Bien cher Boris et bien chers amis,
En ce jour où l'on parle de la Russie et de son Empire, je me fais la reflexion que ce pays a toujours eu une bonne échelle des valeurs en matière artistique (une des remarques les plus dures en russe est "niekulturnie", ce qui est plus fort qu'inculte).
J'ai relu il y a quelques jours le récit de la présentation de Vissotsky à Richter par Marina Vlady (Nina Dorliak était très liée, pour des raisons que j'ignore, aux Baïdaroff-Poliakoff).
Richter appréciait le travail de Vissotsky, et Vissotsky admirait Richter.
Cela me semble être une bonne échelle des valeurs.
Après la mort de Vissotsky, Richter plaça ses grandes mains sur les épaules de Marina Vlady et lui dit :
" Il faut toujours être prêt à mourir, c'est le plus important".