Le site du parti de l'In-nocence

Un commentaire de Henri Guaino

Envoyé par Pierre Jean Comolli 
Il fallait un vrai souverainiste pour rappeler, comme il l'a fait aujourd'hui, qu'un gouvernement n'a pas être formé pour refléter la "diversité" d'un pays mais pour conduire une politique dont la pertinence et l'efficacité visent l'assentiment et la mobilisation des citoyens d'une démocratie, devant lesquels les ministres sont responsables.

Un gouvernement, ce n'est pas un casting de série télé type "Trop belle la vie" auquel s'identifier, ni un échantillon d'institut de sondage avec plein de jeunes dedans, des Noirs et des Arabes binationaux puis un nombre égal de femmes et d'hommes.

Un gouvernement n'a aucune valeur sociologique, c'est l'institution-phare du pouvoir exécutif dirigée, aux dernières nouvelles du moins, par un chef.
Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 20:34   Re : Un commentaire de Claude Guéant
Guéant a raison, mais est mal placé pour le dire. Son maître a fait la même chose (à un degré plus haut encore).
Citation
Agrippa
Guéant a raison, mais est mal placé pour le dire. Son maître a fait la même chose (à un degré plus haut encore).

Vous avez parfaitement raison. Le virage droitier peu sincère inspiré par Patrick Buisson lors de la campagne présidentielle a sans doute évité à Nicolas Sarkozy une déroute encore plus grande, c'est pourquoi elle est poursuivie pour les législatives avec une insistance purement stratégique par Claude Guéant, qui continue de se prendre pour la voix de son maître. Je pense qu'il ne faut pas être dupe de tout cela. Valeurs Actuelles avait récemment exhumé un programme politique du RPR sur l'immigration datant des années 90, à une époque où ce parti était dans l’opposition. Les propos (signés par la plupart des dirigeants UMP actuels) étaient encore plus durs que ceux du FN d'aujourd'hui ! Et qu'ont fait tous ces gens une fois au pouvoir ? Du vent.
Correctif: Il s'agissait d' Henri Guaino. Au temps pour moi.
Utilisateur anonyme
17 mai 2012, 23:42   Re : Un commentaire de Claude Guéant
Du coup, ce titre n'a plus de sens...
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 08:27   Re : Un commentaire de Henri Guaino
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Citation
Pierre Jean C.
Correctif: Il s'agissait d' Henri Guaino. Au temps pour moi.

Je n'arrive pas à me faire à au temps, bien que je sache qu'il s'agisse de l'orthographe juste.
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 08:39   Re : Un commentaire de Claude Guéant
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Maurice Grevisse dans Le Bon Usage 10ème édition, 197511 souligne que la graphie « au temps » soulève encore un doute, et rappelle qu'André Thérive12 estimait que « au temps » est un substitut pédantesque de « autant ». De même, selon la treizième édition du Bon usage de Grevisse (refondue par André Goosse) 199313, la graphie « Au temps » de l'injonction militaire et gymnastique est peut-être une altération de autant.


[fr.wikipedia.org]
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 09:18   Re : Un commentaire de Claude Guéant
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Duneton non plus :

« [...] Autant pour moi est une locution de modestie, avec un brin d’autodérision. Elle est elliptique et signifie : Je ne suis pas meilleur qu’un autre, j’ai autant d’erreurs que vous à mon service : autant pour moi. La locution est ancienne, elle se rattache par un détour de pensée à la formule que rapporte Littré dans son supplément : Dans plusieurs provinces on dit encore d’une personne parfaitement remise d’une maladie : il ne lui en faut plus qu’autant [...] elle n’a plus qu’à recommencer. »

« Par ailleurs, on dit en anglais, dans un sens presque analogue, so much for... « Elle s’est tordu la cheville en dansant le rock. So much for dancing ! » (Parlez-moi de la danse !) So much, c’est-à-dire autant. C’est la même idée d’excuse dans la formulation d’usage : Je vous ai dit le « huit » ? Vous parlez d’un imbécile ! Autant pour moi : c’est le dix qu’ils sont venus, pas le huit. Le temps ici n’a rien à voir à l’affaire. Du reste on dit très rarement autant pour toi, ou autant pour lui, qui serait l’emploi le plus « logique » s’il y avait derrière quelque histoire de gesticulation.

« Par les temps qui courent, j’ai gardé pour la fin ma botte secrète, de quoi clore le bec aux supposés gymnastes et adjudants de fantaisie dont jamais nous n’avons eu nouvelles. Dans les Curiositez françoises d’Antoine Oudin publié en l’an de grâce 1640, un dictionnaire qui regroupe des locutions populaires en usage dès le XVIe siècle, soit bien avant les chorégraphes ou les exercices militaires on trouve : Autant pour le brodeur, « raillerie pour ne pas approuver ce que l’on dit ».

« Aucune formule ne saurait mieux seoir à ma conclusion [...]. »



[www.langue-fr.net]
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 09:52   Re : Un commentaire de Claude Guéant
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Il me semble, mon Cher Bourjon, que, sauf le respect qui vous est dû, la version cavalière est vraiment tirée par les crins du cheval.
Voilà en effet une façon un peu cavalière de traiter le sujet.
Et toc ! ;>)
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 12:33   Re : Un commentaire de Henri Guaino
Wow : un smiley !
Ce site est vraiment un trésor d'intelligence et d'humour. Et j'écris cela le plus sérieusement du monde après avoir beaucoup ri en lisant ce fil et d'autres !
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 18:11   Re : Un commentaire de Henri Guaino
Que va devenir Henri Guaino, maintenant qu'il ne peut plus être la plume de Nicolas Sarkozy ?
Utilisateur anonyme
18 mai 2012, 18:49   Re : Un commentaire de Henri Guaino
Plombier à Varsovie.
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