Le fait que Baudrillard ait été violemment attaqué à plusieurs reprises par nos chers Amis du Désastre devrait suffire à....
Voilà ce qu'en dit Wikipédia:
"Critiques
Baudrillard a fait l'objet de nombreuses critiques. Ainsi, Thomas Florian dénonçait dans un livre publié en 2004 comme profondément réactionnaires (et même un peu plus que cela) les propos de Baudrillard sur le sida et l'homosexualité (« Celui qui vit par le même périra par le même. L'impossibilité de l'échange, de la réciprocité, de l'altérité, secrète cette autre altérité invisible, diabolique, insaisissable, cet Autre absolu qu'est le virus », déclarait Baudrillard dans Écran total, p. 12 , entre autres phrases citées par Thomas Florian, comme celle encore où Baudrillard décrit le sida comme une « autodéfense de l'espèce humaine » contre l'homosexualité appelée « dilapidation sexuelle » - cf. Magazine littéraire, avril 1989)), ainsi que sur les « masses » et la guerre du Golfe (cf. Thomas Florian, Bonjour Baudrillard (Baudrillard sans simulacres) , Editions Cavatines 2004). Thomas Florian va jusqu'à décrire, dans l'avant-propos de son livre, l'œuvre de Baudrillard comme un « recyclage » sous « allure radicale » de « tous les poncifs de la beauferie de bistrot »
Alan Sokal et Jean Bricmont - tous deux physiciens - se demandent dans Impostures intellectuelles, qui s'attaque aux auteurs de la philosophie postmoderne, dont Baudrillard, ce qu'il resterait de la pensée de ce dernier « si l'on en retirait tout le vernis qui la recouvre ».
Sur l'art contemporain, en lançant « L’art contemporain est nul »[14], Jean Baudrillard s'est durablement mis à dos les amateurs d'art contemporain, comme le critique André Rouillé qui, moins d'un mois après le décès de Baudrillard, dit : « À l’approche du nouveau millénaire, à un moment où la « lepénisation des esprits » faisait sournoisement son œuvre, Jean Baudrillard et ses émules ont donc rendu possible à certains d’être ouvertement ennemis de l’art contemporain comme d’autres pouvaient être racistes: sans complexe, sûrs du bien fondé de leurs positions, dans une totale méconnaissance de l’objet de leur haine ou de leur mépris, et… avec cet avantage de ne pas risquer de sanctions pénales!
« Il ne s’agissait pas d’un discours critique, mais d’une posture d’exclusion et de méconnaissance, assurément de panique devant un univers inconnu et immaîtrisable de formes, d’attitudes et de valeurs. »