Trois livres et textes inédits de Renaud Camus

Le site personnel de Renaud Camus propose désormais la consultation d’œuvres en ligne, en l'occurrence trois livres et textes inédits qui viennent d'y être publiés (en attendant plus !) :

— une conférence : L'Homme remplaçable
— un essai : Les Inhéritiers
— un livre : Anthologie générale

Pour accès direct à ces livres et textes, veuillez cliquer sur les titres ci-dessus. Pour consulter la liste de ceux-ci avec leurs virtuelles “couvertures” et “quatrièmes de couverture”, veuillez plutôt emprunter ce chemin.

En faisant l'acquisition de crédits de lecture pour ces livres et textes, vous soutenez très directement et très tangiblement l'écrivain : les sommes recueillies lui reviennent en effet en intégralité. De plus, ces œuvres sont très susceptibles de connaître de nombreuses évolutions, ajouts ou modifications. Les crédits de lecture en ligne constituent un droit d'accès pérenne à ces textes dans tous leurs états, actuel et futurs.

Pour mémoire, on peut aussi acquérir des crédits de lecture pour les gigantesques Vaisseaux brûlés selon des modalités similaires (cf. un message antérieur).

Millet, quand il ~~ ~~~~~~ ~~~ ~~~ ~~~~~~~~ ~~ ~~~~~ ~~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~ ~~~~~ ~~~ ~~~~ ~~~~~~~, ~~~~~ ~~~ ~~~ race, « le ~~~~~ ~~~~~~ », ~~-~~-~~~ ~~~~, ~~~~~ ~~~ ~~~~~~ ~~ ~~~~ ~~~~~~~ ~~~ ~~~~~, ~~ ~~~ ~~~~~~~~ ~~~~~~~~~. Ce que j’appelle ~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~ ~~’~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~ ~~~ ~~~~~~~, ~~’~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~~~ ~~’~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~ ~~ ~~~~~~ ~~~~ se trouvait ancestralement ~~~~ ~~~~~~, ~~~~~ ~~’~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~~~, ~~~ ~~~~~~~~~~~, ~~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~ envisagé.

À présent il descend, il va parmi ce peuple déditice. Et moi j’habite encore ce Jorat ~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~ ~~~~ si long à ~~~~~~. ~~~~~~ ~~~~ ~~ ~~~~~~~~ ; ~~~~~~~ ~~ ~~~~~~~~~~~ ; ~~~~~~~~ ~~ ~~~~~ ; ~~~~~~~~ ~~ ~~~~~~, ~~ Nice ; Lakanal, ~~ ~~~~~~~ ~~~~~ ~~~~ ~~~~~~-~~~~~ ~~’~~~~~~~~~ ; ~~~~~~, ~~~~~ ~~~~ ~~~~ ~~~ ~~~~ ~~~~~ ; ~~~~~~~~, ~~ Landau ; Garnier ~~~ ~~~~~~~~ ~~~~~~~ ~~~~~ ~~~~ ~~~~ ~~~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~ ; ~~~ ~~~~ ~~~~~ ~~~~~~~ ~~~~~ ~~~~ ondes.

« Un jeune homme » ~~~ ~~~~~~~~~ ~~~ ~~~~ pilapé. C’est ~~~~~ ~~~~~ ~~~ ~~~~~~~ ~~~ ~~~~~~~ ~~~’~~~ ~~. ~~~~~~~~~~~~, ~~~~~~~~~~, ~~~~~~~~~~, Xénophane, Diogène, Leucippe, ~~~


D'un simple point de vue "marketing", le texte à trous est furieusement tentant tel quel, surtout aux âmes rêveuses qui, par une coïncidence heureuse, sont désargentées.

Une idée : essayer de vendre les droits non pas du texte original, mais du texte à trous, ou à tildes, à quelque éditeur de ces épais magazines estivaux de jeux pour vacanciers, copieusement garnis de mots fléchés et autres sudokus. Tout ça ne représente-t-il pas en effet une mine pour la confection de mots mystère ?

Un exercice oulipien amusant serait de combler les trous pour aboutir à un texte festif et remplaciste.

Ah voui, té, je vais peut-être faire ça...

Citation

~~~~~~ ~~~~~~~~~~~~~ ~~’~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~ ~~~ ~~~~~~~ , ~~’~~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~~~~ ~~’~~~ ~~~ ~~~~~~~~~~ ~~~~~~~~ ~~ ~~~~~~ ~~~~.

(Là, au moins, on voit d'un coup d'œil si l'auteur respecte les espaces...)

J'ai décidément beaucoup de mal à me faire aux versions informatiques de livres (bien que j'envisage de m'abonner pour lire ces versions en ligne) ; une publication en papier par l'intermédiaire d'un site comme Blurb, par exemple, est-elle en projet ?

Citation
Stéphane Bily
J'ai décidément beaucoup de mal à me faire aux versions informatiques de livres (bien que j'envisage de m'abonner pour lire ces versions en ligne) ; une publication en papier par l'intermédiaire d'un site comme Blurb, par exemple, est-elle en projet ?

Pour la publication sur papier, je ne sais pas ce qui est arrêté, mais il me semble que « l'équipe de Nantes » (je ne sais pas très bien qui cela désigne, je parle un peu dans le flou...) doit avoir quelques idées là-dessus. De mon côté, une fois quelques ajustements faits sur cette nouvelle section du site de l'écrivain, il sera sûrement temps d'étudier la mise en vente des textes sous forme d'ebooks, c'est-à-dire de fichiers téléchargeables depuis iTunes ou Amazon. Cela parviendra-t-il à vous convertir à la lecture sur iPad ou autre ? Pour élucider cela, l'expérience mérite d'être tentée.

J'avoue que, hormis pour le cas très particulier de Vaisseaux brûlés, l'achat d'un fichier pdf me semble bien préférable à la consultation en ligne : l'achat d'un fichier (et non d'un crédit de lecture), sa consultation hors ligne, n'importe où, sans connexion, sur l'Ipad, la possibilité de le classer (dans un dossier "Renaud Camus" par exemple), tout cela me paraît bien plus pratique, et maintient un semblant de lien avec le livre (que l'on achète, possède, range... et que l'on peut lire partout, y compris au beau milieu d'un bois, sans wi-fi...), alors que la consultation en ligne maintient, elle, le livre dans l'universel reportage de l'Internet et le flux sans fin de la parole.

Bref, il m'arrive, pour certains types de livres, de les acheter par le truchement d'Itunes, et je serais heureux (à défaut d'un volume papier, s'entend), de pouvoir en faire de même avec les publications de Renaud Camus.

Je suis assez d'accord avec Jérôme Reybaud.

Si l'on prévoit une version téléchargeable, j'essaierai volontiers l'appareil d'Amazon, le Kindel ou Kindle (quindeleuh ?), bref leur liseuse.

Cher Marcel Meyer,
Une liseuse est une lampe permettant de lire :

Citation
Jérôme Reybaud
J'avoue que, hormis pour le cas très particulier de Vaisseaux brûlés, l'achat d'un fichier pdf me semble bien préférable à la consultation en ligne : l'achat d'un fichier (et non d'un crédit de lecture), sa consultation hors ligne, n'importe où, sans connexion, sur l'Ipad, la possibilité de le classer (dans un dossier "Renaud Camus" par exemple), tout cela me paraît bien plus pratique, et maintient un semblant de lien avec le livre (que l'on achète, possède, range... et que l'on peut lire partout, y compris au beau milieu d'un bois, sans wi-fi...), alors que la consultation en ligne maintient, elle, le livre dans l'universel reportage de l'Internet et le flux sans fin de la parole.
Bref, il m'arrive, pour certains types de livres, de les acheter par le truchement d'Itunes, et je serais heureux (à défaut d'un volume papier, s'entend), de pouvoir en faire de même avec les publications de Renaud Camus.

Oui, c'est pour répondre à ce type de souhaits, très légitimes, qu'est envisagé le second étage de la fusée, à savoir cette distribution complémentaire via iTunes et Amazon d'ebooks au format ePub (et non PDF) pour lecture sur tous écrans, y compris non connectés. Le troisième étage de la fusée serait la publication sur papier. Now that's what I'd call auto-édition : de quoi satisfaire tous les lecteurs.

À noter cependant que la publication sur site web présente quelques avantages pour l'auteur : d'une part la possibilité d'étendre ou de modifier indéfiniment et instantanément le texte ; d'autre part des revenus non grevés par les différentes dîmes d'iTunes ou d'Amazon, et a fortiori de l'imprimeur ou du diffuseur. Quant au lecteur, il se voit offrir le texte dans une interface la plus dépouillée possible, censée faire à peu près illusion d'ebook sur un écran d'iPad (par exemple). Par ailleurs, il n'est pas impossible, avec la formule actuelle, de transformer les textes en fichier autonome (PDF ou autre) pour les installer sur quelque tablette, en vue d'une consultation hors connexion.

Je suis perplexe sur la formule d'achat sans limite dans le temps. Cela signifie à terme que Renaud Camus travaillera (et très vite) sans rémunération et me semble une hérésie commerciale. C'est un bien grand danger pour les ressources du maître. Imagine-t-on un abonnement à vie à une revue pour une somme à peine supérieure à un abonnement annuel ?

Citation
Bruno A.
C'est un bien grand danger pour les ressources du maître.

J'espère qu'il nous lit...

... surtout que lui, cela ne lui coûtera rien (de nous lire).

« Je suis perplexe sur la formule d'achat sans limite dans le temps. Cela signifie à terme que Renaud Camus travaillera (et très vite) sans rémunération et me semble une hérésie commerciale. C'est un bien grand danger pour les ressources du maître. Imagine-t-on un abonnement à vie à une revue pour une somme à peine supérieure à un abonnement annuel ? »

Je vois mal qu’on puisse faire repayer quelqu’un pour le même livre. Certes les Vaisseaux brûlés sont voués à être indéfiniment évolutifs, d’où le prix relativement élevé de l’abonnement à vie. Mais, des trois autres livres proposés, et qui ne sont pas des hypertextes, l’un, le plus court, ne devrait pas évoluer, et les deux autres ne sont pas destinés à une évolution constante. Ils devraient atteindre assez rapidement (c’est une affaire de mois plus que d’années) leur forme définitive. Dès lors comment pourrait-on demander à qui les aurait achetés une fois de les acheter un deuxième ou une troisième fois ? La comparaison avec une revue ne me semble pas pertinente. Une revue est différente d'un numéro à l’autre. Nous parlons ici (Vaisseaux brûlés exceptés, je le répète) de texte virtuellement stables dans leur contenu.

Nous, c'est pour vos phynances qu'on dit ça !

Je vous remercie de ce souci, Mon Cher Leroy — le ciel m’est témoin que je le partage, mais il ne peut pas pousser à vendre plusieurs fois le même objet.

Tombé sur ceci chez Didier Goux :

« J'ai appris hier, par un bref communiqué du parti de l'In-nocence, la rupture désormais effective entre Camus et les éditions Fayard – du fait de ces dernières évidemment. Comme il venait déjà de se voir signifier son congé chez P.O.L (mais un membre important de cette maison, Martin Hirsch, aurait affirmé aujourd'hui qu'il n'en était rien), je ne vois pas bien comment Camus va pouvoir continuer à supporter la charge de Plieux. Certains In-nocents semblent trouver fort bonne l'idée selon laquelle il pourrait vendre son journal par abonnement sur internet. Ils ne se rendent apparemment pas compte que ce ne peut être qu'un pis-aller, dans la mesure où, chez Fayard, Camus était payé nettement plus que ce qu'auraient dû lui rapporter ses droits d'auteurs. Or, s'il passe en effet à un système d'abonnement, il ne pourra plus compter que sur ses lecteurs réels. Et je ne crois pas que nous soyons suffisamment nombreux pour compenser le “bonus” que lui accordait généreusement Claude Durand jusqu'à présent, à moins de mettre l'abonnement en question à un tarif prohibitif ; mais alors, c'est le nombre de lecteurs qui risquerait de fondre. En fait, je ne puis pas me faire une idée exacte de sa situation, dans la mesure où j'ignore totalement à combien d'exemplaires le journal camusien se vend chaque année, même approximativement. 500 ? 5000 ? Entre ces deux nombres, probablement, mais plus près duquel ?

Cela dit, maintenant que j'y réfléchis d'un peu plus près, il est possible que la formule de l'abonnement soit jouable. Mettons que nous soyons mille lecteurs réguliers du journal. Nous déboursons, pour un volume annuel, environ 35 €, soit environ trois euros par mois. Si la livraison se faisait mensuellement, cela représenterait un revenu de 3000 euros nets pour l'auteur, ce qui est tout à fait correct, et ne doit pas être loin de ce que Fayard lui allouait. Mais, évidemment, il faut compter avec ceux, parmi ces lecteurs, qui sont viscéralement attachés à l'objet livre et qui renâcleront à l'idée de débourser quoi que ce soit pour lire du texte sur leur écran. L'affaire reste délicate et incertaine, en somme. »

En effet.

En ce qui me concerne, je peux lire Renaud Camus à pieds, à cheval et en voiture, alors ce n'est pas un écran d'ordinateur qui va m'arrêter.

La différence, c'est ça :