Quand le métier de journaliste était un vrai métier, il existait des "journalistes d'investigation", des gens capables de se faire passer pour un autre afin, par exemple, d'enquêter sur une filière. Je reproduis ci-dessous la lettre d'un policier qui réagit dans le Figaro.fr à l'annonce de l'abandon de toute poursuite pour les clandestins interpellés sur le sol français. Plus de rétention ni de détention, seulement quatre heures de retenue au commissariat. L'entrée illégale sur le territoire n'est plus un délit. Ce policier donne un mode d'emploi: comment bénéficier de la CMU, d'une allocation mensuelle de 330 euros, de bons et de passe-droits divers et d'un logement en hôtel gratuit en France, pris en charge par le Conseil Général, soit le contribuable français qui finance ces largesses par ses impôts locaux, lesquels ont augmenté de 40% en dix ans en moyenne.
On aimerait lire le reportage, ou le voir en image, d'un journaliste d'investigation qui suivrait cette filière, qui, bien que français par filiation, se présenterait à la préfecture de Strasbourg les souliers crottés, les mains dans les poches, jurant sur l'honneur qu'il est Kurde et ne parle que 10 mots de français et souhaitant demeurer en France. Que l'on nous détaille tout. Les combines, les aides et appuis des officines (CIMADE et co., Belles-Ames du Pas-de-Calais, etc.), que l'on filme le personnage dans son quotidien, etc. afin que les Français qui financent cela à leur insu sachent bien ce qu'il en est, et agissent et votent en conséquence... On peut rêver.
Je reproduis la lettre de ce policier in extenso:
Ce qu'il faut savoir : l'étranger n'a qu'à se présenter en préfecture, demander l'asile sous une identité fantaisiste (on lui conseille d'ailleurs comme ça en cas de possible reconduite, il n'est pas reconnu par le pays supposé lui appartenir donc il y est refusé), et comme avec ce papier il n'a pas le droit de travailler, et bien il court chez pôlemploi qui lui reverse l'ATA, 330 euro, puis bénéficie de la CMU, des bons et produits nécessaires à son quotidien, et d'un logement (en général un hôtel payé au mois par le Conseil Général entre 450 et 600 euro la piole). C'est ça que les français ne savent pas. C'est aussi ça qu'on leur cache parce que bien évidemment, la gauche amène le front national, et quand on voit le score après un quinquennat de droite, cela laisse imaginer le score en 2017. Je suis flic, je côtoie cette délinquance au quotidien, et quand je vois que la Cour de Cassation conforte les conneries européennes dans ses décisions, en disant qu'une situation irrégulière ne constitue pas un délit puni d'une peine d'emprisonnement, alors que dans le Code Pénal français, l'entrée et le séjour irrégulier est puni de deux ans de prison, on peut brûler notre code puisqu'on ne l'applique pas. C'est une honte !!! Et quand il y a une infraction connexe (quasi à 95% un vol de fringues ou parfum de luxe), le parquet ne poursuit pas au bénéfice de la solution administrative, c'est à dire un début de rétention en Centre très rapidement soldé par une invitation à quitter le territoire avec un solde de 1500 euro par tête pour l'aide au retour, retour qui intervient en général dans les deux mois dans le sens inverse, ce qui pourrait constituer un nouveau délit puisque interdiction d'entrée sur le territoire ou non respect d'une mesure d'éloignement....mais pas de parquet qui poursuit, pas de jugement et on repart à zéro... voilà où nous en sommes messieurs et mesdames et associations défenseurs de ces pauvres gens. Je ne vote pas pour autant front national, mais j'observe avec dépit que nos dirigeants par la politique du "ou là là, étrangers, faut pas toucher sinon on est raciste, xéno et j'en passe" contribuent tous à la montée du front.