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Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie

Envoyé par Henri Chatterton 
Les amis de l’in-nocence qui n’apprécient pas tellement le singulier personnage qu’est monsieur Sylvain Bourmeau, producteur militant à France Culture, chargé d’anathémiser les mal-pensants, sous couvert de sociologie, écouteront avec plaisir l’émission Le Grain à Moudre de ce lundi 11 juin, où ledit Bourmeau est confronté à M. Laurent Bouvet, enseignant-chercheur de son état, que monsieur Bourmeau a précédemment agoni d’insultes sur Twitter.

Comme M. Bouvet est vraiment un chercheur, il répond raisonnablement à M. Bourmeau, et lui fait remarquer au passage que l’article qu’il cite ne raconte pas du tout ce qu’il prétend qu’il raconte. De plus en plus fébrile, M. Bourmeau finit par se lâcher complètement, d’où une très jolie diatribe contre le racisme, qui ne vient pas du peuple mais qui vient des élites, contre la revue Causeur, dont il accuse M. Bouvet d’être l’un des piliers (ce qui est inexact, apparemment), et contre Renaud Camus, qui est, dans la vision complotiste de M. Bourmeau, l’âme du complot.

C’est vraiment intéressant, et comme morceau de radio et comme document humain.

[www.franceculture.fr]
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 20:07   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Merci, cher Chatterton !
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 20:10   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Un tweet s'impose, cher Leroy.
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 20:16   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Tsss, je ne sais pas quelles foudres je m'attirerais... J'attends que le parti émette un communiqué, qu'il prenne officiellement une position que je relaierai alors.
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 20:25   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Et cette mauvaise musaque en fond quand l'animateur parle...
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 20:29   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Bon, qu'on se le dise, le compte du parti de l'In-nocence suit le compte de Sylvain Bourmeau sur Twitter...
Qu'en conclure ? Que M. Bourmeau fait ce que familièrement on appelle une "fixette" ou qu'il perçoit presque instinctivement que le seul discours pertinent et, par conséquent, dangereux pour ses idées, c'est celui de Renaud Camus, auquel cas il faut le féliciter pour sa clairvoyance ?
Où faut-il arrêter son curseur pour assister au climax de l'émission, et en particulier l'endroit où Camus est cité ? J'avoue n'avoir guère le courage d'écouter trente-huit minutes de Bourmeau (ce n'est pas bon pour mes nerfs, en ce moment).
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 21:04   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Quelle rapidité ! Soyez mille fois remercié, cher Premier.
Et si Renaud Camus tirait toutes les ficelles ? Bourmeau a raison, il ne faut pas sous-estimer l'influence du journal Causeur, de ses nombreux contributeurs et surtout des chroniques littéraires que Camus y a écrites, qui ont de quoi vicier l'esprit des honnêtes gens. Moi j'vois l'aut'jour j'ai l'gamin qui lisait Du sens à l'heure d'écouter Laure Adler, rien qu'ça j'te dis ça m'a foutu la trouille comme pas croyab'.
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 21:22   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Et moi qui écoute bêtement toute l'émission...
C'est comme les chiens dressés à repérer certains types de produits. Peut-on parler d'intelligence ? De flair plutôt, qui s'approche de l'intelligence animale.
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 21:30   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Sylvain Bourmeau passe pour un enragé et pour un imbécile, alors que son interlocuteur est calme et posé.
C'est parfait.
En vérité, Didier, je vous le dis : soit vous lisez trop les Evangiles, soit vos CoveOps en banlieue ont eu un effet sur votre façon de vous exprimer.
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 22:05   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Sylvain Bourmeau, 30:38 : Les élites ne doivent pas accréditer la réalité d'un fantasme. Merci. Bonsoir.
Le pire est que ce lamentable étalage de médiocrité hystérique ne causera aucun tort à la carrière de cet homme, pas plus que l'incroyable ignorance de Cécile Duflot ne lui avait valu la moindre déconvenue.
Utilisateur anonyme
12 juin 2012, 22:40   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Il est complètement obsédé, ce Bourmeau !
Citation
Le pire est que ce lamentable étalage de médiocrité hystérique ne causera aucun tort à la carrière de cet homme

Il faut comprendre que c'est justement parce que Bourmeau est un incompétent menteur et violent qu'il tient le devant de la scène médiatique. Les gens qui l'ont mis là où il est cad ses protecteurs apprécient hautement ce type de comportement à la limite de la psychopathie.

Ecrire dans le Causeur est un péché qui entraine une excommunication immédiate. Je rêve ...
Utilisateur anonyme
13 juin 2012, 00:04   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Causeur, c'est Minute !
J'avais, comme vous, Chatterton, entendu cette émission et j'avais l'intention d'en parler ici même. Je vous remercie de m'en avoir épargné la peine. Comme vous, j'ai été abasourdie par les invectives de ce Sylvain Bourmeau, le faune de la sociologie, l'avorton de Bourdieu.

Comme vous et comme Orimont, je me demande ce que représente Renaud Camus dans la psychée de Sylvain Bourmeau. Certes, cet homme a tellement de suite dans les idées que cela frôle l'obsession ! Je me demande de quoi il retourne réellement. Bourmeau dans sa haine de Renaud Camus relève-t-il de la fixation névrotique ou est-ce une minable manipulation politique ? Bourmeau aurait-il trouvé là "son" affaire Dreyfus, à lui, rien qu'à lui ? Serait-il demeuré un ado en quête de mission à laquelle s'identifier aisément pour se donner une profondeur qu'il n'a pas ? Sa guéguerre à lui ?

Ou est-ce une attaque plus raisonnée, plus articulée à l'encontre des personnes qui, à droite, représentent une forme d'intelligentsia et que Bourmeau a à coeur de contrer et détruire car ce sont pour lui des ennemis et que le domaine de la sociologie, de la réflexion politique doit demeurer le champ unique de la gauche ?

Cette hypothése me semble plausible car à travers Renaud Camus et Laurent Bouvet, Sylvain Bourmeau attaque aussi "Causeur".

Pour finir, Laurent Bouvet est, effectivement, sinon un pilier, du moins un contributeur régulier de "Causeur". Il a d'ailleurs signé dans le dernier numéro un article sur la bataille culturelle qui vient pour le PS. Il y revient justement sur le choix qui s'impose à Hollande entre les identitaires de gauche et les tenants du think tank "Terra Nova", l'enjeu étant, selon Laurent Bouvet, le devenir de la République et de sa cohésion.
Utilisateur anonyme
13 juin 2012, 12:04   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Sylvain Bourmeau est peut-être amoureux...
Mais qui est ce monsieur Bourmeau ? Quelles sont ses qualifications ? Ses publications ? Son audience ?
Est-il sociologue ? Politologue ? Quelle est sa crédibilité ?
Pour Laurent Bouvet c'est différent, il a publié, soutenu une thèse dirigée par Pierre Rosanvallon (peu soupçonnable d'avoir quelques connivences avec "l'extrême droite"...).
Utilisateur anonyme
13 juin 2012, 12:30   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Wikipédia dit de lui qu'il est journaliste.
En fait, il est commissaire politique et sycophante, mais sa modestie et sa timidité le poussent à se présenter sous une fonction moins prestigieuse.
C'est très dur pour moi, car je ne parviens pas à bouger le curseur ! Je vais donc devoir souffrir trente minutes !
Bruno, je prie, en ce moment, pour votre conversion, car, si vous vous convertissez, vous serez comme moi, qui pense, de temps en temps, à ma grand'mère qui, le soir, me disait, lorsqu'elle le jugeait souhaitable, ces fortes paroles pour que, par amour, je renonce au dessert : "Jean-Marc, fais un sacrifice pour le Petite Jésus", et vous ferez cela, non pas en mémoire de moi, ni, en vérité, par masochisme, mais, tout simplement, parce que la culture du sacrifice, important ou petit, est fondamentale pour un chrétien, de même que l'est pour moi la promotion de, l'aurez-vous deviné, la virgule.
Virgule : petite ....
Oui, bon, mais je n'en trouve pas la force. Je me suis même agenouillé, mais cela ne vient pas. Tout est la faute à mon curseur !
Utilisateur anonyme
13 juin 2012, 19:41   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Vous ne ratez pas grand chose, cher Bruno Chaouat. Imaginez juste la voix de Bourmeau qui répète frénétiquement le nom de Renaud Camus.
Une sorte d'incantation du diable, quoi...
Utilisateur anonyme
13 juin 2012, 19:44   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Il entre en transe et balaye tout sur son passage, à commencer par son contradicteur.
Cela montre tout de même une continuité dans l'histoire de France : Pascal était de Clermont, Renaud Camus aussi.
Pascal fut suivi des Convulsionnaires de Saint-Médard, Renaud Camus est accompagné de Bourmeau.
Bourmeau est dans son rôle, rien d'ébouriffant là ; ce qui l'est peut-être davantage, c'est que l'autre participant semble tout aussi disposé à chausser la paire que forme cette contradiction impraticable, et trouver mesure à son pied : nous vivons bel et bien dans une société multiculturelle, c'est un fait, et dans le même temps le "sentiment de l'insécurité culturelle" relèverait du phantasme, ou, ce qui revient plus ou moins au même, de la "représentation" qu'il s'agirait de corriger selon des données objectives.
nous vivons bel et bien dans une société multiculturelle, c'est un fait, et dans le même temps le "sentiment de l'insécurité culturelle" relèverait du phantasme, ou, ce qui revient plus ou moins au même, de la "représentation" qu'il s'agirait de corriger selon des données objectives.

C’est la sociologie qui parle, cette curieuse science, sorte de négatif de l’économie, qui ne peut et qui n’a jamais pu s’accommoder du réel. On a bien compris que Bourmeau était « sociologisant » (puisqu’il n’est en réalité pas sociologique du tout, mais journaliste) parce que cela donnait un vernis intellectuel à son émission de propagande, mais il est entiché de sociologie plutôt que d’une autre branche des sciences humaines ou des sciences tout court parce que la sociologie a ce pouvoir extraordinaire de s’affranchir de la réalité.

J’avais été très frappé en lisant une fantaisie de Gabriel Tarde, Fragment d'histoire future, 1896. Le grand sociologue commençait par installer son humanité future à l’intérieur de la croûte terrestre, à manger et à tirer son énergie des cailloux. De cette façon, plus de problèmes économiques, et plus d’habitat dispersé (cette plaie du sociologue, puisque les hommes ne se rencontrent pas et n’ont par conséquent pas de liens sociaux). On se trouvait dans de la sociologie pure, avec des gens ne faisant qu’échanger du lien social. Ai-je besoin de préciser que les cavernicoles de Tarde arrivent en quelque générations à un niveau de développement scientifique (ils font de l’astronomie sans voir les étoiles !), artistique, humain, etc., sans exemple dans l’histoire, exactement comme les islamistes de banlieue si chers au cœur de monsieur Bourmeau.
Une blague, pour énerver M. Bourmeau et ses acolytes.


Utilisateur anonyme
14 juin 2012, 17:54   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
Vous allez attirer le Bourjon...
Utilisateur anonyme
14 juin 2012, 17:56   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
(Message supprimé à la demande de son auteur)
Utilisateur anonyme
14 juin 2012, 18:23   Re : Monsieur Sylvain Bourmeau en proie à la frénésie
C'était un simple jeu de mots sur le "Bourdon" qui vrombit aux premiers signes de "dreuzisation" de sa ruche...
M. Bourjon ne trouve pas ça drône.
» C’est la sociologie qui parle, cette curieuse science, sorte de négatif de l’économie, qui ne peut et qui n’a jamais pu s’accommoder du réel

Pourtant, si l'on adopte la conception de la science, et plus généralement de la connaissance humaine, comme procédant par découpage tomographique du réel selon les niveaux d'intégration ou d’organisation de la matière, allant du plus fondamental au plus complexe, considérés, avec pour chaque tranche des phénomènes spécifiques, des méthodes d'observation et un jargon propre, alors la sociologie a une légitimité certaine : car il s'agit bien d'un niveau de réalité intrinsèque et particulier, produisant des phénomènes inédits, et surtout irréductibles de fait au niveau d'intégration inférieur, dont s'occuperait la psychologie.
Cela veut dire surtout que lesdits phénomènes "sociaux" ne sont pas descriptibles en termes d’addition simple des éléments les composant (les individus), mais qu'il y a saut qualitatif et production de phénomènes originaux inintelligibles autrement, un peu comme la sexualité ou l'évolution, qui sont pourtant des concepts parfaitement légitimes en biologie, sont dénués de sens en chimie, où ils n'existent pas encore.
La sexualité phénomène dénué de sens en chimie ?
Oui, les atomes ne font pas l'amour.
Ah bon ? Attendez que se présente une bombe anatomique et vous verrez !
Euh, Francis, j'en reste sans voix.
Dans l'attente de H (Hila, je suis sérieux), je vais de ce pas me doucher.
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