Armée multiraciale

Il apparaît que trois des soldats morts au combat, morts pour la France, sont des DOM-TOM (un réunionnais, un calédonien, un des îles du Pacifique).

Par tradition, le régiment de Castres a un fort recrutement outre-mer, comme du reste l'infanterie de marine en général. J'ai assisté ce matin à la messe célébrée en mémoire de nos soldats.

Etant donné que le caractère multiracial est souvent soulevé de façon négative sur ce forum, je souhaiterais savoir ce que cette situation concrète vous inspire.

"Etant donné que le caractère multiracial est souvent soulevé de façon négative sur ce forum"

Cher Jmarc, pourriez-vous enfin le soulever de façon positive ?...

Tout à fait, bien cher Pascal.

Le fait que trois jeunes Français de couleur (ce n'est pas un euphémisme, je ne sais comment dire pour les Polynésiens) soient morts pour la France en combattant l'islamisme est une preuve que le côté multiracial peut être un apport pour notre Nation.

Pour en revenir à une de mes scies, je préfère un jeune qui n'est pas blanc mais qui risque sa vie pour notre drapeau à un blanc qui avance sous la banière du "parce que c'est bon pour mon cul et pour ma gueule".

Si je suis dans l'erreur quant au plus in-nocent de ces deux comportements, ayez l'obligeance de me détromper.

Pour répondre à côté de la plaque, cher jmarc, on pourrait peut-être dire, par exemple, qu'un français originaire de la Réunion n'est absolument pas forcément noir, ou même seulement métis. Peut-être le soldat en question l'était-il, je n'en sais rien. En tout cas il aurait pu être blanc tout aussi bien (je ne parle bien sûr pas des "zoreilles", qui ne font que transiter quelques temps là-bas).

Bien cher Francmoineau,


Il y a quelque temps, on a fort vivement débattu en France à propos de l'équipe de football. La majorité des joueurs de couleur était antillaise.

Il se trouve qu'aux Antilles il y a fort peu de noirs et fort peu de blancs, mais beaucoup de métis. Or, allez savoir pourquoi, dès qu'on est métis, on est noir. Pourtant, un mulatre est, par définition, aussi bien blanc que noir.

Pour ma part, je fais mienne la position de Richelieu (il parlait de religions, je parle de couleurs) : blancs, noirs, jaunes ou métis de toutes sortes, je ne veux connaître que des Français, et autant je trouve la classification par la nationalié pertinente, autant je trouve celle par la couleur déplorable. Ai-je été assez clair ?

Cher jmarc, il y a beaucoup de choses dans votre message qui, au contraire, ne me paraissent pas bien claires (sans jeu de mots). "Fort peu de noirs aux Antilles" me paraît être une observation assez hasardeuse. "Dès qu'on est métis, on est noir" me semble également une affirmation "à vérité variable", si je puis dire : tout dépend de qui désire la prendre à son compte... De même, dire d'un mulâtre qu'il est aussi bien blanc que noir, je ne suis pas sûr que vous puissiez le faire admettre à tous les mulâtres (je n'aime pas ce mot, qui sent trop son étymologie animale). Etc.

(excusez-moi pour mon "quelques temps")

Il se trouve que j'ai travaillé assez longtemps aux Antilles (et un peu moins à la Réunion).

Quand je parle de noirs et de blancs, je veux dire qu'on n'utilise que deux termes, réducteurs, pour une infinité de situations. L'enfant d'un parent noir et d'un parent blanc n'est ni l'un ni l'autre.

Le terme mulatre (milat, en créole) est employé de façon courante, car il décrit un état de fait (justement que le mulâtre n'est pas noir).

Enfin, pour les Français de métropole, je penses très sincèrement que tout métis un peu sombre est noir.

"une preuve que le côté multiracial peut être un apport pour notre Nation."


Moui... reste qu'une sorte d'incompabilité d'humeur s'est installée entre l'"apport multiracial" (un des mythèmes canoniques de la religion antiraciste) et les solutions qu'il faudrait appliquer pour sauver les meubles.