît évidemment non seulement aventuriste mais destructeur.

Or je crois que la personne qui est le plus désireuse de "maintenir" la civilisation contre cette espèce de, disons, barbarie, est Marine Le Pen. Le plus capable, je ne sais pas, car elle détient moins de rouages que Sarkozy, mais sur Sarkozy je suis en phase avec Renaud Camus.
Oui pourquoi changer de civilisation ?

La mienne est assez extraordinaire pour faire d’un fils d’ajusteur un lecteur et un penseur de sa propre vie. Comment croire effectivement qu’une telle engeance telle que la mienne puisse lire Saint-Simon ou le Dit du Ganji ?

Vouloir la défendre est un honneur et ma survie.
Nous verrons peut-être demain, avec les chiffres, si les jeunes générations sont conscientes des enjeux dont nous parlons ici.
L'écrivain Camus évoqué à l'instant sur RTL dans On refait le monde. (Je ne sais pas si c'est par Denis Tillinac ou Alain-Gérard Slama.)
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