Ne pas se laisser aveugler par ce type de statistiques raciales on ne peut plus douteuses : si les "Blancs" (pur sucre) seront minoritaires, que l'on sache bien que les "Noirs" le seront tout autant. La chanteuse américaine de disco Donna Summer, née Ladonna Adrian Gaines, vient de mourir. Ses photos sont partout dans la presse en ligne. Etait-elle "noire" ? Pour ce type de statistiques de comptoir, oui. En vérité, non: comme une écrasante proportion d'Américains que l'on range dans la catégorie raciale "afro-américain", elle avait en elle du sang de Blanc en proportion assez importante, si l'on m'autorise ce langage légèrement répugnant. Les métis ne sont pas des noirs. Barack Obama n'est pas un Noir.
Donna Summer née dans un village du Ghana ou du Gabon eût été vraisemblablement surnommée par les villageois "Claire".
Et les "Hispaniques", catégorie ni raciale, ni nationale, à peine culturelle, et plus même linguistique pour la plupart de ceux qui sont Américains depuis deux générations, que viennent-ils faire dans cette galère racialo-fantaisiste ?