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20Minutes.fr, éditions du 11/08/2008 - 12h22
Les trois clandestins bâtissaient leur propre prison.
Interpellés lundi 4 août, ils travaillaient alors à l’extension du centre de rétention administrative de Mesnil-Amelot (Seine-et-Marne) , révèle le quotidien Libération.
Deux d’entre eux, de nationalité turque, ont été aussitôt placés de l’autre côté de la barrière ce centre tout proche des pistes de l’aéroport Roissy-Charles-de-Gaulle. Le premier a été libéré mercredi. L’autre est toujours en rétention : Itikt Tuma travaille pour une agence d’intérim du Loiret. Le troisième sans-papiers avait été laissé en liberté avec un arrêté de reconduite à la frontière.
Silence radio dans les services de Brice Hortefeux
Le ministère de l’Immigration, de l’Intégration, de l’Identité nationale et du Développement solidaire s’est refusé à tout commentaire pour l’instant.
Faouzi Lamdaoui, secrétaire général du PS à l’égalité, appelle dans «Libération» Brice Hortefeux à «s’expliquer immédiatement sur l’emploi de ces étrangers en situation irrégulière sur un chantier public, dans des conditions illégales.»
Une fois agrandi, le centre de rétention de Mesnil-Amelot pourra recevoir jusqu’à 240 personnes.