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La mort s'acharne

Envoyé par Ostinato 
30 juin 2012, 12:58   La mort s'acharne
Olivier Ferrand, le président du Think Tank Terra Nova, qui venait d'être élu député PS de la huitième circonscription des Bouches-du-Rhône, est décédé ce matin à Velaux (Bouches-du-Rhône) d'un arrêt cardiaque à 42 ans, a annoncé à l'AFP le premier secrétaire du PS 13, Jean-David Ciot.

"Il est parti ce (samedi) matin faire un jogging et a fait un arrêt cardiaque au retour. Les pompiers n'ont pas réussi à le ranimer", a dit M. Ciot, évoquant un "énorme choc".

AFP
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 14:20   Re : La mort s'acharne
Les hagiographies intempestives sont à craindre, comme après la mort de R. Descoings. Lesquelles seraient d'autant plus immérités que Ferrand était un technicien cynique.
30 juin 2012, 16:05   Re : La mort s'acharne
Mourir en faisant son jogging, n'est-ce pas la mort du bobo par excellence (si l'on oublie le martyre en pays musulmans d'innocents touristes) ? Quoi que l'on dise d'Olivier Ferrand, il aura eu la plus honorable des morts que puisse souhaiter un homme : la mort de ses idées.
30 juin 2012, 17:12   Re : La mort s'acharne
À propos de Descoings, quelqu’un sait quelque chose, finalement ? La visite des deux prostitués masculins, l’ordinateur jeté par la fenêtre, c’était vrai ou c’étaient des ragots ?
30 juin 2012, 17:47   Re : La mort s'acharne
Je vous prie de bien vouloir m'excuser mais je ne vous suis pas, Cher William P. En quoi la mort de ses idées constitue-t-elle la plus honorable des morts que puisse souhaiter un homme ?
30 juin 2012, 18:02   Re : La mort s'acharne
Je me suis sans doute mal exprimé. Ses idées sont, et resteront, on ne peut plus vivantes et influentes, bien malheureusement. Je voulais parler de LA mort de ses idées, et non pas de la mort de ses idées, d'une mort en parfaite adéquation avec la vie qu'il mena et les idées qu'il professa. Il est mort au champ d'honneur des bobos, pour ainsi dire.
30 juin 2012, 18:05   Re : La mort s'acharne
Cher William P.
Je ne comprends rien à votre distinction et trouve peu digne votre oraison funèbre ironique - laquelle me met assez mal à l'aise, comme les messages à prétention humoristique également présents sur ce fil. Je n'aimais pas beaucoup ce monsieur, et pas du tout ses idées, mais je trouve triste sa mort, surtout si jeune.
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 18:30   Re : La mort s'acharne
Les hagiographies intempestives sont à craindre

Hum...



A GAUCHE :

•François Hollande
par un communiqué : J'apprends avec une vive émotion la disparition brutale d'Olivier Ferrand, député des Bouches du Rhône. Je salue ce responsable politique national et ce brillant acteur de notre vie intellectuelle. Ancien conseiller de Lionel Jospin et de Romano Prodi, Olivier Ferrand créa, avec Terra Nova, qu'il lança en 2008, un lieu de confrontation des idées, une vraie force de proposition et d'anticipation. Il était l'un de ces talents dont la République pouvait s'enorgueillir, et dont l'avenir était plein de promesses. Sa voix manquera à l'Assemblée nationale. Ses nombreux amis regretteront ses grandes qualités humaines. A l'épouse d'Olivier Ferrand, à sa fille, à ses parents, à tous les siens, j'adresse mes condoléances attristées et j'exprime toute ma profonde sympathie.
Lionel Jospin s'est dit "bouleversé par la disparition" de son ami Olivier Ferrand qui fut aussi son collaborateur à Matignon, saluant "un brillant espoir à gauche de la nouvelle génération politique". "Doté de tous les dons du corps et de l'esprit, brillant espoir à gauche de la nouvelle génération politique, il est foudroyé peu de temps après la magnifique campagne qui en avait fait un député des Bouches-du-Rhône porteur, avec d'autres, de promesses de rénovation", écrit-il dans un communiqué. "Mes pensées vont vers sa femme, Carole, vers sa fille et vers ses parents dont il était la fierté", conclut-il.
Bertrand Delanoë, maire PS de Paris dans un communiqué : "La disparition brutale et inattendue de cet homme totalement investi dans la vie de la cité laisse à ses proches et à ses amis politiques un terrible goût d'inachevé. Comme collaborateur de Lionel Jospin à Matignon, comme maire adjoint du troisième arrondissement de Paris et comme président-fondateur du think tank Terra Nova, il a toujours mis sa force de conviction et sa créativité au service de la rénovation de la gauche.
Martine Aubry, a fait part de "sa vive émotion" et "profonde tristesse" à l'annonce du décès du député PS Olivier Ferrand, "un immense choc pour (elle) et pour les socialistes". "J'apprends avec une vive émotion et une profonde tristesse la disparition brutale d'Olivier Ferrand. C'est un immense choc pour moi, pour les socialistes, comme pour tous ceux qui avaient la chance de le côtoyer", écrit Martine Aubry dans un communiqué. "Aujourd'hui la France perd un homme qui incarnait admirablement la génération du changement arrivée au Palais Bourbon. Elle perd un homme pour qui l'engagement public n'était pas séparable du débat d'idées. Intellectuel passionné, il était une des figures de la jeune génération politique qui remuait les idées avec passion et novation à la tête de la fondation Terra nova", ajoute la première secrétaire, qui adresse "toutes ses pensées" à la femme et la fille d'Olivier Ferrand ainsi qu'à toute sa famille.
•Harlem Désir dans un communiqué : "un choc immense et une terrible perte pour les socialistes". "Intellectuel engagé en politique, (...) il avait mis son savoir et son expertise au service des combats pour la justice sociale, le progrès et la rénovation des pratiques démocratiques. Ses idées et les travaux de Terra Nova ont apporté une contribution essentielle à la rénovation du Parti socialiste, au choix des primaires citoyennes et à la préparation du projet socialiste et de celui de François Hollande pour la présidentielle de 2012".
• Jean-Paul Huchon, président PS de la région Ile-de-France dans un communiqué : "Olivier était un homme de conviction forte, précurseur en bien des domaines avec un sens aigu de l'observation de notre société. En ce qu'elle avait de beau, mais également ses travers. Son expertise manquera (...) A l'Assemblée nationale il représentait la nouvelle génération, avec des valeurs républicaines fortes. Ses idées étant au coeur des débat actuels des élus socialistes, Olivier restera très présent".
•Claude Bartolone, président de l'Assemblée nationale dans un communiqué a fait part de son "immense tristesse". "Aujourd'hui, l'Assemblée nationale est en deuil et pleure la disparition d'un tout jeune député apprécié à la fois pour ses grandes qualités humaines et sa remarquable intelligence". Il évoque "un véritable choc pour toutes celles et ceux qui l'aiment et le respectent". "À sa famille, aux siens, j'adresse mes sincères condoléances et celles de l'Assemblée nationale", conclut Claude Bartolone.
•Bruno Le Roux, chef de file des députés socialistes, a fait part, dans un communiqué, de "sa douleur", "du choc" qu'il a éprouvé en apprenant le décès du jeune député, qui était aussi "un ami". "À 42 ans, Olivier avait la vie devant lui. Il incarnait cette nouvelle génération d'élus socialistes qui voulaient servir le pays, le réconcilier avec lui-même et ses valeurs républicaines. Il en avait la fougue, l'enthousiasme, le caractère, mais aussi l'expérience".

•Corinne Lepage sur Twitter :
Parti trop tôt, Olivier Ferrand était un homme généreux et de débat. Mes condoléances vont à sa femme, à sa fille et à ses proches.

— Corinne Lepage (@corinnelepage) Juin 30, 2012


A DROITE


•Valérie Pécresse sur Twitter
Beaucoup de peine d'apprendre la mort d'Olivier Ferrand. Une vraie intelligence. Un homme engagé. Mes chaleureuses pensées à ses proches.

— Valérie Pécresse (@vpecresse) Juin 30, 2012


Roselyne Bachelot sur Twitter
Bouleversée par la mort d'Olivier Ferrand. La gauche mais aussi toute la classe politique perd un homme de grande qualité .

— Roselyne Bachelot (@R_Bachelot) Juin 30, 2012


•Frédéric Lefebvre ex-secrétaire d'Etat UMP dans un communiqué : "Le départ brutal d'Olivier Ferrand que j'appréciais humainement et avec qui je partageais souvent les préoccupations de nos compatriotes est non seulement une perte pour le PS mais pour notre communauté nationale".
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 18:36   Re : La mort s'acharne
On peut lire dans la presse que « Plus récemment, il a fait l’objet de nombreuses critiques en conseillant au PS de se détourner des classes populaires pour viser un électorat plus jeune, plus diplômé et plus urbain. »


LA LANGUE DE COTON ( concept développé par Francis Bernard Huygues) fonctionne à plein régime chez les journalistes de "20 Minutes" :

a) « conseillant au PS de se détourner des classes populaires » = abandonner la représentation politique des salariés Français de Souche.

b) « pour viser un électorat plus jeune, plus diplômé et plus urbain. »
= pour viser les « jeunes » de banlieue (immigrés) et les « bobos » = (bourgeois bohèmes) – plus diplômés = sous-intellos – profs, assistants sociaux, militants « associatifs », etc.

A part ça, on se doutait bien que la droite "humaniste et républicaine" (i.e. anti-FN), toujours à la remorque de l'idéologie remplaciste, ne serait pas en reste (voir mon message précédent). Quand on sait tout le cynisme, l'angélisme et la haine de soi que ce gourou terra-noviste, idéologue en chef du Grand Remplacement, incarnait à lui tout seul, ça laisse songeur...


Version médiatique finale : Olivier Ferrand aura combattu sans relâche, pendant plus de 20 ans, les infâmes FDS fachistes et autres nauséabonds de tous poils - sa vie fut exemplaire !
30 juin 2012, 18:46   Re : La mort s'acharne
Cet homme était l'exemple paradigmatique du remplaciste acharné, froid, calculateur, dépourvu de toute espèce de scrupule. Il était, par excellence, et infiniment plus que les millions de pauvres pommes qui approuvent ses idées par gnangnantise, l'ennemi.
Bien cher Marcel,

Vous voulez dire l'adversaire, je suppose ?
Des adversaires de ce tonneau-là, je suis d'accord avec Marcel Meyer, ce sont pratiquement des ennemis.
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 19:57   Re : La mort s'acharne
Le mot "think tank" (employé dans le message liminaire) est particulièrement disgracieux en Français. Je pense que "société de pensée" le remplace avantageusement, mieux que "association de pensée" ou "groupe de pensée", en particulier parce que "société de pensée" existe déjà. Dans un sens légèrement différent ? Et alors... Un mot peut avoir des acceptions légèrement différentes.
30 juin 2012, 19:58   "Mot pour mot"
Cher Francmoineau,

s'il fallait choisir entre dire d'un adversaire qu'il n'est pas votre allié et dire d'un ennemi qu'il n'est pas votre ami, aurait-on vraiment le sentiment de renoncer à quelque chose d'important ?...
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 20:06   Re : La mort s'acharne
Citation
Francmoineau
Des adversaires de ce tonneau-là, je suis d'accord avec Marcel Meyer, ce sont pratiquement des ennemis.

Pratiquement ?... Pour moi, ce sont des ennemis, des ennemis absolus.
Cher Paul Wenner,

on connaissait ceux qui encensèrent leurs ennemis afin de donner de la ferveur à leurs bêtises sans nom, ceux qui cullebutèrent leurs adversaires pour confisquer l'absolu et ne leurs laisser que l'absurde, et maintenant on vous connaît : no mercy !...
30 juin 2012, 21:32   ("Think tank" Ch'ti ?!)
(Un raccourci : dire que celui qui « finque tant qu' » il vit meurt toujours d'un souffle qui manque.)
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 21:45   Re : Pyrrhon l'incertain.
Pyrrhon,

Il faut toujours distinguer ses ennemis de ses amis. Ne pas désigner ses ennemis ou avoir une incertitude quant à la qualité d’ennemi ou d’ami constitue un immense danger et relève d’une vision impolitique.
Utilisateur anonyme
30 juin 2012, 21:51   Re : La mort s'acharne
Citation
Paul Wenner
Les hagiographies intempestives sont à craindre


•Frédéric Lefebvre ex-secrétaire d'Etat UMP dans un communiqué : "Le départ brutal d'Olivier Ferrand que j'appréciais humainement et avec qui je partageais souvent les préoccupations de nos compatriotes est non seulement une perte pour le PS mais pour notre communauté nationale".

Eh bé..
Toute la gauche, de F. Hollande à F. Lefebvre se désole en somme.
Qu'en pense la droite ?
30 juin 2012, 21:57   Re : La mort s'acharne
Lefebvre n'en rate pas une. Si la disparition d'un adversaire n'arrache pas les larmes, la souffrance humaine --- une mère qui pleure son enfant --- ne laisse pas indifférent.
30 juin 2012, 22:04   ...et elle aura tes yeux
La Mort s'acharne, c'est un beau titre, mat et sourd.
30 juin 2012, 22:12   Re : Pyrrhon l'incertain.
Citation

Il faut toujours distinguer ses ennemis de ses amis. Ne pas désigner ses ennemis ou avoir une incertitude quant à la qualité d’ennemi ou d’ami constitue un immense danger et relève d’une vision impolitique.

Remarquez que Pyrrhon n'a jamais douté qu'il ne faille pas tendre la main lorsque le chien grogne, ni d'ailleurs que deux adversaires et deux ennemis soient quatre antagonistes.
01 juillet 2012, 09:55   Re : "Mot pour mot"
Citation
Pyrrhon
Cher Francmoineau,

s'il fallait choisir entre dire d'un adversaire qu'il n'est pas votre allié et dire d'un ennemi qu'il n'est pas votre ami, aurait-on vraiment le sentiment de renoncer à quelque chose d'important ?...

Pardonnez-moi, cher Pyrrhon, je ne comprends pas votre question.
01 juillet 2012, 09:57   Re : La mort s'acharne
Cher Wenner, c'est que j'utilise l'adverbe pratiquement au sens propre, et non en tant que synonyme de presque.
01 juillet 2012, 11:15   Re : La mort s'acharne
"Cet homme était l'exemple paradigmatique du remplaciste acharné, froid, calculateur, dépourvu de toute espèce de scrupule. Il était, par excellence, et infiniment plus que les millions de pauvres pommes qui approuvent ses idées par gnangnantise, l'ennemi."

Entièrement d'accord.
Il faut oser le dire et le redire : ces hommes, Ferrand, Descoing et consorts, feraient passer les pires collabos d'hier pour des chantres de la résistance à l'envahisseur. Quand, où, de mémoire d'hommes, a-t-on vu des personnes œuvrer avec cet acharnement, en temps de paix, sans qu'il y ait eu à se soumettre au chantage de quelque armée victorieuse, à faire cadeau de leur pays à des populations étrangères hostiles en jetant leur propre peuple, son identité et sa culture, à la poubelle de l'histoire, alors même que ces populations étrangères sont le suppôt d'une culture abominablement rétrograde et répressive ? Ceux qui n'ont pas voulu voir à temps le danger du nazisme, avaient au moins une excuse : cette idéologie était radicalement nouvelle et on pouvait à la rigueur se leurrer sur elle. Mais l'islam est une religion qui dure depuis treize siècles, dont les dégâts sont parfaitement visibles dans les pays où il s'est imposé. D'autre part, il pouvait sembler assez probable que l'occupation allemande et le nazisme n'auraient qu'un temps, alors qu'il est évident que le changement de peuple, de culture et d'identité que nous préparent les Ferrand et consorts seront irréversibles.
Ceux qui ont donné leur vie et sont parfois morts sous la torture pour que leur pays ne soit pas "boche" doivent se retourner dans leur tombe, pauvres dindons de la farce sinistre qui se joue aujourd'hui. Je me demande comment on peut encore faire avaler à des jeunes gens l'histoire de la résistance sans qu'ils se posent ce genre de question.
01 juillet 2012, 11:34   Re : La mort s'acharne
Brava (come sempre). Lo posso copiare ?
01 juillet 2012, 11:41   Re : La mort s'acharne
Ferrand, Cassandre, Ferrand !

Il ne faudrait pas que l'évocation de la Résistance vous fasse voir des Maréchaux partout, même ferrants !

Je dis cela avant que les copistes, de leur plume, ne gravent cela dans le marbre de l'éternité (adapté d'Aristide Briand).
01 juillet 2012, 12:03   Re : La mort s'acharne
Approuver un texte, en le disant, en italien par exemple, ajoute l'enthousiasme mais tout en discrétion, de l'art !
J'ai entendu, il y a quelques jours, Olivier Ferrand, j'étais effondrée, maintenant je suis interdite.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2012, 12:40   Re : La mort s'acharne
Ses idées lui survivront; où comment se passer de l’électorat traditionnel de la gauche en s'appuyant sur les minorités diverses et multiples.
01 juillet 2012, 14:44   Re : La mort s'acharne
"Lo posso copiare ? "
Si. E molto onore per me.
Utilisateur anonyme
01 juillet 2012, 15:13   Re : La mort s'acharne
Olivier Ferrand ("Géo Trouvetout de la post-social-démocratie") : un hommage de Laurent Joffrin-Mouchard :


[tempsreel.nouvelobs.com]
01 juillet 2012, 17:04   Re : "Mot pour mot"
Citation

Pardonnez-moi, cher Pyrrhon, je ne comprends pas votre question.

Cher Francmoineau,

à travers les antonymes allié et ami, je voulais savoir, d'une façon détournée, si vous utilisiez le mot adversaire dans un sens qui m'échappe (novlangagier ? -- un adversaire qui soit aussi un ami, voire même un allié), ou en tant que synonyme d'ennemi ? Dans ce dernier cas, que les adversaires soient de ce tonneau-là ou d'un autre, ce sont toujours des ennemis.
01 juillet 2012, 17:15   Re : La mort s'acharne
Pyrrhon,

Le sens d'adversaire est, parfois, un peu curieux.

Jugez-en plutôt :

"Mon compagnon n'est plus un « sale gosse » avec lequel il est insoutenable de penser qu'on puisse rivaliser en quoi que ce soit. Le voici l'homme, l'égal, enfin l'adversaire. Il a quinze ans, j'en ai vingt-quatre, et plus rien ne m'occupe que le désir et la volonté de prouver que je suis plus fort que lui."

Montherlant, "Les Olympiques".

Dans le sens "Cantat", un exemple :

"Ce boxeur qui s'entraîne en portant des coups à son ombre sur le mur, qui redouble de vitesse tout en s'étudiant de près et qui corrige méthodiquement sa technique, ses réactions, ses réflexes, ses reparties, son doublé fulgurant, renouvelle la science de son coup de poing, mais qui sait aussi encaisser car il y a des jours où il se livre à un furieux adversaire, pas à son ombre, mais à son semblable".

C'est de Cendrars.

Je savais que l'enfer, c'était les autres. Il semble que l'adversaire, ce soit soi-même.
01 juillet 2012, 17:17   Re : "Mot pour mot"
Eh bien, cher Pyrrhon, disons que, pour ma part, je considère qu'en cette matière une différence de degré entraîne une différence de nature, et qu'un adversaire qui, nolens volens, vous fait courir un risque mortel, cela devient un ennemi.
01 juillet 2012, 18:43   ... et "citation pour citation"
« Un adversaire politique n’est pas un ennemi ; c’est un partenaire du débat démocratique. »

(Ségolène Royal, Grand rendez-vous Europe 1 du 1 avril 2007)


« Autrui joue toujours dans la vie de l'individu le rôle d'un modèle, d'un objet, d'un associé ou d'un adversaire. »

(Sigmund Freud, Essais de psychanalyse)


« La guerre est un acte de violence destiné à contraindre l’adversaire à exécuter notre volonté. »

(Carl von Clausewitz, De la guerre)
01 juillet 2012, 18:57   Re : La mort s'acharne
« Un adversaire politique n’est pas un ennemi ; c’est un partenaire du débat démocratique. »

(Ségolène Royal, Grand rendez-vous Europe 1 du 1 avril 2007)




L'homme qui est à sa gauche est de son parti, le PS.
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