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Utilisateur anonyme
03 juillet 2012, 17:39   Voir Lille .... et puis mourir !
Communiqué de Steeve Briois, secrétaire général du Front National, conseiller régional du Nord Pas-de-Calais
Un homme égorgé en pleine rue vendredi soir, deux personnes froidement abattues en discothèque : Lille semble confirmer qu’elle est devenue un véritable coupe-gorge, contrairement à ce qu’affirme benoîtement l’adjoint à la vie noctune de la ville Roger Vicot, totalement déconnecté des réalités, voyant dans la fusillade de samedi soir un évènement « pas représentatif de la vie nocturne lilloise ».


Plus généralement c’est la métropole lilloise qui voit sa délinquance et sa criminalité se radicaliser : les home et car jacking ultra-violents se multiplient, les agressions gratuites et crapuleuses se répètent, la série de morts troublantes dans la Deule durant l’hiver 2010-2011 n’a toujours trouvé aucune explication satisfaisante, et la métropole confirme chaque jour sa position de plaque-tournante de la drogue et de la prostitution.

Steeve Briois, secrétaire général du Front National et conseiller régional du Nord Pas-de-Calais, s’inquiète de cette flambée de violence et de son insupportable propagation. Il met en cause directement Martine Aubry, l’ensemble des socialistes locaux, et le précédent gouvernement UMP pour leur incapacité à avoir pris les dispositions nécessaires pour rétablir la sécurité de nos compatriotes.

Le simple fait de savoir que l’auteur de la fusillade de samedi soir est un multirécidiviste, et qu’il a pu sans difficulté passer la frontière franco-belge après son crime, est symbolique de l’échec des politiques menées depuis plus de 40 ans.

À force d’angélisme et de laxisme, on ne peut s’étonner de voir ces tragédies devenir de plus en plus courante : ça n’est pourtant pas faute d’avoir prévenu, mais nous constatons tristement que quelques morts plus tard, aucune mesure drastique n’a été retenue. Nous mettons en garde le nouveau gouvernement socialiste : s’il ne fait rien très vite, il n’aura aucune excuse pour nier sa responsabilité morale dans les prochains drames à venir.

Par ailleurs, on ne nous fera pas cette fois le coup de rebaptiser Fayçal Mokhtari en Marcel Dupont : la manipulation a ses limites !
Utilisateur anonyme
03 juillet 2012, 18:18   Re : Voir Lille .... et puis mourir !
Cette sanglante actualité vient illustrer cette fracture civilisationnelle (ethnique ?) qu'il ne faut ni voir, ni nommer : à Lille, un individu, furieux de s’être vu refuser l’entrée dans une discothèque, est retourné sur les lieux (dans une auto conduite par un complice) et a « tiré dans le tas » avec une arme de guerre (fusil d’assaut kalachnikov »). Bilan : deux morts (un homme et une femme) et six blessés ! Ils font payer bien cher leurs frustations !

Quelques réflexions à ce sujet :
1°/ Les « désinformateurs » habituels (médias de grande diffusion), faute de pouvoir occulter ce nouveau carnage, semblent s’être donné le mot pour utiliser le terme euphémistique de « tireur », ce qui leur permet d’éviter celui de « tueur », plus approprié mais sans doute trop « stigmatisant » (leur but : tenter de minorer la gravité du forfait et la responsabilité de l’assassin) Estimons-nous heureux cependant qu’ils n’aient pas employé, comme pour Kelkhal et Merah, les termes de « jeune garçon » ou de « jeune homme »… Mais peut-être que SOS Racisme ou le Cran se préparent-ils à aller effectuer un « testing » dans cette discothèque pour vérifier si ce « tireur » n’avait pas, tous comptes faits, été victime d’une « discrimination », auquel cas, de « tireur » il deviendrait « victime » !

2°/ M. Roger Vicot, adjoint à la sécurité du maire de Lille (Mme Martine Aubry) a osé déclarer : « Ces faits ne sont pas représentatifs des difficultés que l’on peut rencontrer à Lille » ! Il faudrait exiger la démission de cet irresponsable (et de bien d’autres), car en fait de « difficultés » (encore une fois le recours à l’euphémisme !), il est de notoriété publique que la conurbation Lille-Roubaix-Tourcoing est devenue, du point de vue de la délinquance et de la criminalité, un véritable « triangle des Bermudes », qui, hélas, s’apparente de plus en plus à Marseille ou à Grenoble, avec le développement d’une pègre ultra-violente qui prospère dans une impunité quasi-totale. La situation est devenue incontrôlable, explosive, dans de plus en plus de villes de France, grandes ou moyennes, et il faut s’attendre à une aggravation dramatique de toutes ces violences.

3°/ Cette agression sauvage est loin d’être la première en France, contrairement à ce que pourrait laisser penser l’ « effroi » que dit ressentir Mme Martine Aubry face à cette « tuerie ». Pour la période du 01/01/2011 au 30/04/201, le journal « Direct Matin » (du 02/07/12, page 8) recense quatre précédents (et il n’a retenu que ceux où il y a des morts). Ainsi, le 15.01.11, une jeune fille de 16 ans est tuée de plusieurs coups de couteau lors d’une rixe entre filles (sic) à la sortie d’une discothèque de Marseille

4/ Des «belles âmes » ne manqueront sans doute pas d’invoquer des perturbations psychologiques ou psychiatriques pour « expliquer » ce passage à l’acte, pour atténuer la responsabilité de l’assassin et pour éviter ou interdire ainsi toute réflexion sur les causes profondes de ces phénomènes qui ne font que se multiplier et s’aggraver. Mais cette rhétorique est d’avance invalidée par le fait que le tueur a trouvé un complice qui l’a amené jusque sur les lieux de l’accomplissement de son forfait puis l’a aidé à fuir ! Seraient-ils alors si nombreux à être mentalement malades ? Il faudrait être raciste pour soutenir cette explication ! La seule explication rationnelle est que les manières de réagir à tel ou tel événement auquel on est confronté sont en grande part conditionnées par la culture dans laquelle on a grandi et dont on a intériorisé les normes, différentes pour chaque civilisation.
Le pendant jet-set des réseaux sordides du Nord : DSK... Je serais plutôt michéen, sur ces questions : il me semble que la voyoucratie lumpen trouve une contrepartie dans le cynisme de certaines élites.
DSK... Je serais plutôt michéen


C'est ce que Cocteau aurait nommé un apparentement terrible...
A cause du Prophète Michée ?
A cause de ceci :

Il y a longtemps que je la guettais, la Carlotta. Oh! c'était une petite filature qu'on m'avait demandée. Un vieux client, avec qui j'ai eu à faire dans une histoire de drogues, il y a quelques années. Un homme de bourse. Il est en affaires avec le miché de la donzelle...

Aragon, Les Beaux quartiers.



Notez que si Bruno apparente michéen à DSK, Aragon le place près de la bourse, ce qui revient au même.
"Michéen", pour "Michéa"... Pas très élégant, je sais...
Utilisateur anonyme
04 juillet 2012, 15:28   Re : Voir Lille .... et puis mourir !
A propos du crime de la discothèque, Le Figaro écrit aujourd'hui qu'il manifeste le fait que les armes de guerre sont répandues "dans les banlieues". Imaginons un journal du genre de "Courrier International" dans un pays pas encore au courant des usages publics français . A la suite de la traduction du terme "banlieues", il y aurait besoin d'une parenthèse explicative. Il me semble qu'elle serait rédigée d'une des façons suivantes :
[dans les endroits significativement nord-africains ou noirs-africains].
[parmi les Arabes et les Noirs]
[dans les territoires africanisés]
[parmi les Africains]
Je ne connais rien à la balistique. Pouvez-vous m'informer au sujet de l'arme utilisée par l'assassin ? Est-ce une arme de guerre ? Si oui, d'où peut-elle provenir ?
Utilisateur anonyme
04 juillet 2012, 17:35   Re : Voir Lille .... et puis mourir !
Il me semble que c'est une AK47 (kalachnikov), donc arme de guerre. Par rapport à une arme plus légère, comme un carabine de chasse, elle présente l'avantage de tirer avec rechargement automatique et en rafale illimitée, et d'être très rustique en cas de pluie, poussière et boue.

On peut trouver des kalachnikov (vraies ou répliques) pour quelques centaines d'euros dans les balkans. Remarquez que Schengen permet de ramener ça dans le coffre d'une voiture, pour qui est prêt à faire 5000km (autant en ramener plusieurs dans ce cas).
Merci Monsieur Michon, pour ces informations précises.
Utilisateur anonyme
04 juillet 2012, 18:36   Re : Voir Lille .... et puis mourir !
Cher Bruno Chaouat, si vous vous intéressez au trafic d'armes international, je vous recommande le visionnage du film Lord of War, d'Andrew Niccol (avec Nicolas Cage). Il y est beaucoup question d'AK-47. Pour abonder dans le sens de ce que disait Emmanuel Michon, c'est un fait de nos jours que n'importe qui d'un peu introduit dans “ces milieux” peut avoir accès, pour 500 €, à un fusil d'assaut de ce type en provenance des “pays de l'Est” et qui sera, bien souvent, dissimulé dans une forêt (ou ce genre d'endroits isolés) en attendant sa vente — gare aux promenades nocturnes, donc.
je vous recommande le visionnage du film Lord of War, d'Andrew Niccol (avec Nicolas Cage)

Ouh la la, non ! Très mauvais film !
Utilisateur anonyme
04 juillet 2012, 19:55   Re : Voir Lille .... et puis mourir !
Ayant vécu dix ans à Lille dans un appartement dont la vue aux fenêtres est, selon que l’on s’y penche à droite ou à gauche, la place du général de Gaulle et l’opéra, je tiens à apporter mon témoignage sur la rapide dégradation de la vieille ville. Je ne parle pas juste du grand remplacement déjà effectif. Au fil des années, groupes de clochards, punks à chiens, roumains ont pris leurs aises. Martine Aubry est décidemment très libérale sur certains sujets. Dans ce beau vieux Lille, la vie quotidienne n’y est plus possible. Tous ces gens sont agressifs, lourdement quémandeurs, alcoolisés, vulgaires et grossiers tout à la fois. Un roumain à chaque coin de rue, un groupe de punk tous les dix métres… Il faut voir la « grand-place » ! Heureux néo-parisien, je pense ce soir à ce qu’est un été lillois : un centre ville historique sans policiers. L’anarchie déjà bien présente le reste de l’année devient la norme en juillet-août. Ce tableau m’accable : mes racines sont à Lille. Je suis parfois heureux que les morts soient morts ; la mort les a protégés de cette réalité.
Utilisateur anonyme
04 juillet 2012, 20:23   Re : Voir Lille .... et puis mourir !
Cher Francmoineau, c'est surtout pour le sujet qu'il traite que je recommandais le film à Bruno Chaouat, toute considération de cinéphile mis à part. Mais merci de votre avis.
Une amie de ma fille était au collège, dans la même classe que ce tueur. À l'époque, tout le monde, même les professeurs, dit-elle, avait peur de lui. Édifiant !
"Je ne parle pas juste (...)"

Cher M. Boursier, en toute amitié, si vous ne parlez par juste, parlez seulement.
Raufer explique à longueur d'articles qu'il existe quelques noyaux durs de délinquants, en nombre relativement limités, et qu'il suffirait de les démanteler pour être beaucoup plus tranquilles (les chefs sont quasiment tous bien connus des services de police). Raufer dit aussi que ce problème de surdélinquance a été réglé dans plusieurs pays d'Europe en 5 ans. La France traîne depuis 20 (30 ?) ans.
Ce qui est triste, c'est que ces problèmes pourraient être résolus assez facilement ; en revanche, il est probable qu'à force de laisser les choses s'aggraver, on se trouve face à une situation beaucoup plus délicate. C'est ce point qui n'est jamais dit aux Amis du Désastre : à vouloir empêcher le fascisme et la répression, ils préparent une étape où celle-ci devra se faire, d'une façon bien pire que ce qu'ils condamnent. L'action des Amis du Désastre est la grande pourvoyeuse du fascisme qui vient.
Comment le café du commerce a rapporté l'événement :

"... alors le "mec" a tiré dans le tas. Encore un malade. Si ça continue, on pourra plus écouter les infos le matin sans risquer la déprime.

A la kalachnikov ! Le vrai problème, c'est le trafic de kalachnikovs. Bravo la Russie ! Et Poutine qui laisse faire..."

Le vrai problème, les kalachnikovs

Après Vladimir, la kalachnikov... Insurpassables médias ! Avec Le Pen comme repoussoir national et la Russie de Poutine comme repoussoir international, les médias neutralisent "radio Londres". L'opinion sent que le Mal trouve sa source ailleurs. Mais, le surmoi Le Pen empêche de nommer le coupable ("un mec") et, par là même, d'identifier l'ailleurs. C'est alors qu'intervient Poutine qui, par un incroyable glissement, donne à la menace étrangère le visage qui fait défaut. Situer ailleurs le Mal est un leurre se rassure l'Autruche d'Occident soulagée de découvrir que le monstre est en elle, qu'il s'agit toujours, avec la Russie de Poutine, de l'odieux mâle blanc, que l'Autre conserve intacte son innocence principielle.

Un mec

Si c'est par égard pour l'ami arabe (fût-il, le plus souvent, seulement fictif, potentiel), les gens ont raison de dire "un mec" pour ne pas dire un Arabe. Mais ces gens-là célèbrent la démocratie et doivent aussi en assumer les conséquences : citoyens, ils doivent adopter la raison politique qui demande de reconnaître que, neuf fois sur dix, "le mec" est arabe et musulman et que, par suite, s'il est un devoir moral dans le domaine privé de condamner les salauds en général, sans réduire personne aux travers de sa communauté, il est un devoir moral tout aussi impérieux dans le domaine politique d'identifier le danger que constitue la population arabo-musulmane pour les sociétés qu'elles colonisent.

L'incapacité à distinguer entre les sphères politique et privée condamne l'Europe à la tyrannie de la moraline. Ses citoyens ne savent plus adopter le point de vue politique.

Un malade ou "l'anthropologie de la lassitude"

La réincorporation archaïque du Mal dans le monde, qui rive le mâle blanc à sa faute collective et le promet aux pogroms, boucle et redouble l'évolution qui conduisit du Mal dans le monde (vallée de larmes) au Mal dans le sujet (le libre refus de Dieu) pour aboutir au tout socio-pathologique : une société démocratique de "malades" et de victimes sociales, une société archaïque soudée contre l'irréductible hydre brune (les Le Pen, Poutine, Vladimir et leurs kalachnikovs), mais nul coupable dans cette société. La disparition des coupables n'est pas un angélisme. Le temps où "tout le monde il était gentil" est passé. "J'aime pas les gens" est le dernier slogan en vogue. Le cynisme est généralisé ; on ne croit pas plus à la bonté qu'à la méchanceté et, pour fuir la médiocrité suspecte des hommes, la politique et l'économie sont de plus en plus impersonnelles, ce que doivent être les présidences "normales" succédant aux présidences pathologiques. Les moi-moi sont soit exubérants, soit, dans leur grande majorité fantomatiques. Ils ne veulent plus s'engager. Ils veulent naître sans bruit et mourir pareillement, s'eclipser discrètement comme ils ont vécu. Ils ne saluent plus à la cantonnade en entrant au café. Les associations peinent à recruter car moi-moi réclame l'effacement comptable des dettes, entend fermement préserver sa personne des engagements sociaux, préfère aux remerciements (aux liens personnels), s'il donne un coup de main, aucune contrepartie, l'oubli, ou, mieux, de l'argent. Le Bien a déserté le monde.

On peut, pour résumer, évoquer l'évolution qui conduit de la distinction de la politique et de la religion au laïcisme (la politique sans bien commun) et se poursuit dans l'effacement de la distinction de la politique et de la société civile à l'heure de l'économisme (la société civile sans intérêt général).
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