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K. et M. sortent les cutters.

Envoyé par Utilisateur anonyme 
Utilisateur anonyme
16 août 2008, 22:21   K. et M. sortent les cutters.
Et toujours cette même violence animale, gratuite, anti-"de souche" (pour un regard, pour une clope, pour rien...), exemple :
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Édition du jeudi 14 août 2008
"Midi Libre"

Montpellier. Défiguré gratuitement au cutter.


Violence gratuite et coups de cutter en nocturne
L'impossible rupture se termine dans le prétoire« C'était une violence animale, c'était gratuit et il n'y a même pas eu de violence verbale. On a de la chance d'être là, à quelques millimètres près, c'était la carotide ou les yeux... » Dans la salle des pas perdus du tribunal correctionnel, ils sont trois, ce lundi après-midi, à attendre le procès de ceux qui les ont attaqués sans raison à coups de cutter, de poing et de pied dans la nuit de vendredi à samedi, à côté de la préfecture.

Ils sont reconnaissables entre tous : le premier, Nicolas (1), est le plus amoché. Outre l'oeil au beurre noir, il a des points de suture qui partent de l'oreille jusqu'au nez, deux autres balafres tout juste suturées qui traversent son cou en hauteur et en largeur, sans oublier les blessures au dos. « J'ai une centaine de points et, en tout, selon le médecin, 27 contusions et 23 coups de cutter », explique ce néo- Montpelliérain d'une vingtaine d'années. « Il avait la joue ouverte qui tombait, comme un steak », souligne sa soeur, frêle jeune femme, installée depuis peu à Montpellier, elle aussi suturée de manière spectaculaire : deux cicatrices lui traversent l'arcade sourcilière et le cou. Le troisième, un ami, a le bras en écharpe et la main plâtrée : le cutter a arraché son pouce.
« C'était environ 2 h, on était cinq, on partait d'un bar de la préfecture et on se rendait vers la place Sainte- Anne », raconte une victime. Les trois filles ont une rose dans la main, offerte par l'un des garçons. « Un individu qui venait d'uriner dans la rue est arrivé et m'a dit "C'est pour moi la rose ?" et il a été insistant », poursuit la jeune femme. Son frère arrive et, pour calmer le jeu, ironise sans être agressif : « Non, c'est pour moi la rose. » L'autre répond : « Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?»

De là, tout est parti. Les amis de l'individu (entre dix et quinze personnes) arrivent et celui- là sort un cutter avec lequel il donne des coups et des coups. Jusqu'à blesser à la main l'un de ses comparses, ce qui a provoqué leur arrestation : les deux se sont rendus aux urgences pour soigner la main et ils sont tombés sur les victimes qui ont prévenu la police.
Le trio ne comprend toujours pas ce qui leur est arrivé. Et le procès ne les éclaire pas davantage : les avocats des deux suspects, Karim, 20 ans, un banlieusard originaire de La Réunion et l'auteur supposé des coups de cutter, et Mohamed, Montpelliérain de 23 ans, demandent le renvoi de l'affaire. Le tribunal ne débat que de la détention provisoire.
Mohamed est le seul à s'excuser : « Je ne suis pas fier de ce qui est arrivé, je regrette vraiment. » Il ressort libre, sous contrôle judiciaire.

Karim, lui, affiche un profil inquiétant. Pas d'excuses. Cheveux ras, il défie même du regard les victimes qui viennent s'asseoir sur le banc des parties civiles, fixement, sans baisser les yeux. Il est en récidive et c'est même la troisième fois qu'il se retrouve devant le tribunal pour une affaire de violence. En échec scolaire à La Réunion, son passage par Paris n'a pas permis de le faire évoluer. Le médecin note une addiction au cannabis. La raison d'un tel déchaînement de violence ne sera abordée que mi-septembre, pour le nouveau procès.
Le trio, en tout cas, amer après la décision de remise en liberté de l'un des deux, n'est pas près d'oublier cette soirée.



Yanick PHILIPPONNAT
(1) Les prénoms ont été modifiés par souci d'anonymat
Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.Le médecin note une addiction au cannabis.
Utilisateur anonyme
16 août 2008, 23:16   « Quoi ? Qu'est-ce qu'il y a ?»
"La raison d'un tel déchaînement de violence ne sera abordée que mi-septembre, pour le nouveau procès. "

Ben voui, c'est tellement important de connaître "la raison"...
"En échec scolaire à la Réunion, son passage à Paris n'a pas permis de le faire évoluer." Je m'interroge moins sur la syntaxe journalistique que sur la signification de cette phrase. L'avocat de ce jeune homme "en échec" songera-t-il à convoquer ses professeurs réunionnais à la barre? Et quel rôle joue Paris dans la psychologie complexe de Karim? Je déduis de tout cela qu'il ne faut pas, dans la France plurielle, traîner dans les rues à deux heures du matin, de peur de tomber sur des Chances (rappelons à ce propos que chance, en anglais, a gardé son sens français originel de risque et de hasard). Chances for France, you might say.
Utilisateur anonyme
17 août 2008, 16:32   Re : Air Chance
Oui, à une époque, des amis anglo-saxons se moquaient de la compagnie "Air Chance".
17 août 2008, 21:41   Mohammed et le cutter
Bien cher Pascal,


A la lecture de l'article, il ne me semble pas que Mohammed ait sorti un cutter, mais plutôt qu'il ait reçu un coup de cutter asséné par ledit Karim en fureur.
Utilisateur anonyme
17 août 2008, 22:33   Re : K. et M. sortent les cutters.
Oui !, enfin reste qu'il vaut mieux être un Mohammed qu'un Nicolas !
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