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Communiqué n° 1374 : Sur la situation éditoriale de Renaud Camus

Communiqué n° 1374, jeudi 18 avril 2012
Sur la situation éditoriale de Renaud Camus

Le parti de l'In-nocence informe les personnes qui suivent habituellement ses communiqués et s’intéressent d'une manière ou d'une autre aux diverses publications de son président, Renaud Camus, que les éditions Fayard, comme avant elles les éditions P.O.L, viennent de prendre la décision de ne pas renouveler les contrats qui les lient à cet écrivain. Les lecteurs de Renaud Camus doivent donc s’attendre à devoir, après l’exécution des contrats en cours, prendre connaissance de ses écrits par d’autres voies, pas nécessairement éditoriales.
Misère !
Il reste David Reinharc, non ?
C'est terrible ! Est-il possible d'en savoir plus ? Est-ce pour des raisons politiques, des pressions, etc. ?
Je suppose que la retraite de Claude Durand n'a pas arrangé la situation de Renaud Camus chez Fayard...
Voilà ! pour avoir soutenu, au terme d'une longue et savante réflexion sur l'état de ce pays, une candidate très légitimement apte à concourir pour l'élection présidentielle, et dont le programme n'a rien d'immoral ni même de réellement choquant, l'un des plus grands écrivains français vivants, le plus grand écrivain français à mon sens, se retrouve sans éditeur. Quelle misère, quel triste pays, quelle lamentable situation.

Mais ça ne se passera comme ça. Nous allons connaître des heures sombres ; nous les connaissons déjà ; mais nous allons reprendre ce pays en main — car la situation actuelle est moralement et intellectuellement inacceptable.

Personnellement, je soutiens Renaud Camus comme jamais.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Cette nouvelle m'attriste profondément, ce matin. Que peut-on faire ?
Nouvelle qui confirme le diagnostic très grave porté sur l'état de la liberté de pensée et la pluralité dans le milieu intellectuel dominant...
Coup classique : on essaie de tuer socialement son ennemi à défaut de pouvoir le tuer idéologiquement
Quel est l'obstacle à se rattacher à un éditeur étranger (suisse?)
Didier,

Ces gens-là sont condamnés à brève échéance : grâce à internet, les auteurs vont s'affranchir de leurs contraintes, et le public va payer non pour des centaines de grammes de papier et les salaires de ces messieurs mais pour l'oeuvre elle-même.
Magnifique, Jean-Marc, vraiment. Renaud Camus, croyez-l'en, vous êtes sur le point de vous affranchir d'une contrainte...
Le déshonneur et la honte ne les feront désormais plus reculer.... ils s'y vautrent les sous-hommes...
Je crois que Nabe a essayé une sorte de modèle économique alternatif, d'auto-édition/distribution. Est-ce que quelqu'un aurait plus d'informations à ce sujet? Je crois aussi qu'il serait intéressant d'avoir des détails sur la rupture avec Fayard... Sur le fond, c'est juste révoltant de "punir" ainsi Renaud Camus.
Que reprochez-vous à cela, Stéphane ?

Littré nous dit :

S'affranchir, vpron

À Rome, les esclaves pouvaient s'affranchir à l'aide de leurs épargnes. Tel fut l'accord de la Gaule pour s'affranchir que.... Quand les âmes se seront affranchies des liens du corps. S'affranchir d'une règle. "Pour s'affranchir d'un joug injustement imposé". [Bossuet, Politique tirée des propres paroles de l'Écriture sainte]
Olivier, ce ne sont pas des sous-hommes, mais des hommes tout simplement, des hommes qui aiment la soupe. On peut manger dans une auge sans forcément être un porc.
C'est le mot contrainte, Jean-Marc, qui en l'occurrence, et pour qui a une idée de la situation financière de Renaud Camus, m'apparaît pour tout dire déplacé. Je ne crois pas que notre écrivain ait appris cette nouvelle en se frottant les mains, et comme ravi d'échapper enfin à ses éditeurs.
Alors là, je ne vous comprends pas : je parle de toutes ces contraintes que les éditeurs imposent aux auteurs, notamment aux auteurs comme Renaud Camus. Le Journal abonde d'exemples de coupes et autres. Je crois me souvenir qu'on voit à plusieurs reprises intervenir des avocats qui disent ce qui est bon à publier et ce qui ne l'est pas. Si ce n'est pas une contrainte, qu'est-ce ?

De toute façon, si j'ai été mal compris, je vous prie de m'en excuser. Le message qui nous est donné est très clair : vous suivez la ligne, ou on vous coupe les vivres. C'est cela qui est inadmissible, et non mon message et votre réaction. Concentrons-nous sur l'essentiel, à propos duquel nous sommes, je pense, d'accord.
Cessons ces arguties inutiles, vous avez raison.
Cher Jean marc,

"On peut manger dans une auge sans forcément être un porc."

Je suis végétarien, et j'ai beaucoup de respect pour les porcs. Qui plus est, je ne ferai pas le reproche à un porc d'être un porc, mais à l'homme de se vautrer et de se conduire comme un porc, oui en revanche. Vivre c'est choisir non ??
Je ne me fais pas d'illusions sur la nature humaine, mais quand même ?? Quelles excuses pouvez-vous donc trouver à ces hommes d'aller à la soupe ?? N'ont-ils pas le choix de vivre dans l'honneur ?? de refuser... et de dire non ??
L'homme est "homme" parce qu'il fait des choix de vie et qu'il peut dire "non" ! à la différence du porc.
Mais je ne leur trouve pas d'excuses. Je dis simplement que parler de "sous-hommes" est excessif. Ces gens-là se conduisent comme des porcs, en ce sens que le porc bâfrera et qu'eux, pourtant déjà repus de subventions et gavés de dîners en ville, bâfrent encore. Cela ne les transforme pas en porcs.
Sur le fond, c'est juste révoltant de "punir" ainsi Renaud Camus.

Je propose solennellement que, dès aujourd'hui, tout intervenant qui fera de "juste", pareil usage, qui sent son adulescent de quartier mal dégrossi, verse 100 euros au parti de l'In-nocence pour chacune des occurrences de cette tournure, et d'inscrire cet avertissement au chapeau du présent forum.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Justement, Didier, à 100 euros le juste, ça fait déjà 200 euros (je compte le vôtre) aujourd'hui pour la cagnotte éditoriale des oeuvres de Renaud Camus au P.I. Aucune de mes propositions n'est hors sujet, toutes sont justifiées.
Je ne suis pas un champion de l’engagement ni un fana des pétitions mais le moins pour soutenir notre président ne serait-il pas de faire savoir que si les éditions Fayard boycottent Renaud Camus, les lecteurs et amis de Renaud Camus boycotteront les éditions Fayard ? Nous signerions et pourrions préciser le (ou les) titre du catalogue que nous aurions acheté si cette décision indigne ne nous en empêchait. Nous pourrions même avertir l’auteur du dit ouvrage afin qu’il fasse pression sur son éditeur.
L'idée de Francis est excellente, voilà comment constituer le capital des Éditions du PI.
Cher Eric Veron, il faudrait alors étendre ce boycott motivé et ciblé aux éditions POL. Pas de jaloux. Et les amis, lecteurs et soutiens de Renaud Camus passeraient pour des barbares, à tout le moins des fanatiques, dans la période difficile que traversent le livre et la librairie. Ils s'isoleraient encore davantage. Non, le boycott n'est pas une bonne riposte. On peut toujours faire savoir individuellement aux maisons d'édition concernées que nous regrettons leur décision. En arguant que c'est une décision politique, la concomitance avec les élections et le soutien à Marine Le Pen étant frappante. Or, c'est de tout temps l'honneur de l'édition d'être jalousement indépendante des pressions politiques. Quant à l'oeuvre politique de Renaud Camus, je crois qu'elle est désormais condamnée au samizdat. Les camusiens des catacombes ne détesteront pas entièrement une semi-clandestinité. Il conviendrait peut-être que l'auteur scinde de manière plus nette la partie littéraire et la partie politique de son oeuvre, le Journal étant à inclure dans l'oeuvre littéraire, à condition toutefois d'y ôter, si l'auteur y consentait, toutes les remarques directement politiques (il resterait tout de même les "tubes" que nous aimons tant retrouver : le bruit, les portes des chambres d'hôtel, les manières de table, les crépis, les "juste", les "c'est vrai que" et les "sur comment", la dictature des médias (de justesse), tous les massacres inarrêtables). Et je ne vois pas alors pourquoi l'oeuvre littéraire de Renaud Camus ne trouverait pas à s'éditer chez un grand éditeur comme Gallimard (appui de Richard Millet ?) ou Albin Michel (parfois un peu non conformiste et à la recherche de grandes signatures littéraires françaises) ou en Suisse à l'Age d'homme...
"Et je ne vois pas alors pourquoi l'oeuvre littéraire de Renaud Camus ne trouverait pas à s'éditer chez un grand éditeur comme Gallimard (appui de Richard Millet ?) [...]. "

C'est exactement ce que je me suis dit.
Cher Buena Vista, votre remarque argumentée m’intéresse et je vous en remercie. Je la lis avec attention mais ne peux cependant vous suivre sur votre souhait de voir Renaud Camus scinder son œuvre. Je suis loin d’être un spécialiste et d’avoir lu tous ses ouvrages mais puisque nous nous prêtons au jeu de parler à sa place, j’avoue que je serais un peu surpris et déçu qu’il acceptât de fonctionner par caissons étanches. Le sel de la vie est d’être une et mêlée.
Le sel de la vie est d’être une et mêlée.

Cher Eric Veron, je suis d'accord avec vous, notamment avec la remarque ou la maxime mise en exergue.

Mais c'est une généralité. Une généralité consolante.

Comme disait, je crois, Arletty à Jouvet, avec sa gouaille inimitable de Française d'avant, dans Hôtel du Nord : "Mon existence n'est pas une vie".

Il nous faut peut-être raisonner désormais - hélas - en terme de survie plus qu'en terme de vie...
A mon avis il est trop tard pour cette dissociation. Philippe Muray était aussi un auteur de polars sous un pseudonyme dont j'ignore encore le nom, tant il avait fait une séparation étanche. Toutefois le filon "tourisme" pour personnes cultivées mériterait une réflexion. Promouvoir une collection de ce genre pourrait-il intéresser une maison d'édition autre que Fayard ? La compétence de Renaud Camus est hors pair en ce domaine. Et puis il est -me semble-t-il souhaitable- que Renaud Camus sorte de sa situation de "bagnard de la plume" que les contrats d'édition lui ont imposée. En lisant son journal je suis souvent prise de pitié lorsqu'apparaissent les contraintes imposées que l'élégance de l'humour ne rend pas moins poignantes.

(C'est facile de jouer à la boîte à idées...)
Expurger les journaux... Cela serait absolument contraire au projet même, et à la grandeur, de ces journaux. Quand Camus passe une grande partie de ses jours et de ses nuits à draguer, eh bien le journal en rend compte. Quand il passe des semaines sur les routes de France ou d'Europe, le journal en est également le reflet. Et quand il fonde un parti politique, rédige des discours pour des conférences, réfléchit à telle ou telle question politique, il faudrait qu'il n'en rende pas compte, que tout cela disparaisse et soit réservé à une publication spécifique ? La vérité, toute la vérité. La vie, toute la vie, no matter what.

La meilleure solution me semble celle d'une publication par l'auteur lui-même, en volumes ou seulement en pdf, et un paiement par le truchement de Paypal.

Pour le reste, nous avons là une nouvelle preuve que l'antiracisme est le communisme du XXIème siècle, et qu'il réserve à la liberté de parole le même sort que son ancêtre... ainsi qu'une nouvelle preuve du courage de Renaud Camus. Cela n'était pas nécessaire, bien sûr, mais cela réchauffe le coeur en ces temps, disons, maussades.
Peut-être les Editions de la Différence qui publient les livres de Bruno de Cessole, ou Robert Laffont (Jean Raspail), ou encore Flammarion (Jean Clair), Texquis (Philippe Nemo) ou les Belles Lettres (Muray, Ayn Rand, Ortega y Gasset), les Editions Pierre Guillaume de Roux (Richard Millet pour Fatigue du sens) ?
Au moins l'information circule...

[www.lexpress.fr]
Cher Agrippa, dans sa préface à la réédition du Camp des Saints en 2011, M. Leonello Brandolini, Président-Directeur général des éditions Robert Laffont, prend ses distances avec Jean Raspail en insistant sur l'ouverture d'esprit dont faisait preuve Robert Laffont (l'homme) (manière de dire que bon, quand même...) et sur le fait qu'il y a un contexte à la publication de l'ouvrage (manière de dire que la petite fête est finie ; ce dont Raspail prend acte en établissant la liste des 87 motifs qui vaudraient à son livre interdiction de publication ou à l'auteur condamnation en justice).
Et au moins, le titre de L'Express est clair.
Ce que pratique Nabe, sauf erreur de ma part, s'appelle tout simplement l'auto-édition. C'est une solution, mais pas la moins coûteuse, et pas la plus efficace en termes de diffusion.
Renaud Camus n'édite-t-il pas déjà lui-même les albums de photographies Le Jour ni l'Heure ?
Une perte financière pour le grand cabinet d'avocats chargé par Fayard de relire Renaud Camus pour détecter les potentialités contentieuses. Le niveau culturel des collaborateurs va baisser.
Citation
Jean-Michel Leroy
Renaud Camus n'édite-t-il pas déjà lui-même les albums de photographies Le Jour ni l'Heure ?

Il s'agit de l'utilisation de Flickr qui permet de confectionner des albums. Les possibilités sont très limitées au dessus de 5 exemplaires.
Ce qui est à peu près le nombre auquel on voudrait voir ses ventes réduites.
Nabe a vendu 6500 exemplaires auto-édités de " L'Homme qui arrêta d'écrire " ( chiffre de Besson dans le Point ), dont quatre par moi achetés, tellement son affranchissement du milieu mafieux des éditeurs m'a emballé.
Si Camus s'auto-édite, je m'engage à acheter quatre exemplaires chaque fois.
J'espère que ce n'est pas pour caler vos placards...
Une bonne action pourrait être, en signe de rétorsion, un anti-boycott : que tous les In-nocents aillent chez les libraires, à la FNAC, au Virgin Megastore, bref, partout où l'on trouve des livres et achètent tous les exemplaires en vente des livres de Renaud Camus.
(Pour reprendre l'idée d'Éric Veron et les remarques qui lui ont été faites.)
Pas un sou, pas un in - nocent pour la FNAC !
Quatre exemplaires à 28 écus pièce : un pour mon frêre et sa femme, un pour les quarante ans d'un ami, un pour mes parents ( ils ne l'ont lu ... ), un pour moi.
Il y a une grande diversité d'ouvrages à la FNAC et au Virgin que l'on ne retrouve pas toujours dans toutes les librairies. En tout cas, on trouve à la FNAC les livres de Renaud Camus.
Réaction d'un lecteur du site de l'Express : C'est stupide et triste de museler un écrivain. Je n'ai rien lu de Renaud Camus, je vais m'y mettre. — A quelque chose, malheur est bon.
C'est un peu la même chose que ces non-fumeurs qui protestent contre l'interdiction de fumer dans les brasseries et bistrots. (Sauf que lire Renaud Camus ne provoque pas le cancer.)

(Note : existe-il un camusisme passif ?)
Je pense que la proposition de pétition d'Eric Veron doit être suivie et que nous devrions tous écrire aux éditions Fayard pour protester contre le non-renouvellement des contrats de Renaud Camus Peut-être serait-il bon de préparer un texte commun que chacun pourrait reprendre et envoyer sur son plus beau papier à lettres, qui à l'entête de professeur, d'avocat, d'homme politique, d'artiste, d'industriel, d'honnête homme, de citoyen. Des lettres de France, de Suisse, de Bavière, du Japon, des Etats-Unis et d'ailleurs encore, avec copie à certains médias, ne feront peut-être pas revenir Fayard sur sa décision, mais regretter cet impact médiatique et, qui sait, ouvrir plus aisément les portes d'autres éditeurs, plus prestigieux et plus dignes de l'envergure littéraire de Renaud Camus.Pour ma part, en France, je ne vois que Gallimard. Mais l'idée d'un éditeur suisse, lancée par Emmanuel M. est aussi judicieuse. Renaud Camus pourrait s'exprimer plus librement qu'il ne peut le faire en France, en particulier à L'Age d'homme.
[www.fayard.fr]

Tous les contacts pour exprimer votre indignation.
Je ne savais pas que Fayard était un harem...
Je vais de ce pas faire part de mon courroux à ces éditeurs.
Quelle injustice...

Ainsi décrite, votre idée semble bonne, Monsieur Michel de Seelisberg. Mais si les lettres ne viennent que des in-nocents, ne croyez-vous pas que nous aurons l'air de simples fanatiques ? Il faudrait que les lettres viennent de partout, comme vous le souhaitez.
(Mais les commentaires de l'article de l'Express sont encourageants ! Je vous invite à les lire. Bien des articles n'ont pas du tout de commentaires, même ceux qui mentionnent des écrivains très médiatisés.)
Il me semble qu'il faut espérer l'émergence d'un grand éditeur libre d'esprit (peut être effectivement P.G. de Roux), capable de publier, diffuser et en plus d'obtenir des articles dans les grands médias...
Il y a aussi Le Rocher qui semblait ouvert, dans le passé, et qui possède des moyens de diffusion non négligeable ; il semble que les éditeurs belges aient une bonne réputation.
Pascal Galodé est un éditeur qui monte, et a publié quelques textes anticonformistes.
Citation
Jean-Michel Leroy
Une bonne action pourrait être, en signe de rétorsion, un anti-boycott : que tous les In-nocents aillent chez les libraires, à la FNAC, au Virgin Megastore, bref, partout où l'on trouve des livres et achètent tous les exemplaires en vente des livres de Renaud Camus.

Oui effectivement.
De tout ce que je viens de lire, ça me semble la meilleure proposition.
La riposte des éditions Fayard après celle des éditions P.O.L. contre les écrits de M. Camus nous rappellent brusquement à cette évidente réalité: Nous sommes bien sur un territoire en phase d'occupation et ces éditeurs font leur travail de collaborateurs avec le zèle qui caractérise les gens soumis à l'idéologie du multiculturalisme et toute ces fétides corollaires.
La très probable accession du "Grand Mollusque Rose" au trône présidentiel dont les sympathies de son "gang" envers les "envahisseurs" ne sont un secret pour personne, rappelle à ces baronnets de l'édition que la liberté de défendre notre identité et notre culture va devoir sérieusement se restreindre sur le territoire durant le prochain quinquennat.
Renaud Camus et tout ceux qui résistent vont passer officiellement et plus que jamais dans le camp d'une opposition à museler rapidement et radicalement avec l'aval et le pouvoir d'un parti rendu tout puissant par une population soumise et endoctrinée au chant des sirènes de la mondialisation.
Je suis sûr que Renaud Camus trouveras sans peine d'autres éditeurs, hors de France si il le faut.
Son talent, sa clairvoyance et la vitalité de son combat résistant nous sont plus que jamais nécessaire aujourd'hui.
Ses écrits ne pourront pas laisser indifférent la puissante opposition patriote qui va se coaliser (en remplacement du FN) durant la terrible période de crise qui nous attend inéluctablement dans notre pays sous le règne du PS.
Plus que jamais, nous entrons dans des années de combat pour la liberté d'une France à retrouver son identité.
Un parti rendu tout puissant...
Quand on pense que le Parti "socialiste" aura peut-être, d'ici à l'été :
- la Présidence de la République ;
- la majorité à l'Assemblée nationale ;
- la majorité au Sénat ;
- le contrôle de vingt régions ;
- un très vaste et dense maillage d'élus locaux (ce qu'illustre, par exemple, le fait que Wikipedia recense cent-quarante-trois maires "socialistes", soit le plus grand nombre, comparé aux cinq autres catégories) ;
- le soutien officiel ou officieux de très nombreux organes de presse, publications, émissions, journalistes, éditeurs, penseurs, parleurs ; le soutien de Benjamin Biolay...
Un régime de parti unique. Tous les appareils de propagande dûment alignés sur la pensée unique. Toutes les administrations à la botte de la nomenklatura du Bien. Restera encore internet à mettre au pas. Mélenchon, ami de la Chine, doit déjà avoir quelques idées sur la question...




(Tant qu'on a le droit...)
Ne faites pas semblant de ne pas comprendre. Renaud Camus paye ainsi la sottise de sa vie : son soutien à l'inepte Marine Le Pen. J'en ai été personnellement très affecté. Pour cette raison, le bout de chemin que j'ai fait avec vous, et avec lui, sur ce forum, s'arrêtera là.
Peut-on, M. M. considérer qu'il est normal, acceptable, de devoir payer ce genre de soutien, fût-il une sottise ?
Fayard perd Renaud Camus et Renaud Camus vous perd. C'est bien triste !
En dehors de l'appel pour Marine Le Pen, j'ai l'impression que les idées de R. Camus seraient de toutes façons devenues incompatibles avec des éditeurs qui se veulent "fréquentables", selon la formule... Que Fayard publie un livre intitulé "Décivilisation" me semble déjà en soi un exploit. D'habitude ce genre de sujets sont relégués chez des éditeurs marginaux et qui n'ont aucun accès aux médias.
Quant à Internet, sous prétexte de lutte contre la haine, il sera réprimé d'ici peu, je le suppute. L'avenir semble écrit, à ce détail près que justement l'Histoire est le champ de l'imprévisible.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Ce Jean-Pierre "M." va manquer sur ce forum. Son audace morale, sa justesse intellectuelle et sa grande transparence faisaient tout le sel du lieu. Quelle tristesse !
Je ne crois pas qu'il faille se moquer de M.M.

Avec lui, et sans doute avec d'autres, je me suis interrogé sur ce ralliement. Plus dimanche approche et plus je me fais une raison mais je dois dire que je voterai Marine sans enthousiasme.

Et sommes-nous assez nombreux pour être si railleurs ?
Je me moque de sa théâtralité.
Qu'il ne puisse pas voter MLP, que cela lui répugne, libre à lui ; mais sa contribution à ce forum ayant été à peu près nulle, l'annonce de son départ a dû faire naître dans les esprits de ceux qui viennent le lire régulièrement cette interrogation : "Qui est ce monsieur qui part alors qu'on ne s'était pas rendu compte qu'il était entré ?"
L'annonce de ce départ doit sans doute lui donner le frisson du courage politique, courage que diminue son anonymat et qui lui permet de retrouver les rangs de la majorité écrasante de la classe médiatique.
S'il a bien lu ce forum, s'il en partage ne serait-ce que la moitié des analyses, il ne peut pas être aussi tranché sur la question de MLP - non qu'il faille adhérer au FN, ce que d'autres ici ne peuvent pas - mais à cause des ralliements de Paul-Marie Coûteaux, de Renaud Camus, du P.I. et d'autres personnalités pourtant sérieuses. Dernier en date, ce chevènementiste : [blog.pascalolivier.fr]
On y trouve en particulier ce paragraphe lumineux :
"J’ai tenu bon tout ce temps parce que je pense qu’on peut plus facilement espérer une rédemption à la bêtise et à l'irénisme de la gauche (quand elle est sincère) qu'aux calculs froids et cyniques de la droite. JPC ne veut pas voir qu’un Mohamed Merah n’a fait que remplir son devoir religieux - il aura probablement sa rue dans une capitale arabe comme Khaled Kalkal a sa rue au Caire. Il a éliminé des traîtres à la oumma, des supposés musulmans qui avaient le tort de servir dans une armée de mécréants, la nôtre. Il a rempli son devoir religieux en tuant des juifs. En faisant cela il n'a fait qu'imiter le "beau modèle", Mahomet, et contribuer à accélérer le jour du jugement dernier. Il ne peut y avoir de jugement dernier avant que le dernier juif ait été exterminé, comme il est écrit dans le livre le plus saint et le plus fiable de l’islam après le Coran, les Hadith-s de Boukhari. Aujourd’hui l’extermination des juifs est réclamée par la tête de proue de l’islam mondial, le prédicateur Al-Qaradawi. « Si l'islam mondial avait un chef, ce serait lui » écrivait Xavier Ternisien. C’est ce partisan de la solution finale qui honore de sa présence le rassemblement annuel de l’UOIF au Bourget et qui a rassemblé deux millions de personnes sur la place Tahrir. Comparer cela avec Action directe, comme l’a fait le Che, il fallait oser ! De même il avait relativisé le terrorisme islamique en parlant de terrorisme chrétien à propos de la Fraction armée rouge (bande à Baader) ! Dans le même registre, comparaison n’est pas raison, JPC veut voir dans l’hiver islamiste qui prend tout naturellement la suite du printemps arabe une sorte de démocratie islamique un peu comme une démocratie chrétienne, un MRP ! 71% de salafistes et de frères musulmans en Egypte comparés au MRP ! Pauvres coptes ! Pauvres femmes !"
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Bonjour à tous,

Je suis régulièrement les communiqués du Parti de l'In-nocence, et plus encore Renaud Camus.
Je l'ai découvert la première fois avec l'ouvrage "La Déculturation". Depuis, j'ai suivi avec ces diverses œuvres, et interventions, d'analyses politiques telles que "la Décivilisation", "le Grand Remplacement", et "l'Abécédaire de l'in-nocence". Je vous suis, sur le forum, sporadiquement pour apprécier les remarques et réflexions des uns et des autres. Je préfère être un observateur plutôt qu'un internaute actif en y laissant des interventions. Aussi, ce sera sans doute ma première et ma dernière intervention, bien que l'on ne sait jamais !

Je voudrais partager mes sincères amitiés à Renaud Camus eu égard de ce coup bas des éditions Fayard. Je suis outré de voir l'avalanche d'agressivité (voir le relaie sur fdesouche) sur Renaud Camus pour la simple et bonne raisons qu'il apporte son soutien à Marine Le Pen, soutien on ne peut plus logique au vue des 4 garanties que Camus a obtenu de la candidate. Je me suis donné la peine de lire son livre "Pour que vive la France", je l'ai trouvé pour le moins instructif et global. Bien entendu, je suis un royaliste de cœurs et de raisons mais pas forcément hostile au Républicanisme SI encore un Homme d’État accède au pouvoir. Ceci étant dit, sachez que dans une démocratie, on respecte la pluralité des opinions et une opinion ne devrait pas entraîner un tel ostracisme. De même, quand je lis la remarque de M.M, j'ai envie de lui répondre en retour que son attitude démontre son carcan sectaire intellectuel. La démocratie, pour exister, n'a point besoin d'hommes et de femmes comme M.M.

La réflexion est de mise, et le respect de la pensée se doit de prendre le temps de se construire. Renaud Camus fait honneur d'avoir eu le courage, mais surtout la cohérence d'apporter son soutien à la seule candidate qui défend la France dans son identité. Sa carrière d'avocate, son parcours de vie, ses choix profond de renouvellement du FN démontré la qualité intrinsèque de cette femme. Renaud Camus n'est que le plus courageux de tout les intellectuels français qui dénoncent, depuis déjà un temps, ce qu'il nomme "le Grand Remplacement". J'aurais aimé que d'autres intellectuels français le rejoigne notamment Malika Sorel-Sutter...

En tout les cas, hier, en guise de soutien à Renaud Camus, j'ai commandé pas moins de 5 romans de son journal notamment celui de "Septembre absolu".

Renaud Camus, bravo à vous.
J'aimerai écrire l'italien comme M. Scagliola le français.
Une petite visite de temps en temps, ça fait toujours plaisir.
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Je partage l'avis de Michel, nous avons donc avec MM. Scagliola et Newtex deux amis étrangers qui écrivent le français cent fois mieux que bien des Français.
Vision pessimiste théorisée par Guy Millière (extrait) :

Antonio Gramsci, communiste italien, a, entre les deux guerres mondiales, théorisé l’hégémonie, une situation où l’atmosphère est tellement gorgée des idées de la gauche, qu’il n’y a plus rien, sinon les idées de la gauche.

La France s’approche de l’hégémonie. Les idées de la gauche sont en situation d’hégémonie dans toutes les grandes maisons d’édition, tous les secteurs de la culture, quasiment tous les médias, quasiment tous les échelons de la politique et quasiment tous les partis.

Certains, en ces conditions, renoncent au travail de la pensée et, parce qu’il faut survivre et payer le loyer à la fin du mois, se montrent très flexibles. Je n’ai pas ce genre de flexibilité, et je le paie extrêmement cher : faire honnêtement son travail intellectuel en France aujourd’hui est aussi difficile que cela pouvait l’être en Union Soviétique autrefois. On ne risque pas l’envoi en Sibérie : on se fait enfoncer la tête sous l’eau, c’est tout. Les portes des journaux se ferment, les plateaux de télévision et les radios aussi, tout comme les portes des maisons d’édition.

Je ne suis, je le souligne, pas le seul à ne pas avoir ce genre de flexibilité et à le payer extrêmement cher. Nous sommes une poignée.

Nous sommes dissidents. Nous allons l’être plus encore.

Nous ne serons pas envoyés en Sibérie, mais nous serons insultés, diffamés, harcelés, interdits d’antenne et de publication. Il restera des espaces de liberté, comme dreuz. Ils seront d’autant plus précieux pour ceux qui ne veulent pas vivre comme s’ils ne voyaient rien, n’entendaient rien, ne comprenaient rien dans le confort désespérant de la catatonie française.
:

[www.dreuz.info]

Ne serait-ce pas un peu dépressif ?
Dépressif ou déprimant ?
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Dépressif car rattaché à une cause psychologique plus qu'objective. C'était ma question.Si ce n'est pas dépressif, c'est très déprimant et même pire !!!
Bonsoir,

Petite présentation, qui semble devoir s'imposer, pour lever les petites erreurs d'extrapolations de certains relatif à mon nom. Mon nom n'est pas italien, bien qu'il existe une technique de sculpture du marbre se dénommant Scagliola, mais bien Français puisqu'il est d'origine Corse. Sans doute a-il des ramifications avec ce beau pays qu'est l'Italie, je l'ignore. Je suis née en lorraine de parents Français tout deux. Je suis en train de réaliser mon arbre généalogique dont je conseil à tous de pratiquer cet exercice pour découvrir, et rendre grâce, à ses ancêtres sans qui nous ne serions point présent. À cela, j'ai du sang polonais du côté Paternel par sa mère, et sinon j'ai réussi à remonter jusqu'au début du XIX ieme siècle sur la filiation de ma mère dont l'ensemble demeure dans le nord de la France, et avec quelques liens notable à Paris.

Cela intéressera qui voudra. Je peux ajouter également que je suis un jeune homme, chrétien et pratiquant, qui s'intéresse à de multiples sujets notamment l'information et son traitement, la politique et le Droit, la lecture. Ceux-ci expliquant sans doute mon intéressement pour un individu comme Renaud Camus dont j'eprouvre une réelle empathie, non seulement pour sa carrière mais aussi ses idées qui sont miennes. J'admire également l'attitude de soutien, envers Marine Le Pen, de Camus qui démontre avant tout une cohérence avec les grandes idées que j'ai pu lire, et partager, avec le parti de l'in-nocence. Il est évident que l'on réfléchit à deux fois quand on OSE affirmer un soutien pour des idées de dites de droite dans une France metastasée par des idées de "fausses gauches". Je dis "fausse gauche" car le socialisme d'aujourd'hui a définitivement tourné le dos au peuple, préférant et favorisant le vote communautaire.

Bonne soirée, et bon vote !
Je me targue de posséder quarante - trois ouvrages ( 43 ) de Camus !
Que chacun ici en fasse autant, et les Fayard en peau - de - lapin pourront manger leur chapeau ...
Fayard, l'éditeur sans peur et sans reproche...
POL fera-t-il son chemin de Damas ?
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