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Corinne l'inattendue

Envoyé par Francis Marche 
22 août 2008, 22:47   Corinne l'inattendue
Premisses philosophiques justes, mise en oeuvre et mesures qui en découlent logiquement qui se révèlent dignes du lièvre fou d'Alice, voilà qui est le plus courant et qui a fait la norme dans le XXe siècle. Le contraire existe, qui s'appelle l'utopie, soit l'erreur fondamentale de croire en un arrêt, une mort de l'histoire, une démarche de construction philosophique naïve et erratique, une mauvaise interprétation du réel qui se présente le cul en haut de la page, et qui précisément parce qu'elle chiffonne sans souci le principe de réalité , "tombe juste"; parce que toute la rationalité du monde moderne a engendré l'enfer de la praxis, la folie douce, lorsqu'elle se saisit du manche de pioche, met en train des pratiques inédites qui déjouent avec un naturel déconcertant l'infernal enchaînement des résultats indésirables. Lisez la vision de Corinne Lepage en matière de politique des transports. Les utopistes (Verne, en ce sens en était un) sont généralement de gros naïfs qui enjambent le réel comme une rivière à gué; cette naïveté leur donne des ailes et leur fait tomber le pied juste, au sec, sur l'autre rive, bienheureusement inconscients du danger des eaux bouillonnantes où s'abîmeront les timorés, les savants, les penseurs.

Mme Lepage dans une tribune de l'Immonde nous livre son idée d'une fin de l'histoire, qu'elle a baptisée "Economie durable", et qui est une aberration de la pensée, mais qui, miroir inversé de l'absurde, introduit des issues nouvelles vers une révolution énergétique qui, que cela plaise ou non, a bel et bien lieu dans les faits. Son absurde concept d'"économie durable" colle au réel comme un gant:


En matière économique, la méthode Coué n'a guère d'efficacité. La récession à laquelle nous devons faire face devrait être l'occasion de mettre en place une révolution économique comparable à celle qu'a pu être, au moment de la crise de 1929, le New Deal. Certes, on pourrait objecter que ce n'est pas dans les périodes de récession que l'on peut changer les orientations, puisqu'il faut au contraire tout faire pour relancer la croissance, et par voie de conséquence privilégier les secteurs industriels traditionnels qui sont les plus conséquents en termes d'emplois.

Mais c'est précisément parce que nous sommes dans une récession dont l'origine est due aux comportements "anti-durables" des acteurs économiques ("anti-durable" étant compris comme l'antithèse de ce qu'une démarche globale et intégrant le long terme aurait induit) que le moment est venu de faire notre révolution.

Révolution énergétique d'abord, en tournant délibérément le dos à la société du pétrole. Cela implique d'employer toute notre capacité à continuer de réduire notre utilisation pétrolière, même si le prix du baril baisse. Rappelons que les ressources des sociétés et des Etats pétroliers n'ont jamais été aussi élevées, ce qui permet à ces derniers et à leurs fonds souverains de racheter à bas prix des pans entiers de l'économie occidentale.

Les comportements des consommateurs ont commencé à changer. J'ose espérer que les arbitrages budgétaires pour 2009 continueront à les encourager dans cette voie, non seulement par le système du bonus-malus (puisque le bonus a un effet incitatif en termes d'achat, ce qui n'est pas négligeable en période de récession économique), mais également par la généralisation des plans de déplacements, par la systématisation du covoiturage, par une véritable impulsion donnée aux transports collectifs et aux déplacements doux. Toutes les conséquences doivent en être tirées, notamment l'abandon de toute nouvelle voirie autoroutière, pour transférer les crédits correspondants sur le transport collectif.

Il faut également un changement complet de politique en termes d'aménagement du territoire pour rapprocher le domicile du travail, et favoriser les politiques de relocalisation que l'augmentation massive du coût de transport va enfin permettre. Le rapprochement des lieux de production des bassins de consommation va être rendu possible par un transport qui paiera la réalité de son coût et de son énergie. La réduction de notre dépendance énergétique passe bien sûr par une réduction massive de notre consommation énergétique indépendamment du transport. C'est l'occasion d'orienter les dépenses réduites des ménages et des entreprises non pas vers la consommation courante et inutile, mais vers des investissements générateurs d'économies pour les ménages et la collectivité.

C'est une véritable reconversion industrielle qui apparaît nécessaire pour rendre possible un développement durable individuel et collectif. Cela veut dire aussi sortir de cette contradiction totale entre la publicité (au sens traditionnel ou au sens politique du terme) en faveur du "toujours plus" et la conscience de plus en plus répandue de l'impossibilité du "toujours plus". Le développement doit être sobre, c'est-à-dire offrir moins de produits et davantage de services.

Révolution alimentaire, également, en tournant le dos aux politiques suicidaires poursuivies dans les pays du Nord et du Sud. Celles-ci conduisent à une crise alimentaire dans les pays du Sud que les bonnes récoltes de 2008 ne suffiront pas à résoudre, à un renchérissement massif de l'alimentation dans les pays du Nord qui ne profite guère à l'immense majorité des agriculteurs et qui a conduit à une pollution pour des décennies des sols, des sous-sols et des eaux, notamment en France.

Même des organismes favorables à l'agriculture intensive, comme l'Institut national de la recherche agronomique, reconnaissent que le moment est venu de changer de politique : relancer l'agriculture vivrière dans les pays du Sud, abandonner des cultures déraisonnables compte tenu de leurs besoins en eau dans les pays secs, généraliser le système des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne afin d' améliorer la qualité de vie des producteurs comme celle des consommateurs, utiliser la science, développer massivement les techniques de l'agriculture biologique et intégrée, réduire dans les villes du Nord la part carnée de l'alimentation au bénéfice des calories végétales.

Le renchérissement du coût de la vie et une meilleure information en termes de santé permettent aux consommateurs des pays riches de changer leur comportement. La crise alimentaire mondiale rend obligatoire pour les pays du Sud un changement de stratégie auquel tous les responsables des choix tragiques d'hier les invitent !

Révolution financière enfin, en sortant de la tragédie de l'immédiateté et de la cupidité qui veulent ignorer les conséquences à long terme, ignorance rendue d'autant plus facile que les conséquences en termes individuels apparaissent en règle générale inexistantes. Il est plus que temps que la pierre angulaire du libéralisme, c'est-à-dire la responsabilité, reprenne ses lettres de noblesse. Cela signifie que tout acteur économique ne serait plus assuré comme aujourd'hui de son impunité, voire de ses "parachutes dorés" en cas d'échec. Il serait au contraire assuré de sa responsabilité personnelle, ce qui impliquerait la prise en compte du long terme. De même, il est plus que temps de sortir d'un hyper-capitalisme financier qui tue l'économie réelle et se moque comme d'une guigne du long terme. C'est précisément en réintroduisant l'avenir dans les mécanismes financiers et dans les contrôles, qu'il s'agisse des règles prudentielles ou des limitations qui vont apparaître comme indispensables dans la liberté dont jouissent les fonds souverains par exemple, qu'une économie durable pourra se mettre en place.

En réalité, ce à quoi la récession nous appelle est une révolution des valeurs. L'effacement de l'avenir dans nos sociétés ? qui se traduit notamment par une hyper-matérialité, une valorisation extrême du court terme, voire de l'immédiat, est la cause de nos maux. Nous n'avons plus le choix d'un changement de paradigme. L'économie durable est le seul remède qui permettra à la planète à la fois de répondre aux limites physiques que rencontre la croissance et à la nécessité de permettre un développement harmonieux et plus solidaire de nos générations. :

En matière économique, la méthode Coué n'a guère d'efficacité. La récession à laquelle nous devons faire face devrait être l'occasion de mettre en place une révolution économique comparable à celle qu'a pu être, au moment de la crise de 1929, le New Deal. Certes, on pourrait objecter que ce n'est pas dans les périodes de récession que l'on peut changer les orientations, puisqu'il faut au contraire tout faire pour relancer la croissance, et par voie de conséquence privilégier les secteurs industriels traditionnels qui sont les plus conséquents en termes d'emplois.

Mais c'est précisément parce que nous sommes dans une récession dont l'origine est due aux comportements "anti-durables" des acteurs économiques ("anti-durable" étant compris comme l'antithèse de ce qu'une démarche globale et intégrant le long terme aurait induit) que le moment est venu de faire notre révolution.

Révolution énergétique d'abord, en tournant délibérément le dos à la société du pétrole. Cela implique d'employer toute notre capacité à continuer de réduire notre utilisation pétrolière, même si le prix du baril baisse. Rappelons que les ressources des sociétés et des Etats pétroliers n'ont jamais été aussi élevées, ce qui permet à ces derniers et à leurs fonds souverains de racheter à bas prix des pans entiers de l'économie occidentale.

Les comportements des consommateurs ont commencé à changer. J'ose espérer que les arbitrages budgétaires pour 2009 continueront à les encourager dans cette voie, non seulement par le système du bonus-malus (puisque le bonus a un effet incitatif en termes d'achat, ce qui n'est pas négligeable en période de récession économique), mais également par la généralisation des plans de déplacements, par la systématisation du covoiturage, par une véritable impulsion donnée aux transports collectifs et aux déplacements doux. Toutes les conséquences doivent en être tirées, notamment l'abandon de toute nouvelle voirie autoroutière, pour transférer les crédits correspondants sur le transport collectif.

Il faut également un changement complet de politique en termes d'aménagement du territoire pour rapprocher le domicile du travail, et favoriser les politiques de relocalisation que l'augmentation massive du coût de transport va enfin permettre. Le rapprochement des lieux de production des bassins de consommation va être rendu possible par un transport qui paiera la réalité de son coût et de son énergie. La réduction de notre dépendance énergétique passe bien sûr par une réduction massive de notre consommation énergétique indépendamment du transport. C'est l'occasion d'orienter les dépenses réduites des ménages et des entreprises non pas vers la consommation courante et inutile, mais vers des investissements générateurs d'économies pour les ménages et la collectivité.

C'est une véritable reconversion industrielle qui apparaît nécessaire pour rendre possible un développement durable individuel et collectif. Cela veut dire aussi sortir de cette contradiction totale entre la publicité (au sens traditionnel ou au sens politique du terme) en faveur du "toujours plus" et la conscience de plus en plus répandue de l'impossibilité du "toujours plus". Le développement doit être sobre, c'est-à-dire offrir moins de produits et davantage de services.

Révolution alimentaire, également, en tournant le dos aux politiques suicidaires poursuivies dans les pays du Nord et du Sud. Celles-ci conduisent à une crise alimentaire dans les pays du Sud que les bonnes récoltes de 2008 ne suffiront pas à résoudre, à un renchérissement massif de l'alimentation dans les pays du Nord qui ne profite guère à l'immense majorité des agriculteurs et qui a conduit à une pollution pour des décennies des sols, des sous-sols et des eaux, notamment en France.

Même des organismes favorables à l'agriculture intensive, comme l'Institut national de la recherche agronomique, reconnaissent que le moment est venu de changer de politique : relancer l'agriculture vivrière dans les pays du Sud, abandonner des cultures déraisonnables compte tenu de leurs besoins en eau dans les pays secs, généraliser le système des Associations pour le maintien d'une agriculture paysanne afin d' améliorer la qualité de vie des producteurs comme celle des consommateurs, utiliser la science, développer massivement les techniques de l'agriculture biologique et intégrée, réduire dans les villes du Nord la part carnée de l'alimentation au bénéfice des calories végétales.

Le renchérissement du coût de la vie et une meilleure information en termes de santé permettent aux consommateurs des pays riches de changer leur comportement. La crise alimentaire mondiale rend obligatoire pour les pays du Sud un changement de stratégie auquel tous les responsables des choix tragiques d'hier les invitent !

Révolution financière enfin, en sortant de la tragédie de l'immédiateté et de la cupidité qui veulent ignorer les conséquences à long terme, ignorance rendue d'autant plus facile que les conséquences en termes individuels apparaissent en règle générale inexistantes. Il est plus que temps que la pierre angulaire du libéralisme, c'est-à-dire la responsabilité, reprenne ses lettres de noblesse. Cela signifie que tout acteur économique ne serait plus assuré comme aujourd'hui de son impunité, voire de ses "parachutes dorés" en cas d'échec. Il serait au contraire assuré de sa responsabilité personnelle, ce qui impliquerait la prise en compte du long terme. De même, il est plus que temps de sortir d'un hyper-capitalisme financier qui tue l'économie réelle et se moque comme d'une guigne du long terme. C'est précisément en réintroduisant l'avenir dans les mécanismes financiers et dans les contrôles, qu'il s'agisse des règles prudentielles ou des limitations qui vont apparaître comme indispensables dans la liberté dont jouissent les fonds souverains par exemple, qu'une économie durable pourra se mettre en place.

En réalité, ce à quoi la récession nous appelle est une révolution des valeurs. L'effacement de l'avenir dans nos sociétés ? qui se traduit notamment par une hyper-matérialité, une valorisation extrême du court terme, voire de l'immédiat, est la cause de nos maux. Nous n'avons plus le choix d'un changement de paradigme. L'économie durable est le seul remède qui permettra à la planète à la fois de répondre aux limites physiques que rencontre la croissance et à la nécessité de permettre un développement harmonieux et plus solidaire de nos générations.
Utilisateur anonyme
22 août 2008, 23:03   Re : Corinne l'inattendue
La modernité, appuyée sur les croyances au progrès et au développement sans fin, a adopté une vision linéaire, ascendante, eschatologique et sotériologique (rédemptrice) de l'histoire : Corinne Lepage n'y changera rien !, et moi non plus...
23 août 2008, 09:44   Re : Corinne l'inattendue
Sur la question des usages politiques du catastrophisme et de la "gestion" du désastre, je recommande vivement le dernier Jaime Semprun, "Catastrophisme, administration du désastre et soumission durable". Semprun y évoque le développement d'un éco-fascisme, en tout état de cause, l'horizon de nouvelles manipulations techno-marchandes au nom de l'environnement, et cela laisse songeur. J'ai le sentiment qu'on parle très peu de Semprun et de l'Encyclopédie des Nuisances en France. Ai-je tort ?
23 août 2008, 10:43   Re : Corinne l'inattendue
Citation
Ai-je tort ?
Bien sûr que non.

L'excellent livre dont vous parlez a été écrit en collaboration avec René Riesel.

On ne peut pas, on ne doit pas oublier que le groupe autour de Jaime Semprun a le cul entre deux chaises.

En effet les EdN se situent à gauche de l'aile écolo-progressiste (à la Bové) et même si ils critiquent de manière acerbe, juste et pertinente la gestion actuelle des problémes environnementaux Semprun et ses amis approuvent et souhaitent un renversement des conditions existantes pour établir un vrai communisme.
23 août 2008, 10:49   Re : Corinne l'inattendue
Non, vous n'avez pas tort. On trouve pourtant dans les textes de l'E.d.N. des choses qui vont dans le sens de mes deux derniers messages. Ceci par exemple, qui tend à nous dire que déresponsabilisation et déréalisation sont deux aspects d'une même manifestation du technicisme :

«Car c’est chaque fois de manière à nous dispenser de
savoir exactement ce que l’on fait, d’en avoir la pleine
intelligence; en nous fournissant le confort de n’avoir
pas à être entièrement conscients de nos actes et d’en
éprouver les déterminations contraires: de n’avoir
pas, en quelque sorte, à être là en personne. C’est
toujours une infantilisation, que ce soit par le voyage
instantané en avion ou le paiement avec une carte de
crédit, le récepteur d’image à domicile ou la lecture
assistée par ordinateur.; par la contraception hormonale
ou l’accouchement de confort sous péridurale...»

C'est la perte de connaissance (celle aussi du voyageur pris de somnolence dans le ballant du train qui, dans cinq kilomètres, lui décollera la tête en déraillant) du chemin technique couronné par le geste anodin, inconscient, machinal, de la consommation usagère de la technique qui doit être remise en cause. Cette perte de connaissance (on ne sait plus qu'il faut, pour que s'instaure en nous l'insouciance et l'oubli à l'endroit de l'avion qui nous transporte, des milliers d'heures d'acharnement et de vigilance consacrées à sa maintenance technique), cette absence, ce défaut de vigilance à l'égard des hypothèses tragiques qui accompagnent et enrobent la soumission impuissante du consommateur de technique, remettent en cause la valeur, la pérennité, l'avenir même de la société assujettie à la technique.
23 août 2008, 14:30   Re : Corinne l'inattendue
Toujours est-il que le train ou le téléphone ont suscité de très grands poèmes en prose (Proust, bien sûr, et voir, sur ce sujet, le livre de Pontalis "Perdre de vue", je crois...) Ce qui m'attire chez Semprun c'est que, horizon messiano-communiste nonobstant, il voit d'un oeil très critique les "amis du désastre", altermondialistes tels que Toni Negri et Hardt notamment, qui s'imaginent que les conditions techno-marchandes contemporaines sont favorables à un renversement de l'ordre néo-capitaliste et d'une appropriation des profits du travail immatériel par les multitudes--de même que pour Marx l'industrialisation devait être utilisée aux fins de la révolution.
Je trouve au demeurant Anders--et il faut rendre hommage à EdN pour l'avoir exhumé et traduit--plus convaincant, finalement moins utopiste, moins prisonnier d'une sorte de carcan idéologique et sectaire que les nouveaux Situationnistes, dans sa critique de l'aveuglement de l'homme à la technique.
23 août 2008, 15:36   Re : Corinne l'inattendue
Citation
Je trouve au demeurant Anders--et il faut rendre hommage à EdN pour l'avoir exhumé et traduit--plus convaincant, finalement moins utopiste, moins prisonnier d'une sorte de carcan idéologique et sectaire que les nouveaux Situationnistes, dans sa critique de l'aveuglement de l'homme à la technique.

Absolument et il faut tirer son chapeau devant un travail de traduction des plus ardus.

Je pense que vous aviez aussi noté, cher Bruno, qu' A. Finkielkraut fait trés souvent référence à l'oeuvre de Günther Anders dans son émission.

Par ailleurs et au-delà de ma critique de leur position très vacillante entre les Amis du Désastre et les néo-marxistes alter-mondialistes il faut reconnaitre que les livres produits par l'EdN sont presque tous des petits bijoux d'intelligence.
23 août 2008, 17:37   Re : Corinne l'inattendue
C'est par le petit livre de Jean-Pierre Dupuy, sur la métaphysique des tsunamis, que j'ai rencontré pour la première fois le nom de Gunther Anders. Mais oui, en effet, ensuite, j'ai entendu Finkielkraut s'y référer, ainsi qu'à Semprun. Je ne connais pas les autres auteurs de l'EdN. Semprun me paraît être un écrivain hors pair dans la maîtrise et la rigueur de la langue au service d'une grande pensée (on songe à Debord, évidemment, dont je ne suis pas, je dois l'admettre, un grand lecteur).
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